alex & erin

Un an. Un an sans sa meilleure amie, c’est long, très long. Je comptais les jours qui restaient, les marquant d’une croix sur mon calendrier jusqu’au jour fatidique. Tout chez elle me manquait, nos conneries me manquent, son rire et cette malice qui fais pétiller son regard. J’avais parfois envie d’arrêter ce pari et aller la voir, lui faire une surprise. Mais si je le faisais, je serais une mauviette. Alors j’ai attendu. J’ai essayé de m’occuper comme je le pouvais. Bon d’accord, je n’ai pas eu à me plaindre de ce côté-là. Il y avait un truc bien lorsqu’on était sportif et mignon de surcroit, c’est que les filles tombaient toutes. J’en ai essayé plusieurs, même parfois en même temps, mais je n’arrivais pas à retrouver Erin là-dedans. Elles étaient toutes fade, sans intérêt. Je n’avais pas la même adrénaline que lorsque j’étais avec ma meilleure amie. Dieu ce qu’elle me manquait ! Je ne le lui dirais jamais, on est beaucoup trop fiers pour ça. Ce matin, alors que je me réveillais au côté d’une énième conquête, je jetais un coup d’œil à mon calendrier. Le 21 juin. Un an jour pour jour ! J’allais partir lorsque heum.. Gabriella, Samantha ou je ne sais plus qui s’accrochait à moi, elle semblait vouloir remettre ça, bien entendu, elle devait à présent me considérer comme  le meilleur coup de sa vie. Mais j’avais un problème. Dès l’instant que je couchais avec une femme, a la seconde après, j’avais simplement envie qu’elle arrête de me toucher, qu’elle ôte ses sales mains de moi. « Ecoute machin, hier soir c’était cool, ça s’arrête là, maintenant tu sors de ma chambre j’ai des trucs à faire ». Truc jeta ses cheveux noir en arrière et me fusilla du regard, ouai c’est bon, j’avais l’habitude « Tout d’abord, mon nom c’est Aurora, ensuite, t’as pas le droit de me jeter comme ça après toutes ces choses qu’on a faite » j’arquais un sourcil « Ah non tu crois ? » je l’accompagnais jusqu’à la porte alors qu’elle n’était qu’en sous-vêtements, je lançais ses vêtements dans le couloir et lui adressais mon célèbre sourire ravageur « Il semblerait que si, bon vent truc ». Sur ce, je refermais la porte sous son regard ébahie. Quoi ? Je suis un con, on ne change pas une équipe qui gagne. Je partais vite sous la douche et tentait de mettre des vêtements présentables, un jean, une chemise et mes éternels basckets et surtout, l’éternel camé de notre enfance. Je regardais la photo à l’intérieur avec un grand sourire. La patinoire. J’étais certain qu’elle serait là. Lorsque j’y entrais, j’avais soudainement la boule au ventre. On ne s’est pas parlé depuis un an et j’étais carrément nerveux. Je passais mes mains dans mes poches et alors, je la vis, dans les gradins, en train d’enfiler ses patins. Je m’approchais d’elle, feignant la lassitude, jamais elle ne saurait qu’elle m’a terriblement manqué. Alors qu’elle avait la tête baissée, concentrer à lacer ses patins, je laissais tomber le camé à côté d’elle et lançais « Tu te souviens, quand on était gosse, tu m’as dit : cap d’être toujours là pour moi ? Eh bien cap ».  

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Un an. C'est quoi un an ? C'est long. Trop long.. Et il a fallut s'occuper..

Le patinage est devenu la seule chose qui m'obsède. Disons que pendant un an je me suis enfermée dans mon sport, histoire de ne pas penser. Je ne voulais pas penser que j'avais un meilleur ami, que je lui avais donné un pari stupide qu'il a relevé. Un an, c'est quoi un an ? C'est long, on ne croirait pas, on dirait que dans une vie, un an c'est strictement, mais bon sang c'est la pire torture que je me sois moi même infligée. Pourquoi j'ai été lui poser cet ultimatum ? Je suis si bête ? Bon, de toute manière c'est fait, je l'ai perdu, parce qu'il l'a tenu et que plus rien ne sera pareil il a semble doute dû m'oublier avec le temps, il se tape toutes les filles qu'il veut, allez, je passe à autre chose et autre chose c'est le patin. J'ai été championne d'europe pendant cette année. Il n'était surement pas là, mais je suis fière, parce que je crois que je ne l'aurais jamais eu si je l'avais eu dans les pattes. Je commence doucement à réaliser mon rêve, je monte dans le classement, la patinage a toujours été ma passion alors je me donne à fond c'est vrai, à croire que je fais bien. Je suis plutôt contente. Ce matin n'échappe pas à la règle, je vais à la patinoire, directement en tenue, c'est à une un leggings noir, une jupette de la même couleur des guêtres remontant aux genoux qui amortissent les chocs en cas de chutes. un justaucorps dessous qui me fait une haut toujours noir moulant et décolleté dans le dos. J'attache rapidement mes cheveux en une queue de cheval mal faite, je m'échauffe avant de m'installe dans les gradins pour mettre mes patins. J'en chauffe un, deux puis je commence à les serrer lorsque j'entends une voix. Je la connais par coeur, comme si c'était la mienne. Je me fige un moment et je lève les yeux. Je lui en veux et en même temps j'ai envie de lui sauter au coup parce qu'il n'a pas oublié que j'existais. Mais pas question qu'il voit ma joie. Je me redresse en me pinçant les lèvres. " Tu avais déjà dit cap si tu te souviens bien? " Je resserre énergiquement mes lacets et je me lève, ce qui me grandit, je fais presque sa taille. " Je dois aller m'entraîner tu permets ? Parce que j'ai pas que ça à faire, balance ton gage qu'on en finisse " .. Je le regarde dans les yeux puis je pouffe et je l'enlace. " Hum tu m'as  manqué " Au point que je grimpe dans ses bras, j'enroule mes jambes autour de lui, il ne risque rien, mes patins ont leur sécurité, enfin il connait et je l'enlace vraiment.


 

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Je n’ai jamais oublié cette date qui avait fini par m’obséder. 21 juin. 21 juin. 21 juin. Ça passait en boucle dans mon cerveau, ça m’empêchait de dormir. Erin, c’est ma meilleure amie, c’est simplement la personne la plus précieuse au monde. On a fait tellement de choses ensemble qu’on ne peut pas les mettre de côté pour les oublier. De l’enfance jusqu’à maintenant, on ne s’était jamais séparé jusqu’à ce que je lui présente Eleanor, c’est là qu’elle m’a lancé le défi de ne plus se voir pendant un an. Et j’ai résisté. C’était dur au départ de ne pas l’appeler ou me faufiler dans sa chambre le soir afin de dormir avec elle – on avait tendance à faire ça depuis qu’on est tout petit, on se serrait contre l’autre afin de faire partir les cauchemars et les mauvaises pensées. J’ai dû trouver d’autres potes, mais ils étaient tous bien moins cool qu’Erin. Avec Erin, c’était toujours des sensations fortes. La première chose qu’on a faite en arrivant à Jersey, c’était voler une voiture de police et on a passé une nuit en prison. La nuit la plus hilarante de tous les temps, avec l’adrénaline et le contrecoup, on a eu le fou rire le plus mémorable dans notre cellule. C’est con, mais elle me manquait comme un fou, je ne me sentais plus vivant sans elle. Il n’y a qu’avec elle qu’on arrivait à vivre pleinement. Aucun pote ou petite amie pouvait remplacer ça, même la meilleure baise de ma vie ne pourrait pas remplacer Erin. Le 21 juin, je pris la direction de la patinoire, je la connaissais bien Erin et je savais qu’elle serait ici. J’avais bel et bien vu juste, je m’approchais d’elle et tentait de lancer un truc. Je m’attendais a ce qu’elle me saute dans les bras, mais rien, elle restait là, impassible. Moi, je me fendais d’un petit sourire « Je m’en fou, ça faisais trop les retrouvailles pleines d’émotions comme dans les films. Putain, j’aurais dû être acteur en vrai ». Elle se levait et me demandait de balancer un gaffe pour qu’on en finisse. Eh bah, Erin la mal lunée était là ! Nous nous toisons du regard et soudain, nous rions en même temps, je la serrais contre moi. Je lui avais manqué. Je souriais, elle aussi m’avait tellement manqué. Je la soulevais dans mes bras, je caressais la peau de son dos nu et soudain, je sentais quelque chose de bizarre « Hé mais… » je la reposais sur le sol « Ma parole Erin ! Tes seins ont poussés ! Merde enfin quoi ! » J’éclatais de rire et alors, je partais à la recherche d’un gage « Aller Fawkes, cap ou pas cap d’aller draguer le mec qui se la pète là-bas, lui piquer ses patins et les lancer au milieu de la patinoire pour qu'il aille les récupérer comme un con en glissant ? » J’agitais le camé devant elle.  

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Enfaîte j'étais persuadée qu'il était occupé avec une meuf qu'il a trouvé dans un bar qu'il a séduit qu'il lui a fait croire les pires trucs.. Je ne suis sûre qu'il ne lui a même pas dit son prénom, enfin le vrai quoi. Enfin, faudrait-il encore qu'il ait vraiment été avec une femme cette nuit. Il en est capable, tout le monde connait sa réputation maintenant, c'est devenu le plus des cons avec les femmes, peut-être à cause de moi, je ne sais pas. Pourtant, je n'ai rien fait de plus que lui donner un cap, j'ai été gentille, c'était ça pour briser le coeur de cette fille dont il était soit disant amoureux, mais il ne peut pas être amoureux, plus qu'il m'avait moi. Ok c'est bien différent mais on s'autosuffit à nous deux, personnes d'autres ne doit entrer dans ma ligne de mire, de toute la prochaine je la dégage et facilement, il est trop joueur que cela en devient presque pitoyable. Bref, il est vrai que je ne pensais pas le voir débarquer fraîchement, comme ça, avec qu'il a envie, non, je pensais qu'il se pointerait quelques jours plus tard parce qu'il aurait oublié le jour précis, mais non, puisque il est là. Je ne l'accueille pas comme il aurait voulu, pas tout de suite, je ne veux pas lui offrir cette satisfaction. Mais je ne résiste pas longtemps et je fond dans ses bras, il me soulève comme une plume, parfois il pourrait me briser tellement facilement que c'est effrayant. On est une équipe de sportif après tout. Puis il vient me sortir le pire truc, je suis complexée par mes seins et il se fout de moi avec ça, encore. " connard ! " Je descend de ses bras et je lui donne une tape dans le bras. " Ils n'ont pas bougé depuis l'année dernière. Touche pour voir ! " Aucun complexe, il m'a vu nu, je l'ai vu nu, je crois qu'entre nous il n'y a jamais eu ce genre de soucis. Pourtant je ne sais pas si c'est présent, chez lui, mais le désir monte plus on vieillit.. Bref. Mais il revient vite au jeu et son gage me fait soupirer. " Tu n'as pas plus sérieux à me proposer pour nos retrouvailles.. ? " ok je suis vexais. " Je ne m'attendais pas à un truc si nul. " Je saisis le camé et je me plante au niveau de mon justaucorps au cuisse, il est calé. Je lance un dernier regard à Alex. " Mais oui cap. " Je marche avec mes patins et je fais le tour de la salle pour aller vers un joueur de hockey. Je lui fais un sourire charmeur, replaçant une mèche de cheveux juste derrière mon oreille et j'engage la conversation. Il prend la mouche, il a ses patins juste à coté de lui. Mais je lui demande s'il peut me passer son numéro et le temps qu'il prenne un stylo dans son sac je prend ses patins et je fais glacer au milieu de la patinoire, le pire dans tout ça.. Il ne s'en rend pas compte. Je continue le jeu, je lui tend mon bras et il écrit, il peut être sûre que je n'appellerais pas. Je reviens vers Alex en me dandinant pour lui tendre le camé, " Méfaits accomplis ". Je souris et je lui montre même mon bras. " Je crois qu'il est près à me prendre dans les vestiaires lui, remarque je ne dirais pas non.. " Enfin si mais ça il l'ignore Alex c'est juste un pic pour le rendre jaloux. " A toi, cap ou pas cap de te faire passer pour mon copain jaloux toute la journée ? " Je sens qu'on va rire, parce que lui joue le copain mais moi je peux draguer d'autre personne et son rôle sera de.. oh cogner, insulter les mecs m'approchant..? je demande à voir.

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Lorsque j’arrivais vers elle, j’aurai aimé un accueil beaucoup plus chaleureux. Elle était dans sa passade humeur maussade. Moi qui m’attendais à ce qu’elle me saute dans les bras, qu’on recommence nos conneries dès la minute où on se retrouverait. Au contraire, elle m’accueillait avec froideur, mais j’avais bien trop l’habitude de ce genre d’humeur pour me laisser déstabiliser. Ce n’est qu’après qu’elle se décidait enfin à se jeter dans mes bras, si bien que j’attrapais ses cuisses pour la soulever. Ce que c’était bon de la retrouver. Un an de torture, un an sans se voir et je n’ai jamais été aussi heureux de revoir ma meilleure amie. Elle m’avouait que je lui avais manqué, moi, je ne voulais pas le lui dire, j’étais bien trop fier pour ça, mais je n’en pensais pas moi. Soudain, je sentais l’envie de l’emmerder, c’était plus fort que moi à la seconde où je la retrouvais. Je savais qu’elle complexait sur ses seins, je fis une remarque comme quoi ils avaient grossit. Ce dont j’avais vraiment l’impression. Elle me traitait de connard, je pouffais. Elle me frappa le bras ce qui augmentait mon hilarité. Il n’y avait pas de pudeur entre nous, ainsi, je posais mes mains sur sa poitrine pour vérifier mes propos « Je te promet qu’ils sont plus gros que la dernière fois, c’est pas des conneries. Erin est enfin une femme et une bonnasse de surcroit ». C’était un compliment de ma part, elle le savait très bien. J’avoue que pour un premier gage après un an, je n’ai pas été très créatif, l’inspiration manquait, je ne m’étais pas entrainé en un an « Oh, je m’échauffe là deux secondes ». Mais malgré la débilité du truc, elle relevait le défi et partais vers ce mec. Je n’aurais pas pensé que cela serait si dur de la voir draguer quelqu’un. Pourtant, je savais très bien qu’elle avait eu des mecs, moi aussi j’en faisais autant alors pourquoi je détestais voir ce connard de joueur de hockey reluquer a mort ma meilleure amie ? Je détournais le regard. Putain… En plus, ce mec était vraiment débile, il n’a même pas capté que ses patins étaient au milieu de la piste. Je levais les yeux au ciel et regardais Erin revenir, je récupérais le camé. Elle me montrait le numéro de mec pour la preuve. Sa remarque me piquait au vif. Quoi ? Sérieux ? « Arrête il est dégueulasse comme mec tu vas pas baiser avec ça, c’est une mocheté doublé d’un mauvais coup » lançais-je, jaloux. Alors, elle me mettait au défi de jouer le petit ami jaloux « Cap ! » puis mon regard se posais sur le joueur de hockey, a la recherche de ses patins « On va commencer par l’autre ». Je me fendais d’un sourire, le regard pétillant de malice. Je m’approchais de l’autre débile, il était carrément paumé, il s’avançait vers moi « Hé yo, t’aurais pas vu des patins noirs ? » en guise de réponse je lui flanquais mon point dans la figure, il semblait ne rien comprendre, posant sa main sur sa joue « Tu vois le canon là-bas, c’est ma copine. La prochaine fois que je te vois flirter avec elle, je t’arrache des bijoux de familles et je les cuis au barbecue, compris ? » je tentais d’être sérieux. J’aurais carrément dû être acteur merde ! Et alors, je lui fis le coup de boule le plus mémorable. Je me barrais avant qu’il ne reprenne ses esprits, sur le chemin, j’attrapais Erin par le bras « Putain cours il va me démonter avec son truc de hockey » j’étais mort de rire et je entrainement à l’extérieur. Quel con, elle avait encore ses patins, je l’attrapais pour la faire monter sur mon dos et nous cachais. Le mec sortait de la patinoire, il me cherchait sûrement « Chut… » J’essayais de me retenir de rire, soudain, je le vis s’approcher de nous « Merde ! » il ne fallait pas qu’il voit nos visages. Alors je pris la nuque d’Erin et l’attirait vers moi pour l’embrasser avec fougue, je vérifiais que l’autre était parti. C’était le cas et j’éclatais d’un rire sonore « Putain, je m’en suis jamais pris à un joueur de hockey, si je fini pas en bouillie à la fin de la journée, je suis un dieu »

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Voilà que les uns an étaient passés. Nous voilà à nouveau tous les deux. Au final je crois que nous avons repris le chemin de notre relation, comme avant et ce n'est pas plus mal. Je suis plutôt contente en tout cas, parce qu'il m'a manqué, c'est claire que tout ce u'on faisait me manquait, je me suis enfermée dans le patinage et maintenant qu'il est là, je sens que je vais me faire voler mon créneau pour m'entraîner et bizarrement je n'en ai plus rien à faire, mais si je suis pas prête pour l'entraînement officielle de ce soir avec le coach je vais me faire allumer. Mais je le serais, je suis devenue une championne ne l'oublie pas. En tout cas je suis contente qu'il soit revenu lui, je ne serais jamais venue faire le premier pas, après tout ce gage était de ça faute, j'ai bien envie de savoir pourquoi il n'est plus avec mais plus tard, je dois relever ce qu'il me demande de faire, c'est médiocre comme gage, surtout déjà vu, j'ai déjà dû draguer des gars des millions de fois pour le faire bisquer ou parce qu'il voulait justement que je le fasse. Alors là j'ai bien l'intention de le rendre un peu jaloux et de gagner ce que je dois. Je dois dire que je m'en sors brillamment. Parce que je reviens après avoir mis les patins du type au milieu de la piste et après avoir eu son numéro je l'ai bien allumé ok, mais il semble être le genre de gars sans cervelle. Il n'a pas pas compris ce qui lui arriver. Je suis revenue plutôt fière, j'aurais voulu savoir ce que cela lui faisait de me voir avec un autre type, mais malheureusement il faudrait que je le contraigne à me le dire sinon cela ne fonctionnera jamais entre nous, pas en tout cas, comme j'aimerais, parce que je ne sais pas ce qu'il peut ressentir et c'est frustrant, il est trop bon acteur. Déstabilisant. Il fait croire ce qu'il veut à qui il veut. Et puis le jeu pour lui n'a aucune limite, j'aurais voulu savoir si vraiment il tient à moi ou si c'est parce qu'il a une fierté et qu'il ne veut pas perdre. J'ai un tas de truc à lui faire faire, parce qu'au fond je veux le garder pour moi, nocive, voilà comment elle est cette relation, on finira par se détruire. J'ai toujours peur qu'il s'en rende compte et qu'il m'abandonne, je suis peut-être comme ma mère, folle, après tout c'est possible, c'est surement génétique ou un truc comme, pourquoi j'aime tant ce jeu ? La réponse est toute faite parce que j'aime Alex, mais pas question pour moi de le perdre. Alors c'est à moi de lui poser son dilemme, et il le fait avec brio. Jouer mon copain jaloux, ce qui sous entend exactement ce qu'il va faire, aller péter la gueule au joueur de hockey, je ne sais même plus son prénom, matt ? james ? cameron ? On s'ne fou je crois, il n'est pas important dans notre histoire. Enfin je ne crois pas vraiment. Je regarde la scène de loin, je souris légèrement jusqu'à ce que je sois surprise du crochet du droit qu'il lui fout dans la mâchoire, bien joué ! Je ne savais pas qu'il se battait si bien, je suis un peu choquée mais impressionnée, je ris les mains devant ma bouche pour pas que cela soit trop visage. J'aurais aimé entendre ce qu'il lui a dit. Il revient rapidement, apparemment il veut qu'on tire d'ici. Ahah, bah moi je ne peux pas courir, j'ai des patins aux pieds, il s'en rend vite compte et me balance limite sur son épaule pour courir, je suis morte de rire. On arrive carrément dehors. Il me repose au sol et me dit de ne pas faire trop de bruit, je me reprend en le regardant. Mais apparemment il arrivait vers nous. Je voulais vérifier en me retournant mais il me bloque le visage et m'embrasse, je ne comprend rien du tout, je le laisse faire, sans répondre à son baiser. Les bras m'en tombent quoi. Puis il éclate de rire. Sa réplique ne me fait même plus rire. Je le gifle. " Crétin ! " Je ne sais pas pourquoi je prend mal ce baiser, surement parce qu'il n'est pas honnête mais qu'il m'a embrassé pour le jeu, ce que je ne supporte pas. Enfin si je pourrais mais je n'étais pas prévenue et j'ai cru.. Je suis trop naïve. Je rentre à l'intérieur en galérant sur le goudron puis j'arrive dans la salle de la patinoire. Je suis un peu énervée, c'est mon heure d'entraînement, j'entre sur la glace après avoir retirer mes protections et je me laisse glisser. Je prend mon élan et je fais mes figures à bosser, je sens son regard arriver trop vite, je le vois. Je déteste être observée par lui comme ça, mais je ne perds pas ma concentration. J'attends qu'il vienne. Et à son tour.

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Je ne lui avouerais jamais, mais j’étais vraiment jaloux lorsqu’elle allait voir un autre mec. Rien que de savoir qu’elle couchait avec des gars, ça me tuait, parce qu’ils avaient le droit d’être avec elle, de la toucher, de l’embrasser et moi, j’étais juste le gars qui avait le droit de lui peloter les seins en pleins public et qui ne faisais que dormir avec elle. Pour cette raison, lorsqu’elle me lançait le gage de faire comme si j’étais son petit ami jaloux, je me donnais à cœur joie d’aller frapper ce connard de joueur de hockey qui n’arrêtais pas de la reluquer et qui rêvais sûrement de se la faire à présent. J’étais a fond dans mon rôle – qui n’était après tout pas qu’un rôle – et je lui assenais un coup de boule. Pourtant, a voir son visage, il se sentait humilié, j’allais me prendre une sacré raclée si je ne déguerpissais pas aussitôt. Certes, j’étais joueur de Lacrosse, mais les joueur de Hockey était carrément plus costaud que moi. Je me mis à courir et emportait Erin avec moi. Mais je me rendais vite compte qu’elle était en patin, dans la foulée, je l’attrapais sur mon dos. C’était à la fois hilarant et effrayant. Je ressentais enfin cette adrénaline. Nous sortions de la patinoire, nous cachant dans un coin. J’essayais de lui dire de se taire afin de ne pas faire de bruit, car je voyais l’autre débile sortir, sûrement à ma recherche pour me filer la raclée sur siècle. Alors, j’avais une idée. Je plaquais Erin contre le mur et l’embrassais de sorte que l’autre ne voit pas mon visage. Mélanger l’intérêt et l’envie, c’était bien ça, mais je ne profitais pas bien longtemps, car je ne pus m’empêcher de rire et soudain PAF ! Ca sortait de nulle part. La gifle du siècle. Pourquoi ? Ce n’est pas comme si je ne l’avais jamais embrassée. Elle s’en allait. Je passais ma main sur ma joue, sous le choc. Qu’est ce qui lui prenait mon sang ? C’était juste un bisou, elle n’allait pas me faire un caca nerveux. Je la rejoignais. Bon, aller Alex, fais-toi pardonner. J’entrais, vérifiant que l’autre n’était pas là, mais il semblait avoir filé, tant mieux. Je vis Erin sur la glace. Elle avait toujours fait ça avec une telle grâce, c’était sublime. Je la regardais pendant un moment entamer ses figures, ébahie. Elle se déplaçait sur la glace avec aisance et tournait avec la grâce d’une danseuse classique. Mon cœur battait la chamade. J’ai toujours trouvé qu’elle était magnifique lorsqu’elle était sur la glace – pas seulement d’ailleurs. J’allais enfiler des patins pour entrer sur la glace. Elle m’avait tellement emmené à la patinoire que je savais au moins tenir debout et avancer sans me rétamer. Je pris de la vitesse pour me diriger vers elle. Je fis une moue en revenant, je pris sa main et la fis tourner. Je passais derrière elle et embrassait sa nuque « Excuse-moi ». Je caressais son dos nu et me fendais d’un sourire « C’est sexy ce truc-là ». je me mordais la lèvre. Je savais que c’était mon tour, je regardais autour de moi à la recherche d’une idée. Je vis l’entraineur de hockey préparer ses fiches d’entrainement sur son bureau, il devait sûrement partir pisser et je vis les clés de sa voiture sur son bureau « Cap de voler les clés du coach et de piquer sa bagnole pour se barrer d’ici ? »

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Je sais que ce n'est qu'une baiser, que mon premier baiser vient de lui mais je me braque quand même, je n'aime pas être utilisée pour ce genre de chose et je ne comprend pas d'ailleurs pourquoi il a réellement eu besoin de le faire. Alors forcément je le prend mal, je crois que je suis un peu bouleversée par nos retrouvailles et que je pers un peu mes moyens, ce qui n'est pas spécialement une bonne chose en tout cas. Mais c'est comme ça. Je suis une handicapée des sentiments, mais ce qui me rassure c'est qu'il est pareil. Je peine à marcher en patins sur le goudron, puis après avoir retirer mes protections, je vais sur la glace pour m'entraîner un minimum. Après tout je suis venue pour cela et je ne vais surement pas me laisser démonter par un crétin qui me sert de meilleur ami. Je commence mes figures, elles me défoulent mais rapidement je sens le regard d'Alex peser sur moi, mais je continue de l'ignorer, je veux qu'il fasse le premier pas, c'est comme ça, il est venu me parler en premier et depuis on ne s'est jamais quitté, sauf les un an qui vient aujourd'hui même d'être terminé. Une trop longue période. Rapidement j'entends des patins glacer vers moi, il est près de moi. Il m'attrape dans le dos.. un peu un fourbe. Il susurre presque à mon oreilles, comment voulez vous qu'on ne soit pas décontenancé vous après.. surtout avec la suite. Il joue .. j'en suis sûre, je déteste ne plus savoir. Parce que c'est important de le savoir s'il dit un truc pour jouer que pour le nom de la vérité. Il embrasse même mon cou, je me fige, et j'en frissonne. Je sens qu'il cherche un truc, il me tend le collier que je récupère et me lance le gage, je le retrouve un peu dans le niveau gage. " Je suis cap " Je patine jusqu'à mes chaussures et mon sac, je les prend, je lui fais signe de se tenir près vers la sortie pour qu'il me porte sur le goudron ou j'aurais que trop de mal à avancer sans tomber. Sur les revêtements noirs d'une patinoire c'est bon. Je vais style de chercher un truc, je pose mes affaires de manière à les attraper au vol, le caoch n'est pas là.. J'attrape les clé, mes affaires et je fonce vers Alex qui avait compris. Il m'attrape, et je regarde la voiture. " BMW " dis-je alors qu'il coure presque. J'appuie sur le bouton et elle s'ouvre, on entre dedans et c'est lui qui conduit, on par un peu ailleurs avec qu'on nous trouve. " Tu joues toujours ? parce que je me perd, on est pas objet de se donne toujours des caps.. parle moi de ta vie, pendant les un an... " Oui je ne suis pas sûre de vouloir savoir mais je veux quand même.

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Il n’y avait pas à prendre la mouche pour si peu, sérieusement. On était les meilleurs amis du monde, on c’était déjà vu à poil quand on était gosse, je me suis déjà changé devant elle et elle était mon premier baiser. Il n’y avait pas de pudeur entre nous alors pourquoi elle réagissait comme ça pour un simple bisou ? C’est normal entre meilleurs amis, on s’aime, on s’embrasse, c’est tout quoi. Mais elle prenait la mouche et me laissait en plan. Bon, il fallait que j’aille me faire pardonner. J’entrais dans la patinoire, mais je restais planté là un moment à la regarder patiner. J’adorais la voir dans cet état, on avait l’impression qu’elle était seule au monde dans ce qu’elle faisait et elle était si naturelle… Je restais là, l’observant avec une grande attention, puis, je me décidais d’enfiler des patins pour aller la rejoindre, n’oubliant pas mon but premier : me faire pardonner. Je m’approchais derrière elle et embrassait sa nuque. J’avais l’impression que plus on grandissait, plus j’avais ce désir pour elle, mais je savais que si un jour cela se produisait, elle ne serait pas qu’une fille dans mon lit, elle serait toujours ma meilleure amie. Mais parfois, qu’est-ce que j’avais envie d’elle, elle n’était pas du tout repoussante, c’était même le contraire. J’étais curieux, je me demandais ce que cela faisait de coucher avec sa meilleure amie. Je caressais son dos nu, j’adorais ce genre de tenue moulante. Et alors, je lui tendais le collier après avoir trouvé un bon gage. Voler la voiture du coach. Je savais qu’elle le ferait, on avait déjà volé la voiture d’un flic en venant ici. De la plus adrénaline. Elle attrapait le camé et je sortais de la piste, remettant mes bascket et l’attendait à l’entrée. Je la regarde à l’oeuve, un véritable félin, elle est faite pour ça. Et alors, elle presse le pas vers moi, me lance les clés, je les attrape et on court vers la sortie en riant. Je la balance sur mon dos. Elle m’indiquait que c’était une BMW « putain le con, il se fait pas chier ». Nous entrons dans la voiture, me posant derrière le volant et nous partions. Je ne sais pas où nous allions, je m’en foutais. « Bien joué ! » je tapotais sa cuisse pour la féliciter. Soudain, elle voulait que je lui parle de ma vie. Je soupirais « Ce n’était pas aussi excitant quand t’étais pas là » commençais-je « Mais putain, je me suis fait de ces meufs ! Des putains de déesses du sexe. Mais tu sais que j’ai un sérieux problème avec ça, genre, dès que c’est fait, j’arrive plus, elles me dégoutent. Rien que ce matin, j’en ai mis une dehors, t’aurais vu sa tête lorsque je l’ai fait se barrer en soutif dans le couloir, c’était hilarant ! » J’éclatais de rire et continuais « Sinon, le coach est content genre, il m’a dit que si je continuais comme ça, des recruteurs allaient me repérer et il est certain que je serais pris au niveau national. Bon ce ne sera pas encore capitaine, mais ça arrivera » et alors, je me tournais vers elle « Et toi, tes un an ? Parait-il que tu vas gérer au patinage et que tu vas être genre trop célèbre ? Oublie pas ton vieux pote quand même ».

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Je ne sais pas comment je fais pour le supporter, parce que honnêtement il m'exaspère toujours autant qu'avant, il fait tout j'ai l'impression pour me rendre folle. Je ne sais pas pourquoi je m'attache autant à un connard,. Enfin je sais si, c'est surement le jeu, un jeu qui nous à lie, et si j'arrêtais de jouer ? Et si je décidais que c'était mieux pour moi de ne pas jouer à nouveau avec lui, que pour ma santé mental on devait tout arrêter, qu'est ce qu'il se passerait avec lui ? Je ne suis pas sûre de savoir ou de vouloir savoir il me laisserait pour ses pouffiasses. Maintenant on connait tous sa réputation sur le campus, certaine fille voudraient organiser un clan anti Alex, il parait qu'il est humilie. Je ne le comprendrais pas, pourquoi il ne se calme pas un peu. Trop de pourquoi et aucune réponse au final alors j'arrête de me poser des questions, il est immature et moi je le suis aussi, je l'aime, c'est mon meilleur ami, il est là je dois être avec, je suis trop attachée à lui maintenant c'est trop tard, cela doit faire presque 20 ans qu'on ne se quitte pas, mise à part les uns an là qui viennent de passer. Je ne sais pas comment on en arrive à vouloir ne plus se voir. Et là encore nous voilà dans la voiture du coach pour un pari stupide. On est jeunes et cons, jeunes et beaux. Je lui demande de me parler de sa vie je crois que j'aurais mieux fait de me taire. Je suis en train d'exploser à l'intérieur, je déteste tout ce que j'entends. Je n'en reviens pas qu'il me conte cela comme ça, je suis presque choquée. Je vire sa main de ma cuisse. Il m'agace. Je lui pose le collier sur les genoux. " Frêne je me casse " Je remets mes baskets, enfilant mes patins lacets entres eux autour de mon cou. " J'en ai assez entendu tu m'énerves. J'aurais dû dire 10 ans. " Je marque une pause. " C'est super pour toi si tu passes en national ou quoi, à croire que je ne te portais pas chance, maintenant je me casse, si tu tiens à moi, cap ou pas cap de ne jamais me faire ce que tu fais à ces pauvres filles ? Vas y dis le.. tu en es pas cap ! " J'ouvre la portière hors de moi et je sors, il va me suivre je le connais par coeur.   

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Ce que c’était bon de refaire des conneries comme avant ! Oui c’est vrai, on était jeune et con, je ne voulais pas perdre cette jeunesse. C’est vrai quoi, se dire que plus tard, on se fera peut-être chier dans un boulot de merde avec des gosses et une femme qui ne veut même plus coucher tous les jours avec toi, ça fait peur, ça donne envie de profiter de ce qu’on a et faire autant de choses idiotes avant qu’il ne soit trop tard. On grimpait dans la voiture du coach. Moi, ça me faisais rire, mais Erin semblait vouloir discuter plutôt que de faire des conneries. Je n’avais pas envie de m’étaler sur ce qu’il y avait de plus important dans ces un an : le fait qu’elle m’ai manqué comme un dingue, que j’ai eu du mal a ne pas vivre sans elle et lorsque j’avais découvert qu’Eleonor me trompait, j’ai eu besoin d’elle et pourtant, pour la fierté je ne suis pas venu vers elle. Je sais ce qu’elle m’aurait dit si nous étions encore amis à l’époque, elle m’aurait dit « De toute façon, elle est moche et c’est une pute » et on aurait fait un truc dingue pour que j’oublie ce cours moment de déprime. Peut-être aurais-je osé lui ouvrir mon cœur ce soir-là, j’étais vraiment dans un sale état, peut-être lui aurais-je avoué qu’elle était celle qui me fallait depuis toujours. Putain, heureusement que je ne l’ai pas appelé quoi. L’idée de m’ouvrir à Erin me fichait la trouille, parce qu’elle était la seule personne avec qui je pouvais être sincère, mais elle me connaissait trop bien et surtout, je savais qu’elle prendrait toujours mes aveux pour un jeu. Alors, lorsque je lui racontais ma vie, je pris les choses les plus futiles, du genre, mes coucheries. Sa réaction me surprenait. Elle voulait que je frêne pour qu’elle s’en aille. Je fronçais les sourcils, ne comprenant pas sa réaction. Mais c’était quoi son problème ? Elle me demande de ne plus la voir pendant un an quand je lui dis que je pense être amoureux de ma copine, elle prend la mouche quand je l’embrasse et maintenant, elle reprend encore la mouche. Putain, je ne comprendrais jamais les meufs. Pourtant, je freinais. Je n’arrivais pas à dire quoi que ce soit et alors, son dernier défi m’interloquait. Elle sortait. Je pilais net et laissais la voiture là, la suivait. Alors, je hurlais « CAP ! » putain qu’est-ce que j’allais dire. Mauvaise idée. Mauvaise idée. Très mauvaise idée. Ta gueule. La ferme tout de suite. Ne dis pas ce genre de truc. « Et tu sais pourquoi je suis cap ? Parce que tu n’es pas les autres filles. T’es ma meilleure amie okay ? Je ne t’humilierais pas comme ça. Tu crois que c’est un jeu là ? Putain Erin, avec ce putain de pari, tu m’as manqué comme un taré, j’ai même failli craquer et venir te voir sauf que tu vois, on est tous les deux trop fiers pour se dire qu’on s’aime et pour mettre de côté ces jeux à la con ». Espèce de con tu l’as dis ! Sérieux ! What’s wrong with your fucking damn tongue you son of a bitch ! Je m’approchais d’elle “T’es contente ? T’es ma meilleure amie, c’est logique que je t’aime”. Je me mordais la lèvre « Maintenant, cap de m’embrasser pour de vrai et pas pour un pari ? »  

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Il me met totalement hors de moi, je ne sais pas pourquoi je m'énerve autant lorsqu'il me parle de trucs comme ça, lorsqu'il joue avec moi. Je ne le supporte pas, il y a bien des raisons. Mais qu'est ce qu'il se passe dans ma tête. Je tombe de plus en plus amoureuse de lui. Parce que j'ai beau me l'avouer à moi, à lui c'est une autre affaire, ce ne pourrait jamais le faire, on joue ou on ne joue pas, lui est dans le jeu, si je lui dis, il prendra ça pour un jeu. S'il me le dit ce sera pour gagner le jeu. Je crois que je ne suis pas prête à avoir le coeur briser par le seul homme qui pourrait le faire. Je crois alors que c'est bien pour ça que je suis hors de moi dans la voiture lorsqu'il me parle des tonnes de filles qu'il se tape. Je suis blessée et je n'ai pas le droit de l'être dans la logique. Il freine, je lui balance notre collier en lui balançant un stupide gage que je pense qu'il sera incapable de faire. Il est claire qu'il est incapable de ne pas me faire souffrir. De ne jamais me faire ce qu'il leur fait. Je ne veux pas être humilier. Je suis sûre que si un jour il couche avec moi il fera pareil, il me trouvera comme les autres, je ne suis pas aussi bien qu'il pourrait le penser. Il serait déçu. Je sors de la voiture, je le provoque c'est clair, c'est toujours la provocation le jeu de tout manière. Il me suit et je l'entend crier cap. Tout le monde dans la rue nous regarde, je crois que je n'en ai rien à faire. Je me retourne vivement, il continue à parler. Je suis légèrement choquée par ce qu'il dit, il pète un câble.. Il dit tout haut ce qu'on pense tout bas. Je me rend compte que mon visage est ravagé par les larmes sous ses paroles. Les bras m'en tombent.. Je ne sais pas quoi lui répondre.. Je déglutis, je sèche mes larmes vivement des paumes de mes mains, ramassant mon mascara légèrement coulé. Seulement il enchérit avec un cap. " QUOI ? t'es complètement malade ! " Et pourtant je m'approche et je saisis le collier et je l'embrasse fougueusement. Je me hisse sur la pointe des pieds et je continue de l'embrasser. Je stoppe à un moment ce baiser. " Si tu voulais ce baiser honnête sans le jeu, il ne fallait pas le demander comme ça, tu viens de me perdre, parce qu'avec toi, je ne pourrais jamais savoir si c'est un jeu ou pas, on a rien à faire ensemble, on se détruirait. " Je lui fourre le collier dans la main à nouveau. " Rachète toi, aime moi ! cap ? Cap alors ? Sans jeu, dis le ou je pars tu ne me revois plus .. " Je le regarde, je referme sa main sur le collier, je serre son poing sans quitter son regard du mieux. Quelqu'un klaxonne parce qu'on gène, je me reprend. Je le laisse méditer et je remonte dans la voiture coté conducteur cette fois, il est temps qu'on la remette avant qu'on se rende compte qu'on l'a volé, le coach pourrait ne pas apprécié. " Monte et oublie ce que j'ai dit. "
  

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Dès l’instant où je suis sorti de cette stupide voiture, je sentais que j’allais dire quelque chose qu’il ne fallait pas, c’était interdit, la fierté et l’amour propre que j’avais me hurlaient de ne pas dire ce genre de chose. D’autant plus que nous étions en public, n’importe qui pouvait entendre ce que j’avais à lui dire. Mais j’avais cette impression que si je la laissais partir, je la perdrais pour toujours et cette fois, ce ne serait plus un an, mais toute la vie. Une vie sans Erin, a quoi est-ce que ça rimerait ? Une vie froide et monotone, un vulgaire train-train quotidien et deviendrait presque angoissant. L’avenir m’angoissait, ne pas réussir m’angoissait et surtout, aimer m’angoissait. Mais ce qui me prenait encore plus les tripes, c’était de perdre ma meilleure amie. Je pense que pour la première fois de ma vie, je m’ouvrais à elle, je lui expliquais véritablement mes sentiments et surtout, comme quoi elle m’avait manqué pendant un an. Et surtout, comme quoi je l’aimais parce qu’elle était ma meilleure amie. C’était la logique des choses après tout. Lorsque je levais les yeux vers elle, je vis les larmes couler le long de ses joues, je m’approchais d’elle, doucement et passais mes pouces sur son visage. Je voulais l’embrasser, pour de vrai, pas comme tout à l’heure, pas comme pour tester le premier baiser. Je voulais vraiment sentir ses lèvres sur les miennes. Alors je lançais ce gage. J’ai bien cru qu’elle allait me mettre une gifle, parce qu’elle devait penser que je devenais fou. Mais soudainement, ses lèvres vinrent se poser contre les miennes. Elles se mirent à danser ensemble, se transformant en un baiser passionné, je collais son corps contre le mien, me laissant aller. Soudain, elle s’écartait de moi et ses paroles me glacèrent le sang. Je venais de la perdre ? Non ! Non, ce n’était pas possible non ! Je me mordais la lèvre inférieure. Putain quel crétin… Je suis incapable de répondre pour le moment, tout reste alors un mystère. Soudain, elle prit le camé pour le remettre entre mes mains, nos regards se croisent, pleins de convictions, surtout les siens, moi, je ne sais plus vraiment sur quel pied danser. Nous nous fixons ainsi, je regardais dans ses yeux, je cherchais quelque chose à dire, quelque chose d’intelligent, de censé. Mais soudain, j’entendais un coup de klaxon, je fronçais les sourcils. J’ai bien cru qu’Erin allait me laisser là, que j’allais devoir courir après cette voiture, mais elle voulait que je monte à condition que j’oublie ce qu’elle a dit. « Non » je soupirais et fis le tour de la voiture pour aller jusqu’à sa fenêtre où je soutenais son regard « Je suis cap, cap de t’aimer, cap de me racheter sans le jeu ». Un nouveau coup de klaxon retentit, je me tournais vers le chauffard « LA FERME TOI ! ». Je me retournais vers elle « Là je ne joue pas tu vois, si je voulais que tu m’embrasse, ce n’était pas pour le jeu non plus. Erin me laisse pas, je ne sais pas ce que je ferais sans toi ». Grosse loque de merde. Je ravalais ma salive, je ne savais pas quoi faire « On se détruit déjà Erin, à faire ça, à ne pas se voir. Ce qui nous détruit vraiment, c’est les un an l’un sans l’autre ». Un nouveau coup de klaxon. Rien à foutre. « On s’est dit qu’on serait toujours là pour l’autre en plus ». J’ouvrais sa portière et la fis se lever pour qu’elle soit à ma hauteur « Pas de jeu » je déposais un baiser sur ses lèvres « T’es pas comme les autres filles, merde à la fin ».  

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 Je perds totalement mes moyens lorsqu'il me dit des trucs comme ça et pourtant il faut que je me ressaisisse parce que je ne vais pas craquer. Il dit des choses mais je suis persuadée qu'il ne fait que jouer, je ne veux pas y croire, il ne faut pas que je crois à ses belles paroles. Alex n'est pas un homme de confiance la preuve avec ses filles qu'ils quittent après avoir couché avec, je ne veux pas qu'il me fasse un coup comme ça. Il se fout de moi, il joue, il veut gagner alors il faut que je me méfie, je ne sais pas pourquoi j'ai voulu l'embrasser. J'en ai marre de ne pas savoir quoi penser, j'en ai marre de ce jeu et pourtant pas question de l'arrêter, parce que je ne veux pas le perdre, pas question j'ai lancé le jeu et il est pas question que ce soit à moi de perdre. C'est notre jeu. J'ai l'impression de le perdre et c'est tout aussi horrible. Je ne veux pas qu'on ne soit plus amis.. Enfaîte c'est juste impossible parce que je suis totalement à lui et il le sait il se sert de cela pour me manipuler ou je ne sais pas quoi, bordel, je me perds toute seule.. Je devrais partir pas lui dire de monter et d'oublier. Il passe à coté de la voiture pour venir devant ma fenêtre ouverte. Je déglutis, tu résistes Erin. Il me sort qu'il est cap. Je soupire. Il est cap mais qu'il répondre sans dire cap ou pas ! Je ne sais plus s'il joue ou s'il dit la vérité, c'est quoi son problème, je n'en peux juste plus. Je le regarde parler. Il dit des choses pertinentes en plus. Il me fait sortir de la voiture en me rappeler le premier cap. Cap d'être toujours là l'un pour l'autre et il a toujours été là. Il respecte les règles. Je déglutis.. Il confirme que ce n'est pas un jeu.. Je ne sais pas quoi penser.. Il dépose un baiser sur mes lèvres, je ne répond pas. Je repense constamment aux filles.. " Comment tu peux dire un truc pareil. Ce matin encore tu pensais qu'à baiser et pas à moi, comment je suis censée de te faire confiance, tu ne fais que jouer. JOUER ! " Je le gifle sous le coup de l'énervement. " Arrête de m'embrasser, je ne suis pas une de tes putes ! " Je détourne un moment le regard sur le type qui nous klaxonne, je remonte dans la voiture pour la mettre sur le coté et laisser passer les gens. Je ressors de la voiture. " Alors maintenant ça suffit, arrête de parler de ça, on oublie. C'est trop con de vouloir s'aimer, on se bouffe. " J'arrête de pleurer, je frissonne.. Je finis par l'enlacer fort.. " je suis perdue Alex.. "  

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La situation est totalement grotesque, on arrive à un point de non retour. On ne pourra pas avoir la même relation après ce qu'il vient d'avoir, après ce que j'ai réclamé. Meilleurs amis, peut-être mais maintenant il y a plus et on le sait tous les deux. Je ne sais pas vraiment comment gérer la situation. J'ai autant peur que je pourrais me réjouir. Il partage mes sentiments alors forcément..Je me pose des questions parce que c'est important, si on va trop loin on foutra notre relation en l'air, et je ne suis pas sûre de vouloir le vouloir, non j'en suis sûre même, je ne veux pas le perdre, j'ai réellement besoin de le voir, il ne peut pas me quitter.. je veux qu'il reste près de moi c'est important. Il est clair que je n'aurais sans doute pas le gifler à nouveau, c'est une pulsion, je regrette immédiatement, et lui semble radicalement en avoir marre. Je me pince les lèvres, il monte d'un ton et parfois lorsqu'il est en colère il me fait peur. Il a toujours eu cette prestance qui peut impressionner. Je tente de le raisonner, je ne peux pas lui faire confiance c'est plus fort que moi, sur ce point, je ne peux pas .. c'est plus fort que moi, ce jeu me bloque et s'il jouait. Je ne voudrais pas que ce soit un jeu, je veux qu'il m'aime sans jouer mais comment être sûre ? Je ne pourrais jamais.. peut-être avec le temps mais pas tout de suite c'est tout à fait claire. Je le vois, je le blesse, cela me fait mal moi aussi.. Je déglutis et je me blottis contre lui. J'ai cette impression de vide.. pourquoi j'ai dis des trucs pareil ? Je n'en pense pas un mot, je suis amoureuse de lui et je m'en suis rendue compte l'année dernière lorsqu'il m'a présenté sa blonde, quelle conne ! Je le serre fort... Je lui avoue que je suis totalement paumée.. Sa phrase en guise de réponse sonne faux. Je pince fort mes lèvres. Je tremble légèrement.. ma voix aussi est tremblante.. " Aime moi.. " je desserre mon emprise et je lui vole un baiser. " Aime moi Alex.. " S'il répond cap, je partirais sinon.. c'est qu'on doit être fait l'un pour l'autre..

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Bon sang ça fais un mal de chien ! Dès l’instant qu’elle me disait qu’on ne pouvait pas être un couple, j’ai ressenti ce pincement, cette déception. Elle était la seule personne capable de me faire du mal, voilà que je m’étais livré à elle, je lui ai avoué mes sentiments et elle me les renvoi à la figure. J’avais mal, j’étais blessé, en colère, humilié, ma fierté en prenait un coup dès l’instant qu’elle me mettait le râteau du siècle. J’ai pourtant cru que c’était possible. J’ai cru entrevoir un semblant d’avenir entre nous. Après tout, elle était la seule qui me connaissait si bien. Alors pourquoi elle ne voulait pas ? On se détruisait disait-elle. Mais on se détruit parce que tu viens de me mettre le vent du siècle ! Je voulais qu’elle paie pour ça, qu’elle souffre autant qu’elle me faisait souffrir actuellement. Notre amitié ne serait plus jamais la même. On ne sera jamais aussi complice qu’on l’a été. Je pouvais le sentir, quelque chose c’était brisé entre nous au moment même où elle brisait mon cœur. Elle le savait. Elle le savait très bien que je souffrais, je ne lui avouerais pas, mais ça pouvait se lire dans mes yeux. On a toujours dit que les yeux étaient le miroir de l’âme. On pouvait y lire de la déception, de la souffrance et aussi de la colère. J’étais quelqu’un de fier qui tenait à sa dignité. Elle venait juste de la prendre avec elle et la jeter sous les roues d’une voiture. Je n’avais pas eu aussi mal depuis que j’avais découvert qu’Eleanor me trompait. Alors, elle se jetait dans mes bras. Bon sang Erin ! Tu ne sais pas ce que tu veux ! Arrête de jouer avec moi s’il te plaît… Je lui faisais bien sentir que j’étais profondément blessé et pourtant, je la serrais contre moi, passant mon visage dans son cou. Arrête de me faire mal… Je voulais que ça s’arrête, c’était pire qu’avec Eleanor parce que là, c’était Erin, la fille que j’ai toujours aimé. Ce n’était pas n’importe quelle fille… La seule capable de me briser le cœur… Je lui disais qu’on était juste meilleurs amis, que rien n’était possible. Je voulais qu’elle souffre, mais toute ma phrase sonnait faux. Merde pourquoi tu n’arrives plus à jouer là ? Soudain, elle me disait de l’aimer, je fus surpris lorsqu’elle posa ses lèvres sur les miennes, je n’y répondais pas, trop surpris. Elle me donnait la chance de la faire souffrir comme je souffrais. Oh Erin, tu vas payer… Je me fendais d’un petit sourire sardonique et lançait un simple « Cap ». Souffre Erin. Souffre ! Souffre comme moi tu verras comme ça fait mal !

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Je crois que je suis totalement paumée. J'ai toujours plus ou moins désiré qu'il me déclare sa flamme mais je ne m'attendais pas à ce qu'il le fasse maintenant. En plus j'ai surtout l'impression qu'il joue, qu'il veut gagner à tout prix et qu'il me traitera comme toutes les autres filles. Pourtant il semblait tout ce qu'il y a de plus sincère mais je ne sais pas, je n'y arrive pas, comment je pourrais un jour savoir qu'il veut vraiment qu'on aille plus loin que notre amitié. Le problème étant qu'on s'autodétruit tous les deux, on se fait un mal fou et on ne sait pas comment gérer la situation, je ne sais pas comment gérer mes sentiments, je suis perdue. Je le repousse plusieurs fois, il prend cher, je crois que je suis un peu trop dure avec lui, on devrait en discuter, quoi que je ne vois pas Alex discuter, je le vois surement s'énerver si je lui dis que je ne le crois pas. Et je ne veux pas le perdre, je suis trop heureuse de le retrouver enfin après qu'il est respecté enfin notre pari. J'étais vraiment contente qu'il pense.. à moi. Il ne m'a pas oublié, je crois que j'aurais mal vécu ce jour si nous n'étions pas ensemble. Mais je ne sais pas pourquoi je me rend compte lorsqu'il dit qu'on fait juste meilleurs amis que cela ne me convient pas, ou plus, je désire plus, je le veux tout entier, je l'aime et je ne veux pas le perdre c'est plus fort que moi. Je lui vole un baiser, je lui demande de me dire qu'il m'aime pas qu'il me réponde cap. Je le regarde j'attend sa sentence. Je crois que mon coeur s'effondre en miette lorsqu'il répond cap. Je m'écarte de lui, à ce moment là je ne veux plus jamais le revoir. Je n'en ai rien à faire de lui, je ne veux plus avoir à faire à lui, jamais, c'est terminé. Je n'en peux plus. Je reprend le collier qui à la base m'appartient. " Je te déteste, ne m'approche plus jamais ! Tu me dégoûtes " Je déglutis, je ne veux pas pleurer pour le moment plus devant lui, il n'aurait plus ce privilège. " Je te préviens je te veux plus dans ma vie. Alors tu veux que je parte c'était pour ça ? Je me casse, oui je suis cap de tout ruiner, et je le fais pauvre con ! " Je retire mes patins de mon cou et je les prend à la main pour partir, je ne veux plus jamais entendre parler de lui, il se démerde pour la voiture, je ne veux rien de lui, c'est fini. Alex, je le raye de ma vie. Adieu.