samedi, 19h” Tu es à terre avec le souffle coupé, ce coup là tu ne l’as pas vu venir et il t’a mis au tapis. C’était ça de dormir trop peu, ton corps subissait les dégâts, ton intention était au plus bas et ne parlons pas de ton endurance sur le terrain. T’étais en train de foutre ta vie en l’air, et ta passion pour le sport par la même occasion. Tu allais te tuer à mener cette vie, tu devais dormir plus longtemps, te reposer enfin sinon tu ne te révéleras pas. Tu avais besoin d’un peu de sommeil, depuis trop longtemps tu n’as pas fermer tes prunelles plus de trois heures. « Hé Dickenson, tu comptes pioncer au beau milieu du terrain. » cette voix casse ta réflexion et cette main tendu t’insiste à te relever. « Je vous laisse récupérer. » dis-tu avec ton fichu sourire, tes côtes te sont douloureuse mais tu sais que ça passera, ce n’est pas la première fois que tu heurte le sol d’une telle puissance. « T’as une sale tête mec, tu devrais dormir. » si seulement tu pouvais, tu secoues la tête en haussant les épaules. « Pas besoin. » et tu te mets à courir pour rejoindre le reste de l’équipe. Tu es en train de déconné et tu le sais pourtant tu ne t’arrête pas. Tu verras qu’un de ses jours tu vas te retrouver dans lit d’hôpital et là tout le monde verra que tu n’as pas fait ton deuil, que ton frère te manque cruellement. Tu avais l’impression de ne plus pouvoir vivre sans lui, tu sais pourtant qu’il t’aurait dit de continuer à voler, mais voilà que tu es cloué au sol. Toi qui étais toujours aussi haut dans le ciel, tes ails t’ont été coupés. Cette journée te semble épuisante, tu n’arrives a rien à faire, tes yeux se ferment tous seul, a voilà enfin ce que tu cherchais : l’exténuement. Ce n’était qu’ainsi que tu arrivais à dormir, quand t’étais à bout de force. Tu t’es laissé tomber dans ton lit pour fermer tes yeux, peut-être que tu t’es endormie à ce moment-là, tu avais tellement besoin de dormir. Tes prunelles se sont rouverte, la première chose que tu as vue c’était ton réveil qui affichait déjà la fin de la journée. Tu te lèves avec ce dynamisme que tu avais perdu il y a quelques temps. Dormir un peu ne t’as pas fait du mal et tu le sais, pourtant tu essayes de dormir mais tu n’y arrive pas. Tu soupires et en tirant sur ta veste dans ton armoire, une enveloppe tombe. Tu l’as complètement oublié celle-la, tu sais que tu aurais dû lui donner à cette fille. Mais peut-être que tu étais jaloux de savoir qu’il lui avait écrit une lettre et pas à toi. Tu l’attrape et tu dis qu’au final tu dois lui donner, c’est la moindre des choses. Et peut-être que voir cette fille te fera du bien, ou du bien à elle. Bluenn devait avoir besoin de ça, de cette lettre ou peut-être pas que sait ça l’a fera trop souffrir ? Ce n’est pas ton affaire tu croise une fille de son dortoir et tu lui fais passer. Tu étais partir avec cette idée en tête et tu te demandes toujours pourquoi tu te retrouves devant la porte de sa chambre avec les doigts crispés sur la lettre. Tu aurais pu la lire mais ce n’est pas ton genre, tu sais que ton frère ne te l’aurais jamais pardonné. Tu es là pour lui car tu sais qu’il aurait voulu que tu lui la donne en main propre. Mais tu trouves sa stupide, c’est pourquoi tu tournes le dos à la porte et t’éloignant dans le couloir, à la première personne que tu croises tu lui demanderas de passer cette lettre. Mais voilà tu entends que la porte s’ouvre, tu ne peux pas t’enfuir alors tu te retournes bêtement vers cette blonde, magnifique ton frère a toujours eu bon gouts pour les filles. Tu lui souris, ce sourire qui te caractérise tant qui t’a toujours différencier de ton frère, oui vous n’avez jamais eu la même façon de sourire. « Bonsoir. » dis-tu simplement, c’est le genre de salutation que ton frère aurait dites, pas les tiennes. ”
Allongée sur le matelas, tu fixais ce plafond uni, les heures défilaient et pourtant tu ne bougeais pas de ton lit, ça te prend parfois, te poser ainsi pour réfléchir, profiter de ce calme régnant dans ta chambre, tu as besoin de prendre une minute pour te pauser, toi, vraie pile électrique qui cours partout à toute vitesse. Les mains contre le ventre, tu prends une profonde inspiration, il était maintenant temps pour toi de te bouger un peu, tu avais quelques devoirs à faire, mais encore une fois, tu les ferais à la dernière minute, tu n'avais aucune envie de t'y plonger maintenant, tu es d'humeur flemmarde, là, maintenant. Tu te redresses finalement, observant la chambre tout en glissant une main dans tes longs cheveux blonds que tu avais bouclées. Enroulant une mèche autour de ton doigt, tu observes tes pieds que tu glisses dans tes ballerines, tu es tel un zombie, agissant au ralentit, tu prenais tout ton temps pour te lever de ton lit, enfilant cette veste qui traînait sur ta chaise, tu couvres alors tes bras, tu es pratiquement certaine que le vent s'est levé, que la fraîcheur règne de l'autre côté de la porte. Sortir, prendre l'air, allez te faire du bien, peut-être que cela allait te donner un petit coup de boost pour te plonger dans tes révisions? Tu grimaces à cette pensée, non tu n'es définitivement pas décidée à t'y mettre et tu es pratiquement certaine que tu prendras tout ton temps une fois dehors, peut-être bien que tu rejoindras ton groupe d'amies, elles t'avaient proposé de les accompagner, mais tu avais poliment refusé, maintenant tu venais à te dire que tu aurais mieux fait d'accepter en fin de compte. T'avançant vers la sortie, tu te stoppes face à la porte, main tendue vers la poignée que tu n'atteins pas, quelque chose semble bloquer tes mouvements. Tu avais soudainement une drôle de sensation à cet instant, tu ne sais pas ce que c'était exactement, mais tu trouvais cela étrange. Immobile une minute, finalement ta main s'empare de la poignée que tu tournes doucement, laissant passer ta tête, tu sursautes légèrement en voyant cette personne se tourner en ta direction. Fixant son visage, tu en était stupéfaite, voilà la drôle de sensation, tu avais eu le sentiment que quelqu'un se trouvait derrière ta porte, tu ne t'étais pas trompée. Fixant l'homme, tu venais à te demander si tu t'étais assoupie sur ce lit et que dorénavant tu rêvais, cela ne pouvait pas être réel après tout. Par précaution tu te pinces doucement le bras, aïe ça fait mal! Ces yeux, ces cheveux, ce visage, c'était tout lui... mais c'était impossible, cela ne pouvait pas être lui. Tu déglutis, les yeux ronds comme des billes, tu entrouvres tes lèvres comme pour tenter de parler, mais aucun son ne s'en échappe. Fronçant les sourcils, tu te forces à détourner ton regard pour observer tes pieds, oui ils sont tellement plus intéressants c'est sûr. "Bon... bonsoir... Je... peux vous aider?" Balbuties-tu en relevant légèrement tes yeux vers celui-ci. Un pincement au cœur, une boule dans le ventre, ce sourire qu'il t'avait lancé, tu ne le reconnaissais pas, non tu connais ton meilleur ami parfaitement bien, chaque mimique qu'il pouvait avoir, cet homme a beau lui ressembler, mais il semble.. différent et pourtant tu hésitais à rester là comme une pauvre imbécile la main accrochée sur la poignée ou bien à te jeter sur lui pour le serrer dans tes bras, c'est une chose qui te manque plus que tout au monde.
samedi, 19h” Tu te demandes encore pourquoi tu es allé devant sa porte, il aurait été plus simple de la passer à une simple inconnue de lui donner la lettre. Mais tu as toujours aimé faire les choses de toi-même, contrairement à ton frère. Oui tu étais plus aventurier que lui, intrépide et imprudent. Le fait est là désormais, tu te retrouves devant la porte de cette fille que tu ne connais que de noms. Tu n'es jamais allé la voir à l'hôpital, a quoi bon ? Tout le monde pensait que tu allais jeter ta haine sur elle, car elle était avec lui lors de l'accident, mais ce n'est pas elle qui conduisait. Tu n'avais pas de la haine pour elle, bien que normalement tu l'aurai blâmé car il fallait bien un coupable, quelqu'un sur qui cracher sa haine. Bizarrement tu n'as pas eu sa réaction, tu as agis comme ton frère l'aurait fait, il n'y avait pas de coupable c'était un simple accident. Si toi tu avais perdu un frère elle avait perdu l'être qu'elle aimait. Du moins tu le pensais. Tu ignorais tout d'elle, bien que ton frère t'avais beaucoup dis à son propos, tu ne savais pas à quoi elle ressemblait, ou bien vaguement car tu te souviens d'une photo que ton frère t'avais envoyé. Tu savais qu'elle était belle et blonde, et que son sourire était sa plus grande force. Là tu reconnaissais les caractéristiques que ton frère aimait chez les femmes... Tu ne sais pas si ça te fais du bien de croiser les prunelles de la femme que ton frère aimait avant de mourir, de la femme qui l'a vu pour la dernière fois. Ton coeur s'emballe, des émotions mélancoliques refont surface. Tu viens même à baisser tes splendides prunelles quand la blonde te fixe de cette manière. Elle te donnait l'impression qu'elle avait un mort en face d'elle. En théorie ça pouvait être le cas tu lui ressemblais tant. Tu affiches ce léger sourire. « Bluenn ? » dis-tu en t'approchant d'elle, tu sais que tu oublies quelque chose de très important à son sujet qu'une personne t'a dit mais tu as oublié qu'est-ce que c'était. « Je voulais te donner ça. » dis-tu en tendant la lettre, tes prunelles se posent dans les siennes, elle semble si triste. Tu ne dis pas un mot de plus, tu aurais pu dire que c'était la part de Noam mais cela te semblait si logique que tu ne l'as pas mentionné. « Tu vas mieux ? » Dis-tu ton côté attentionné prend le dessus, elle te parait si dévastée que tu as envie de prendre soin d'elle. Mais elle doit arrêter de te fixer de cette manière, elle te donne l'impression que tu reviens d'entre les morts. Tu restes avec ton léger sourire, sans baisser tes prunelles, tu réfléchis à ce qu'on t'a dit sur elle. Mais tu es trop épuisé pour te souvenir de quoique ce soit, à la base tu ne souhaitais même pas croiser sa route car tu ignorais les sentiments qui allaient t'envahir. D'ailleurs c'est encore confus à cet instant. ”
Sujet: Re: I’m tired (ft. bluenn) Jeu 2 Mai - 22:04
Si on t'avait dit que tu tomberais sur lui en ouvrant cette porte, tu te serais abstenue de l'ouvrir. Maintenant, tu demeurais quasi-choquée sur le pas de la porte, dévisageant cet homme qui lui ressemblait étrangement. Tout d'abord, tu crois à une hallucination, mais ce n'est pas le cas, ton bras est là pour te le rappeler, tu sens encore ce léger picotement à l'endroit où tu t'étais pincée. Noam. Il ressemble à Noam. Malheureusement, tu gardes que très peu de souvenirs de lui, tu as surtout retenu son visage et ces sentiments que tu avais lorsque tu venais à croiser son regard, comme à cet instant, cet homme te faisait le même effet, picotement au fond de l'estomac, battement rapide du cœur, souffle court, toutes ces choses que tu ne pensais pas ressentir un jour et pourtant tu n'avais pas droit de les ressentir à nouveau, car il n'est pas Noam, du moins tu le penses, il est mort après tout, tu n'avais pas assisté à son enterrement et tu t'étais encore moins rendue sur sa tombe, bien trop trouillarde pour ça, faire face à cette réalité qu'il ne serait plus là à ton côté. Jusqu'à ce que tu tombes sur ce garçon, qui tu retournes tellement les méninges que tu finis par le comparer à Noam. Tu le fixes, avec insistance, de quoi le mettre mal à l'aise, tu attrapes entre tes doigts cette lettre qu'il te passe, tu fixes une seconde celle-ci fronçant les sourcils.. Qu'est-ce que c'est? Question que tu te posais, tu es sceptique, au fond tu sais ce que c'est, au lieu de t'empresser de la lire, tu la ranges soigneusement dans une de tes poches. Encore trop dur pour toi pour en lire ses lignes. "Si on veut" murmures-tu tête baissée lorsqu'il tente de savoir comment tu vas, tu ne t'étend pas sur le sujet, tu ne vas pas déballer à cet homme que tu te sens dévastée, morte de l'intérieur, que tu pleures comme un bébé chaque nuit, revoyant le scénario de l'accident lorsque tu t'aventures à fermer les yeux, que tes membres te sont douloureux la nuit, comme compressés par une force inconnue. Non. Tu restes évasive, tentant de reprendre le sourire, un semblant de bonne mine, tu apprends chaque jour à donner cette illusion. Ton regard se reporte sur ce brun, fonçant les sourcils, tu ne peux pas t'empêcher de le fixer "Tu es...?" Il connait ton prénom, mais tu ignores le sien.. Noam avait sûrement dû te parler de lui, mais cela s'était évaporé comme de nombreux souvenirs qui t'appartenaient autrefois.
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Sujet: Re: I’m tired (ft. bluenn) Ven 3 Mai - 14:14
I’m missing way too much.
samedi, 19h” Tu es en face de la femme que ton frère avait aimé tellement, tu te souviens encore de ce qu’il t’avait dit à son propos. Et si tu avais su ce qui allait lui arrivé tu lui aurais dit de sacrément se bouger le cul pour lui dire au lieu de l’écrire. Tu sais qu’elle souffre, tu ne peux pas comparer votre peine mais elle doit être sur le même pied d’estrades. Tu n’es plus celui qui compare ta peine à un autre, non tu as changé d’état d’esprit depuis le drame sur la route. Comme si une part de ton frère s’était recueilli en toi ou qu’enfin les serments qu’il t’avait fait sur les responsabilités et autres étaient encrés dans ton cerveau. Il te manque tellement, tu as simplement envie de laisser cette blonde avec sa lettre car la revoir révoquait ton frère. Tout compte fais tu n’aurais pas dû passer devant sa chambre, ce mal qui t’envahie te fais baiser un instant les yeux. Elle te regarde comme si tu étais lui, si tu ne vois plus ta mère aussi souvent c’est pour cette raison. Elle t’appelle sans cesse Noam, elle croit que tu es lui ce qui veut dire qu’elle t’a enterre toi pas ton frère. Tu veux te casse d’ici, tu en a marre de tous ses regards qui se posent sur toi, des regards de la tristesse, et ceux comme Bluenn. Ces yeux qui te prennent pour ton frère, tu n’es pas lui. Ta faiblesse tu la cache, ta tristesse tu la remplace par ce foutue sourire et de belles paroles. Tu fais comme si de rien étais, tu es une âme brisé et toi seul le sait. Tu ne veux pas que le gens te regardent en plus avec de la pitié et du chagrin. Elle te sourit légèrement, tu vois qu’elle va mal tu as toujours eu cette facette que ton frère n’avait pas. Elle te ment et tu la comprends tu fais la même chose tu es juste meilleur comédien. « River. » dis-tu en tendant ta main vers elle, ton frère n’a pas parlé de toi ? et d’un seul coup tu te souviens de ce qu’on a dit sur elle, elle a perdu la mémoire. Peut-elle donc faire plus facilement son deuil ? Non tu ne penses pas. Tu poses ses prunelles sur elle. « Tu peux me dire la vérité. » dis-tu avec ce léger sourire, tu as toujours ressemblé à ton frère quand tu prenais cet air d’homme réconfortant. Tu lèves les yeux au ciel, tes lèvres s’étirent de se sourire qui te caractérise. Tu ne dois lui faire croire que tu peux ressembler à ton frère et pourtant. « Si tu as besoin de quoique ce soit viens me voir. » tu as presque envie de la serrer dans tes bras a la place ta main se pose sur son épaule, touché pour la réconforté. « Bonne nuit Bluenn. » ton frère ne reviendra plus la serrer dans ses bras, la toucher. « Il t’aimait tu sais. » pourquoi lui dis-tu ça, crois-tu que cela allait la réconforté ? Idiot, il est mort tu dois t’y faire et arrêter de parler à son nom. Tu baisse la tête, moment de vulnérabilité, tout ce que tu as essayé d’enfouir jusqu’à la ressort. Voilà l’effet que cela te fait de voir la femme que ton frère aimait. Tu relèves la tête, tu lui souris. « En somme je t’ai spoiler sur la lettre. » dis-tu en secouant la tête, tu dois te reprendre. « Excuse-moi. » ton regard se pose dans le sien, tu es un idiot. ”
Sujet: Re: I’m tired (ft. bluenn) Ven 3 Mai - 14:46
Tu ne peux pas t'empêcher de l'observer de cette drôle de manière, c'est plus fort que toi, tu te rends bien compte que cela pouvait le gêner, c'est pour ça que tu te forces à détourner de temps à autres ton regard, mais c'est bien difficile, c'est comme si tes yeux étaient automatiquement attirés par son visage. C'est son portait tout craché. Il te donne cette lettre que tu n'oses pas ouvrir, par crainte de lire ce qui s'y cache. En retour tu lui demandes son prénom, River, hochant du visage tu tends à ton tour la main pour venir serrer la sienne "Enchantée" dis-tu avec un mince sourire, tu avais gardé tes bonnes manières. Les yeux baissés vers tes pieds, ta façon à toi de te forcer à ne pas le regarder de cette façon qui lui doit être désagréable. Ce n'était pas tous les jours faciles pour toi et cela devait l'être encore moins pour lui, il a perdu son frère après tout. Sa main se posant contre ton épaule, il captive à nouveau ton regard. Dire la vérité? Bien trop inconnu sur le moment pour partager ce que tu peux ressentir au fond de toi, tu n'en parles même pas à tes proches amis. Tu ne dis rien, gardant le silence, tu le trouvais bien aimable de cette attention qu'il te portait, tu es, après tout, une inconnue pour lui. Tu ressens toutes ces sensations bizarres au fond de toi, cette rencontre est bouleversante, tu sembles avoir perdue la parole, vu que depuis maintenant quelques minutes tu ne disais plus rien. C'est comme si tu avais une énorme boule au fond de ta gorge t'empêchant de dire quoi que ce soit. Il souhaite partir, tel est son choix, il voulait seulement te remettre cette lettre qui... Pardon? Tes yeux se reportent aussitôt sur son visage, il venait de divulguer le contenu de ce morceau de papier, ton cœur s'arrête le temps d'une minute, tu restes figée face à cet homme, tu ne voulais pas le savoir, pas maintenant, tu te sentais encore bien plus mal qu'auparavant, toi qui étais dingue de ton meilleur ami, pensant cet amour non partagé, voilà que tu apprenais la vérité, jusqu'à présent tu préférais penser le contraire. Prenant une profonde inspiration, tu souris légèrement, amusée par sa façon de parler "Non.. ce.. n'est pas grave" Bien sûr que si c'est grave, ton cœur se sent bien plus meurtri "Cependant, c'est une information que j'aurais préférée que tu gardes pour toi" Dis-tu en l'observant, il devait bien se douter que cela devait te faire bien plus mal maintenant. Pas question de se laisser abattre, non, non, tu es une femme forte bordel! il faut à partir d'un moment faire son deuil, souvent plus facile à dire qu'à faire "Ça te dit qu'on aille se balader dehors?" Tu avais besoin d'un peu d'air frais, oh oui, ça allait te faire du bien. Tu observes River de haut en bas, il a probablement mieux à faire, mais... "Je n'ai pas envie d'être seule ce soir" Tu as besoin d'un peu de compagnie, tu as passé bien trop de temps seule à te morfondre dans ta chambre.
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Sujet: Re: I’m tired (ft. bluenn) Ven 3 Mai - 22:27
I’m missing way too much.
samedi, 19h” Tu l’observes un instant, cette femme que ton frère aimait. Tu cherches les raisons mais le mutisme de la blonde ne t’aide pas. Elle n’a pas fait son deuil, aucun de vous deux ne l’a fait. Peut-être que rester tous les deux de cette façon vous permettra de le faire. Tu en doutes, et tu n’as qu’une envie c’est de partir. Les sentiments qui t’envahissent, tu ne souhaites pas qu’il fasse surface, alors tu lui souhaite bonne nuit. Mais pris de sympathie ou de compassion tu restes là en face d’elle, tu articule des mots. Tu n’aurais pas dû, tu le lis dans ses yeux que cela vient juste un peu plus de la détruire alors tu plonges ton regard dans le sien. « Ça l’est, je n’aurai pas du. Pardon. » Tu insistes, tu ne veux pas la blesser mais tu es en train de la détruire. Alors lorsqu’elle te demande de l’accompagner dehors, tu ne peux pas refuser. Tu te sens comme obligé de l’aider, de se sentir moins seule. « Avec plaisir. » tu déclenches la marche vers l’extérieur, l’air frais te fait du bien. Tu fermes un instant les yeux, fatigué de ressentir de trou béant dans ton cœur. « Veux-tu…que je te lise la lettre ? » tu sais qu’elle n’aura pas le courage de la lire seule, autant que quelqu’un la soutienne lui tienne la main pour gravir cette haute marche. « Considère cela comme une aide de ma part pour que tu puisse gravir cette marche. » tu as toujours été un beau-parleur, tu sais user les mots et beaucoup de gens te font confiance. Tu es devenus celui qui console les autres, tu trouves souvent les mots justes. Et lorsque tu la vois grelotter dû à se vent frais qui frappe dans votre dos. Tu retires ta veste et lui la pose sur ses épaules, épris de liberté tu l’as toujours été. Tu lui souris, tu prends un peu d’avance pour t’arrêter. « Je sais que je suis un simple inconnu pour toi mais j’ai envie de t’aider. » tu es adorable quand tu adopte cette mine, ta fragilité est flagrante ta gentillesse radieuse. Tu sais qu’elle a besoin d’aider, à elle de choisir si elle veut que tu fasses partie de sa vie, que tu aides à surmonter son chagrin. Bien que toi aussi tu aurais besoin d’aide mais ça c’est une autre histoire. « J’aurai aimé te rencontrer à une autre période de ta vie. » c’est vrai, il aurait même dû s’il n’avait pas fait se détour chez ses grands-parents, il aurait pu voir son frère avant qu’il ne meure ou peut-être sa présence aurait évité cette accident. « Pardon. » tu baisses la tête, tu t’éclaircies la voix. Tu as simplement envie de pleurer, de parler de lui, d’hurler, de te sentir vivant. ”
Sujet: Re: I’m tired (ft. bluenn) Sam 4 Mai - 0:14
Non il n'aurait pas du, mais tu ne pouvais pas lui en vouloir, il devait probablement être tout autant bouleversé que toi, vu les circonstances. Tu ne réponds rien, préférant changer rapidement de sujet pour proposer une promenade, il accepte, tant mieux pour toi, la dernière chose que tu souhaitais était de te retrouver seule maintenant. Vous vous dirigez alors à l'extérieur, la fraîcheur frappant ta peau, tu prends une profonde inspiration, comme si tu espérais que cela allait te laver de tous ses sentiments que tu pouvais ressentir... ouais, tu peux toujours essayer. Marchant en sa compagnie, il te propose alors de te lire cette lettre, plongeant ta main dans ta poche, tu la sors de sa cachette "Je ne sais pas si je suis vraiment prête à l'entendre" Et pourtant, tu confies la lettre à River, tu sais qu'il est là pour t'aider, comme tu pouvais l'aider en retour, enfin, tu ignores encore comment. Se promener, c'est bien, mais tu as bien plus froid que tu ne l'aurais pensé, par chance, en vrai gentleman, il te confie sa veste "Merci" dis-tu en relevant ton regard vers lui, un petit sourire sur les lèvres "Mais tu ne vas pas avoir froid?" A peine as-tu le temps de sortir ces paroles, qu'il se fige pour te faire face, fixant son visage, tu l'écoute silencieusement avant de secouer ta chevelure blonde "Arrête de t'excuser, il y a certes de meilleures façons pour une première rencontre, mais c'est ainsi.." Souffles-tu en t'avançant dans le petit jardin, finalement tu t'installes sur le sol, attrapant la main de River, tu le tires comme pour lui faire signe de s'installer à ton coté. Tu bascules alors, allongée sur le sol, ton regard se porte sur le ciel, le silence s'installe un petit instant, avant que tu ne te décides enfin de prendre parole "Je m'en veux..." Dis-tu d'une petite voix, quelque peu songeuse "Je m'en veux d'avoir perdue conscience de tous ces souvenirs passés avec lui" Les souvenirs sont probablement la meilleure chose que l'on puisse avoir, comme la pire et pourtant, tu es certaine d'en avoir que des bons en compagnie de Noam... Tu t'en veux, car c'est comme le sentiment d'avoir bafoué sa mémoire, comme s'il n'était qu'un simple individu lambda que tu as finis par oublier rapidement.