Sujet: (libre) quand le tir est notre passion Lun 6 Mai - 14:26
MAELYS
Depuis peu de temps les forains avaient envahis la ville, autant dire que tout le monde en parlait, c'était le sujet du moment oublié les petites amourettes des Callaghan, la pluie battante et cela tombé à point avant les examens, que demander de plus. Maëlys se trouvait sur son lit quand elle se décida finalement à se rendre à "the place to be". Non elle n'était pas du genre à se mêler à la foule, à être au top de la modernité, de la mode, où même des endroits très fréquentés par les personnes populaires, et pourtant elle était bien motivée à aller faire une petite séance de tir. Oui chez les Bringstone on aimait un peu tout, et Maë était loin d'être une jeune femme qui aimait les trucs de filles, non elle aimait les sports de contact, jouant souvent au rugby avec son frère, le saut en parachute ou encore la vitesse, elle était d'ailleurs beaucoup plus proches des hommes en général. Mettant un jean slim foncé, un tee shirt avec un foulard puis une veste, elle se décida à se mettre en route, elle trouverait bien quelqu'un par là bas pour ne pas se retrouver toute seule.
Une fois le billet en main, direction le stand de tir, il fallait bien qu'elle se débrouille toute seule pour se trouver une petite peluche car elle ne pouvait pas trop compter sur son frère, il ne pensait un peu qu'à lui ces derniers temps mais passons. L'arme à la main, elle se concentra à tirer lorsqu'elle entendit un bruit qui la fit sursauter.
FICHE ET CODES PAR RIVENDELL
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Sujet: Re: (libre) quand le tir est notre passion Mer 8 Mai - 8:07
don't shoot me down. Il faut dire que j'adore la fête foraine. Je sais, je sais, ça fait très gosse de dire ça, mais je me plais souvent à penser que j'ai encore douze ans. C'est amusant, et ça détend, parce qu'à douze ans, on n'a pas la moitié des problèmes d'un adulte. Et moi j'ai jamais voulu devenir adulte. Ouais, mon psy me disait que c'était carrément une pathologie, même si le syndrome de Peter-Pan n'est pas reconnu comme tel. Alors, je me mêle à la foule. J'ai pris mes cachets avant, comme depuis le début de la semaine pour me rendre à la fête foraine. Ben ouais, la foule, les endroits vastes, ça me fait stresser, alors si ça dégénère trop je fais des crises de panique. Et ça peut être très grave. Ça, c'est reconnu. Ça s'appelle l'agoraphobie, mais honnêtement, vous n'en avez rien à faire et ça tombe bien : moi non plus. Je me fends dans la foule, marchant avec décontraction, observant avec mes yeux enfantins les illuminations, humant l'odeur sucrée dégagée par les pommes d'amour et les barbes à papa. Je passe près du stand de tir et suis surpris d'y voir une jeune femme. Je m'arrête, l'observant à l'écart sans gênes. Elle dégage quelque chose. La voir là, prise dans ses tirs comme si elle était sur un terrain miné en pleine guerre... Puis soudain derrière-moi, un gosse fait éclater son ballon – y a vraiment des gamins peu intelligents hein – et je fais un tel bond que je la bouscule un peu. Bon ok, j'avais mal estimé la distance entre elle et moi, je ne devais pas être tant à l'écart que ça. Au moins, ça me donne un prétexte pour l'aborder. D'abord, les excuses. « Oh je suis désolé, pardonnez-moi ! » Je cherche son regard que je devine aussi bleu que le mien. Avec cet air angélique et innocent sur le visage que j'ai si souvent, je souris et lui tend ma main. « Moi c'est Absolem. Euuh me serrez pas la main, vous êtes occupée là, allez-y. Et vous vous débrouillez très bien, vous avez déjà fait du tir ? Parce que c'est pas courant pour une jeune femme de faire ce genre d'activités, mais tout ça, c'est que des préjugés, et moi j'aime pas les préjugés vous savez, et... » Et je parle trop, je le sais, ça m'arrive souvent, pour ne pas dire toujours. Je lui adresse un petit sourire d'excuses et m'écarte un peu pour lui laisser la voie libre.
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Sujet: Re: (libre) quand le tir est notre passion Jeu 9 Mai - 20:30
quand le tir est notre passion
maelys, absolem et jules.
Jules adorait la fête foraine. Les auto-tamponneuses, les trains fantômes, les barbes à papa et les délicieuses pommes d'amour... Elle retombait en enfance chaque fois qu'elle se retrouvait dans une fête foraine. Ce que la jeune femme adorait, c'était le stand de tir. C'était sans doute le seul endroit où elle était sûre de remporter un lot à chaque fois, sans doute parce qu'elle avait apprit à tirer quelques années plus tôt pour son métier de chasseuse de primes. Ce soir-là, dans la fraîcheur nocturne, Jules entamait sa troisième partie de tir. Malgré le bruit aux alentours, les gens hurlant des les attractions à sensations et les rires des enfants chahutant dans les auto-tamponneuses, la jeune femme était détendue et se sentait tranquille. Le tir n'était pourtant pas le genre d'activités calmes comme le yoga ou la méditation, mais ça apaisait Jules, allez savoir pourquoi. Quand elle tirait, elle ne se concentrait sur rien d'autre. Tout ce qui se passait autour d'elle se volatilisait, du moins jusqu'à ce qu'on la déconcentre ou qu'elle s'arrête. La jeune femme avait déjà gagné deux peluches et comptait bien remporter un lot plus important. Au moins, ces deux animaux à la fourrure toute douce plairaient à sa nièce.
Sujet: Re: (libre) quand le tir est notre passion Sam 11 Mai - 12:37
Maëlys était le genre de femme à se surpasser, elle aimait le challenge, la compétition et surtout avec les hommes car elle prenait un malin plaisir à battre les hommes qui l'entouraient comme pour montrer qu'une femme peut être plus forte qu'un homme, satisfaction personnelle dans son grand côté féministe. Alors qu'elle se concentrait au maximum pour tirer dans le dernier ballon restant prévoyant déjà de prendre une grosse peluche pour combler le dessus de son lit un peu trop vide à son goût, mis à part les peluches de sa petite soeur qu'elle avait emmenée avec elle. Mais alors que son doigt se trouvait sur la gachette, elle sentit un petit coup derrière elle, sursautant presque, elle se retourna rapidement pour voir qui pouvait bien être la personne qui avait du mal à tenir debout. Un jeune homme, inconnu, les yeux bleus qu'elle imaginait en quelques secondes envoûtants. Sortant de ses pensées, elle esquissa un sourire le voyant un peu mal à l'aise quoi que plutôt bavard, un peu comme elle, ils pourraient surement faire des discussions à n'en pas finir. Enchantée Absolem. Moi c'est Luxane mais je préfère qu'on m'appelle Maëlys. Alors qu'il continuait à partir, elle esquissa un sourire tout en l'écoutant et se concentrant pour tirer, une fois la balle partie et le ballon éclaté elle sauta de joie avant de taper dans la main du jeune inconnu comme si ils se connaissaient depuis très longtemps. Euh excusez moi je suis pas sortable. Mais vous avez vu j'ai gagné ... Regardant un peu tous les cadeaux qu'elle pouvait avoir, elle finit par choisir un tigre en peluche, son animal préféré. Se retournant de nouveau vers le jeune homme, un sourire aux lèvres. Pour ce qui est des préjugés ... oui il ne faut pas s'y méfier, surtout avec moi et mes coutumes de garçons. Ca vous dit un petit battle, celui qui gagne se fait payer une barbe à papa. Balayant un peu les alentours du regard, elle vit une jeune femme un peu plus loin.