La journée est agréable et les cours ne commençaient pas encore en cette journée donc pourquoi pas se balader en ville. Tout l'été, elle l'avait passé à deux endroits différents et autre que Jersey, elle se devait d'aller voir les nouveautés de l'île au centre commercial ! Ne sachant pas qui est libre, elle décide d'y aller seule. Le centre commercial est toujours aussi grand et les boutiques au même endroit, c'est pourquoi, elle se précipite assez vite vers les chaussures, ayant ce besoin d'en acheter des nouvelles. Qui dit nouvelle rentrée, dit nouvelles choses et c'est un mal pour un bien en ce qui concerne l'argent.

Aujourd’hui, Tamara avait eu l’idée d’aller faire les magasins. Ce n’était pas forcement pour faire pas mal d’achat, il fallait qu’elle fasse attention à son budget en ce moment, puisque c’était la fin du mois, mais surtout pour regarder, essayer. En fait, la jolie russe adore faire du lèche vitrine, c’est pourquoi elle était y aller. Ses amies n’étaient pas libres, du moins à celle à qui la belle brune avait demandé car elle ne voulait pas non plus pas demander à tout son répertoire. Alors, elle y allait seule et cela ne la dérangeait aucunement. Même si elle adore les fêtes et donc être entouré, du moins elle l’aimait, elle aimait être seule, surtout ces derniers temps. Enfin bref, elle était en train de regarder les chaussures, elle avait bien envie de s’en acheter de nouvelles, même si elle en avait déjà pas mal. En tout cas, elle regardait les escarpins lorsqu’elle vit une jeune femme qui était à l’université, qu’elle connaissait de vue. « Han, j’adore ton sac à main, il est top ! » Dit-elle en regardant plus en détail son sac avant de la regarder.

Chaussures, chaussures, il y en avait trop, des chaussures qu'elle aimerait bien acheter mais l'argent est un frein. Bon, elle pourrait très bien s'en acheter une paire, il faut seulement qu'elle choisisse... C'est alors qu'en regardant quelques paires, elle fut interpellé par une jeune femme, de l'université en plus. Elle lui accorde un sourire, regardant son sac puis la fille. C'est vrai ? Je l'ai trouvé sur un marché sur l'île ! dit-elle, ravie de ce petit compliment. Sur le marché, il y a de bonnes affaires, peut être ^pas une grande qualité mais il faisait son affaire et il tenait bon.

C’est alors qu’elle regardait les chaussures que sa concentration alla sur le sac à main de la jeune femme à côté. « Ah d’accord ! » Répondit-elle simplement, avec un petit sourire. Tam l’avait déjà vu à l’université, elle le savait mais impossible de deviner son prénom, soit elle l’avait oublié sois elle ne l’avait jamais su. Cette dernière solution était surement la bonne car elle ne lui avait jamais parlé à moins qu’elle ait été bourrée à ce moment-là. « Au fait moi c’est Tamara ! » Jamais avant les vacances elle n’aurait parlé avec la jeune femme comme ça, se présenter, se sourire, non ce n’était pas la Tamara d’autrefois, comme quoi cela l’avait changé même si l’envie de redevenir la peste que pas mal de gens déteste était présente, histoire qu’on puisse penser qu’elle est toujours la même.

Valentina vient à regarder son sac puis la jeune femme, lui disant où elle avait acheté ce sac. D'ailleurs, vous trouverez de bonnes affaires là bas ! dit-elle en s'étonnant elle-même de vouvoyer une personne de son âge car en effet, elles devaient être du même âge ou pas loin, elle l'avait déjà croisé à l'université et connaissait de loin sa réputation, seulement de loin et se dit que cela devait surement être des rumeurs en fin de compte. Valentina. dit-elle en souriant et pour se présenter.

Aujourd’hui, Tamara était étonnamment calme et gentille, oui, c’était bizarre à voir, du moins d’un point de vue extérieur car dans le fond, Tamara n’est pas si terrible que ça. Enfin, il faut tout de même croire qu’elle était de bonne humeur car elle parlait à la petite brune sans jugement et normalement. Valentina, elle venait de se présenter, avait donc de la chance. Cette dernière venait de lui dire qu’elle trouverait des bonnes affaires la bas et même si Tamara fait genre elle a du fric, elle en manque cruellement ces derniers temps alors oui elle ira faire un tour, mais elle ne le dira surement pas. « Dis-moi, t’es à l’université non ? J’ai l’impression que je t’ai déjà croisé ? » Elle s’était peut-être prise à elle un jour ou piqué un copain, c’était tout à fait son genre mais là, elle n’en avait pas vraiment de souvenirs alors elle avait peut-être été l’exception après tout. Remarquant une paire de talons qui lui plaisait, Tamara s’asseya sur un tabouret à coté et les essaya. La tête baissée, si la brune lui parlait, elle ne comprendrait même pas.

Valentina lui signale qu'elle pourrait faire de bonnes affaires sur ce marché, il y avait vraiment de jolies choses et le must, c'est bien entendu le prix. Oui, elle aussi l'avait déjà croisé et connaissait un peu sa réputation, seulement de loin. C'est vrai que Valentina restreint ses amis et ses connaissances et parfois cela ne va pas au delà de sa confrérie, elle devrait vraiment songer à changer certaines habitudes pour cette rentrée. Oui, j'y suis mais on ne s'est jamais vraiment parlé en fait. dit-elle en regardant quelques paires de chaussures et constatant que la brune venait d'en choisir de très jolie mais pas du tout son style, bien que dommage.

Cela faisait bien un moment que Tamara n’avait pas fait de shoping. Il faut dire que cet été, elle n’avait pas vraiment eu le temps et d’assez gros problème à régler bien plus important. Alors là, y aller sans restriction de durée puisqu’elle avait sa journée de libre, c’est tout ce dont elle avait besoin. Tamara avait posé une question à la brune avec qui elle parlait depuis quelques minutes à peine, rencontrées tout simplement par hasard alors qu’elle pensait l’avoir déjà vu quelques part. Seulement, reprenant une paire, elle était allé les essayer et lorsqu’elle releva la tête, elle put lire sur les lèvres de la brune ‘parlé en fait’ donc bien sûr, elle ne comprit pas. « Désolé, t’as dit quoi, j’ai pas entendu ! » Et mince, qu’est-ce qu’il lui prenait pour dire ça ? Mais bon, elle pouvait toujours trouver une excuse, comme le fait qu’elle était dans ses pensées ou autre.

Valentina venait de lui répondre qu'effectivement, elle était bien à l'université mais que toutes deux n'ont jamais eu l'occasion de se parler mais malheureusement, enfin la jeune brune n'avait pas tout à fait entendu ses propos. D'ailleurs, elle en sourit quelque peu face à cela et secoue la tête pour montrer que ce n'était pas si grave et qu'elle allait répéter. Je disais que je suis effectivement à l'université et qu'on a du se croiser, certainement ! dit-elle simplement en continuant de regarder les chaussures mais rien ne lui plaisait du moins pour en acheter en fait, elle devrait y revenir un autre jour pour les chaussures, peut être qu'elle aura plus de chance la prochaine fois.

Finalement, la jeune femme lui répéta et ne semblait même pas se rendre compte que quelque chose, clochait, tant mieux pour Tamara. « Ok d’accord ! » Au moins, elle ne faisait pas partie des filles avec qui Tam a couché avec le copain et a brisé le cœur, déjà Valentina ne lui parlerait sans doute pas sur ce ton. Enfin dans un sens, peut-être que c’était quand même le cas mais que la brune ne le sais pas, bah ouais, Tam ne se gêne pas, du moins ne se gênait pas, elle a changé depuis. Finalement, Tamara remit ses chaussures, la paire qu’elle avait trouvait lui allait mais bon, elle n’a pas vraiment besoin de chaussures, c’était surtout pour les voir, avec un peu de chance quand elle reviendra, elles seront toujours là, sinon tant pis. « Du shoping à deux ça te dit ? » Comme quoi, quand on dit qu’elle a changé, ce n’est pas un euphémisme, c’est la réalité puisqu’avant, elle n’était pas vraiment du genre à proposer ce genre de chose à des inconnues.

Non, du moins pour le moment, Valentina ne trouvait rien à dire sur le fait de répéter, pour elle, ça arrive de pas écouter, la jeune femme essayait des chaussures, elle pouvait être dans ses pensées. Donc, Valentina venait de répéter et fit un sourire léger à Tamara. Aucunes chaussures ne lui plaisaient, elle aura certainement plus de chance dans d'autres boutiques puisque le centre commercial était assez grand, il faut l'avouer. Pourquoi pas ! dit-elle en acceptant sa proposition. Ca fait longtemps que tu es à l'université ? demande-t-elle en sortant de la boutique de chaussure avec elle.

Finalement, Tamara n’allait pas prendre la paire qui lui plaisait, elle n’en avait pas forcément besoin et puis, elle n’avait pas non plus un très gros budget, surtout vu tous les achats qu’elle avait fait dernièrement. Elle voulait par contre s’acheter une nouvelle robe qui pourrait passer pour sa prochaine soirée qui n’allait pas tarder. Il fallait donc qu’elle garde de l’argent pour cela, au pire elle repassera par la boutique pour prendre les talons qu’elle avait repassés si elle ne trouvait pas son bonheur dans les robes ou si elles étaient moins chères que prévu. Enfin bref, elle était donc accompagné de Valentina lorsqu’elle quitta la boutique en direction d’une autre, cette fois-ci c’était une boutique de fringue. « Je suis arrivée au cours de l’année dernière, et toi ? » Elle répondit la question, au moins cela mettait de la conversation. Puis finalement elle continua dans ses questions « T’es dans quelle confrérie ? » Tam’ n’attache aucune importance aux rivalités entre confrérie mais elle était juste curieuse de le savoir.

Une fois sortie du magasin de chaussure, Valentina fut accompagnée de Tamara pour ainsi se diriger vers une boutique de vêtement. Valentina n'avait pas d'idée pour quoi s'acheter au niveau fringue et surtout, elle marche au coup de coeur. Peut être trouvera-t-elle quelque chose dont elle aurait envie de porter. Il y a deux ans. Deux ans... Cela datait un peu quand même, même si elle a du faire une pause de quelques mois pour des raisons personnelles. Je suis chez les Zeus et toi ? D'ailleurs, pas mal de personne ne comprennent pas pourquoi elle est dans cette confrérie ...

Marchant alors en compagnie de cette quasi inconnue qui n’avait pas vraiment l’air bavarde, au moins c’était un bon point, c’était moins compliqué pour suivre la conversation. Elles se dirigèrent vers une boutique et entrèrent dedans. Regardant les vêtements, ce fut un coup de peau de la regarder pile au bon moment, alors qu’elle lui annonça qu’elle était chez les Zeus. La regardant de haut en bas, c’est vrai qu’elle ressemblait aux Zeus même si elle ne pouvait pas supporter la plupart, mais bon, ne faisant pas de généralité non plus. « Moi chez les Apollon ! » Ce qui était une surprise pour tout le monde quand on voit son comportement, sans même la connaitre. Tamara n’avait absolument pas l’air d’une Apollon, elle ressemblait sur presque tous les points aux Hadès mais non, elle avait fait une demande chez les artistes et elle avait été prise. Pourquoi exactement elle l’avait demandé ? Pour la simple et bonne raison parce qu’elle est compliqué la Russe, elle avait préféré ne pas rentrer dans un moule pour la simple et bonne raison parce que tout le monde rejoignait ceux qui leur ressemblait, mais pas Tamara. Bizarre, vous avez dit bizarre ? Oui, c’est le cas.

C'est alors que les deux jeunes filles viennent à parler de leur confrérie. Valentina était chez les Zeus, en apparence, elle peut peut être en avoir l'air mais au fond, elle ne l'est pas. Pourquoi a-t-elle postuler ? Peut être pour se lancer un défi, pour voir où elle est capable d'aller. En réalité, il n'y a aucune réponse à cette question, même en dernière année. Je n'y aurais pas pensé. dit-elle en rapport à la réputation qu'elle connaissait d'elle, d'ailleurs tout l'étonne depuis le début de cette conversation. Enfin, je ne savais pas dans quelle maison tu étais mais j'ai entendu des rumeurs sur ... toi, bien que tu n'es pas la seule. Les rumeurs, ça court et cela pour la plupart des personnes, que se soit vrai ou faux.

En entendant sa réflexion, Tamara ne put s’empêcher de rire. Non mais les gens ont des aprioris quant aux rumeurs qui courent, c’est dingue ça. Tamara personnellement ne les écoutent même pas, bon faut bien avouer qu’elle en lance parfois contre des personnes qu’elle ne peut décidément pas voir en peinture, mais bon, elle préfère se faire son propre opinion, c’est comme ça. « Parce que je suis une trainée ? Ouais, bah c’est dommage, il y a pas de confrérie spéciale pouf, j’aurais été admise direct sinon, j’aurais même pu être la présidente ! » Dit-elle avec un rictus. Elle avait cette réputation oui et elle en était au courant mais honnêtement, elle s’en fiche. Dans un sens, quand les gens s’occupent de parler des rumeurs qui courent sur elle, concernant entre autre le fait qu’elle ait couché avec telle ou telle personne, au moins ils ne voient pas la vérité et aucun rumeur, qui serait fondé cette fois, ne parlait de sa surdité, c’était déjà un bon point.

Dans cette université, de toute façon, les rumeurs courent comme des souris. Chaque jour, il y en avait ou alors la réputation de quelqu'un ne cessait de grandir de jour en jour. Elle n'y croyait pas, bien que parfois elle se base sur certaines mais elle ne juge pas, du moins elle ne veut pas donner cette impression. Entre autre. lance-t-elle simplement avant de reprendre. Je ne te juge pas, juste que c'est ce que j'ai entendu sur toi mais tu es plutôt agréable avec moi. Donc, les rumeurs ne sont jamais bien fondées. dit-elle, non pas pour se rattraper mais elle le pensait. Si elle était vraiment comme elle le dit, une traînée qui couche à droite et à gauche et qui n'est pas forcément agréable avec certaines personne, Valentina et elle ne se parlerait peut être pas, quoique.

Les rumeurs ça vient ça part… A l’université comme partout tout le monde parle, juge, font courir des rumeurs, les font circuler, si bien qu’il est compliqué de savoir si ce qu’on entend est vrai ou non. C’est pourquoi il est mieux de se faire sa propre opinion sans faire attention à ce qui se dit, à mettre tout cela de côté ou bien une option plus simple : ne même pas écouter ce que les gens disent. Souriant à la jeune femme, Tamara lui dit simplement tout en regardant les fringues exposaient. « Je ne vais pas te mentir, la plupart des rumeurs qui circulent sont vraies, enfin je pense, je ne sais pas non plus tout ce qui se dit mais… ça ne veut pas dire que je suis tout le temps comme ça non plus. » Pourquoi lui disait-elle ça alors qu’elle ne la connaissait pas ? Elle ne savait pas trop, c’était sorti tout seul. « Enfin bref, j’suis bien contente que certaines personnes ne font pas attention aux rumeurs et préfèrent juger par elles-mêmes ! » Dit-elle avec un petit sourire. C’est vrai qu’en entendant ce qui se dit, Valentina aurait pu l’éviter ou ne pas lui parler, mais elle préférerait se faire une propre opinion et ça, Tamara appréciait.

Il y a ceux qui écoutant les rumeurs et il y a ceux qui n'écoutent pas. Mais attention, de savoir s'ils y croient ou non. Valentina se base sur les rumeurs mais quand elle a l'occasion, elle vérifie la validité des propos et encore une fois, elle remarque qu'écouter les rumeurs, cela ne sert à rien... Valentina vient à hocher doucement la tête en entendant les propos. Pourtant, elle a l'air d'avoir bien changé, du moins elle a l'air tellement plus sympathique que ce qui se dit. D'après ce que je vois, tu n'as pas trop l'air d'une garce. dit-elle avec un petit rictus, d'un sourire, voir peut être un peu amusé. Valentina était restée et préfère faire connaissance avec Tamara, elle n'a pas l'air si méchante et puis, c'est toujours agréable de rencontrer de nouvelles personnes. Je dois avouer que j'écoute les rumeurs mais, après j'préfère toujours vérifier enfin, tu m'as l'air sympathique, je ne vois pas pourquoi, je passerai mon chemin.