C’était l’incompréhension totale. Alors que Tamara bossait à la bibliothèque, oui c’est bien une première pour elle mais bon, elle avait déjà des recherches à faire pour son cours d’histoire de l’art lorsqu’elle vit l’agitation générale. Elle ne comprenait pas mais savait que quelque chose de grave arrivait et qu’ici, et surement ailleurs d’ailleurs, ils avaient tous des ennuis et pas qu’un peu. Tamara suivit alors le mouvement général et se cacha sous une table où deux autres personnes étaient présentes. Ce n’était pas son genre à la russe de suivre tel un troupeau mais elle ne semblait pas avoir le choix, ce n’était pas une blague, elle le sentait sans même entendre la folie générale présente. Alors qu’elle pouvait lire de la peur dans les yeux des gens et dont elle devait elle aussi l’avoir dans son regard ainsi que de l’incompréhension. Chuchotant le moins fort possible, elle demanda finalement à une fille pas loin, sans vraiment regarder qui c’était : « Qu’est-ce qu’il se passe ? » Les gens ne comprendront surement pas pourquoi elle était dans le flou mais tant pis. Entre sa vie et son handicap qui est censé rester secret, son choix est très vite fait. Elle avait besoin de comprendre, de savoir ce qu’il se passait réellement même si vu la gravité de la situation, il valait peut-être mieux qu’elle reste dans le flou encore un peu.

Un coup de feu, oui Dakota en était sur c'était un coup de feu qu'elle avait entendu, ce n'était pas un pétard au nom sa elle en était certaine sa avait fait bien trop de bruit. Bon sang mais si c'était un coup de feu cela voulait dire que quelqu'un avait une arme ! Une arme, dans l'université ! Qui était cette personne, ou ces personnes, elle qui d'habitude et assez téméraire la tout de suite elle avait la trouille. Elle ouvrit la première porte, qui était celle de la bibliothèque et courut se cacher sous une table, voyant ensuite la prof aller barricader la chaise. Ce n'était pas un exercice, ce n'était pas une blague, un jeu, un film ? Non c'était vrai, tout semblait vrai. Elle sentait son coeur s'accélérer, quand elle entendit le murmure de la jeune fille à côté d'elle « Je sais pas, j'ai entendu les coups de feu, je ne sais pas où ils sont » Dakota regarda la jeune femme, et il lui sembla ne pas la connaître. Elle regarda alors autour d'elle pour voir qui d'autre était piégé ici comme elle, elle reconnut Eleanor, ainsi que l'une de ses colocataire Coleen, quant aux autres il lui semblait ne pas les connaître.

Je n'avais pas cours ce matin mais j'avais décidé d'aller travailler un peu à la bibliothèque plutôt que de dormir. Quelle bonne idée... Alors que j'étais concentrée sur mon travail, je sursautais en entendant des bruits qui me rappelaient ceux de coups de feu. Je n'en revenais pas... Ici, à la JIU, un taré armé ?! Je soufflais en me rappelant que Teddy n'avait pas cours et qu'il était resté au dortoir. Je lui envoyais des sms d'ailleurs entre temps. Je vis la documentaliste paniquer, et nous barricader. Je rangeais mes affaires en vitesse pour jeter mon sac sous une table histoire de jouer le jeu de la bibliothèque vide puis en voyant que personne ne bougeait, je m'exclamais « On peut pas se tirer ?! Il y a une sortie là-bas !! ». La documentaliste me fit de grands gestes « Chuuuut Eleanor. Silence ! ». Je me dirigeais vers la deuxième porte, pour faire sortir tout le monde, surtout moi pour le coup, puisque personne ne voulait m'écouter apparemment. Et là, des bruits de pas se firent entendre. Je m'arrêtais net, reculant. La documentaliste m'attrapait par le bras pour m'indiquer un endroit où me cacher. Je me retrouvais sous son bureau et je ne bougeais plus. Je regardais qui se trouvait là... Je connaissais quasi tout le monde. Je vis Luxy pétrifiée dans un coin, trop près de l'entrée à mon goût. J'allais la rejoindre discrètement pour l'emmener se cacher à mes côtés. Hors de question que je la laisse seule « Ca va aller Luxy, respire... ». Non, mais je mourrais de peur, j'avais les genoux qui tremblaient mais je tentais de ne pas me laisser emporter... Peut-être qu'ils ne viendraient pas ici... Peut-être qu'ils inspectaient les couloirs... Et peut-être qu'ils viendraient nous rendre visite.. Merde... Merde.

J'avais beau être forte depuis de nombreuses années maintenant, lorsque j'entendis un coup de feu, ma carapace se fendit en mille morceaux, j'étais totalement tétanisée, oui je ne savais pas ce qui se passait ni même où était ce taré si il existait vraiment en dehors de mon esprit. Au vue de la situation, je savais que je n'étais pas la seule à l'avoir entendu, oui tout le monde était paniqué, la librairie par habitude si calme s'était transformée en un silence glaciale, un silence à faire peur, la documentaliste avait tout fermé et voilà que nous étions condamnés à rester ici. Je n'avais pas bougé, non je ne pouvais pas, aussitôt je pensais à Sawyer, oui je ne savais pas où il se trouvait et autant dire que c'était ma plus grande peur. Les mains sur les genoux, ma tête enfoncée le plus possible, je paraissais surement ridicule mais peu importe. Puis j'entendis la voix d'Eleanor, relevant la tête, j'avais fini par me lever pour la suivre un peu plus loin dans la bibliothèque. Tu ....tu ... as pas vu .... Sawyer quelque part ? dis avec une voix tremblotante.

Comme pour me détendre de la dispute que j'avais en ce moment avec Zander, mon copain. C'était une bonne idée de pouvoir aller à la bibliothèque, pour prendre l'air et souffler enfin. Je vins à me diriger un peu, pour commencer à lire quelque bouquins. Lorsque .... d'un coup d'un seul, j'entendis un coup de feu. Je sursautais sur place, en fermant le livre que j'étais entrain de lire. Je ne comprenais pas d'où ça venait sérieusement et ça me faisait peur. Moi étant claustrophobe, nous étions dans un sale moment.  Je regardais à droite, à gauche, j’aperçus alors, ma colocataire, Eleanor, Tamara ma pire ennemie que je ne supportais pas et pour finir Maëlys. Je les regardais d'un air vraiment paniqué et je vins à me recrocvier sur moi-même, commençant à trembler.  J'avais tellement peur et je me demandais où se trouvait Zander ? Je n'avais envie de le perdre. Je dis : « Zan ...der ?  .... Il est où ? ». Dis-je, d'une voix tremblante et mon visage devenue paniquant. Je dis : « Il .... F..aut que .. je sor..te de .. là ! ». dis-je, regardant Maelys paniquer et ma colocataire. Le noir, la porte close, c'était finis pour moi.  

Je serrais Luxane contre moi, ne voulant pas qu'elle panique. Elle était un peu comme une petite sœur pour moi, et elle ne représentait que les côtés positif de ce genre de lien. C'était ma petite protégée. J'eus un énorme frisson en l'entendant prononcer le nom de Sawyer. J'avais difficilement ma salive, revenant rapidement à la réalité... Il était ici, lui aussi. Il allait sans doute se mettre dans la merde, avec son côté héros qui n'a pas peur de la mort. Je répondais en chuchotant « Non... Non je ne l'ai pas vu Lux... Je suis sure qu'il va bien, il est dégourdi comme mec. ». J'espérais que c'était vrai, bordel. Je ne voulais pas qu'il lui arrive quelque chose. Je n'avais pas à m'inquiéter pour Teddy, qui n'était pas là, mais pour Sawyer en revanche, c'était une autre histoire... Soudain, une voix féminine et paniquée se fit entendre « Chuuut putain ! », lui dis-je en mettant mon doigt sur ma bouche, de manière agressive. Sans bouger de ma place, je lançais, menaçante en la fusillant du regard, une voix haineuse et basse « Il faut que rien du tout, t'as compris ? Si tu fais quoi que ce soit, je te casse les genoux. Si on se fait repérer, je te promets que tu vas l'oublier ton Zander là ! ». Je cessais de parler en entendant des pas. Je retenais mon souffle lorsque la personne se mit à traîner autour de la bibliothèque. Une fois parti, j'attrapais mon téléphone pour appeler la police, je raccrochais quelques minutes après « Ils sont déjà en route... »

J'étais paniqué mais je savais que autour de moi il y avait des gens encore plus paniqué qui aurait put faire n'importe quoi alors je me ressaisit. J'entends les pas se rapprocher de la porte dehors et mon souffle se coupe avant que je n'entende Coleen ma colocataire qui s'inquiète pour son petit ami. Eleanor la fusille du regard, sans un bruit je me rapproche rapidement de Coleen et pose ma main sur sa bouche en lui disant à l'oreille « Coleen faut que tu la fermes la, Zander est un grand garçon il va s'en sortir d'accord, mais si tu continues à parler c'est nous qui sommes foutu » Mes paroles était dur certes mais je voulais qu'elle comprenne, je retira doucement ma main de sa bouche et la regarda en essayant d'être le plus rassurante possible car après tout elle avait peur et c'était compréhensif. Je regarda Eleanor, et l'écouta, une fois que l'on eu la conversation que les flics était en route, je me retourna vers Tamara qui n'avait pas bougé, toujours pétrifié, m'assurant que Coleen ne dirait plus rien je vins rejoindre la brunette.

Pétrifiée, c’était réellement le mot adéquat pour décrire dans l’état où se trouvait la jolie Russe. Elle ne savait pas réellement ce qu’il se passait mais elle avait évidemment très bien comprit que quelque chose de grave était en train de se produire. Elle est sourde mais pas idiote non plus. Lorsque la blonde se trouvant à côté d’elle lui expliqua la situation, elle ne mu s’empêcher de lâcher un cri d’angoisse qui heureusement, fut inaudible puisque Tamara avait mis sa main contre sa bouche pour ne pas trahir ce qu’elle devinait être un silence. Il ne fallait pas qu’on les entende et elle était complètement perdue parce qu’elle ne pouvait pas se débrouiller seule pour comprendre ce qu’il se passait. C’était dans ces moments-là que son handicap avait un effet aussi négatif. Dans ce genre de situation, on ne peut compter que sur soi-même, mais dans un sens, on reste tout e même groupé car si l’un se fait attendre, c’est tout le monde qui se faisait prendre. C’était peut-être un avantage pour Tam, au moins elle pourrait poser discrètement des questions aux personnes autour même si elle était en froid avec plus d’une des personnes présentes. Même si certaines personnes étaient loin, elle pouvait lire ce qu’elles disaient en lisant sur leurs lèvres. La blonde qui lui avait parlé était finalement revenu, alors qu’elle sentait l’angoisse monter en elle. « Il… il…. il faut qu’on trouve un moyen de sortir de là, quelqu’un a prévenu les autorités ? » Demanda-t-elle le plus silencieusement possible alors qu’Elea venait tout juste de le dire, ce que Tam n’avait pas entendu. Tam était mal et même si elle ne le montre jamais d’ordinaire, elle risquait de craquer, il fallait qu’elle sorte de là, l’angoisse et la peur était présente et Tam allait craquer d’une minute à une autre

Tout au départ, je ne comprenais pas du tout ce qu'il se passait dans cette bibliothèque mais, je le compris bien vite. La fameuse femme qui nous prenait en otage et qui semblait pour le mieux d'éclater à nous faire peur. Tamara, était en totale panique, je l'étais aussi. Mais, alors que je tremblais et me demandais simplement où se trouvait l'homme que j'aimais, j'entendis deux voix féminines me répondre agressivement. Ma colocataire mais, bien avant cette fameuse Eléanor, que je ne connaissais pas franchement bien. Si, elle croyait m'avoir fait mal, bien au contraire. Mais, j'avais plus été rassurer par ma colocataire qui vint me voir la connaissant bien et mieux. Cette dernière m'avait clairement mit un doigt sur la bouche pour me dire GENTILLEMENT, de me calmer.  Je restais recroquevillée sur place, mes bras autour de mes jambes, fermant les yeux en tremblant. Je n'allais pas tarder à faire une crise d'angoisse mais, apparemment Tamara, était beaucoup plus à entretenir que ma personne.  Je me déroulais toutes les personnes qui comptaient à mes yeux. Zander, Isaac, Jali, Nolàn, Max, Maëlys et d'autre encore. Je n'entendais plus de bruit venant de la femme qui nous avait privé de tout, vu qu'elle venait de quitter cette pièce. Je reprenais mon téléphone que je cachais aussi discrètement ..

Ecoutant les paroles se voulant rassurantes d'Eleanor je me décidais de ne pas m'en faire de trop, bien que comme toujours j'aurais donné ma vie pour que mon frère soit sain et sauf ... et puis comme elle l'avait si bien dit il était débrouillard, mais il aimait faire le héros également et c'est surement cela qui me faisait le plus peur. Je n'osais pas bouger, alors quand je vis Coleen faire une crise de panique, je me contentais de la regarder avec un regard plein de courage bien que cela ne devait pas être des plus crédibles, moi même totalement affolée pour mon frère. Les pas se faisaient entendre, je retenais ma respiration, il était tout près qu'on entendait sa voix, les pas encore et toujours, je regardais alors Eleanor qui essayait de me rassurer, puis elle se mit à appeler les autorités peut être que cela ira mieux dans quelques minutes, je ne sais pas pourquoi mais j'en doutais ... un présentiment : si il trouvait une autre issue pour revenir ... Chuchotant alors je regardais de nouveau Eleanor, Teddy était où, cela faisait longtemps que je ne l'avais pas vu ... oui on s'était éloigné ... Et Teddy est pas à Jersey j'espère ... du moins pas ici ?

Dakota était paniqué mais elle voyait bien que Tamara et Coleen l'était encore plus, seulement elle ne pouvais pas les aider toute les deux elle décida donc de revenir voir Tamara quelques instant « Eleanor les a prévenus.» elle se dit qu'elle retournerait vers Coleen dans quelques minutes mais elle n'en eu pas le temps. Puisque en quelques minutes à peine l'agresseur rentra dans la salle et tua plusieurs personnes, certains de leur camarades, la documentaliste. Dakota avait l'impression que son coeur allait la lâcher à chaque coup de feu. Elle mit sa main sur sa bouche comme pour s'empêcher de faire le moindre bruit et mit son autre main sur celle de Tamara, seulement l'agresseur l'attrapa et Dakota le regarda faire sans bouger, avant qu'il ne la lâche elle serra alors la jeune femme contre elle car elle venait d'avoir vraiment peur alors qu'elle ne connaissait même pas cette fille. La blondinette regarda l'homme partir et une fois qu'elle pensa qu'il était assez loin elle se rapprocha de Eleanor et Maëlys doucement et dit a Lea « Il faut qu'on fasse quelque chose, on peut pas rester la, je pourrais pas voir quelqu'un d'autre se faire descendre devant nous » Du sang, il y avait du sang partout c'était un carnage

Tam n’arrivait pas à bouger, tout se passait très vite et elle avait eu l’impression que tout s’était passé en vitesse rapide. Alors que la blonde lui avait dit que les policiers avaient été prévenu par Eléa, finalement un homme était arrivée et l’horreur était en train de se produire sous les yeux des jeunes femmes qui ne pouvaient absolument rien faire et surtout, étaient pétrifiées sur place. L’homme était venu l’attraper et avait fait comme s’il lui tirait une balle avec l’aide de ses doigts, autant dire que là, elle ne pouvait pas bouger. Autant dire que s’il avait encore des munitions, elle serait allongés sur le sol tout comme les autres victimes. Heureusement il finit par partir, mais pour combien de temps. Tamara alla serrer la blonde, en larmes puis avec quelques filles elles se regroupèrent, toutes plus affolées les unes des autres. Il fallait qu’elles se soutiennent, même Coleen que Tam ne peut pas supporter elles semblaient être proches ou du moins plus proches que d’habitude. Comme quoi dans ce genre de situation, cela rapproche les gens, alors qu’elles vivent un parfait drame. Tamara qui était d’habitude assez forte, se retrouvait faible, peut-être la plus affaiblie à cet instant, elle était complètement affolée, à telle point qu’elle n’arrivait pas à réfléchir complètement. « Faut qu’on se barre et vite, si ça se trouve il est parti chercher des munitions et il va revenir ! » Tamara regardait autour d’elle, c’était horrible, il y avait du sang partout, elles devaient sans doute être les seules encore en vie. Espérant qu’il y ait d’autres personnes survivantes, il y avait pourtant peu de chance.

Tu ne sais pas ce qui se passe, t'es dans la bibliothèque, posée et au calme quand t'entends des cris. Tu n'as rien remarqué avant ça, tes écouteurs dans les oreilles tu ne t'es pas rendue compte que tout le monde s'était regroupé dans la salle principale. Toi t'étais dans une allée, sans même savoir qu'un tueur fou était rentré dans l'université. Presque une heure plus tard tu arrives là où la plupart des gens se trouvent. Personne ne t'a prévenu avant et tu ne t'es pas montrée avant non plus. Bloquée dans tes livres, comme toujours. Quand tu lis, c'est fini ; il n'y a plus rien d'autre qui existe. Tu regarde avec stupeur le visage de toutes les filles présentes : tu reconnais Tamara et Eleanor et enfin Maëlys. Tu as déjà vu les autres filles mais tu ne les connais pas personnellement. Tu t'avance près de Tamara, le regard inquiet. « Qu'est-ce qui se passe ici ? » Tu soutiens son regard. Tu es dans l'incompréhension totale mais une chose est sûre, l'atmosphère qui règne ici n'est pas bonne du tout.

Spoiler:

Ma colocataire avait tenté de me réconforter, mais surtout de me calmer ce qui marcha pendant une minute. La minute suivante, je fus plus qu'en panique, sachant que de moi-même si, je l'ouvrais on pouvait se faire repérer mais, surtout se faire descendre. Je préférais ne plus parler du tout, comme on me l'avait bien fait comprendre.  Bref, je n'arrivais pas à m'évincer les personnes qui comptaient pour moi : Zander, isaac, isis, maelys mais elle se trouvait avec moi. Cela me rassurait lorsqu'elle me lança un regard pleins de courages. Je me mordillais en me cachant, seulement voilà, la tueuse arriva et tua de sang froid, plusieurs personnes d'un coup. Panique à bord, je dirais car on voyait des cadavres devant nous tous. Il fallait juste trouver une sortie, pour partir au plus vite.  Cette tueuse, s'approcha de moi par la suite pour renverser la table où je me trouvais et là, c'était pire que de l'angoisse. Mais, toutes s'aidaient et je trouvais plutôt sympathique Tamara, qui m'aidait énormément aussi. D'ailleurs, ça me faisait penser que mon homme m'avait dit d'essayer d'apprendre à la connaitre aussi. Alors, là, ont étaient toutes solidaires, ensemble.

Finalement Maëlys n'avait pas bougé depuis les premiers coups de feux, peut être parce qu'elle n'en avachit tout simplement plus la force, oui elle avait du faire face à la mort accidentelle de sa soeur, un événement qui l'avait rendue plus battante, comme si rien de plus atroces ne pourrait la briser car son coeur l'était déjà bien assez. Mais là, un scénario affreux se dessinait devant ses yeux ... oui un blond était rentré dans la bibliothèque armé, il en avait tué un puis deux puis tellement ... tellement de personnes innocentes qui méritaient tellement de rester en vie ... elle se sentait faible de ne pas avoir pu les protéger car oui Maë était la grande protectrice chez les Bringstone et là elle avait été totalement inutile. Restant avec Eleanor, elle vit le jeune homme avec un regard méprisant et noir arriver vers elles, encore deux pas et voilà qu'elles se trouvaient face à lui, elle ne respirait même plus sentant son heure arriver, des images en tête des beaux moments qu'elle avait pu vivre avec Sawyer, les fatrie Callaghan et la fratrie Wheeler, on dit souvent que ce sont dans ces moments qu'on se rend compte des personnes indispensables à sa vie ... Coleen en faisait également partie ! Mais autant dire que pour Sawyer elle aurait pu donner sa vie, au moins pendant qu'elle était entre la vie et la mort, Sawyer était en sécurité, du moins elle l'espérait. L'arme fit un bruit étrange, le visage du meurtrier se vidait comme si finalement la partie avait tournée, une fois qu'il tourna les talons, Maëlys sentit les larmes couler encore et encore sur ses joues, comme si elle avait encore des larmes malgré les journées entières à pleurer sa petite soeur, son bonheur. Se tournant vers Eleanor en pleure, elle la prit dans ses bras, oui elle avait besoin d'elle à ce moment même. Finissant par réussir à se lever pour rejoindre Tamara, Coleen et Sahara, elle marchait difficilement regardant les personnes, reconnaissant quelques personnes, des Appolon qui ne seraient plus là pour égayer sa vie. S'effondrant de nouveau une fois arrivée, elle ne parlait même pas non elle n'en avait pas la force tant qu'elle ne saurait pas où est Sawyer.

En voyant Sahara sortir de nulle part, j'avais explosé « Non mais elle est sérieuse elle ?! ».. Et voilà comment une dispute avait éclaté alors que nous devions rester soudées dans cet instant. Rapidement, nous avons tenté de nous enfuir avant que l'autre taré ne revienne. Alors que je sortais, un coup de feu me fit sursauter... Ne voyant pas Sahara derrière moi, je fis immédiatement demi-tour, me demandez pas pourquoi, hein, j'en sais rien. Et je l'ai rattrapée à peine venais-je d'entrer dans la bibliothèque, je grimaçais en voyant sa blessure et je l’emmenais vers la sortie quand le ravisseur m'arracha la jeune femme des bras pour menacer de la tuer. Immédiatement, je me mis à paniquer, hurlant après le mec. Désespérée et ne voulant pas la voir se prendre une balle en pleine tête, je lâchais « Pitié, fais pas ça... Ca rime à rien, laisse là s'en aller, je t'en supplie !! », oui j'avais supplié ce type, moi, Eleanor Callaghan... Mais je ne pouvais faire que ça. Je suis détestable, mais je ne pouvais pas me tirer comme une lâche et la laisser seule, et se faire descendre. Dieu merci, la police fit son intervention en toute discrétion et pan, une balle dans la tête. Ils prirent en charge Sahara, je la suivais, tétanisée en observant sa blessure « Ca va aller, ils vont t'emmener à l'hôpital... », avais-je lancé froidement. Je sortais rapidement pour me faire également examiner, au cas ou puis je me mis dans un coin, pour enfin craquer et essayer de me remettre de ses émotions. Je regardais partout autour de moi et je vis mon grand-père, sain et sauf... Je courrais presque vers lui, rassurée de le voir ici, ayant peur que ces cons s'en prennent à lui.

Toutes les secondes, voir minutes, je pensais fort aux personnes qui mettait vraiment nécessaire dans ma vie. Je ne pensais même plus à ceux qui était entrain de se passer devant nos yeux, à toutes les cinq et cela m'encourageait à me dire que c'était bientôt la fin. Seulement, voilà aux bout de plusieurs minutes, j'entendis un autre vacarme. Pas n'importe lequel, vu qu'il s'agissait des personnes pas du tout fréquentables du tout, donc, les preneurs d'otages. Puis deux secondes après, un PAAAAAN fit son apparition dans la pièce ceux qui me fit paniquer aussi, depuis la première minute.  Puis, je mettais mise à suivre le groupe lorsque je découvris Eléanor, prendre par le bras Sahara mais sursauta à mon tour lorsque je réentendis un coup, comme si, on tuait quelqu'un. Cela était visiblement le cas, vu que la cible était Sahara, arriver de nulle par ! .. J'avais peur pour elle et j'avais raison.  Mais, d'un coup, fut soulager en découvrant après la porte de sortie, la police. Ils prirent en charge Sahara, directement alors que moi j'avais strictement mal au bras. Cette table, qu'elle avait renverser était arriver sur mon bras, je ne sais comment mais, c'était réelle. Ça me lançait mais, j'avançais, soulagé qu'ils nous prennent en main, enfin. Une fois dehors, je me fis examiner et hop quelque chose qui maintenait mon bras aussi. Seulement, j'aperçus Zander avec une blessure profonde sur la joue ainsi, que sur son sourcil. Qu'est-ce que j'aurais aimé aller dans ses bras, pour qu'ont soient là, l'un pour l'autre et me rassurer qu'il aille bien. Mais, il se trouvait avec sa sœur et Riley, alors, je l'avais laissé. Heureuse de le savoir en vie comme pour Jali, Tiphaine et Isaac que je vis arriver à leur tour. Je me mise à me diriger vers eux pour savoir si tout allait bien, car j'étais paniqué à l'intérieur de moi et horrifié de ce qui nous était arrivé. Je dis près d'eux : « Ça va aller, ...je suis sûr !  ... Ils vont vous emmener à l'hôpital... pour soigner tous ça. » dis-je, en ayant ma voix tremblante de peur et avec quelque larmes qui coulaient sur mon visage.

C’était fini, enfin tout ce drame était terminée, du moins en partie. En se serrant les coudes que les filles ont réussi à sortir sans une égratignure, du moins c’est ce que croyait Tamara qui était l’une des premières à sortir. Elle est complètement perdue, le regard dans le vide, c’est comme si elle était éteinte. Tamara n’a jamais connu une vie bien paisible mais ça, ça n’a pas de mot pour décrire ce qu’elle ressentait… Ils sont tous morts, sauf elles. Tamara aurait pu y passer, elle le savait, le tireur lui avait fait très bien comprendre avant de s’absenter afin d’aller recharger son arme. Sortant, enfin de l’enceinte de l’université où elle ne risquait plus rien, tout comme les autres personnes avec qui elle se trouvait, du moins les seules survivantes de la bibliothèque. Elle était couverte de sang, ce n’était pas le sien mais la bibliothèque restait une scène de crime horrible, le nombre de victime était tellement énorme… Elle vit des personnes venir vers elle, des journalistes, des flics, des ambulanciers. Tamara cru comprendre qu’on lui demandait si elle était blessée, sans même regarder la personne, fixant un point dans le vide, elle répondit simplement : « Ca va ! » Dans un sens, c’était le cas, elle n’avait pas la moindre blessure mais psychologiquement, non ça n’allait pas ! Mais à quoi bon en parler, à quoi beau dire certaine chose qu’elle-même n’arriverait pas à expliquer. Se tournant, elle vit que finalement, elles n’étaient sorties toutes indemne, sans la moindre blessure puisque Sahara semblait blesser sans que Tamara n’ait entendu le moindre coup de feu. Restant de loin, elle alla s’asseoir dans un coin et fondit en larmes, c’était horrible, comment se remettre de cela, Il allait lui falloir du temps et un soutient mais et c’est amis, ils étaient ou au juste ? Enfin ses amis étaient étudiants, c’est à ce moment-là que Tamara regarda autour d’elle, espérant voir des visages familier être en pleins de formes… Elle avait peur, très peur car apparemment, ce n’était pas complètement terminé, enfin elle ne comprenait pas tout. C’était le bizarre dans sa tête, tout était flou…

« Non mais elle est sérieuse elle ?! » C'est comme ça que tout avait commencé. Entre toi et Eleanor ça n'a jamais été le grand amour. Tu ne sais pas pourquoi d'ailleurs, mais ça n'est jamais vraiment passé. Pourtant, t'as espéré à un moment que ça s'arrange, quand tu étais encore amoureuse de Teddy mais ça n'a pas fonctionné. Et maintenant, tu comprends mieux pourquoi vous ne vous entendez pas : vous êtes bien trop différentes. Une dispute a très vite éclaté entre vous et malgré que les autres filles tentent de vous raisonner, ça n'a pas fonctionné. Très vite, vous avez cherché une issue de sortie ; malgré tout, il y avait un ravisseur qui ne demandait qu'à utiliser son pistolet. Tu suivais Léa quand sans savoir pourquoi, tu tombais au sol et ne sentait plus tes membres. Tu vis du sang couler à côté de toi et réalisa très vite que c'était le tien. Tu voulais appeler à l'aide mais aucun son ne sortait. Heureusement, quelques secondes - qui te parurent interminables - Eleanor arriva et t'aida à te relever. Mais c'était peine perdue, le ravisseur était là : il te voulait, toi. Pas elle. Tu la supplia de s'en aller mais elle ne t'écoutait pas. Elle suppliait le ravisseur de te laisser en vie et malgré que tu n'y crois pas beaucoup... cela a fonctionné. Tu lui dois la vie, et ça, c'est inestimable. Tu ne pensais pas un jour devoir dire ça. (...)

Quelques minutes plus tard, le tireur fut tué par la police. On t'emmena à l'hôpital alors que tu étais presque inconsciente à cause de la blessure. Couchée sur un lit d'hôpital, tu réclamais Isaac mais personne ne te répondait. Tu t'endormis en ne sachant pas s'il était en vie ou pas. Une chose est sûr, tu entendis comme dernière phrase les mots d'Eleanor. Secs et durs, comme à son habitude. Mais les docteurs se voyaient rassurants, tout irait bien pour toi et rien que pour ça, tu t'en fichais des mots qu'elle avait eu envers toi. Tout irait bien... Grâce à elle. Tu vis les étudiants courir autour de toi et se jeter dans les bras l'un de l'autre et puis t'endormis. Pour te réveiller à l'hôpital.