Je commence à en avoir marre de tourner en rond dans ma chambre alors que je ne connais personne. Je décide de prendre mon appareil photo et de monter tout en haut du phare, ignorant totalement la séance de spiritisme qui avait lieu. Je n'aime pas franchement les esprits, cela m'a toujours fait peur et ceux qui font ces séances sont bien malades dans leurs tête, ils ne savent pas les conséquences qu'il peut y avoir. Arrivée en haut, j'inspire un bon coup, profitant de l'air frais marin que pouvait provoquer la hauteur et surtout la nuit. J'ai froid malgré tout, je suis simplement vêtue d'un short et d'un petit débardeur, bon je suis en pyjama en fait mais passons personne ne viendra m'embêter. Je commence alors à prendre des photos, des photos du paysage la falaise juste en face de là où je me trouve que la lumière du phrase reflète de temps en temps. Je soupire, plus épanouie que je jamais, il m'en faut peu. Je sors mon gloss rose de ma poche de short et en mets sur mes lèvres, quand j'entends des pas derrière moi. Prise de panique je me retourne et dit, voix un peu tremblante « Il y a quelqu'un ? » J'inspecte les lieux, rien. Foutus séances de spiritisme, même quand je n'y participe pas, elles me font peur !

Woody avait beau y mettre du sien après avoir été complètement trempés son humeur était un peu maussade, qui plus est devoir dormir avec des gens qu'ils ne connaissaient pas pour les trois quarts le rendait un peu réticent. Il se changea donc, et enfila son jogging et un débardeur. Puis il mit finalement son appareil photo autour de son cou, et oui même en expédition il n'oublie pas son objectif, marquer chacun de ces moments d'une photo. Il entendait tout les gens parler dans la chambre en dessous et il en entendit même crier il se demandait ce qui pouvait bien ce passer alors il descendit et la il les vit, tous en rond en train de faire une sorte de séance de spiritisme, il prit simplement une photo du groupe avant de s'en aller. Croyait-il aux esprits et tout ça ? A vrai dire il ne c'était jamais vraiment posé la question, tout ce qu'il sait c'est qu'il préféré monter en haut du phare pour prendre de belle photo. Une fois en haut il vit quelqu'un et se recula donc pour que la personne ne le voit pas. Il la reconnut, même dans le noir il reconnut Zadig et alors il ne put s'empêcher de prendre une photo. « Il y a quelqu'un ? » Quand il vit qu'elle l'avait entendu il se recula immédiatement, puis voyant qu'elle avait l'air effrayé il décida finalement de s'approcher. La première fois depuis un long moment. « Ce... C'est rien... C'est juste moi » Il s'approcha alors pour qu'elle puisse voir son visage

Je profite de cet air frais et de ce calme, enfin pas si calme que cela étant donné que certains cris se font entendre, mais je les ignore et commence mine de rien à regretter de ne pas avoir pris mon Ipod. Mais d'un autre côté, être derrière l'appareil photo, prendre du bon temps et ne penser qu'à son objectif ce n'est pas mal non plus. Alors que je me crois seule, j'entends des bruits de pas, je ne crois pas aux esprits habituellement mais il faut croire que les idioties que font ceux d'en bas ont tendance à me faire peur. Je me retourne directement laissant doucement retomber mon appareil photo contre moi que je tiens fermement d'une main et mon gloss de l'autre main, quand j'entends sa voix. C'était Woody, ou bien accessoirement mon Dou' comme j'avais aimé l'appeler dans le temps. J'étais sa Zou', il était mon Dou'. Mais ce temps là en est terminé, depuis la fameuse fois où nous nous sommes embrassés, qu'est-ce que je peux regretter d'être tombé dans le panneau et pourtant je ne peux m'empêcher de penser à lui, parfois et de le prendre en photo dès que l'occasion se présente. « Oh..tu m'as fait peur. » lui dis-je simplement regard posé sur le sol, mes pensées sont ailleurs et je n'ai franchement pas envie de lui parler du moins une part de moi, l'autre part ne veut que lui, que je lui saute au cou et m'empare de ses douces lèvres.

Comment ont-il pu tout foutre en l'air comme ça, elle était surement devenu la personne la plus importante a ses yeux depuis longtemps, il avait réussi a s'attacher à une fille comme il ne l'avait jamais fait depuis son accident. Et voila il a suffit d'un soir, d'une soirée, et un foutu baiser pour que tout soit gâcher. « Oh..tu m'as fait peur. » Elle est toujours distante il le sent dans ces paroles et intérieurement cela lui fait mal. Ils sont la, a se parler, sans même se regarder, on dirait deux inconnus. Woody devrait surement s'en aller c'est vrai mais il n'en n'a pas envie, non elle lui manque, et la ils sont tous les deux, alors oui il décide de se lancer. Il passe à côté d'elle, se rapproche de la barrière et dit alors en regardant les falaises « C'est un sublime paysage et une belle nuit pour prendre des photos... » Il espère qu'elle va lui répondre, venir le voir et ne surtout pas s'enfuir. Ne l'entendant plus il tourne alors la tête mais non elle est bel et bien toujours la, sans un mot, il la regarde, triste de voir comme ils se comportent l'un envers l'autre désormais.

La présence de Woody ici m'apaise certes, mais me donne des papillons dans le ventre. Je ne sais pour quelle raison il me procure toutes se sensations et pourtant elles sont bien présentes dans mon corps cependant je tente de ne pas lui montrer, il pourrait se faire des films où que sais-je encore. Je n'ose pas le regarder dans les yeux me perdre dans son regard brun chocolat qui me fait chavirer, depuis que l'on s'est embrassé tout est différent, enfin tout me semble l'être, sa façon de me regarder, de me parler, de me sourire on ne se parlait plus jusqu'à aujourd'hui et pourtant la réflexion qu'il vient de dire me prouve bien que j'ai raison. Je fais un hochement de tête, sans le regarder pour autant, me rendant compte que j'avais pensé exactement la même chose en me rendant ici. Quelque chose en plus de la photographie nous lie. Peut-être le fait que je sais son passé et qu'il sait le miens, dans tous les cas nous ne pouvons pas ôter tous nos mémorables souvenirs, mais lui parler...j'ai honte, à savoir pourquoi. Cependant je mets ma mauvaise humeur de côté et lui réponds calmement en essayant de dissimuler mes émotions « Oui c'est vrai que la vue est magnifique. » Je me tourne alors enfin vers lui, on pourrait même croire que cette phrase lui est également destinée. Mes cheveux volent au vent et cachent le sourire sur mes lèvres que j'ai eu en le regardant. Je me mors la lèvre et repose mon regard vers l'horizon, lâchant un soupire.

Ils étaient si fusionnelle qui aurait pensé qu'un seul baiser aurait tout brisé, et pourtant c'est bien connu, c'était la seule limite à ne jamais franchir en amitié, celle qui fait que tout bascule soit en bon, soit en mauvais, et la c'était même du très mauvais a en juger par leur attitude l'un envers l'autre. Il lui parle du paysage et pourtant elle ne répond pas, ne dis rien, il la regarde mais elle est toujours de dos, alors il repose son regard sur les falaises, écoutant le bruit des vagues sur les rochers.  « Oui c'est vrai que la vue est magnifique. » Il est finalement prêt à partir et a redescendre en bas, ce disant que peut être cela ne sert a rien de forcer mais finalement elle lui répond enfin, après quelques minutes qui lui ont paru être une journée entière. Il n'ose pas la regarde, et la voit juste venir s'accouder à la barrière a côté de lui. Il soupire a son tour et baisse la tête il ne supportait pas cet horrible silence et décida de le briser avec une remarque pas forcément drôle mais bon au moins il aurait essayait « Faut qu'on fasse gaffe ils sont en train de convoquer les morts dessous, on risquerait bien de croiser un fantôme » Stupide remarque ! Surtout alors qu'il sait qu'elle déteste ce genre de truc "surnaturels"

Effectivement il y a de cela un mois nous étions très proches, c'était tout ce qu'un couple pouvait rêver d'avoir sans l'option coucher ensembles et s'embrasser. Sauf que nous avions malheureusement dépasser les limites et ça nous coûte dorénavant, surtout à moi. Lui je ne sais pas, je ne suis encore pas capable de lire dans les pensées, bien que parfois je me dis que ça serait une bonne chose, je pourrais enfin savoir ce qu'il pense de moi et si ce baiser l'a marqué autant que moi. Et il n'a rien trouvé de mieux que de me parler de la magnifique vue, j'avoue que habituellement nous étions partis pour des heures à parler, à s'imaginer pleins de scénarios mais là l'envie n'était pas là, il y a comme un mur entre nous alors qu'il est juste à mes côtés. Je n'ai qu'à m'approcher un peu plus de lui pour le frôler, mais ce contact me fait peur maintenant. Mon visage se crispe pendant que je l'entends parler d'esprits, me demandant pourquoi il parle de ça alors qu'il est le mieux placé pour savoir que tout ceci me fait peur. Ce n'est pas comme si je lui avais raconté qu'une pièce était condamnée dans mon ancienne demeure -mon château quoi- et que des fois il y avait des bruits bizarres, il fallait qu'il m'embête avec ça. J'arque un sourcil, et me décale un peu de lui, chose que je n'aurais jamais faite, non à la place je me serais blottis contre lui « T'es con de dire ça. J'ai peur et tu le sais ! » Je le toise un instant, mais en croisant son regard j'arrête net et le dévisage comme si je venais de le rencontrer. « Désolée de m'énerver mais je ne suis pas rassurée avec tout ça. » Comment fait-il au juste pour me procurer cet effet ? Pour m'apaiser d'un simple regard alors que je lui en veux. Je n'ai malheureusement pas la réponse.

Pourquoi avait-il dit sa bon sang ! Foutu stress ! Oui, il était nerveux, ce qui était bien une première en étant en sa compagnie, il était nerveux, il ne savait pas comment agir, quoi dire, et du coup et bien il avait sortit une idiotie qui ne semblait apparemment pas lui avoir plu. Ce qui était normal puisqu'elle a peur de tout ce genre de truc. « T'es con de dire ça. J'ai peur et tu le sais ! » Il baissa simplement les yeux et s'en prit a soi même intérieurement se criant dessus qu'il n'était qu'un imbécile. Il la regarde alors sans émotion, sans transparence. « Désolée de m'énerver mais je ne suis pas rassurée avec tout ça. » Il n'avait qu'une envie c'était juste de la prendre dans ces bras, de la rassurer, mais il n'y arrivait pas, il ne pouvait pas, quelque chose l'en empêcher, peut être leur froideur l'un envers l'autre. « Non c'est moi... j'aurais pas du parler de ça. Je voulais juste détendre l'atmosphère » Il la regardait toujours, plongeant son regard dans les yeux bleu de Zadig et voulant la rassurer un peu plus il prit soudainement sa main dans la sienne et regarda finalement ailleurs ne réussissant pas a la regarder et lui dit « Tu sais bien que c'est des conneries tout ces trucs, sa sert a rien d'avoir peur »

Nous sommes là l'un à côté de l'autre et pourtant si éloignés je ne me reconnais pas et je ne le reconnais plus non plus. Surtout quand il commence à parler d'esprit chose qui m'énerve et me fait peur au plus haut point, le pire est qu'il le sait très bien, mais si c'était pour faire la conversation pour la simple et bonne raison que je suis distante avec lui je peux le comprendre même si j'ai beaucoup de mal. Je m'énerve contre lui mais m'excuse aussitôt je n'aurais pas dû crier défaite si tôt puisqu'il le remarquerait directement et verrait qu'il a beaucoup d’impacts quant au contrôle de mes émotions. Je hoche de la tête, comme pour lui dire de se taire en espérant ne pas le frustrer mais en vue de nos caractères c'est peut-être mal partis. Il tente de me rassurer, je le fixe alors plonge mon regard dans le siens et d'un coup je saute dans à son cou pour le serrer fort et ne pas briser cette étreinte. Il m'avait trop manqué mon Dou'. Une larme ruisselle sur ma joue mais je n'y prête pas attention, je suis de nouveau dans ses bras et c'est tout ce qui compte réellement. Il me rassure dans ses bras puisque j'ai peur des esprits itout et puis c'est avant tout nos retrouvailles après ses longues semaines d'ignorance et de silence.

Woody n'en peut plus de cette situation, ils sont meilleurs amis, connaissent tout l'un de l'autre, absolument tout et pourtant ils n'arrivent même pas a passer au dessus de ce baiser, ou au moins au dessus de cette rancœur ou je ne sais quoi qui fait qu'il ne se parle plus. Le jeune homme en a par dessus la tête de ne pas pouvoir agir avec elle comme il l'a toujours fait alors soudainement il prend sa main, essayant de la rassurer, il ne veux pas faire un pas de plus car a vrai dire il ne s'en sent pas capable et surtout il a peur de se faire jeter. Mais non puisque tout d'un coup elle lâche sa main et se jette a son coup. Et la ce fut comme s'il retrouvait de l'oxygène, comme si on l'avait empêché de respirer pendant des semaines et que d'un coup il pouvait à nouveau. Il la serra dans ses bras si fort que finalement il eut presque peur de lui faire mal. Il l'embrassa sur le dessus de la tête sans desserrer son étreinte avant de finalement la relâcher légèrement pour pouvoir regarder son visage. « Zou... Tu m'as tellement manqué »

Le serrer dans mes bras me fait un bien fou, j'ai l'impression de renaitre. Mon coeur bat la chamade et je comprends qu'il compte vraiment à mes yeux ce mec, plus que je ne le devrais mais ce n'est pas ma faute s'il fait tout pour m'attendrir et s'il est toujours attentionné envers moi. Il met fin à notre étreinte, et je me rappelle alors la première fois que je l'ai vu. C'était à ce cours spécial de photographie où je m'étais inscrite pour le fun, et il avait su me trouver et dès les premiers instants en sa compagnie j'avais eu l'impression de le connaitre depuis toujours. Puis il me regarde avec affection, j'essuie rapidement mes larmes pour une pas qu'il me voit pleurer et l'écoute attentivement alors qu'un sourire se dessine sur mes lèvres. « Ooh toi aussi mon Dou'. Sérieux, c'était horrible. Je suis désolée de..enfin voilà quoi. » Je me suis retenue de lui rappeler que l'on s'était embrassés, même si un jour il faudra bien qu'on s'explique. D'un côté je le veux maintenant pour briser la glace tout de suite, mais d'un autre côté ça peut gâcher le moment. Je m'éloigne un peu de lui et le prends par la main, entrelace mes doigts au siens, comme avant. Le vent devient agréable, la chaleur de Woody m'emporte et je retrouve le bonheur. Je pose ma tête sur son épaule et profite de l'instant présent, le silence n'est pas pesant bien au contraire, puisqu'il y a sa respiration et ses battements qui me font planer.

Pouvoir la serrer dans ces bras c'était son plus beau moment depuis des semaines, même sa matinée passé avec Nevaeh n'égalait pas cela, il profita de ce moment, avant de lui dire a quel point elle lui avait manqué. « Ooh toi aussi mon Dou'. Sérieux, c'était horrible. Je suis désolée de..enfin voilà quoi. » Elle n'avait pas eu besoin de préciser il savait de quoi elle parlait ce qui lui lança d'ailleurs une certaine grimace. Car il se rendit compte qu'il n'en n'avait toujours pas parlé, et qu'ils allaient devoir le faire, et pas dans trois semaines, non au plus vite, et au plus vite pour Woody sa rimait avec ce soir... Il entrelaça ces doigts avec les siens, caressant sa main de son pouce et la laissa poser sa tête sur son épaule. Il ne voulait pas gâcher ce si beau moment de retrouvailles mais pourtant il le fallait, car bien que "réconciliés" il restait toujours au fond l'amertume de leur querelle dont ils n'avaient pas parlé. Sans bouger il mit donc fin au silence « Il faut qu'on en parle Zadig... » En parler oui mais en dire quoi ? Il ne savait pas encore et se mit donc a repenser a cette soirée la

Je veux que l'on reste comme ça, collés l'un à l'autre sans rien dire. Et pourtant il brise le silence, ce silence qui m'avait l'air tellement parfait, pour vouloir enfin avoir la conversation que je ne veux absolument pas avoir. Je lâche sa main, me rendant compte que je l'avais plutôt jeté et lui dis « Pour dire quoi Woody ? Ya rien à dire la dessus. Tu regrettes, je regrette, C'était une erreur. » Je mens, et il le sait parfaitement. Il peut le voir au fait que je le ne regarde pas dans les yeux, que je joue avec mon gloss, mais surtout au timbre de ma voix sans aucune expression, même pas de la colère, ni de la tristesse rien. Et effectivement je mens, car en rien je ne regrette notre baiser si nous l'avions partagés, c'était par envie et besoin donc il n'y avait pas de regrets à avoir la dessus et ce n'est pas non plus une erreur puisque dans la vie je ne fais jamais d'erreurs, même lorsque je me fais virer de cours ce n'est pas une erreur tous mes actes et faits son justifiés. Et vous me direz que mentir est une erreur et là c'est vous qui faites erreur, si je mens c'est pour ma protection contre ce qui me fait mal, point. Maintenant j'ai peur de sa réponse et surtout de sa réaction et si en fait il ne me comprend pas et pense que je ne mens pas, ou bien fait mine de ne pas avoir compris et là me jette des horreurs à la figure bien que ça ne soit pas son genre. Je reste plantée devant lui, serrant mon gloss dans ma main.

Il était franchement temps de parler de tout ça, repousser ce moment ne ferait que creuser un écart encore plus profond entre eux. « Pour dire quoi Woody ? Ya rien à dire la dessus. Tu regrettes, je regrette, C'était une erreur. » A l'écoute de ce qu'elle venait de dire il ne put s'empêcher de soupirer longuement, soupir d'exaspération. Elle voulait donc faire comme si de rien n'était c'est ça ? Comme s'il ne c'était jamais rien passé ? Oh que non, il sait très bien que non et elle le sait aussi. Elle lui ment, elle lui ment en pleine face et manque de po pour elle il la connais tellement que cela ne passe pas inaperçu « S'il n'y a rien a dire alors comment tu expliques le fait que l'on ne se soit pas vu pendant des semaines ! Comment tu expliques le fait qu'on a arrêté de ce parler, arrêté de se voir, d'être amis ! S'il n'y avait rien a dire on en serait pas là. » Elle lui disait que c'était une erreur et pourtant il l'écoutait attentivement et plus il se répétait sa phrase dans la tête plus il avait l'impression que cela sonnait faux. Non, non il se faisait très certainement des films, elle devait regretté, c'est obligé si elle tient un temps soi peu a leur amitié

Je le regarde me crier dessus, avec méchanceté je sais que c'est par ma faute, à cause de mon comportement mais je trouve que ce n'est pas une raison valable non plus, il me blesse en me disant ça. Il attend quoi de moi alors ? Je soupire, essuie rapidement la larme qui perle le long de ma joue et baisse le regard, par honte et par crainte de croiser son regard. Je sens l'énervement me monter, il faut que ça sorte que je lui dise enfin ce que j'ai sur le coeur même si c'est un acte difficile. « Alors c'est ça, tu veux que je te dise que si l'on s'est embrassés c'est parce que l'on s'aime peut-être mais vraiment ? tu veux que je crie à la terre entière que je t'aime ? Mais à quel prix ? Oui, toi qui est toujours entouré de filles, avec cette blonde de chez les Apollon ou bien la copine d'un autre et j'en passe je suis sûre que il y en a pleine d'autre, tu crois que je ne t'ai pas remarqué. Là tu vois te dire que je t'espionne, beh oui c'est vrai je l'avoue, mais c'était le seul moyen de me rapprocher de toi. Pfff, j'en ai marre de cette situation. » En disant cela je suis consciente que je brise peut-être notre amitié, mais il voulait la vérité et je la lui donne. Je fixe mon meilleur ami une dernière fois et croise les bras, pas comme à mon habitude quand je fais mine de bouder pour qu'il cède à mes caprices, cette fois je suis vraiment en colère. Et j'avoue même en partie que je suis jalouse, mais c'est ça être possessive, je suis un peu bête sur ce coup là..

Sur ce point la Woody n'en démordrais pas ils devaient tout les deux en parler, c'était un passage obligatoire, passer outre ne ferait que renforcer l'écart qui c'est crée entre eux. Cependant il ne pensait pas qu'elle le prendrait aussi mal. « Alors c'est ça, tu veux que je te dise que si l'on s'est embrassés c'est parce que l'on s'aime peut-être mais vraiment ? tu veux que je crie à la terre entière que je t'aime ? Mais à quel prix ? Oui, toi qui est toujours entouré de filles, avec cette blonde de chez les Apollon ou bien la copine d'un autre et j'en passe je suis sûre que il y en a pleine d'autre, tu crois que je ne t'ai pas remarqué. Là tu vois te dire que je t'espionne, beh oui c'est vrai je l'avoue, mais c'était le seul moyen de me rapprocher de toi. Pfff, j'en ai marre de cette situation. » Et surtout il n'avait pas pensé à la possibilité qu'elle lui réponde ça. Il se sentit très mal soudain, sa bouche s'ouvrit légèrement surpris par ces paroles, il baissa les yeux et passa sa main nerveuse dans ces cheveux. Qu'est ce qu'elle essayait de lui dire la ? Qu'elle était amoureuse de lui ? Que ce baiser lui avait fait ce rendre compte que ses sentiments aller au delà de l'amitié. En effet elle semblait bien l'avoir espionner aussi, mais comment pourrait-il lui en vouloir lui qui a fait exactement la même chose « Ce que tu dis c'est que... t'est amoureuse de moi ? ... » Il avait peur de la réponse, peur de ne pas s'être trompé mais il fallait qu'il l'entende de vive voix. « Toutes ces filles ne sont que mes amies... » Il lui disait cela comme s'il lui disait ouais donc tu vois tente ta chance, seulement non ce n'était pas le but, car si ces filles la ne signifiait rien pour lui de plus que des amies il y en avait une pourtant, une Hadès pour qui tout était différent.

J'ai l'impression de devenir folle, Woody me rend folle. Et je le trouve vraiment débile d'avoir mis le sujet qui fâche à coup sûr sur le tapis, à croire que pour lui nos disputes ne le dérangent pas, alors que moi ça me fait plus mal qu'autre chose. Et je l'entendis dire qu'il pense que je suis amoureuse de lui suite aux confidences que je lui avait faites, j'explose dans un rire sarcastique et méchant alors que je sens la colère me monter. L'amour je ne connais pas, je connais plus. Et peut-être que oui je peux éprouver plus que de l'amitié pour lui, mais certainement pas en être amoureuse et être prête à lui courir après des années. Les garçons me courent après, je ne cours pas après eux. Je hausse des épaules, et m'avance vers lui, corps collé au siens en essayant de l'impressionner « Jamais. » Je tourne brusquement la tête, prenant grand soin de lui donner un coup de cheveux et croise les bras. J'entends sa remarque mais l'ignore et n'en crois pas un mot. Je sais qu'il aime une fille, je le connais mieux que personne, et je sais aussi que ce n'est pas moi je ne suis pas dupe non plus, et je m'en fiche un peu aussi. Je me sens mal en point, j'ai envie de vomir. Je m'accroche à la barrière et réprime une nausée, un courant d'air passe et je me sens mieux. Je décide alors de m'asseoir sur le sol, dos contre la barrière, ignorant toujours Woody qui m’insupporte à parler à coeur fermé.

Woody a beau essayé de comprendre il ne vois pas ou elle veux en venir, elle est amoureuse de lui ou quoi ? En tout cas c'est ce que lui il a compris de ce qu'elle a dit, il lui demande donc pour être sur, pour ne pas se faire de fausse idée. Lorsqu'il l'entend alors rigoler il fronce les sourcils, et à sa réponse au lieu d'être soulagé il continue à froncer le visage. Sa façon de réagir la est étrange et il n'aime pas ça, il n'aime pas la façon dont elle agit à cet instant « A quoi tu joues alors Zadig ! Expliques moi parce que la t'est en train de me gonfler » Oui il déteste quand elle agit comme ça, comme si elle se moquait de tout, puis il la voit vacillait légèrement et se coller à la barrière il ouvre de grand yeux et se rapproche rapidement en passant une man dans son dos « Ça va ?? » Ah bah oui hein même énervé il ne pouvait pas s'empêcher de s'inquiéter. Il la regarde finalement s'asseoir, elle l'ignore et sa sa le mets hors de lui, il reste alors debout, ne regardant surtout pas en bas car avec son vertige se serait du suicide, et il baisse le regard vers elle, soupirant.