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 it's time to be alive. (teddy)

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Charles-T. Callaghan
Groupe Zeus
Charles-T. Callaghan


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× INSCRIPTION LE : 31/01/2013

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MessageSujet: it's time to be alive. (teddy)   it's time to be alive. (teddy) EmptyDim 8 Sep - 10:31


hi ! my name is charles-théodore callaghan

surnoms + es parents ou sa famille, parfois même ses amis ici, l'appellent Charlie ou Chuck. pourtant, il insiste pour se faire appeler Teddy et ça l'emporte souvent. né(e) le + 11 septembre. à + paris. origines + françaises. études/métier + journalisme. qualités + perfectionniste, sincère, spontané, protecteur, sensible, sincère. défauts+ maladroite, jaloux, impulsif, inconscient, fier, rancunier. sexualité + hétéro, mais.. statut civil + en couple et futur père.. attendez, quoi ? particularité + il a un tatouage au creux du poignet, très discret, où il est inscrit "free". il est toujours sous-traitement pour des troubles bipolaires, même si ça va beaucoup mieux que lors de son adolescence. anecdotes + il pourrait passer des nuits entières à noircir des pages, c'est comme un besoin pour lui ; il rêve d'ailleurs de ré-écrire le monde, il a ce petit côté révolutionnaire ∞ son passe-temps quotidien, c'est de surprendre les gens, à croire qu'il a toujours besoin d'agir à l'inverse de ce qu'on attend, ce qui fait de lui quelqu'un d'extrêmement imprévisible qu'on ne semble jamais réussir à cerner. groupe + zeus, what else ? avatar + rj (the) king.
(remplacer "unchecked" par "checked" pour cocher une case)

PLUTÔT BRANCHÉ :

FÊTE
SOIRÉE DVD
SOIRÉE ENTRE AMIS

DU GENRE :

CIGARETTE
ALCOOL
NOTHING

TA CONFRÉRIE...

PRIMORDIALE
IMPORTANTE
INUTILE

TES POTES :

C'EST TA VIE
CA S'EN VA ET CA REVIENT
SANS PLUS

ET TON FUTUR, TU LE VOIS :

AVEC UNE FAMILLE
FAISANT CE QUE TU AIMES
TU VIS AU JOUR LE JOUR

L'AMOUR POUR TOI :

CA SERT A RIEN
C'EST LE PLUS IMPORTANT
SANS AVIS

JERSEY :

TU T'EN FOUS
C'ÉTAIT PLUS UNE OBLIGATION
TU ADORE CETTE ÎLE

L'UNIVERSITÉ :

C'EST PAS POUR TOI
TU N'EN PENSES RIEN
C'EST UN PASSAGE OBLIGÉ

T'ES PLUS:

SENSATIONS FORTES
POSÉ AU CALME
UN PEU DES DEUX

LA FAMILLE :

C'EST TRÈS IMPORTANT
T'EN A PAS
M'EN PARLE PAS

you know my name, not my story.
 ∞ CHAPITRE UN
« – Et c'est grave ? C'est contagieux ?
– Non, madame. Ce n'est pas contagieux. C'est un trouble psychologique du comportement et de l'humeur.
– Mon fils est fou ? »
Le psychologue tique. Il déteste particulièrement lorsque les parents ont cette réaction, et surtout, ce mot à la bouche. Savent-ils seulement ce qu'est la folie ? Il s'efforce pourtant de rester calme.
« – Non, il n'est pas fou. Il a surtout besoin d'attention et de...
– Bien, chéri, on prendra une autre nourrice si elle ne s'occupe pas assez bien de nos enfants.
– Mais voyons, les gosses les font toutes fuir...
– Si je peux me permettre, c'est de votre attention dont ils auraient besoin, vos enf...
– Vous n'allez pas nous apprendre à élever nos enfants s'il vous plait ! »
Le père s'y met. Le psy pince légèrement ses lèvres. Ce n'est pas la première fois.
« – Bon, je vais donc simplement vous faire une ordonnance, mais je souhaiterais continuer à suivre Charles, si vous le permettez, pour surveiller son évolution.
– Mais c'est pour ça qu'il passe du rire aux pleurs comme ça ? Qu'il devient violent sans aucune raison ?
– Oui, madame. Votre fils souffre de bipolarité. Veillez bien à ce qu'il suive son traitement, c'est important, sinon ça ne se calmera jamais. »

CHAPITRE DEUX
Il y a un premier coup.
« Répète. » gronde-t-il d'un ton menaçant.
« Ta sœur est une traînée. »
Deuxième coup. Et ce n'est pas le dernier. Charles sent ses phalanges blanchir sous la colère. Le type en face de lui a deux ans de plus, c'est-à-dire dix-huit ans, mais le Parisien n'en a clairement rien à foutre. Il est loin d'éprouver la moindre peur face aux plus âgés que lui. C'est bien souvent le contraire. Sa lèvre saigne et l'idiot ne se débat même pas. Théodore s'appuie contre lui, plantant son regard verdoyant dans le sien avec intensité. « On parle pas comme ça de ma soeur, t'as compris ? »
Le type lâche un rire immonde. Et moqueur. Bordel, il va l'exploser.
« J'suis sûr que vous baisez ensemble tellement vous... »
Le coup de poing suivant l'arrêt net dans ses paroles. Il lâche une exclamation de douleur qui attire quelques regards, puis plus de mouvements. Charles n'aime pas être épié ainsi, alors il le lâche. Il rajuste sa chemise, posant sur lui un regard meurtrier. « T'avises plus de prononcer le moindre mot de la même famille que ceux-là quand il s'agit de ma soeur, ou je t'assure que t'es mort dans la journée. »
Toujours poli, on sent qu'il a une certaine éducation dans sa démesure, le Callaghan. Quelqu'un lui tire le bras. « Charlie, qu'est-ce que tu fous ? » Il secoue la tête et adresse un joli sourire à sa soeur. « T'en fais pas. Il te fera plus chier ce salopard, il s'amusait à répandre de sales rumeurs sur toi. »
Eleanor lui adresse un sourire et en un regard, ils se comprennent comme personne. Ils ne sont pas jumeaux pour rien.
Seize ans. Après-tout, ils n'ont que seize ans, leur vie est encore devant eux. Ou peut-être déjà derrière, qui sait.

CHAPITRE TROIS
Il les déteste. Tous.
Ces gens qui l'ont forcé à changer, ces gens qui par leurs regards, l'ont enfermé. Enfermé dans cette prison faite d'illusion, dans cette usine où le jeune Charles construit son masque. Le vrai a disparu, tant il l'enfouit sous des couches et des couches d'illusion. De comédie. De sincère, Charles devient faux. D'hésitant, il devient calculateur. Chaque parole est travaillée, chaque attitude est répertoriée. Arrêtant de se montrer comme un véritable débauché, il apprend alors à se tenir en public. À faire bonne impression. À se forger une popularité qui ne cessera d'augmenter au fil des semaines. Au fil des années même. Le Callaghan devient celui à fréquenter, celui dont il faut avoir croisé le regard troublant dans les couloirs, celui dont il vaut mieux ne pas chercher pour ne pas risquer qu'il répande sur soi quelque chose que tout le lycée croirait. Il grimpe les échelons, petit à petit. Il apprend à devenir arrogant, hautain, prétentieux, distant et moqueur.
Il apprend à être tout ce qu'il a toujours voulu éviter d'être.
Alors oui, il les déteste. Tous.

CHAPITRE QUATRE
Il ne sait même plus vraiment comment c'est arrivé. Il s'en fiche, puisque de toute manière, peu importe la façon, c'est arrivé. Il dira souvent « Je m'en suis vite remis, ils n'étaient rien pour moi, ça ne compte pas » et vous vous direz que c'est pour cacher ça au fond de lui, n'est-ce pas ? Eh bien non. Même pas. C'est justement la stricte vérité et c'est presque encore plus triste que s'il avait été anéanti par la mort de ses parents. L'un tué à l'étranger. Son père. Peu importe, il était si souvent absent que même une fois mort, personne ne s'en rendait compte à la maison, ni Charles, ni sa jumelle, ni leur nourrice. Quelques semaines après, leur mère a décidé de mettre fin à ses jours aussi, parce qu'elle "ne pouvait pas vivre sans lui". Teddy n'oubliera jamais que sur le mot qu'elle a laissé près de la baignoire où elle est égorgée, il y avait écrit "Je sais que vous survivrais sans moi." Pour une fois que sa mère avait raison à leur sujet ! Bien sûr qu'ils allaient y survivre. Bien sûr que la vie continuait. Et étrangement, encore plus prometteuse que jamais. Ils furent forcés de rejoindre leur seule famille (ils n'étaient pas encore majeurs, malheureusement) : c'est-à-dire un certain Rudy Callaghan, leur grand-père maternel. Mais celui-ci ne vivait pas en France, mais.. sur l'île de Jersey où il dirigeait un campus universitaire international. Ravis de pouvoir s'exiler de cette Paris étouffante avec tout ce qu'ils y avaient déjà vécu, c'est de bon gré que les jumeaux passèrent leur bac pour s'envoler ensuite pour cette île qu'ils avaient plus qu'hâte de connaître. Et d'apprivoiser.

CHAPITRE CINQ
Paris ou Jersey, le monde fonctionne partout pareil. Charles – décidant ici de se faire officiellement appeler Teddy – reprend ses bonnes (ou mauvaises) habitudes. Et il gravit les échelons. Encore. Plus vite qu'en France car il a prit l'habitude et que c'est plus simple ici de se construire tout un personnage quand personne ne vous connait. Ils ne connaissent pas l'ancien Charles, alors ne peuvent pas savoir que le nouveau n'est pas le vrai. Ça aide. Seule Eleanor le connait mais ça, ça n'est pas pour lui déplaire. Et passe un an, puis un deuxième...

CHAPITRE SIX
Il écrit, il noircit des pages entières. Sa clope au coin des lèvres, il inspire à fond, la faisant rougir comme une fille que l'on complimente. Il est cinq heures du matin, mais cela fait longtemps que Teddy a perdu la notion du temps. Sur son lit, une belle créature endormie.
« Tu sais que Thalie, c'était la fille de Zeus, et qu'elle était aussi une muse.. ? » Pas si endormie que ça, en fait. Charles a relevé la tête. Elle s'est levée, et elle s'approche avec une grâce légère. « Je suis ta muse, Teddy ? » Il la poignarde de son regard clair. Il ne répond pas. « Pourquoi Teddy, d'ailleurs ? » - « Parce que je m'appelle Théodore. » Elle fronce légèrement le nez. « Charles-Théodore. » précise-t-il en levant les yeux au ciel. Elle s'est installée sur ses jambes et il l'entoure de ses bras.
« Théodore.. donc Teddy, ouais, c'est logique. Dis-moi, pourquoi moi j'ai le droit ? » - « Le droit de quoi ? » Elle ne répond pas. Il sait de quoi elle parle. D'habitude, jamais une fille ne remet le couvert avec Charles Callaghan. Jamais deux fois avec la même conquête, ça pourrait noircir son tableau de chasse. Mais Thalie, ce n'est ni la première fois ni la dernière. Quoique..
« Allez, dis. » Il caresse les courbes de ses hanches. « Peut-être que je te considère vraiment comme une muse. » murmure-t-il avec un ton mystérieux. Ou peut-être que t'es juste un bon coup ! Elle sourit, visiblement satisfaite de sa réponse.
Déposant mutinement ses lèvres sur les siennes, elle se lève et sans se détacher de lui, l'entraîne de nouveau jusqu'au lit.
On pourrait presque dire qu'il s'agit là de l'apogée du jeune Callaghan.
Presque.

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