Allez savoir ce qu'il fout ici. Ce n'est pas vraiment le style d'endroit où l'on imagine parfaitement Charles Callaghan, mais détrompez-vous, ce monsieur aime l'art et sous toutes ses formes. Surtout l'écriture, bon, oui d'accord. Mais tout de même. Se reposant tranquillement devant le spectacle qu'il s'offre à lui – oui cela représente un certain repos, il n'a ainsi pas forcément besoin d'afficher son masque de popularité H24 – il se laisse tomber dans son siège juste au moment où est annoncé le nom de celle qu'il est particulièrement venu voir. Fleur. Il esquisse un sourire malicieux. Il l'observe entrer alors en piste et profite d'en prendre plein les yeux. Juste avant la fin de son passage, il se lève discrètement, descend quelques marches et cherche l'entrée des loges. Il se fiche un peu de savoir s'il a le droit ou pas d'y aller, ce n'est pas un règlement qui freine le jeune français. Finalement, il trouve l'entrée menant de l'autre côté de la piste, et s'y faufile. On dira que c'est avec de la chance qu'il tombe directement nez à nez avec elle, justement. Il l'empêche de passer, affichant un sourire rayonnant. Tiens donc, c'est justement toi que je suis venu voir. C'était très réussi... t'as un peu de temps ou madame la patineuse est trop demandée ? fait-il alors, avec une voix exagérément cérémonieuse, une envie de rire sur le visage qu'il réfrène en haussant simplement un sourcil à la place.

Elle a l'air contente de le voir, c'est déjà ça. Il lui sourit, agréable. Ben ouais, il n'est pas toujours arrogant et prétentieux, le Callaghan. Au fond tout ça, c'est pas lui, c'est pas Charles, c'est Teddy. Ah, ce Teddy... Tu es venu me voir ? Oh, comme c'est aimable de ta part ! je dois en être honorée ?Parfois, il se demande ce qu'on pense réellement de lui. Il se demande si tout le monde ne voit en lui que le Zeus populaire, petit-fils du dirlo, qui collectionne les conquêtes. Mais est-ce que quelqu'un a déjà entrevu dans son regard le gosse qui a perdu ses parents, qui n'a jamais l'impression d'être à la hauteur ? Le gamin avec son stylo et son calepin, le cerveau rêveur ? Il en doute. Mais au fond, il entretient lui-même cette image, alors... Oh oui, très honorée même. Je ne ferais pas ça souvent, figure-toi. répond-il d'un ton tout à fait sérieux. Pour toi je dois avoir un peu de temps, quoique...Tu esquisses un sourire amusé et narquois. Bien sûr qu'elle a le temps pour toi. Tu la suis, tout naturellement, ne te dérangeant pas pour l'observer de la tête aux pieds dans cette tenue, tandis qu'elle est de dos. Tu entres dans sa "loge", enfin dans la pièce qui lui est consacrée quoi. Finalement, tu passes ta main dans tes cheveux. Allez, aujourd'hui, t'as décidé d'être gentil. Tu vrilles tes prunelles grises aux siennes. C'était magnifique, ton passage, tout à l'heure.

where the streets have no name.
Alors je vais en profiter un maximum. Bon ok, c'est lui ou elle est en train de le draguer là ? Non pas qu'il dirait non, hein. Mais ça lui semble bizarre, il ne lui semble encore jamais avoir vu Fleur tenter de le séduire, ou d'obtenir quoi que ce soit à ce niveau-là avec lui. Il esquisse un sourire, et sur le même ton légèrement aguicheur, répond à son tour : Oui, profite-en bien.. Il a soudain envie de la provoquer un peu, pour voir si elle oserait se dévergonder un peu en sa présence, mais il décide d'attendre un peu et de rester "sage" pour le moment. Il la fixe toujours droit dans les yeux, elle ne semble pas vouloir détourner son regard et il peut donc aisément contempler ses yeux bleus. Elle rougit. Elle est adorable. Merci, beaucoup. Il croise légèrement les bras sur son torse, faisant mine d'observer sa "chambre". T'es encore plus jolie quand tu rougis. fait-il sans la regarder, se promenant librement, observant les photos accrochées au mur, les patins égarés, ou les coupes déposées soigneusement à quelques endroits. Il se tourne alors vers elle, revenant lentement jusqu'à l'endroit où elle est assise. Ça fait longtemps que t'en fais, au fait ?