Alors que la jeune femme venait tout juste d'atteindre ses vingt-trois ans, la voilà assise contre le mur, tremblant de peur. Là, pas moyen de jouer la dur à cuir, la seule pensée qu'elle avait, c'était pour les autres, elle avait vraiment très peur de ce qu'il leur était arrivé. Sans moyen de communiquer, elle regarda tout autour d'elle afin d'identifier les personnes qu'elle connaissait. Parmi elles, il y avait cette peste de Tiphaine, mais à ce jour, elle n'avait pas très envie de penser du mal d'elle, elle était tout de même dans la même situation qu'elle. Elle ne connaissait qu'elle, et Nolàn, pour lequel elle était rassurée d'avoir près d'elle. Sans même se souvenir qui se trouvait à côté d'elle, elle essayait de bouger le moins possible. « Tu crois qu'on la connait ? » avait-elle murmuré le plus doucement possible, assise tout au fond de la salle, avec quand même une peur extrême que la femme l'ait entendu.

Alors que Riley suivait tranquillement son cours de langue, l'alarme du campus se déclencha. Suivant le mouvement de toute sa classe, elle abandonnait ses affaires pour sortir en vitesse de la salle. Puis des coups de feu... Riley sursautait en les entendant, comme pratiquement tout le monde. Elle vit des personnes qui suivaient la même option que son ami Isaac se faire emmener plus loin, le professeur avec un pistolet braqué sur sa tempe. « Isaac ! Isaac ! », s'exclamait-elle dans la cohue générale pour voir si il faisait partie de cette classe. Son sang se glaçait lorsqu'elle se fit attraper et mettre dans une salle au hasard, en sentant quelque chose de froid et dur sur sa nuque. Elle se glissait contre un mur avec les autres... Riley levait les yeux au ciel en entendant un téléphone sonner, tournant brusquement la tête vers la fille en question. Elle grondait, gardant les dents serrées « Mais tu vas l'éteindre oui... ». Riley tentait de rester calme, battant du pied pour y parvenir. Elle regardait attentivement les gens de la salle, puis le ravisseur... C'était une femme. Sous ses ordres, elle jetait elle aussi son téléphone aux pieds de celle-ci pour croiser les bras sur ses genoux et y mettre sa tête. Super journée en perspective, pensait-elle en soupirant. Riley relevait la tête et se penchait un peu du côté de la jeune fille qui venait de lui adresser la parole, histoire qu'elle n'ait pas à parler plus fort que cela. Elle haussait les épaules, répondant doucement, les yeux rivés sur la femme « J'en sais rien, je suis nouvelle... ». Sur le ton se rapprochant de l'humour, elle roulait des yeux en ajoutant « Mais si elle vient de ce campus, je t'assure que je me tire d'ici très vite. ». La femme cagoulée se tapait la tête avec sa main en marmonnant des choses bizarres, Riley ne put s'empêcher de la dévisager..

Zander était mal depuis quelques temps, ça n'allait plus du tout avec Coleen même s'ils s'étaient expliqués mais ce n'était pas trop ça quand même il avait peur que ça se termine et que toute leur relation vole en éclats alors qu'il était vraiment attaché à elle et qu'il ne pensait plus du tout devenir le premier des salauds de toute l'université. Mais ce qu'il se produisit avait de quoi le glacer. Un coup de feu, puis un claquement de porte des gens qui entrent, sans compter ce portable qui sonna sans relâche. Que faillait-il faire alors que leurs vies étaient en danger ? Il pensait à tous les gens de cette université qu'il aimait, Coleen, Camille, Maxime, Tamara, Daim et j'en passe. Son coeur battait fort et il était apeuré lui qui habituellement était si sûr de lui. Il exécuta les ordres sans broncher même si la jeune femme n'avait pas l'air de savoir ce qu'elle faisait et qu'elle marmonnait une multitude d'insultes incompréhensibles. Il se fit jeter contre le mur à côté de Riley sa camarade de dortoir, qu'il aimait bien, enfin même si on enlevait leur première rencontre fracassante. « Tu crois qu'ils viennent pour moi parce qu'ils savent que je me ballade souvent nu ? » lui dit-il alors en murmurant pour qu'il n'y ait qu'elle qui l'entende. Il ne connaissait pas grand monde dans cette salle à part à elle, il avait entendu parler de Tiphaine et Jayliah qui se détestaient, mais le reste c'était de parfaits inconnus. « Si ça se trouve en fait c'est le tournage d'un film. » Zander tentait de faire l'humour même si ce n'était pas vraiment au goût du jour vu la situation.

Lorsqu'un téléphone se mit à sonner, Tiphaine leva les yeux au ciel et soupira. Manquait plus que ça ! Elle ne s'en faisait pas pour sa propre sécurité, elle se fichait pas mal de mourir, bien que les circonstances ne soient pas celles qu'elle avait imaginées pour sa mort, mais elle s'en faisait pour les autres. Tous les autres, mêmes ceux qu’elle détestait - Jaliyah reconnais-toi. Plus que tout elle s'en faisait pour Sawyer et Spyke. Bien sûr... Elle était heureuse que Joshua ne soit pas à l'université, c'était déjà une personne de moins qui risquait sa vie dans cette prise d'otages. C'était quoi exactement le but de cette histoire, qu'est-ce qu'il venait chercher dans une université, sérieusement ? Demeurant contre le mur sans faire de geste brusque - bien qu'elle n'ai plus son portable la jeune femme cagoulée risquait de péter un plomb - elle posa la question à voix haute. « C'est quoi le problème dis-moi ? » Voyant qu’elle avait capté son attention, elle reprit doucement et sans prononcer de jugement, comme si elle compatissait - ce qui était loin d'être le cas. « Dis-nous ce que tu veux, d'accord ? Tu as nos téléphones, c'est de l'argent que tu veux, prends mon porte-feuille. De la reconnaissance, qu'on sache qui tu es ? Je crois qu'on a compris le message, tu es plus forte que nous. Dis-nous ce que tu veux et on te le donnera d'accord ? » Elle était loin d’avoir envie de lui donner ce qu'elle voulait mais si c'était le seul moyen qu’elle les laisse tranquilles elle prenait sans hésiter. Son ton était demeuré extrêmement calme, ce qui se comprenait étant donné qu’elle avait frôle la mort plusieurs fois auparavant, autant mourir dignement...

Un coup de feu avait retenti et Jules avait arrêté tout mouvement. Ses livres de psychologie s’étaient retrouvés sur le sol et le  jeune homme n’avait pas bougé. Peut-être n’était-ce qu’une étagère qui s’était retrouvée au sol suite à une bagarre ? Ce n’était pas ce qu’il avait cru entendre parce que, tout simplement, il n’en avait entendu le son que dans les films et séries policiers. Il se trompait, oui. Il ne regarda pas les personnes présentes autour de lui parce qu’il savait qu’aucune d’entre elles ne faisait partie de ceux qu’il connaissait véritablement.

Jules était silencieux, se demandant s’il devait continuer l’exercice d’évacuation ou paniquer comme les autres élèves. Il était paniqué mais ne savait pas ce qu’il se passait, réellement, alors pourquoi paniquer lorsque l’on ne sait rien ? Si cela se trouve c’était réellement … Lorsque le deuxième et troisième coup de feu retentirent, le blond dû bien admettre qu’il ne s’agissait surement pas d’une étagère, qu’il se passait quelque chose de grave quelque part dans l’établissement, non loin d’eux. Lorsque les élèves se dirigent dans une pièce, il reprit ses livres (réaction stupide mais très étudiante) et les suit même s’il aurait aimé sortir du bâtiment, appeler Jules et Ted pour savoir ce qu’il se passe, s’ils vont bien ou tout simplement se dire qu’il ne s’est rien passé et que tout va bien. Mais la précipitation et les ordres des professeurs autour de lui, lui montrent que ce n’est pas le cas. Résigné, il se dirige dans une des salles et  reste à écouter d’une oreille distraite ces gens qu’il ne connait pas. Un téléphone sonne. Génial. Jules a une envie soudaine d’étrangler l’étudiante qui va les faire repérer. ET Bingo ! S’il était plutôt détaché à ce qu’il s’était passé auparavant, c’est bien différent maintenant qu’il y a ce flingue pointé dans leur direction. Les téléphones sont dans les mains de leur prisonnière. Il n'y a aucun moyen d'avoir un contact avec l'extérieur. Ils sont seuls. Un film non mais sérieusement, il y croit à son mensonge ? Jules sait qu’il tente de rassurer les filles en blaguant mais cela l’irrite plus qu’autre chose. « Si c’était un film on aurait reçu le script et si c’est une caméra cachée, la plaisanterie n’est pas drôle. »,  lance t-il sans être certain qu’on l’ait entendu parce qu'une autre, avait eu l'idée de la causette à la folle dingue qui pouvait bien la découper en petits morceaux suite à son intervention.

Leur interlocutrice du jour n’était pas stable et il n’y avait nul besoin d’ouvrir ses livres pour le deviner. Avait-elle eu, elle aussi, des problèmes dans son enfance ? Rassurez-vous, il n’allait pas lui poser la question. « Elle pourrait faire l’effort de parler anglais histoire de commencer sur des bonnes bases. », lança t-il à la suite de la rouquine. Il ne voulait pas se faire découper en petits morceaux mais quitte à les menacer, autant savoir ce qu’elle leur voulait. Et peut-être, après, entamer le dialogue. Ils ne perdaient rien à essayer. Ou peut-être que si. Mais si, au moins, elle daignait lâcher son arme, cela ne serait déjà pas si mal. Il n’avait pas envie de mourir aujourd'hui.

Je ne comprenais pas du tout pourquoi, il a fallut que je me rende dans cette classe-là. J'avais peut-être l'esprit ailleurs ces temps-ci mais, pourquoi nous ? Je me retrouvais installé à terre, auprès de Jali, que j'essayais de rassurer. Mais, en même temps, même si je suis un mec j'avais la peur de ma vie quoi.  Lorsque .... d'un coup d'un seul, une jeune femme d'une vingtaine d'année nous ordonna de lui donner nos portable. J'y tenais énormément à mon portable, comme toutes personnes ici d'ailleurs. Enfin, soit, je lançais à mon tour mon téléphone pour qu'elle le prenne enfin. Je soupirais en regardant qui il y avait autour de moi. Zander, Jal', Riley, un mec que je connais même pas et Tiphaine aussi. J'en connais la moitié de ses personnes et j’espérais que tout aille sans catastrophe assuré. Breef, mon regard se tournais vers Jali' et je dis : « Je ne pense pas qu'ont la connaisse.  J'en suis quasiment sûr de ça ! Mais, j'espère qu'ont sortira vite de là. ». Dis-je, doucement par la suite. Dans mon esprit, je pensais à mon meilleur ami, ma soeur Kat et tant d'autre encore dont Bluenn.   Je voyais juste son arme se pointer sur chacun d'entre nous, pour lequel choisir comme appât. Mais, je n'avais envie de finir en boucher quoi.

Riley tournait la tête lentement vers Zander, un air blasé sur le visage en entendant son humour pourri. Elle levait les yeux au ciel et chuchotait « T'imagines pas le travail que j'ai dû faire pour oublier cette image... Et en deux secondes t'as tout ruiné. Merci ! ». Puis il surenchérissait avec une autre vanne. Riley lui mit un gros coup sur la jambe et dit d'un air autoritaire « Prends ça ! Maintenant tais toi, ou ça pourrait être pire ». Riley se penchait un peu pour regarder un blond faire une remarque à Zander sur son humour un peu déplacé vu la situation, et elle dit, en prenant un petit air vexant sans pour autant le prendre haut « Ouais et des caméras, des micros, une équipe... Merci, sans ton intervention j'aurais vraiment pensé qu'on tournait un film là tu vois. ». Riley lui fit un petit sourire forcé avant de s'appuyer de nouveau contre le mur. Rappelés à l'ordre, tout le monde demeurait à présent silencieux. Ils furent séparé, puis une étudiante se manifesta. Elle regardait l'étudiante se lever et tenir tête au ravisseur. La jolie brune dévisageait les deux femmes. Il faut l'éclater, pas papoter avec pensait-elle en soufflant, agacée. Elle ne cessait de lever les yeux au ciel et de secouer la tête, trouvant Nevada pathétique et stupide. Riley se massait un peu les tempes, sentant le mal de crâne se pointer à cause de sa grosse voix. Riley tentait de ne pas répondre en entendant ses répliques débile, et en l'entendant se moquer de la fille qui avait envoyé ce message à Zander. Même elle, trouvait ça complètement con, puisque l'amour c'était quelque chose d'abstrait pour elle. Mais en la voyant écraser les téléphones, elle lançait très calmement, avec sa voix blasée, comme d'habitude en la toisant « T'as une idée du prix que ça coûte un téléphone ? Les gens normaux éteignent leurs téléphones, et ça suffit amplement. On a compris t'es toute puissante, pas la peine d'en rajouter. ». Croisant les bras, d'un calme olympien, Riley appuyait de nouveau sa tête contre le mur et regardait droit devant elle. A la question de la femme, elle répondait « Pas moi. ». Mon Dieu, ne me dites pas qu'en plus, elle est bavarde cette folle.. , pensait Riley, détestant parler en temps normal, alors avec une taré, merci bien. Elle se perdait dans ses pensées, se demandant si Isaac allait bien, et à vrai dire, elle s'inquiétait de ne pas avoir entendu la preneuse d'otage lire un message de celui-ci... Peut-être que quelque chose lui était arrivé...

Jaliyah avait fait cette remarque avant tout parce qu'elle avait ce besoin de parler, mais sans avoir la moindre idée d'un sujet. Une jeune brune avait tout d'abord répondu à sa question, confirmant les pensées de la brésilienne sur les autre otages, elle était bien nouvelle. Puis elle reconnu la voix de Nolàn lui répondre. Elle se rassura en disant qu'il n'était pas loin et qu'il était la seule personne a qui elle tenait dans cette pièce, bien que dans une situation pareille, les pires ennemis deviennent très proches. Mais pas pour longtemps puisqu'à force de les entendre parler, la femme armée décida de les séparer. C'est ainsi qu'elle se retrouva à côté la petite nouvelle, ainsi que de Tiphaine. Observant, sans dire un mot, ce qu'elle racontait sur les messages qu'elle lisait. Jali avait lancé son portable à contre cœur et le voir s'écraser au sol lui avait fait mal dans la poitrine, il était le dernier souvenir de son père. Remarquant que Tiphaine avait fait preuve de bravoure en lui parlant en face, elle s'était trouvée ridicule à côté. Puis entendant la nouvelle parler tout bas, Jaliyah se leva, difficilement, mais sûrement. « Moi j'suis une hadès ! Pourquoi, t'as p'têtre un problème avec eux ? Alors c'est à moi qu'il faut s'adresser ! » avait-elle dit de plus en plus fort, le cœur battant à mille à l'heure. « Tu crois que j'ai peur ? Tu t'trompes bien alors ! J'ai plus rien à perdre moi alors laisse les tranquilles ! » rajouta-t-elle en montrant des doigts les garçons qui avaient été éloignés des autres. Elle avait tellement peur qu'elle s'en souviendra toute sa vie, mais en bonne actrice, elle ne le montre pas.

 Adossée au mur, fixant le plafond, Tiphaine ne prêtait qu'une attention minime aux conversations des autres, jusqu'à ce que la braqueuse retire sa cagoule et se mette à discourir sur les armes qu'elle possédait. Génial, manquait plus que ça. Décidant de faire au moins quelque chose histoire de ne pas rester plantée là comme une idiote, elle se la joua esprits criminels en mode Derek Morgan « On sait jamais, t'es peut-être suffisamment débile. » Haussant les épaules, elle s'adossa au mur, refusant de s'asseoir parce que déjà cela lui faisait mal au dos, ensuite parce qu'il était hors de question de jouer les pauvres petites filles effrayées. Donner son téléphone, elle ne supportait pas de voir cette Nevada imiter et se moquer des personnes s’inquiétant pour eux. Quoi, elle était en manque d'amour, c'était ça son problème ? « Un peu comme toi » grogna-t-elle en levant les yeux au ciel. Oui bon, c'est surtout parce qu'il était question de Spyke, on est d'accord. Voyant Jaliyah se lever à son tour à la question de la jeune femme, la Hadès n'eut même pas un tout petit sourire moquer ou une pensée méchante à l'égard de la jeune femme, rien. Apparemment les catastrophes rapprochent, tu rêves, mais, en tous cas, elles évitent de se chamailler pour rien. Suite à sa camarade, la jeune Carthew se décolla du mur. « T'as un problème avec les Hadès ? » fit-elle en haussant un sourcil, de mieux en mieux. « Le fait est que je doute que tu veuilles nous tuer. Mais nous faire mal je n'en doute pas, vas-y. » A vrai dire, elle parlait surtout pour elle, parce qu'elle n'avait rien à perdre, plutôt tout à gagner. Son regard clair planté dans celui de l'ennemie commune à tous les étudiants présents dans cette classe, elle attendait sa réaction, se fichant bien qu'elle lui réponde par une balle en pleine tête.

J'étais peut-être un mec, sur de lui et beau-goss faut l'avouer mais, j'avais quand même peur dans une situation. Je m'en rappellerais toute ma vie, de ce moment traumatisant. J'avais aussi peur de peur mes proches à cause de plusieurs abrutis qui aimaient bien prendre en otages, des élèves. Je trouvais sérieusement qu'il n'avaient rien dans le cerveau.  Mais, un peu après, je mettais mis à discuter avec mon ex copine, Jali' que je rassurais du mieux que je pouvais mais cela ne dura pas longtemps. Voilà que ce mec ou femme armé, me demandait avec deux autres personnes d'aller beaucoup plus loin dans la salle et de me taire, en posant son arme sur ma bouche. Je ne pouvais refuser et faire mon héro, je risquais tout de même ma vie pour autant. Je m'installais à l'autre bout de la salle mais, gardant mon regard vers les autres puis, Jali. Mais, elle allait se prendre quelque chose si elle continuait quoi ? Folle ou quoi ? Bref, je ne dis plus un mot et essayait de rester installer de l'autre coté. Mais, j'avais bien envie de répondre à ce mec masqué d'un genre de cagoule, pour essayer de comprendre c'était son problème. Il avait peut-être vécu un drame dans sa famille et se faisait un genre de vengeance ? Après tout, on ne sait jamais n'est-ce pas ? Mais, bon soit, je n'avais envie de me retrouver une autre fois l'arme en bouche et cette fois-ci, qu'il tire dessus.

Zander n'eut même pas le temps de répondre à Riley, puisque déjà un blondinet se la jouait je sais tout, mais parce que la jeune femme prit la parole, ou plutôt commença à insulter tout le monde. Zander ne broncha pas, il avait quand même un peu peur ce n'était pas un aventurier, il aimait rire lui c'est tout, et les blagues qu'il avait faites, c'était simplement pour détendre l'atmosphère et en aucun cas il voulait se mettre un débile à dos. Il tentait de ne pas écouteur, de fixer un point sur le sol, en repensant aux choses qu'il aurait dû faire, avant de mourir, oui il avait peur le sportif de haut niveau là ! Cependant à l'entente de son prénom il releva la tête, et la terroriste, lut un message lui étant destiné venant de son portable à haute voix. Il ravala sa salive, c'était Coleen, il se mordit la lèvre repensant au fait qu'ils n'auraient pas dû se disputer, surtout s'ils allaient mourir, elle n'allait jamais savoir à quel point il pouvait l'aimer. « Et toi t'as vu ton corps ou comment ça se passe ? Tu devrais faire un procès à tes parents crois moi.. » Et il ne dit rien de plus, ne préférant pas penser à Coleen, cependant en une fraction de secondes sont portable fut brisé. « Salope ! » marmonna t-il sans réfléchir entre ses dents, sachant très bien qu'il allait s'en prendre une. Il baissa les yeux, et ne broncha plus jusqu'à ce qu'elle demande s'il y avait des Hadès, Riley sa colocataire dit que non mais les deux jeunes filles de cette maison prirent la parole et commencèrent à s'énerver directement. Heureusement qu'elles étaient là pour remettre l’énergumène à sa place ! « Je ne suis pas Hadès non plus, mais si t'as un problème avec cette maison ce que ça ne va pas bien dans ta tête. » Et voilà que le jeune Kebler prenait de l'assurance, c'était pour ne pas montrer sa peur et passer pour un blaireau

Alors comme ça, ça se voyait rien qu’à sa gueule qu’il n’était pas un Hadès hein ? Et bien, Jules espère qu’elle n’aura pas à subir une de ses colères impromptues aujourd’hui. De un parce qu’il n’a pas envie de mourir de deux … parce qu’il n’a pas envie de mourir. Les autres par contre, eux, sont décidément bien plus stupides qu’il le pensait ou bien moins intelligent qu’ils ne le laissent paraître. Quel était le mec stupide qui s’était dit que mettre les gens dans des boîtes ça serait cool ? Il n’aimait pas cette séparation entre les étudiants. Si ils étaient divisés en discipline cela irait encore mais là non. C’est juste, complètement insensé et cette femme qui veut un Hadès. Ca veut dire que les autres ils peuvent se barrer ? Idée intéressante si les filles ne s’étaient pas mises à devenir un peu trop bavardes. Il voulait que les flics débarquent, que cette fille soit derrière les barreaux mais, en écoutant les réflexions surréalistes de ses … hum camarades ?, Jules se dit qu'ils avaient trouvé le meilleur moyen pour qu’elle sorte de ses gonds, s’énerve et passe à l’attaque tout de suite sans passer par la case interrogatoire plus longtemps.

Il n’aimait pas les armes à feux, il n’aimait pas les couteaux, il n’aimait pas la violence quand lui en était la cible. Il ne se sentait pas à l’aise dans cette pièce parce que cela lui ravivait de mauvais souvenirs. Il avait la bougeotte. Il avait l’impression d’avoir le couteau sous la gorge même si ce n’était pas le cas. Elle voulait un Hadès, pas vrai ? Le reste, ce n’était pas important ?. Alors, pour ne pas faire attention à elle et aux autres qui continuaient leurs conneries suicidaires, il se rassit tranquillement en s’éloignant un peu des autres (du moins, le plus tranquillement possible vu sa panique qui n’allait pas tarder à lui exploser en pleine figure s’il se focalisait trop sur ce qu’il se passait) et observa la pièce. Les groupes, tout ça, il s’en fichait. Ils aidaient d’avantage à séparer les élèves qu’à les rassembler. Il pouvait les laisser discuter joyeusement entre eux puisqu’il n’était pas concerné. Et il repensa à avant tout en se disant que c’était bien mieux à l’époque où il était en France. Son père était là mais les Callaghan aussi. Où étaient-ils aujourd’hui ? Jules espérait de tout cœur qu’ils allaient bien. Peut lui importait leur groupe, l’image qu’ils devaient maintenir pour les autres. Il les connaissait et l’inverse était réciproque. C’était différent. Il aurait aimé les avoir à ses côtés. Non. Finalement non. Il espérait qu’ils étaient loin d’ici. Surtout Eleanor.

Fière, malgré tout, de son geste, Jali avait bravé sa peur du moment et avait osé répondre à la fille armée. Mais qui aurait cru qu'elle oserait lui faire du mal. La voyant sortir l'arme de son sac, son cœur s'était mit à battre si fort qu'elle avait l'impression d'entendre que ça. Mais elle se fichait bien de ce qu'elle pouvait lui faire, tant que les autres n'auraient rien eu, que ce soit ceux dans la salle ou bien les autres. Jaliyah n'eut pas le temps de réaliser ce qu'il lui était arrivé qu'elle reçu une balle dans le pied. Même si ce n'était pas la partie la plus importante, et donc la plus grave, le tout entre le bruit et la douleur, la fit s'écrouler au sol. De toute façon elle se fichait bien de la honte et de la réputation à ce stade là de la journée, ou de la nuit, elle n'avait plus trop de repère à ce moment là. « Vai ta foder, caralho ! » Les mots étaient sortis tous seuls en portugais, et une des seules personnes privilégiées par ce langage n'était autre que Sawyer. Tout en criant ces mots, la douleur s'y était mêlée. Elle ne pouvait presque plus bouger le bout de son pied, sans parler de sa chaussure qui devenait rouge de secondes en secondes. Mais il ne fallut pas quelques minutes avant qu'un deuxième coup de feu surgisse, et un troisième. Jali souffrait pour Tiphaine même avec toute cette haine l'une envers l'autre, elle la regardait s'effondrer à son tour, les genoux totalement détruits. Ne sentant même pas une larme couler le long de sa joue tellement la douleur était intense, elle voulait se relever, et lui faire sa revanche mais son pied l'empêchait de marcher, donc encore moins de courir après elle. « Putain mais de quoi tu parles à la fin ! On t'connais pas espèce de salope alors pourquoi tu te ramènes là et tu fous le bordel ! » tentait-elle de défendre sa confrérie, hurlant de douleur. Jali avait déjà sûrement entendre parler de cette histoire, mais pas assez pour dire de se souvenir des auteurs de la tête de son frère. Après l'avoir ouverte, elle remarqua qu'elle s'était retournée pour continuer son bordel. Alors elle assistait au massacre sans pouvoir agir d'elle même. La seule idée qu'elle eut, au lieu de regarder ce que cette folle pouvait faire de pire encore, était de regarder une dernière fois Nolàn, et de se rapprocher de Tiphaine le plus discrètement possible et de lui venir en aide le mieux possible. Tentant avec sa veste de lui faire un garrot assez mal fait, elle tentait de voir les dégâts causés. Il fallait dire qu'elle avait séché les cours de secourisme, et même si elle y avait assisté, ils n'auraient sûrement expliquer comment réduire la perte de sang lors d'une fusillade dans l'université. « Ça va, tu tiens ? » lui demanda-t-elle, consciente que ça ne devait pas être agréable, mais c'était histoire de faire la discussion et de ne pas la laisser s'évanouir.

Zander ne comprenait plus rien à ce qu'il se passait, il avait repris du courage et de la force même s'il n'aurait pas dû en vue de toutes les conséquences que cela avait amené même si ça ne tenait pas qu'à lui. Une des Hadès, la brune se prit une balle dans le pied, il grimaça de douleur pour elle et bizarrement attrapa la main de Riley, sa colocataire, qui était assise à côté de lui Il la rassurait et se rassurait en même temps. Il pensait à Coleen encore plus depuis que la folle avait lu le message qu'elle lui avait envoyé, surtout que sa petite amie faisait parti des Hadès et si les autres malades mentaux détestaient les Hadès elle allait souffrir elle aussi et il ne voulait même pas y penser. Puis se fut autour de Tiphaine mais pour elle se fut plus d'acharnement, deux coups de feux et de ce fait Zander resserra un peu plus la main de Riley. Nevada raconta une histoire, et cela fit pâlir Zander, et davantage lorsque quelques minutes après, elle prononça son prénom et encore quelques moqueries le concernant, il pensait que ça allait s'arrêter là mais non, c'était à son tour de souffrir ! Elle le prit par le col avec une force qu'il n'aurait jamais imaginé, il lâcha la main de Riley, à deux ils s'éloignèrent bien qu'il n'ait pas vraiment le choix. Et devant tout le monde il se prit un grosse claque, puis pleins d'autres, directement sa joue devint rouge, puis bleue tant elle avait frappé fort ! Zander resta cependant de marbre, ne versa aucune larme. Les paroles qu'elle lui disait il s'en fichait, il la fusillait du regard comme elle elle pouvait le faire. Il voulut se débattre mais elle le bloqua, sortit un couteau et le fit glisser le long de sa joue bleue, elle y laissa une grosse coupure assez profonde, le sang coula.. Il savait qu'il allait recevoir encore un coup cependant quelqu'un vint l'aider et se fut Riley il réussit tant bien que mal à se défaire de l'emprise alors que Riley à son tour se faisait maltraiter. Pris de panique Zander prit le pistolet de Neveda qui trainait quelque part et lui donna un coup sur la tête, puis deux, puis trois il ne comptait mais il le fit jusqu'à ce qu'elle soit assommée. Sa joue lui faisait mal mais il s'en fichait tant il avait de la haine contre elle avec ce qu'elle lui avait fait endurer à lui, à Riley et aux autres. Zander garda l'arme entre ses mains juste au cas où. Il dit alors souffrant le martyre à chaque fois qu'il parlait « Les gars, chacun porte une fille elles sont blessées et ne pourront pas marcher. » Sur ses mots Zander s'approcha de Riley puisqu'elle était la plus proche de lui et la porta gardant encore et toujours l'arme. Il attendit que les garçons aient eux aussi pris une demoiselle et murmura à l'oreille de Riley « Merci de m'avoir sauvé, et je suis désolé pour ta jambe. Si on s'en sort je te ferais des crêpes pour ton régime ! » Il lâcha un petit rire même si le fait de sourire lui faisait atrocement mal à cause de sa blessure. Alors ils quittèrent tous la salle de classe A pour arpenter les couloirs avec silence, direction la sortie !

 D'accord, cette espèce de tarée avait un problème avec les Hadès, si ce n'était que cela tant mieux, elle laisserait les autres tranquilles. Mais Tiphaine ne se faisait pas d'illusions, avec quelqu'un comme ça, ils y passeraient tous. Pour une raison encore inconnue, elle voulait qu'ils souffrent. Lorsqu'elle sortit l'arme, la jeune femme ne broncha pas, mais sentit clairement Jaliyah se tendre à côté d'elle. réaction normale, comparée à la sienne. La voyant s'approcher de la brunette, Tiphaine voulut dire quelque chose, faire quelque chose, n'en eut pas le temps. Elle n'y avait pas cru, mais si, cette connasse appuya sur la gâchette, envoyant une balle direct dans le pied de sa première victime. Souffrant pour elle, elle eut envie d'envoyer une bonne droite dans la tête de cette fille alors qu’elle voyait sa camarade s'écrouler en criant. « BORDEL DE M... » La suite fut couverte par deux nouveaux coups de feu, cette fois la visant elle, évidemment. « BITCH ! » hurla-t-elle, revenant inévitablement à la langue de son père, alors qu'elle s'effondrait au sol, la rotule explosée, ne pouvant plus tenir debout. Serrant les dents, elle ne sentit pas quelques larmes rouler sur ses joues tellement la douleur accaparait toute son attention. La douleur, celle de Jaliyah, et celle à venir pour les autres. Elle n'écoutait pas l'histoire de cette cinglée, elle n'en avait absolument rien à faire, elle cherchait seulement un moyen de la faire taire, une arme, un plan d'évasion, n'importe quoi mais son seul but était de quitter cette salle et, ce qui aurait été vraiment bien, de faire taire Nevada. Se tournant vivement pour assister au passage à tabac de Zander, elle serra les dents, voulut se relever bien qu'elle sache pertinemment que c'était une vaine tentative, et retomba lourdement au sol. Tout ce qu’elle avait réussi à faire: saigner un peu plus. A ce moment là, Jaliyah s'approcha, retirant sa veste pour tenter de lui faire un garrot. Surprise mais reconnaissante, elle quitta la scène de violence du regard pour le planter dans celui de sa camarade. « Je... Ça va, merci. » Elle ne se serrait jamais crue capable de remercier Jaliyah un jour. Mais elle était en train d'essayer de lui sauver la vie, et toutes deux dans le même calvaire, elles n'avaient plus qu'à se serrer les coudes. « Et toi ? » demanda-t-elle en essuyant rageusement ses larmes, aidant sa camarade en resserrant le garrot autour de sa jambe avant de poser son regard clair sur sa chaussure ensanglantée. Elle n'eut pas le temps de s'attarder sur la blessure de l'autre Hadès, la Poséidon, une dénommée Riley, se jeta sur Nevada pour venir en aide à Zander comme elle n'avait pas pu le faire. Elle ne suivit pas tout, à moitié comateuse, mais, au final, leur ravisseuse tomba à leurs pieds, assommée. Bien fait pour ta gueule, pétasse songea-t-elle avant de lever les yeux vers Zander qui prenait la tête de l'opération sortir-de-là-sans-se-faire-tuer. Soulevée du sol par l'un des garçons, elle lâcha un faible merci, étonnée de pouvoir encore parler, et se concentra, pensant aux autres, à Spyke, Sawyer,... pour demeurer éveillée.

Riley ne fit aucun effet de zèle suite à la réflexion de la folle, mais elle marmonnait, se fichant bien qu'elle risque d'entendre « Je suis curieuse de voir ça. ». Les menaces de la jeune femme laissaient Riley de marbre. Bien sûr qu'elle avait peur de se prendre une balle mal placée et d'y rester ! Mais son esprit était ailleurs... Elle avait beaucoup plus peur face à l'inconnu: comme par exemple ce que son ami Isaac était en train de vivre. Riley ignorait si celui-ci était en sécurité ou non et ça, elle ne supportait pas. Ici, elle n'avait que lui, Zander, Tamara et Valentina, bien qu'elles ne soient pas très proche des filles, elle s'en faisait pour elles, naturellement. Mais celui pour qui elle se faisait un sang d'encre, c'était Isaac. Elle espérait de tout cœur le retrouver en parfaite santé après cela. Riley suivait la scène, dans l'incompréhension totale. Puis une... Et trois détonations. Riley se prit des filets de sang et fit de grands yeux en voyant les filles tomber l'une après l'autre sur le sol. La jolie brune baissait les yeux pour voir leurs blessures, soufflant en voyant que la folle avait tiré à des endroits qui ne mettraient pas le jour des filles en danger. Elle se précipitait vers elles pour retirer sa veste et faire un garrot à celle qui n'en avait pas encore. Et là... ce fut au tour de Zander. Ni une, ni deux, Riley se leva d'un bond pour se jeter sur Nevada et la rouer de coups, afin de la détourner de son objectif: planter son ami. Hors de question de la laisser faire, quitte à s'en prendre plein la face !! Nevada vint planter violemment son couteau dans la cuisse de Riley, qui eut le souffle coupé par la douleur intense qu'elle ressentit sur le coup. Elle poussait un cri haineux et grave en serrant son étreinte pour essayer de l'étouffer. Puis un coup dans le mur, deux, trois... Riley se retrouve au sol, et se fait lyncher par Nevada. Elle ne riposte pas, complètement sonnée. Riley ne se rendit compte qu'une fois dans les bras de Zander que tout était terminé. Elle ouvrait doucement les yeux en l'entendant s'adresser à elle. Riley esquissait un sourire, encore un peu sonnée « Hmm... T'as intérêt... ». Sentant sa jambe la lancer, elle serra les dents pour ne faire aucun bruit dans le couloir, retenant son souffle, espérant qu'ils allaient s'en sortir...

>> A la dernière personne qui postera (Nolàn ou Jules, à voir): faites le lancé de dés/cartes please **

Suite aux paroles, aux phrases de la folle, ce dernier ne fit aucune parole de plus que ça. Il ne le montrait surement pas mais, à l'intérieur de lui-même, il avait peur, comme ses camarades qui souffraient par cette femme hystérique à mes yeux. N'empêche, j'avais eu raison sur mes façons de penser. Elle avait vraiment vécue une histoire, une souffrance, envers quelqu'un de proche. Voilà, la raison, qui l'amène à se venger. Il y à aujourd'hui sur terre des fous, comme pas possible. Bref, au bout de quelque minutes, cette folle furieuse, arriva près de Tiphaine et Jali, je grimaçais de les voirs souffrir. Tiphaine qui venait de recevoir deux balles et Jali, une dans le pieds. J'avais mal pour eux car, à moi le seul zeus, je n'avais rien eu. Il faut dire qu'elle m'avait mit à l'autre bout de la pièce.  Soit, ce fut au tour de Zander, qui fut blessé par un couteau, pour avoir une grande entaille un peu après. Il fallait vraiment que tout cela se termine et j'avais vraiment hâte que ces bandes de plouques, dégagent de l'université quoi. Mais, je savais maintenant, que tout allait s’aggraver niveau caractère des personnes. D'un coup, Riley se leva d'un bond pour se jeter sur Nevada et la rouer de coups, afin de la détourner de son objectif: planter son colocataire, Zander. J'aurais fais pareil, même si, je ne le connaissais que peu. Mais, je remarquais avec stupeur que tout redevenait comme si, c'était finit. J'écoutais les paroles de Zander et, je me rapprochais de mon ex petite-amie, Jali, pour l'aider à marcher. Je lui lançais un : « Ca va ... tu tiens ? ». dis-je, en la regardant, sans la lâcher d'une seconde. Jules allait aider Tiphaine de toute manière et heureusement, car elle ne pouvait marcher toute seule.  Alors, finalement, ils quittèrent tous la salle de classe A, pour arpenter les couloirs avec silence, direction la sortie ! J’espérais simplement que tout ce termine une fois pour toute. Je lançais à Zander, même si, je ne le connaissais que peu : « Ca .. Va tu arrives ? ». dis-je, en regardant si Jules et Tiphaine suivaient derrière moi.

Zander n'avait eu aucune pitié pour la jeune femme, l'ayant même laissé presque pour morte dans la salle de classe A. Il avait mal lui aussi, à sa joue qui était ensanglantée et le sang ne cessait d'ailleurs pas de couler, mais il s'en fichait pour lui ce qui comptait c'était sortir d'ici avec tout le groupe. Il porta Riley, c'était sa colocataire et même s'il adorait l'embêter, lui faire la misère dans leur dortoir, il l'aimait bien même beaucoup, et il allait l'aimer davantage surtout si elle sortait avec son meilleur ami. D'ailleurs il espérait vraiment qu'il n'ait rien son petit Isaac, il voulait croire qu'il ne lui soit rien arrivé, car si par malheur Isaac ne serait plus de ce monde, Zander tomberait en dépression, et la situation pourrait être bien pire si sa soeur ne serait plus de ce monde, là il est clair que Zander se tirerait une balle dans la tête. Il évita de penser à ce qui le blessait, même si intérieurement il ne pouvait s'empêcher de penser à ses proches. Zander prit alors le couloir suivit par tous les autres, l'un d'eux un Zeus lui demanda si ça allait Zander hocha de la tête positivement, il ne voulait plus parler, tant il avait mal à la joue, sa blessure était profonde.. Le jeune homme entendit une porte s'ouvrir avec force, cependant il ne se retourna pas et accéléra le pas par prudence. Fausse alerte. Rapidement le groupe fut dehors, les policiers avaient baissé leurs armes en les voyant et Riley avait de suite était prise en charge ainsi que Jaliyah et Tiphaine qui était dans un bien pire état que lui. Il se retourna et vit dans les bras d'un jeune homme -certainement celui qui était sortit en même temps que Jules-, Camille sa soeur dans un état vraiment mal en point, des larmes lui montèrent aux yeux. Il courut comme un fou vers eux, la regardant, lui prenant la main, criant même sur l'homme pour qu'il avance plus vite, il avait mal mais il s'en fichait sa soeur, il ne voulait pas la perdre. Elle fut prise en charge rapidement, vu le câble qu'il avait fait c'était normal, et bien entendu le jeune Kebler accompagna sa soeur à l'hôpital ne lui lâchant pas la main le long du trajet et pleurant à chaudes larmes. Ils arrivèrent enfin à l'hôpital et il fut contraint de la laisser sans aller dans le bloc opératoire, même sa joue il n'y pensait plus tellement il avait peur pour sa cadette. Cependant une infirmière persista pour le soigner, et il se laissa faire, il eut quelques points de suture seulement, s'était fait recoudre sous anesthésie locale, cela n'avait pris que trois quart d'heures, donc il était rapidement sur pieds, pour être là pour sa soeur quand elle serait de retour. Il faisait les cent pas devant les portes du bloc opératoire, son coeur battant la chamade, chaque instants.  

Même si à la vue du sang, Jaliyah ne ressentait habituellement rien, là les circonstances n'étaient pas les mêmes et tout en essayant d'aider Tiphaine, elle tournait un peu de l’œil. Sa réponse cependant l'avait aidé à tenir le coup, même si sa seule envie à ce moment là était de la choper au plus vite pour lui refaire le visage. « J'pense qu'on a sûrement connu pire dans nos cas ! » répondit la brunette en tentant d'esquisser un sourire. Elle ne voulait pas dire que ça n'allait pas pour ne pas passer pour une faible, dans n'importe quelle circonstances, mais dire que ça allait était un mensonge. Elle avait entendu dire que Tiphaine avait eu une vie dure, elle s'était toujours demandée jusqu'où elle avait pu aller et au jour d'aujourd'hui, cette fusillade n'était peut-être pas la pire des choses pour elle. De son côté, Jali n'avait pas eu pire, sauf peut-être la douleur de perdre tout le monde autour d'elle. Se laissant faire par la blondie pour lui faire un garrot vite fait, elle ne remarqua même pas que Nolàn était arrivé pour l’emmener. En l'espace de quelques secondes, elle eut la panique de savoir si quelqu'un allait s'occuper de la dite ennemie, assez étrange d'ailleurs. « Non j'ai ... » L'adrénaline était partie, la douleur se faisait de plus en plus présente, Jaliyah n'avait qu'une envie, crier de douleur. Elle n'avait même pas eut la force de répondre entièrement à la question de son ex. Elle tentait de ne pas se laisser affaiblir mais lorsqu'elle pu voir la lumière du jour et les ambulances, les larmes coulaient à flot.
Une fois dehors, elle en voyait d'autres sortir, certains inconnus et d'autres que Jaliyah côtoyait un peu, entre autres Valentina qui avait été sérieusement amochée au visage, sans parler de cette curieuse femme que Sawyer portait dans ses bras, elle n'avait jamais vu cette fille, ni même ce mec aider son prochain ! Cela dit, peu de personne avaient été blessés, physiquement parlant puisque psychologiquement, le choc allait être dur à encaisser. Mais Jaliyah était forte de ce côté, était juste pressée de sortir de l'hôpital et de reprendre ses habitudes, mais le garrot levé en plus du stress retombé, la jeune femme tourna de l’œil enfin et ne repris connaissance qu'une fois à l'hôpital.