Suite à l'invitation de Nolàn sur twitter qu'elle avait accepté sans broncher, Zaza, se retrouva après une longue journée de cours près du peirson pub après avoir fait quelques courses, soit trois fois rien. Elle se contenta d'envoyer un texto à Nolàn pour lui dire qu'elle y était et qu'elle l'attendait sagement, et se commanda un chocolat chaud comme elle aimait. Elle, qui avait secrètement encore gardé une âme d'enfant aimait ce genre de boissons chaudes à l'approche de l'hiver, quand la nuit tombait sitôt. Elle y trouvait un certain réconfort inexpliqué. En tout les cas, c'est avec hâte qu'elle attendant le jeune García qui, pour le coup allait la sortir de sa journée morose, en ce mercredi si banal. Elle avait longtemps voulu passer un moment avec lui, après la fusillade, rien qu'à deux mais elle n'avait comme dirait-on pas osé pensant que c'était trop tôt mais il ne fallait pas se leurrer il n'était plus le même.

refesh your mind

nolàn garcia & leiniss z. huston

La tête posée contre la paroi de la douche, je laissais couler l'eau chaud sur ma peau. Je restais dans cette position durant cinq bonnes minutes, histoire de penser à autre chose que cette fusillade. Enfin, avec le temps tout cela allait passer et il le fallait de toute façon. Après quelque minutes, je m'habillais d'un jean foncé et d'un haut clair, qui m'allait à la perfection. Je vins à me diriger quelques instants après, vers la cuisine pour me préférer un bon café et ce même si, j'allais en commander un tout à l'heure. Je le bus rapidement, une fois préparé une minute après. J'avais ce sourire délicat avant de sentir mon portable vibrer. Léiniss venait tout juste de me prévenir qu'elle était arrivé dans le pub et qu'elle m'attendait sagement. Très bonne décision et j'avais vraiment hâte de la revoir, car ces temps-ci je m'éloignais entièrement de tout. Ma tête se trouvait ailleurs.  Enfin, bref, je pris ma veste, que je mis sur moi et quittait la villa directement. Je me mis en route jusqu'à la destination du pub en question et j'étais enfin arrivé. J'entrais à l'intérieur, pour la repérer du regard et une fois que ce fut le cas, j'eus un sourire. M'approchant doucement d'elle, je dis : « Saluuut toi ! ». Dis-je, doucement et délicatement.

Dans l'attente, Leíniss s'était comme un peu perdue dans ses pensées. Elle sortit rapidement son téléphone pour y pianoter un peu comme on le faisait tous pour faire passer le temps ou uniquement parce qu'on ne pouvait s'empêcher de le faire, et bu quelques gorgées de son chocolat chaud, qui tendait à devenir de plus.. tiède, et par conséquent moins chaud. Oui, pour une fois, elle ne s'était pas brûlé le bout de la langue voyez-vous. « Nono ! » Finit-elle par dire en arborant un joli sourire, ravie de le voir. Elle ne dirait jamais vraiment mais elle était contente qu'il ait pensé à elle plutôt dans l'après-midi. Elle ne savait pas si c'était dû aux derniers événements à l'université ou pas mais elle se sentait amèrement seule. Bien plus que d'habitude. Se relevant légèrement pour lui faire la bise, elle vint à ajouter. « Tu m'en voudras pas j'ai commandé une boisson chaude pour me réchauffer en t'attendant. » Oui, elle n'avait pas dit 'chocolat chaud' mais 'boisson chaude'.. mais ce n'était qu'un détail qui pour le coup relevait de l'inconscient chez la demoiselle. Elle vint ensuite à ajouter, en le regardant s'installer. « Comment tu vas ?! »

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A peine entré à l'intérieur du pub de Jersey, j'observais l'intérieur pour voir si je pouvais en quelques sorte la retrouver. Après quelques minutes, je m'approchais d'elle comme je venais de la reconnaître avec ce si beau visage. Enfin soit, je la saluais délicatement avec un léger sourire aux lèvres, mon regard dans le sien. Écoutant simplement le surnom qu'elle vint à dire, je ne pu que sourire. Elle était heureuse de me revoir, rien qu'avec son sourire qu'elle me faisait sur son visage. Je lui faisais la bise également, pour lui dire bonjour. Puis, ensuite, je suis partis m'installer en face d'elle. Je dis : « Oh, non, tu as bien fait de commander ta boisson chaude, ne t'inquiète pas. ». Dis-je, un léger sourire aux lèvres. Mon regard au travers du sien, je tournais la tête vers le côté pour faire signe au serveur que je voulais aussi un chocolat chaud. J'aimais énormément cette boisson chaude et cela me faisait du bien. J'écoutais les paroles de cette dernière et je souris légèrement. Je dis : « Ecoute, ça va Lei'. Quand à toi, ça va ? ». dis-je, mon regard au travers du sien. Un peu plus tard, je remerciais la serveuse qui venait de me déposer ma "boisson chaude" ou chocolat chaud, sur la table.

Ravie de le voir sans pouvoir le cacher, elle se réinstalla en souriant légèrement. Elle souriait toujours plus timidement que Nolàn qui était incroyablement facile à vivre, très réjoui, même si ces derniers temps elle le sentait un peu à côté de ses pompes. Elle voyait bien qu'il n'était pas au top de sa forme sans même pouvoir savoir ce qui n'allait pas. Pourtant il ne cessait de dire que ça allait comme à chaque fois, mais elle n'y croyait pas vraiment. « Oui, toujours. » Finit-elle par dire. C'est vrai que les derniers événements avaient perturbés un peu tout le monde, mais elle allait plutôt bien et surtout elle avait eu le bonheur d'avoir été évacué dès le début des agitations. « Je vois que je suis pas la seule à renouer avec le chocolat au lait à l'approche de l'hiver. » Dit-elle après l'avoir entendu commander un chocolat chaud. Elle se voyait mal remettre en question sa parole dès le début de leur moment ensemble quand il lui disait que ça allait.

J'eus un léger sourire en observant cette dernière, dans les yeux, tout en m'installant en face d'elle. Elle m'intriguait énormément, que j'avais envie dans savoir un peu plus sur elle. Bon, elle me connaissait par coeur, du fait qu'elle avait remarqué mon changement de caractère. Je n'aimais pas du tout reparler de la fusillade et du reste. Oui, d'ailleurs, j'allais aller en Espagne avec une amie proche à moi pour me changer les idées.  Je dis : « Super alors  ». Dis-je, un léger sourire aux lèvres. J'étais vraiment heureux de savoir que cette dernière allait au mieux de sa forme, enfin d'après ceux qu'elle disait.  Heureusement d'ailleurs.  Mon regard au travers du sien, alors que cette serveuse vint à me servir mon chocolat chaud. Je la remerciais du regard avant de sourire et je dis : « Je suis fan du chocolat chaud et du café donc ça ne me dérange pas dans boire également.  ». dis-je, mon regard au travers du sien. En fait, sa boisson chaude en quelque sorte. Mon regard se tournait délicatement vers les gens un peu autour, sans rien dire de plus. J'aimais beaucoup observer les gens autour de moi, en général.

Un léger sourire se pointa aux lèvres de la petit brune et pourtant derrière ce sourire, elle s'insultait presque. Idiote ! tu pensais peut-être pouvoir installer une conversation de quarante cinq minutes sur la thématique du chocolat chaud ! Oui c'était un peu près ça. Elle avait deux pieds gauches et deux bras gauches quand elle décidait de renfermer sur elle-même et de donner que le minimum de sa personne pour éviter de ressentir une quelconque absence invivable quand tout s'achevait. Alors oui, loin d'être devine, elle pensait tout simplement que Nolàn n'avait pas grand chose à lui dire au point que regarder autour lui était plus intéressant. « Si je te redemande comment tu vas.. tu me diras la vérité cette fois ? » Elle n'assumait pas d'avoir dit une chose pareille, elle avait tellement peur qu'il lui dise de se mêler de ses affaires et bien plus que cela elle avait cette peur qu'il puisse noter cette pudeur qu'elle avait quand il s'agissait de demander des choses toutes simples. Cela dit elle souriait en le regardant bien que secrètement elle se mordillait intérieurement la joue. Dans le fond, elle avait simplement de ne pas valoir la peine qu'il lui parle de ses maux.

Un léger sourire aux lèvres, tout en l'observant délicatement dans les yeux. Dans ma tête, tout allait de travers depuis cet événement qui avait tout chamboulé dans l'université sauf, que j'évitais de le montrer.  Lorsque cette dernière se mit à me regarder pour finir par me pauser cette simple et unique question, qui ne fallait pas. Enfin, je n'avais plus envie de me souvenir de l'arme qui mettait arrivé en pleine bouche pour pouvoir me taire et des morts ou blessés devant ma personne. Je tournais mon regard vers elle, ma main derrière la nuque comme gêner de répondre et je dis : « J'ai .... J'ai .. vraiment plus envie de reparler de cela.  ». Dis-je, simplement sans rien dire davantage. J'étais traumatisé comme les autres de l'université en quelque sorte. Mais, je finis par rajouter un petit, discret : « J'en ai marre juste de ça.  ». dis-je, avec un silence. Je finis par terminer mon chocolat et commander une simple bière sur le coup sans dire un mot de plus.

Basculant légèrement sa mèche sur le côté comme pour témoigner inconsciemment de son embarras, elle le regardait en faisant un léger oui de la tête l'air de dire qu'elle comprenait. Zaza venait quelque part de se prendre un vent. Elle plissa légèrement les sourcils en le voyant finir son chocolat chaud si subitement pour se commander une bière. C'était comme dirait-on bien opposé, et si soudain. Elle se disait qu'elle avait eu de s'inquiéter. « Dis moi.. » Finit-elle par dire comme pour lui assurer qu'il n'avait pas à se cacher d'elle ou à y aller avec des pincettes. Elle était mal de le voir comme ça, et se rendait bien compte que si ça la dérangeait autant c'était qu'elle lui accordait une certaine importance, ce qu'elle s'était toujours plus ou moins efforcé de ne pas faire avec les autres au risque d'en payer les frais plus tard, mais Nolàn était le genre naturellement attendrissant, gentil, doux. « Qu'est-ce qui t'agace autant ? » Tentant à tout prix de croiser son regard, elle finit par dire sans détours. « Je vois bien que t'es mal en ce moment. Je sais pas, j'ai pas osé t'en parler de peur de t'embêter mais tu, enfin tu sais que tu peux me faire confiance. » Dit-elle en étant même pas vraiment convaincu qu'il le pense mais pourtant elle savait qu'il pouvait lui faire confiance.

Je pense qu'à par Tiphaine et Zander, c'était la seule personne qui me comprenait. Lorsque je disais en gros que j'allais bien, c'était purement le contraire et vis-et-versa. Je ne pouvais même pas en parler, tellement j'avais été traumatisé par cela. Alors que je venais de finir mon chocolat chaud, que je commandais une bière. Le changement c'est clair. Je voyais aussi qu'elle essayait de me faire parler, ce que je redoutais, mais ça pouvait me faire du bien aussi. Enfin, mon cerveau et ma tête pensait cela. Je dis : « ...euh ...». Dis-je. Je lui faisais entièrement confiance, c'est une certitude, mais il faut comprendre la situation dans laquelle nous étions. Heureusement, qu'elle de son côté, avait été transféré très vite. Je ne savais même plus quoi lui dire, mis à par un (je n'ai envie d'en parler)..  Mais, je dis : « J'ai une entière confiance en toi, tu le sais ? .. Ce n'est pas que je ne veux pas en parler, c'est juste que ça m'en rappelle ce qui c'est passé, dans l'université. ». dis-je, doucement en attendant que ma bière arrive.