Il y a près de 21 ans Spkype Jéremiah Harmony voyait le jour, sous une lune pleine prise dans un nuage, un 11 septembre doux pour deux parents combler. La venue au monde d'un enfant c'est toujours merveilleux, un miracle de la vie, le bonheur. Mais la suite et peupler d'embûche il faut grandir, apprendre à parler, marcher à manger sans en foutre partout. Il faut faire pipi debout sans jouer à en mettre à côté il faut aller à l'école et ne pas soulever les jupes des filles, ni comparer la longueur des zizis, il faut grandir et apprendre de la vie. Ce n'est pas simple tous les jours, mais des milliards d'individus le font à merveille.
Mais il arrive que tous bascule, que la poussière recouvre la ville, que les cris et les pleurs envahissent tous, la peur tétanise et le chagrin soit insurmontable. Nous sommes le 11 septembre jours de fête, car Spyke fêtes c'est 9 ans, fier comme un homme. Mais il n'y aura pas de bougie à souffler pas de gâteau à dévorer et d'emballage à arracher, il  n'y a que le nuage de fumer qui emporte tous, les sirènes des pompiers. Les yeux secs Spyke ne comprennent pas, son père est rentré enfin ! Il est 5h35 on est le 12 septembre premiers jours après l'attentat. Premier jour de colère et de souffrance. Son père est rentré vivant, blessé mais vivant.
Ou est Sarah ?
Je__ sais pas fils.
spyke ne comprend pas, sa mère pleure et personne ne lui explique ou est sa soeur, sa jeune soeur, toujours souriante, qui ne va nul part sans son doudou, qui rit devant la pub de céréales, qui joue à la marelle partout, qui joue avec lui tout le temps. Sa soeur, une partie de lui.
15 jours plus tard, alors que les pompiers fouillent les décombres sans espoir de retrouver d'autres survivants, spyke et sa famille réduite font descendre une boîte en bois vide dans un trou, il refuse de lâcher sa fleur, de jeter une poignée de terre.
Spyke mon fils tu dois le faire pour Sarah. NON. Sarah n'est pas là, elle est là-bas, où tu la abandonne, je te déteste, je déteste, je te déteste !
Il se libère de la main de son père autour de son bras il jette la rose sur le sol avant de partir en courant, n'écoutant pas les appellent de ses parents. Depuis ce jour Spyke n'est plus le même, chaque jour est un jour sans elle, un jour où il nourrit de plus en plus de rancoeur envers son père, un jour de moins avant qu'il ne parte loin.

Les années passent la rancune rester, elle enfle et devient suffocante. Spyke collectionne les bagarres, les visites chez le proviseur, les renvois, les punitions à la maison qu'il enfreint de toute façon. Il est in-gérable, sa colère est trop forte, sa tristesse plus encore, le manque et les souvenirs qui s'effritent dans sa mémoire le rende fou, sa soeur disparaît, il est obligé de regarder les photos qu'il garde jalousement dans son prote feuille pour que le souvenir ne se ternisse pas, des lambeaux de souvenirs éparse. Tout ça c'est la faute de son père, ça faute, si elle n'est plus là, c'est de sa faute, entièrement de la sienne, il a brisées notre famille et la brisée lui tout simplement.
Ce fameux et horrible 11 septembre au lieu de prévoir une teuf d'enfer pour fêtes sa majorité, à minuit pile il claque la porte de chez lui avec un sac sur l'épaule, il prend l'avion direction Jersey pour une nouvelle vie loin de lui, sa mère lui manquera un peu, mais il ne peut plus vivre ainsi, sans devenir fou.
À Jersey il s'inscrit dans un cursus poursuivre des cours policiers et de droit, il sera flic un jour, le meilleur, ça sera aussi une façon pour lui de contrôler ses emportements encore trop fréquents.