| Sujet: something in the way you move makes me feel like i can't live without you + olympe Jeu 6 Juin - 14:51 | |
| i can't live without you + olympe&ronan. T'as passé la nuit entière à la caserne du moins une bonne partie car les interventions n'étaient pas nombreuses. Toi, ce que tu aimes dans ton boulot, c'est l'inattendu, la pression, la peur, tout ça à la fois. Et on peut dire que cette nuit, tu n'avais rien eu de tout ça. Au contraire. Alors que tu étais prêt à te changer et à retourner chez toi pour dormir, l'alarme se met en route. Vous recevez très vite les instructions et tant pis pour tes heures de sommeil, tu les rattraperas. Tu te précipites dans le camion, enclenche la sirène et te laisse guider, sans même penser à ce qui t'attends. Encore une alerte au feu. Tu as la boule au ventre comme à chaque fois mais quand tu arriveras devant le feu, tu vaincras ta peur. Parce qu'une fois devant lui, tu n'as plus le choix, tu dois y aller. C'est comme ça que tu parviens à vaincre ta peur. Cette peur qui te ronge depuis l'accident, toi suspendu dans les airs et puis plus rien... Plus rien à part ces brûlures sur ton corps et le manque d'Olympe dans ta vie. Oui, même après deux ans, Olympe hante toutes tes nuits et tous tes rêves. Vous aviez prévu de vivre ensembles et rien de tout ça n'est arrivé. Par ta faute... Tu n'aurais pas du la laisser partir, à la place de ça, tu es resté dans ton coin à te morfondre sans même la chercher. Tu ne peux t'en prendre qu'à toi même.
Bref, tu arrives enfin sur les lieux de l'accident mais là-bas, tu ne vois aucune fumée. Rien. Pas un feu. Juste des étudiants qui courent dehors sans même savoir pourquoi. Tu pense à une mauvaise blague et te lance à l'intérieur. Tu entre dans la maison des Hadès, une de ces confréries que tu déteste et essaie d'interpeller quelqu'un. Sans même voir à qui tu t'adresse, tu t'élance et crie... Et vous là-bas, ça vous amuse d’enclencher l'alarme incendie sans même penser aux conséquences? C'est un crime qui se pa... Et là, elle se retourne. Tu as arrêté de penser à elle quand tu vois une chevelure rousse. Mais quand elle se retourne, tu n'en crois pas tes yeux. Tes yeux te piquent comme lorsque tu étais dans le chapiteau, encerclé par la fumée. Mais malgré ça, tu reste fixé sur elle, sans même comprendre ce qui t'arrive. Olympe. Elle est ici et... et tu ne fais rien. Rien.
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| Sujet: Re: something in the way you move makes me feel like i can't live without you + olympe Jeu 6 Juin - 20:06 | |
| There's gonna to be flame. « Ouais c'est ça, c'est juste que t'es pas cap ouais ! Tss, t'es vraiment qu'une mauviette ! T'as qu'à tirer la languette et l'alarme se déclenche, alors cap ? » Elle lève la tête vers ladite mauviette. Elle observe la scène de loin, Neva, elle ne se mêle pas aux gamineries comme ça. Avec son briquet, elle s'amuse à les écouter, les inconscients. Elle fronce le nez, observe la flamme, la détaille en train de rentrer dans les entrailles du briquet avant qu'elle ne disparaisse totalement. Ces gens sont cools, même si elle les traite de débiles au plus profond d'elle. En fait Nevaeh, elle n'aime pas grand monde. Elle, c'est Ronan qu'elle aime. Enfin non, c'est Olympe qui l'aime, pas Neva. Neva, elle n'aime personne. Et personne ne l'aime. Sauf le feu. Elle repousse une mèche rousse cachant ses yeux. L'alarme incendie se déclenche. Les gens sursautent alors qu'ils s'y attendaient pourtant. Soupirant légèrement, elle se lève. Certains regards se tournent vers elle tandis qu'elle s'avance vers l'alarme beuglant un cri agonisant. Elle se plante face à "la mauviette", qui pour elle, n'en est une que d'avoir répondu à ce stupide défi. Ça va réveiller la moitié du dortoir, l'aube n'est même pas là, ça va rameuter tout le quartier et les autres confréries. Et Neva, elle n'aime pas que les autres viennent ici. Elle n'aime pas que les étrangers débarquent dans sa vie. « » crache-t-elle vers le type qui a déclenché ça, jouant avec son briquet sous son nez, les brûlures sur ses mains bien en évidence. Elle le voit déglutir ; elle, ça la fait sourire.
Elle entend des pas lourds, des cliquetis. Super, voilà les pompiers. D'autres étrangers. Alors que les gens s'enfuient en courant comme des lapins, elle ne bouge pas, restant face à l'alarme. Elle attend le signal de départ pour attaquer, Neva, elle attend qu'on la provoque. « Et vous là-bas, ça vous amuse d’enclencher l'alarme incendie sans même penser aux conséquences? C'est un crime qui se pa... » Et boum, ses défenses tombent. C'est toujours pour elle. Les voix qui ressemblent à la sienne, les silhouettes qui de loin se confondent avec les souvenirs, les prénoms commençant par "Ro" qui trompent ses tympans. Toujours. Là, elle doit halluciner fortement car ce foutu pompier a la voix parfaite de son amant. Non, il n'était son amant que dans ses rêves les plus fous, à Neva. Les rêves qu'elle n'a jamais osé raconter. Elle se retourne. Elle restent figées. Ses prunelles océaniques s'accrochent à celles de l'homme en face d'elle. Elle fronce les sourcils, elle ouvre la bouche; elle étouffe de surprise. « » demande-t-elle, comme si elle ne l'avait pas reconnu. Ces cheveux bruns, ces yeux grisonnants et pourtant si pétillants, son corps musclé... Nul doute. Ronan. Son coeur s'est emballé, elle fait un pas vers lui, puis ne bouge plus. Comment est-ce possible ? Est-ce lui ? Est-ce lui qui l'a retrouvée ?
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