Elle est sublime hein ? dis Sean en regardant dans la belle jeune femme qui se tenait devant nous. Elle achetait des glaces comme si de rien n'était pour nous trois, elle était loin de se douter que Sean avait déjà des vu sur elle. Sublime. Je m'en contrefichais. Le séducteur de la famille c'était Sean, toujours à en vouloir plus avec le plus de fille possible. Il était joueur et elles adoraient ça. Contrairement à moi, éternel romantique à la recherche de l'unique qui fera chavirer mon cœur. C'était sans doute naïf, mais je suis sûr que quand je trouverais la bonne je le saurai. C'est chasse gardé ok ? Elle est.. Spéciale. Je regardais mon frère avec un sourire sur le visage. C'était bien la première fois que je l'entendais dire ça d'une fille, Eleanor était donc si spécial que ça à ses yeux ? C'est qu'elle te fait de l'effet cette fille ! Il me lance un regard noir et j'éclate de rire. Bien sûr qu'il l'aimait bien ça crevait les yeux ! J'étais surpris et en même temps heureux pour lui. Il était raide dingue amoureux d'elle, je l'enviais un peu. Je n'étais jamais vraiment tombé amoureux de quelqu'un, d'un véritable amour. Lorsque j'avais seize ans, j'ai cru aimé ma prof d'anglais, elle était supra canon et elle faisait attention à moi, plus que ma mère. Elle m'avait dépucelé, c'était magnifique. Mais elle était trop âgé, ce n'était pas un truc pour du long terme et depuis disons que je n'ai pas eu d'autre "relation", mais j'étais hyper doué en anglais. Entre Eleanor et Sean c'était l'amour fou? Mais complètement. Il l'aimait, elle l'aimait et j'étais là en train de regarder leur amour en taquinant mon frangin. C'était étrange, vraiment, cette sensation.. Pet être que j'étais jaloux, moi l'amour je ne connaissais pas vraiment.

Il est mort. Ma moitié, mon tout, mon  frangin. On lui a diagnostiqué un cancer, quelques temps après il n'était plus parmi nous. Il avait quitté l'amour de sa vie, Eleanor et était mort sans elle. On se retrouve tout les deux seuls, moi sûrement plus qu'elle. Mon frère n'était plus là, mon frère jumeau. Je n'arrivais plus à regarder mes parents, ils n'avaient jamais été là ma mère encore ça l'avait gravement atteint mais mon père... Il n'as dis que quelques mots à son enterrement : On as fait se qu'on pouvait faire fiston. Fiston.... Je ne pouvais pas rester en France, pas après ça il fallait que je change d'air. Je suis partie pour Jersey sans jamais regarder derrière moi.