hazel-leann dwight-howard ⊱ nouvelle voiture, tu pars la tester, tu t’apprêtes à rejoindre le campus quand une silhouette attire ton attention. tu ralentis pour arriver à son niveau. tu ne sais pas pourquoi tu fais ça, t’es plutôt du genre à ignorer les autres, les laisser dans leurs merdes, mais elle, elle t’intrigue. faut dire que c’est pas souvent qu’il t’arrive de croiser des filles en robe de soirée ultra-courte, un talon casser dans la main, l’autre au pied, sous la pluie. tu ouvres la fenêtre et l’appelle. elle s’arrête un instant, tu fais de même avec ta voiture. non je suis pas une pute, juste une pauvre fille, salut. tu ne peux t’empêcher de rire. généralement c’est pas son talon qu’une pute aura entre les mains à presque une heure du matin. c’est comme ça que tu dragues toi ? non ça c’est ma technique pour draguer les pauvres filles… ou les putes. elle t’insulte de connard et continue sa route, tu redémarres. elle s’arrête à nouveau. tu fais de même. allez monte je te dépose, tu vas pas allez bien loin comme ça. non. allez. non je peux me débrouiller toute seule. la blague, allez viens. tu te penches pour lui ouvrir la porte. elle attends, les bras croisés. tu vas laisser une inconnue, habillé comme une pétasse, à moitié chaussé, les cheveux trempés, le mascara dégoulinant monter dans ta voiture ? ouais, si elle s’assoie sur ça. tu attrapes un manteau qui traines à l’arrière et le pose sur le siège. elle finit par s’asseoir. tu démarres et elle éclate en sanglot. ça va ? tu t’inquiètes, bizarre, c’est pas non plus ton genre, mais cette fille t’intrigues. non… je… j’ai vraiment l’air d’une pauvre conne, je viens de baiser avec un pauvre type, je suis vraiment une trainée. mais non, j’baise pleins de meufs et je… elle te coupe. mais t’es un mec toi, et, et tu dois me prendre pour une folle. si c’est le cas, t’es plutôt pas mal pour une folle. tu viens de la faire rire, elle finit par s’arrêter de pleurer. vous parlez, vous parlez, et puis tu lui donnes ton numéro et la ramène dans sa chambre. coïncidence, vous êtes dans le même campus.

et puis tu la revois le lendemain, et le surlendemain et encore et encore. elle s’attache fortement à toi, elle devient ta petite-amie, tu l’attire sous tes draps. tu passes énormément de temps avec elle, tu t’attaches un peu trop à elle et encore une fois c’est pas ton genre d’être comme ça avec une fille. et puis à une soirée tu l’as vois un peu trop proche d’un autre mec. alors tu l’as plaques, tu lui dis que ce n’était qu’un jeu, qu’elle était rien pour toi. et tu te tires. t’es le seul mec à lui avoir fait mal à ce point. quand elle te croise dans le campus, elle détourne le regard. c’est pas pour t’éviter, seulement par fierté, pour pas que tu la vois pleurer. tu penses encore à elle, un peu trop… encore un peu et tu serais même amoureux…