Kôl n'en pouvait plus, elle venait de passer ces derniers jours pire que cauchemardesques. Pourtant, la semaine avait si bien commencée. Elle avait appris que le petit-fils du directeur, Charles, était bisexuel car il avait regardé avec insistance le fessier d'un homme et grâce à ça, elle allait pouvoir faire autant la garce qu'elle le souhaitait. Tout ça aurait pu être marrant, détruire de réputation une personne, lancer des rumeurs, tellement excitant mais comment, comment son passé avait pu lui resurgir en pleine face, lui faire l'effet d'une claque, voire même d'un coup de poing ? Charles avait tout simplement demandé à son grand-père des informations sur le passé de Kôl et avait ressortit son année de prostituée, la pire année de sa vie. Elle avait été forcée par un gang de Russie et pour s'en sortir, elle avait dû changer d'identité et de couleur de cheveux. Aujourd'hui, elle n'avait plus de problème avec eux, elle était certes traumatisée psychologiquement, mais elle n'en laissait rien paraître. C'est seulement avec cet abrutit de Callaghan qu'elle vivait un véritable enfer en ce moment. Elle essayait de faire comme si de rien était, mais c'était trop dur. Elle était obligée de s'enfermer dans les toilettes et de laisser couler la chasse d'eau pendant qu'elle pleurait. Elle ne pouvait même pas en parler à sa meilleure amie, Candace puisqu'elle-même n'était pas au courant. Ce matin, dans les couloirs, elle venait de croiser Charles. Les insultes avaient fusées. Kôl avait commencé par un "hé le gai luron" et ce dernier avait enchaîné sur "grosse pute". Rien ne pouvait plus la blesser. Au bord des larmes, énervée et blessée, elle se dirigeait vers son casier pour tenter de se calmer.

Il était dix heures, mais j'étais toujours chez moi. Je ne commençais qu'à onze heures pour mon plus grand bonheur. Après une dure nuit - j'avais encore fait la fête jusqu'à quatre heures du matin - j'émergeais de mon lit. Personne n'était dans le dortoir, ils devaient déjà tous être en cours. Etant certaine d'être bel et bien seule, j'en profitais pour prendre ma dose. J'avais pris le soin de cacher correctement mes petits sachets, afin que personne ne s'aperçoive de rien. Je trouvai enfin mon bonheur - ou pas - et je commençai à sniffer ma drogue.. Je n'en pris pas trop, surtout avant les cours. Sans réellement réfléchir, je mis ce petit sachet bien entamé dans le tiroir de ma table de nuit. J'avais encore la tête dans les nuages à cette heure-ci, et je ne m'étais pas rendu compte que l'endroit était risqué. Bref, après une demi-heure, j'étais préparé et je pouvais me rendre en cours d'anglais renforcé. J'avais attaché mes cheveux blonds dans un chignon et j'avais mis un t-shirt en col V ainsi qu'une jupe. Rester sexy à tout prix était ma devise. J'arrivai enfin dans les couloirs menant à ma salle, quand je tombai nez à nez avec ma meilleure amie Kôl. Elle paraissait totalement bouleversée, et je l'avais rarement vu comme cela. Kôl était une des rares filles pour qui j'avais de l'affection, c'est pourquoi je me précipitais vers elle - tant pis pour mon cours d'anglais. Arrivée à sa hauteur, je la pris entre mes bras, la laissant se décontracter. « Qu'est-ce qui t'arrives ma chérie ? » Je caressai ses cheveux bruns doucement, essayant de la réconforter un minimum.

Ma journée commençait comme d'habitude. Je m'étais levée en vingt minutes - je suis une vraie marmotte. Je m'étais préparée et m'étais rendue dans les couloirs de l'établissement. Mais à tout hasard, je venais de rencontrer Kôl totalement au bout du rouleau vers son casier. Elle paraissait à la fois énervée et très attristée. Je ne pris pas la peine de lui demander si elle allait bien, je la questionnai juste sur ce qu'il lui arrivait. J'avais toujours connu Kôl comme quelqu'un de fort, qui n'a peur de rien et surtout insensible à quiconque. Elle laissait passer les insultes qui fusaient sur elle, tout comme moi. Nous ne nous abaissions pas à ce genre de choses puériles, c'est pourquoi je me demandais ce qui lui était arrivé pour qu'elle soit dans un tel état. Alors que je venais à la prendre dans mes bras, elle commença à m'avouer le début de son problème. Charles. Je n'en croyais pas mes oreilles. J'étais à peine au courant qu'ils se connaissaient tous les deux. Je devais rester neutre face à la dispute entre Kôl et Charles. Elle non plus n'était pas censée savoir que je couchais régulièrement avec lui.. Bon, je lui en avais touché quelques mots, mais rien de bien concret. « Qu'est-ce qu'il t'a fait ? Tu veux me raconter ? » la questionnais-je gentiment, passant une de mes mains dans ses cheveux pour essayer de la réconforter. Je la fixe alors mon regard dans ses yeux noisette. J'essaie d'être la plus sincère possible. « Je pourrais essayer de lui parler si tu veux ? » C'était une question comme une autre pour deux amies, mais je ne savais pas encore où j'avais mis les pieds..

Silencieusement, je déglutis, anxieuse. Kôl se met à déblatérer des horreurs sur Charles pendant de longues secondes. Je ne sais plus où me mettre, car apparemment, elle n'a pas l'air de se souvenir que je le connais. Bien. Très bien même. Pourtant, je suis certaine de lui avoir raconter des bribes de ma relation avec lui. Elle est dans un tel état en ce moment, que je comprend qu'elle ne se souvienne de rien. Mais tout de même, je suis certaine de lui en avoir toucher deux mots il y a peu. Revenant à la réalité, je me rend compte que ma meilleure amie est totalement à bout de nerfs. J'ai la vague impression que si Charles avait été dans la pièce où nous sommes, il serait parti en courant pour ne pas s'attiser les foudres de Kôl.. J'essaie de rester neutre face à ses propos, alors qu'elle a l'air de se fatiguer tant elle est énervée. Je ne veux pas la brusquer. Pas plus qu'elle ne l'est en ce moment, mais je suis obligée. Obligée de lui rappeler que ma relation avec Charles existe bel et bien. « Je.. Kôl, écoute moi. Je connais Charles, je t'en ai déjà parlé. » avouais-je, me mordillant la lèvre inférieure. Je suis extrêmement mal à l'aise, et ça ne me ressemble pas du tout. Mais la réaction de Kôl me fait peur, c'est une des seules à qui je tiens et qui pourrait potentiellement me faire du mal. Avant de reprendre, je souffle un bon coup. J'allais ouvrir la bouche, lui raconter que Charles et moi entretenons une relation particulière.. mais les paroles de la brunette me troublent. Pourquoi me parle-t-elle des dossiers étudiants ? En quoi entrent-ils dans leur dispute ? J'écarquille les yeux, me recule un peu d'elle, pensive. « Qu'est-ce que tu racontes ? Quels dossiers étudiants ? » demandais-je, alors que je ne comprenais plus grand chose.

D'après Kôl, je devais éviter le jeune homme comme la peste. A mes yeux, c'était totalement impossible. Malgré ce que je pouvais en dire, je n'avais pas la capacité de vivre sans Charles. Il m'apportait bien plus que je voulais l'admettre, et ça, je ne pouvais pas l'avouer à ma meilleure amie. Elle ne comprendrait certainement pas, ce que je pouvais concevoir. La rage de Kôl était immense, ce qui commençait à m'inquiéter. C'est pourquoi je préférais ne pas en dire plus sur Charles, la laissant déverser sa colère. Je préférais même répondre à ses propos. Je ne désirais pas attiser les foudres de la brunette, elle était déjà assez énervée comme cela. Je la pris brièvement dans mes bras, alors qu'elle commençait à m'expliquer son histoire de dossiers. Qu'avait-elle à cacher dans les tiroirs du proviseur ? J'arque un sourcil, écoutant ce qu'elle me disait, même si c'était incompréhensible. Je compris qu'elle avait quelque chose à m'avouer, mais quoi ? Je n'en avais aucune idée, et j'avais honte. Honte de ne pas savoir ce qui avait tant tracassée Kôl.. Je déglutis, sans un mot, entamant une marche derrière mon amie. J'avais hâte d'apprendre les faits, même si une once d'appréhension avait pris part de moi. Nous marchâmes pendant cinq minutes, arrivant enfin au dortoir numéro deux. J'ouvris la porte, m'installe sur le lit de la brunette, attendant le verdict. « Rien de grave j'espère ? » osais-je, sans vraiment savoir où je mettais les pieds.

J'aurais préféré ne rien savoir finalement. J'étais interloquée. J'étais sous le choc. Bordel, mais comment avais-je fais pour ne pas voir cela ? Quelque chose d'aussi grave. Je me mordille la lèvre si fort qu'un goût de sang l'effleure. Les larmes me montent aux yeux, je suis véritablement émue. Pourtant, ce n'est pas à moi de pleurer. Ce n'est pas à moi que ce cauchemar est arrivé. Kôl paraît si forte devant moi, que je n'en crois pas mes yeux. Je me rend compte que son père est un vrai monstre, et vivre avec ça doit être tellement difficile. Mon père n'est pas la gentillesse incarnée non plus, et je suis prête à parier qu'il aurait privilégié son argent à moi. Tout comme son père avait fait avec elle. C'était terrible. Ma réaction est lente à venir, mais dès que je reprend mes esprits, je m'approche de ma meilleure amie. Elle ne pleure pas, mais elle ne me regarde pas non plus. Je prend ses mains dans les miennes, soupirant légèrement. « Kôl.. Je suis désolée. » Je ne suis pas la reine pour consoler, ça c'est certain. Mais dans une situation comme celle-ci, je ne sais jamais quoi dire. Je serre un peu plus fort ses paumes contre les miennes, je veux lui montrer que je suis là pour elle. Quoi qu'il arrive. « Tu aurais pu m'en parler à tout instant. Je ne te jugerai jamais ma chérie. » Je cherche son regard noisette, mais j'ai du mal à le trouver. On a tous nos petits secrets après tout, moi la première.

Je la comprenais tellement.. si elle savait. Moi aussi je me cachais des yeux de tous, de peur de passer pour une droguée. Bien entendu, j'en étais une. Mais l'image que les gens avaient de moi changerait du tout au tout, et je n'avais pas envie de cela. Je préférais prendre ma cocaïne en douce, sans que personne ne me voit. C'était extrêmement délicat parfois, sachant que ma meilleure amie est dans le même dortoir que moi. Ou que Charles peut débarquer dans ma chambre à tout instant. Ou encore qu'Eleanor me prenne en flagrant délit.. Tout était possible et très risqué, mais j'avais l'habitude désormais. Après m'avoir tout raconté, elle tend ses bras vers moi. Je souris faiblement, la prenant à mon tour dans les miens. Je caresse doucement ses cheveux, avalant la nouvelle du mieux que je le pouvais. « Je serais toujours là pour toi, tu peux tout me dire. » Je lui confirme que n'importe où, n'importe quand, elle pourra venir me trouver. Je déglutis difficilement, consciente que moi aussi, je n'avais pas eu une totale confiance envers elle. « Tu veux boire quelque chose ? » Je me défais de notre étreinte, sans pour autant lâcher une de ses mains. Je suis tellement heureuse de passer une journée avec Kôl, ça faisait si longtemps.

Kôl avait l'air de s'être calmée, et j'en étais heureuse. Je ne supportais pas de la voir dans cet état, et j'étais ravie qu'elle m'ait enfin tout avoué. Je savais que les secrets pouvaient être difficiles à confier, même aux personnes chères à notre coeur. Seulement, tout dévoiler pouvait réellement nous soulager.. Depuis que j'étais à Jersey, personne n'était au courant pour mes problèmes de drogue. Appart Diezel, qui adorait me faire du chantage pour arriver à ses fins. J'essayais de le cacher au mieux, même à ma meilleure amie. Je tend un grand sourire à la brunette, hochant la tête afin de lui faire comprendre qu'elle avait bien fait. Afin de nous détendre un peu, je propose à Kôl de boire quelque chose. Il doit surement y avoir du punch dans le frigo du dortoir, je me lève afin d'aller en chercher. Je me dirige vers le réfrigérateur, prenant la bouteille ainsi que deux verres. A petits pas, je reviens vers Kôl, m'installant sur le lit. « Et voilà. » dis-je, servant les deux verres. Je lui en donne un, souriante. Je veux qu'elle passe une bonne journée, malgré l'altercation de ce matin avec Charles. Ce n'est pas gagné, car c'est elle-même qui me reparle de lui. Je bois une gorgée de punch, baissant les yeux vers le sol. Qu'elle ne dise rien, je le savais, j'avais confiance en elle. Seulement.. parler du jeune Callaghan avec Kôl était délicat à mes yeux, surtout que notre relation était très étrange. Prenant mon courage à deux mains, je relève mon regard bleuté vers ma meilleure amie, le plantant dans le sien. « C'est compliqué.. » Je préfère y aller doucement, pour ne pas la brusquer. Même moi, je ne comprend pas grand chose à notre relation, alors autant mettre les choses le plus au clair possible. « On a commencé à se voir, il y a plusieurs mois. Ça aurait dû durer une seule nuit.. mais l'envie de nous revoir était incontrôlable alors on a craqué. » Je bois à nouveau une gorgée d'alcool, essayant de trouver mes mots au mieux. « Depuis, on se voit régulièrement, sans que personne ne le sache.. Même sa soeur n'est pas au courant. » Et je crois qu'elle me tuerait si elle savait. J'espérais que Kôl comprendrait que Charles compte beaucoup à mes yeux, même si elle le déteste.

Kôl ne sait pas si un jour elle arriverait à oublier, ne serait-ce que le temps d'une journée, l'enfer qu'elle a vécu en Russie. Les journées qu'elle passait en compagnie des hommes qui l'ont enlevé, qui la tabassait, la droguait et le soir, il la forçait à aller sur les trottoirs en lui rabâchant qu'il fallait qu'elle ramène le plus d'argent possible. Si elle n'était pas partie avant, c'est parce qu'elle avait peur. Ils l'avaient menacés de s'en prendre à sa famille si jamais elle ne leur obéissait pas. Elle ne fit rien qui puisse les mettre en danger jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'il fallait que tout ça s'arrête. Son père l'avait laissé pour sauver son entreprise et sa mère l'avait cru sur parole, alors qu'il n'était pas fiable. Le reste, ses grands parents, ses cousins et autre, elle s'en fichait. Ce qu'il comptait pour elle désormais, c'était s'en aller. Et la voici, deux ans après, étudiante en médecine et surtout, toujours aussi bouleversée. Mais c'est seulement après deux ans qu'elle ose enfin se confier à Candace. Pourquoi le l'a-t-elle pas fait avant ? Kôl veut passer à autre chose, elle se trouve actuellement dans le dortoir de sa meilleure amie, en sa compagnie et son plus grand souhait et de parler de choses on ne peut plus normales; Charles. Après tout, ils se connaissaient et si ça devenait sérieux entre eux, Kôl devra faire des efforts, car elle ne comptait pas s'éloigner de Candace à cause de Charles. Elle cherche donc des explications, elle veut éclaircir cette histoire. « Merci. » Répond-elle en buvant une longue gorgée, se concentrant sur les explications de Candace. Et Kôl comprend tout à fait le genre de relation qu'ils entretiennent, mais elle trouve dommage le fait qu'elle partage ce lien avec Charles. Elle s'en fait une mauvaise image mais après tout, une image peut être changée. « Et vous avez déjà parlés de tout ça, genre, sérieusement ? Voir ce qu'il en pense, lui ? Parce que peut-être que si vous parlez, vous verrez que vous ressentez la même chose tous les deux... » Dit-elle sur un ton parfaitement neutre. Elle oublie, pour sa meilleure amie le fait que l'homme pour qui elle ressent inévitablement quelque chose est Charles, ce Charles qui rend la vie impossible à Kôl depuis des semaines.

Après de lourdes révélations, je vois que Kôl se sent mieux et libérée. J'aime savoir qu'elle se confie toujours à moi, même si ses secrets sont très lourds à porter. Justement, je suis là pour l'aider à supporter le moins de poids possible et l'épauler dans les situations difficiles. Je lui tend un petit sourire quand elle me remercie, et je bois à mon tour une gorgée de punch. Je pensais éviter le sujet délicat qui concerne ma relation avec Charles, mais c'est raté. Après tout, Kôl est ma meilleure amie, elle a le droit de savoir ce qui se passe dans ma vie amoureuse. J'aimerais beaucoup lui expliquer la situation en détails, mais c'est tellement compliqué que je ne trouve pas les mots exacts pour décrire ce que nous vivons. Sans la lâcher du regard, j'essaie tant bien que mal d'éclaircir cette histoire pour elle, comme pour moi. « Je sais même pas ce que je ressens Kôl.. » Je souffle légèrement ces quelques mots, rivant mes yeux bleutés vers mes mains. Je secoue lentement la tête, comme si elle me faisait mal, comme si trop de choses s'y bousculaient à l'intérieur. « Tu nous imagine vraiment ensemble, Charles et moi ? » Je viens de me rendre compte que je me projette dans un futur avec lui, ce qui m'effraie.. Je suis totalement perdue, par rapport à mes sentiments pour lui, et je me prend vraiment la tête avec ça. J'aimerais respirer à nouveau, comme avant, sans aucune attache à personne. Mais malheureusement, il est trop tard pour revenir en arrière.

Je soupire légèrement à ce que me dit Kôl. Elle a bel et bien raison, j'ai des sentiments pour lui, c'est évident. Je ne pensais pas que ça crèverait autant les yeux, mais on parlait de Kôl là, et cette fille avait une fâcheuse tendance à me cerner correctement. « Oui sans doute.. » répondis-je à la jeune femme, haussant les épaules à mon tour. En effet, moi aussi j'adorais les relations d'un soir, c'est certain. Pourrais-je réussir à arrêter les coups d'une nuit, et à n'avoir qu'un seul homme dans ma vie ? Je n'en étais pas si certaine, mais si j'aimais Charles... Peut-être que ça changerait tout. J'en profite pour boire une gorgée du punch, tandis que Kôl m'avoue le fond de sa pensée. Je n'ai pas réellement de réaction, car je sais qu'elle a raison. Moi-même, je ne sais pas si j'en suis capable. Mais il s'agit de Callaghan, le mec qui s'est tapé tout le campus. J'esquisse un petit sourire à l'adresse de la jeune femme, sentant sa paume sur la mienne. « Je suis pareille que lui Kôl.. J'ai jamais vraiment été en couple. Et puis, ça serait super compliqué entre nous.. » Je pensais à sa soeur jumelle, qui serait folle de rage, ou encore à ses nombreuses conquêtes qui me feraient une misère sans nom. J'étais vraiment dans de beaux draps, mais je comptais sur ma meilleure amie pour m'aider à y voir plus clair.

FDS.