Sujet: i'm not a dream ¤ charles Mer 22 Mai - 21:45
i love you, more than anything, you're my life, my desire, my reason
Ce n'était pas une grosse journée en perspective. Pas du tout en fait, Gaby était avancée dans la plupart de ses travaux, elle n'était pas particulièrement procrastinatrice, elle avait ses défauts, beaucoup de défauts, mais pas celui-là. Elle sortait justement d'une pratique solo, elle n’essayait pas mal de nouvelle chose, elle tentait de se trouver un nouveau style, de ne pas rester dans un style classique sans pouvoir improviser. Gabrielle c'était une jeune fille avec l'envie de renouveau, de créer quelque chose qui soit à elle, pas seulement de recopier des œuvres déjà créées. Son étui à violon sur son épaule, Gaby traversait le forum, elle évitait les garçons et les filles qui semblaient se prendre pour des autres, qui recherchaient la perfection, ce n'est pas elle. Gaby ne cherche pas la perfection, elle cherche le bonheur et elle ne le trouve pas vraiment. Ses parents décédés quand elle avait tout juste quatre ans, elle a été séparée de sa soeur, plus facile pour les adoptions apparemment. Elle s’était finalement retrouvée ici, à faire de sa passion pour le violon sa vie. Gabrielle, grande maladroite, ne regardait pas vraiment où elle allait et fonça donc face à face à un jeune homme pour tomber sur le cul assez rapidement. Elle vérifia son violon, sa seule possession, pour finalement se tourner vers le garçon. « Ça va? » Gabrielle avait été horrible dans ses familles d'adoption, particulièrement provocante, mais elle s’était adoucie avec les années, malgré que son petit côté provocant ressortait parfois.
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Charles-T. Callaghan
× MESSAGES : 3446 × INSCRIPTION LE : 31/01/2013
Sujet: Re: i'm not a dream ¤ charles Ven 24 Mai - 15:06
Lost in a daydream, what do you see ? Charles s'éclipse à la fin du cours. Juste avant qu'il n'y ait un troupeau d'élèves lâché dans les couloirs du campus, parce que c'est juste infernal lorsque cela arrive. Il se presse dans les couloirs, se frottant les paupières. Il ne dort pas beaucoup en ce moment. La récente annonce de la grossesse de Candace – lui, père ? – le mensonge de Sahara, tout se bouscule dans sa tête. Alors la nuit, au lieu de dormir comme toute personne normale, Charles écrit. Il tartine des pages entières de son écriture penchée, noircit les pages blanches comme des marées noires. Et les réveils sont difficiles, voire inexistants lorsque ses yeux ne se ferment pas du tout, shooté au café et à la cigarette. Soupirant, il frotte de nouveau ses yeux fatigués et, bien évidemment, rentre dans quelqu'un. Il attrape le bras de la demoiselle avant même de l'avoir vraiment regardée, pour l'empêcher de tomber. Au début, il ne voit que son violon, qu'elle s'empresse de vérifier. Puis son regard accroche le sien. « Ça va ? » Ses prunelles bleues, ses tâches de rousseur, la couleur ambrée de ses cheveux... jusqu'à sa voix mi-douce mi sur la retenue. Tout correspond. Il reste hébété, la dévisageant sans parvenir à répondre. Troublé, il passe une main dans ses cheveux. « E-Euuh.. oui, oui, et vous ? » Tellement déboussolé, il la vouvoie alors qu'ils doivent avoir le même âge. Il se dit qu'il rêve. Ça y est, fallait bien qu'il commence à perdre un peu la tête hein le petit ! Soupirant, il se reprend, les sourcils toujours figés dans une position d'incompréhension. Il a l'impression que c'est elle. La fille de ses écrits. Là, sous ses yeux. Il a l'impression d'être à la place de cet écrivain dans la fille de papier de Musso. Muet, il la regarde, comme pour trouver quelque chose qui ne correspond pas.