Il quitte son ordinateur avec un petit sourire. Il n'a jamais "prévu" ça via un chat, il faut bien qu'il l'avoue. Des choses il en a faites,... mais pas ça non ! Mais quelque chose, innover comme ça, ça laisse un goût d'excitation au jeune Callaghan. Son dortoir est vide, personne n'est là, ni Nathan, ni Candace, ni Kôl, ni personne. Tant mieux d'un côté, il n'a besoin que de s'éclipser. Il sort dans le couloir. Celle qu'il doit rejoindre n'est pas de ce bâtiment. Il ne s'est pas changé, vêtu simplement d'un t-shirt et d'un jeans. Il passe une main dans ses cheveux bruns pour les ébouriffer et dès qu'il franchit la porte de l'entrée du bâtiment, il laisse ses yeux verdâtres se promener sur les alentours. En bas ici, toutes les entrées des différentes confréries se rejoignent. Il y a quelques allées et venues mais à cette heure tardive de la nuit – il lui a semblé en quittant son dortoir qu'il était plus de trois heures du matin – autant dire qu'il n'y a pas grand monde. Ceux restés chez eux dorment déjà et ceux sortis se prendre une cuite ne sont pas encore rentrés. Mais il la voit de suite. Il s'avance, la démarche sûre. « Jaliyah.. Tu ne m'as pas posé de lapin, ça me rassure. » avoue-t-il avec un sourire malicieux, s'approchant encore pour briser la distance entre eux. Après-tout avec ce qu'ils ont prévu... pas question de distance, hein ? Il l'observe brièvement. Il observe ses cheveux de jais, ses yeux pétillants,... et s'attarde sur ses lèvres avant de replonger dans son regard, là devant elle.

Quelque part, il trouve ça presque excitant de se dire qu'il va "rencontrer" – ils ne se connaissent pas tant que ça, à vrai dire – une fille pour ensuite conclure quelque chose de prévu. Enfin, si faut ça n'arrivera pas, mais ce n'est pas Teddy qui va refuser. Toute la nouveauté de la situation lui donne, au contraire, bien plus envie encore. D'habitude en plus, il n'aime guère les Hadès. De vieilles querelles. Prenons Havel, prenons Sawyer, prenons Dakota. Pas de très bonnes ententes, en somme. Ce soir-là pendant le chat, il s'est confié. Notamment sur sa bisexualité, et ça l'a délesté d'un certain poids. Heureusement, personne ne semblait au courant de la grossesse de Candace, et ça l'a rassuré. Elle vient à peine de le lui révéler et pour l'instant, ça le fait tellement flipper qu'il préfère ne pas y penser. Il s'approche alors, pour pouvoir l'observer de plus près. « J'allais pas refuser une si bonne compagnie. » Ah ben il espère bien, tiens ! Il craignait un peu qu'elle ne lui pose un lapin, c'est vrai. Mais elle a tenu parole. « Laisse moi deviner, c'est le chocolat qui t'as décidé à venir ? » Il fait mine d'hésiter, puis finit par déclarer : « Bon ok ok, j'avoue. J'espère que les deux tablettes sont bien au frais.   » avant de lui lancer un clin d'oeil. En la voyant reculer avec ce signe de la main, et la voir en plus de ça se mordiller les lèvres comme ça... Il ne peut qu'avancer et la suivre ! Comment refuse, hein.. ? D'un pas cadencé, il s'engage alors à sa suite, jusqu'à pénétrer dans le bâtiment des Hadès. Mais peu l'importe à cet instant là. Ses yeux sont rivés sur Jaliyah et ne s'en détachent pas. « Ta chambre est loin ? » chuchote-t-il doucement en la rejoignant plus clairement, glissant sa main dans son dos sous son t-shirt sans pouvoir s'en priver, continuant de marcher, l'air de rien. Comme si elle lui appartenait. Le temps d'une soirée, d'une nuit enflammée.

L'avantage d'être quelqu'un avec une certaine notoriété dans un campus si grand et si fréquenté, c'est qu'on lui refuse bien peu de choses. Même si honnêtement, il n'en joue pas. Il bosse pour ses exams comme tout le monde, et ainsi de suite. « Frais ou pas, tu verras bien par toi-même ! » Il aime sa répartie, sa façon de lui répondre. Il lui demande alors si sa chambre est loin. C'est vrai que ça peut faire un peu capricieux, mais plus il est là avec elle, plus il commence à la désirer déjà. Peut-être que c'est le fait d'en avoir parlé avec elle par chat, non ? Oui, sûrement. « Pourquoi ? Tu veux t'arrêter là ? Y'a pas d’ascenseurs ici, mais on peut toujours s'arranger. » Il lui offre un sourire malicieux en secouant la tête. Il se prépare à lui répondre que non, il ne veut pas s'arrêter là quand elle entre dans la première chambre à côté d'eux. Ah bon, ben très bien. Elle l'attire à l'intérieur, et il ne se fait pas prier pour rentrer à son tour. Elle s'approche de lui et il plonge dans son regard avec insistance. Ses mains se posent sur son torse, il frémit, il ne lâche pas son regard pour autant. Son visage se rapproche, Charles laisse leurs lèvres se frôler et puis il attrape doucement mais fermement ses poignets, avant d'inverser les rôles pour la plaquer contre la porte d'entrée. Il laisse de nouveau leurs lèvres se frôler dans une dangereuse tentation mais il trouve que ça serait dommage que ça se finisse si vite. Finalement, il tourne la tête pour déposer un baiser brûlant dans le cou de la jolie brune. Il bouillonne d'impatience. Mais ne le montre pas. Il s'écarte soudain, alors qu'il rêve juste de la déshabiller dans l'instant. « Bon alors, et ce chocolat ? » Comme si ça l'intéressait, hein ! Il n'en a rien à faire, du chocolat. Mais il est bien décidé à laisser monter la tension entre eux. Et ça risque de se faire en peu de temps.

« En fait t'es venu juste pour me faire grossir encore plus ! » Il fait mine d'hésiter, il aime bien jouer, surtout quand il y a une belle fille en jeu. Il prend une moue amusée et narquoise. « Oh non, loin de moi cette idée voyons, t'es bien trop jolie pour qu'on t'engraisse..   » Allez, hop, un petit compliment par-ci par-là hein ! Bien sûr que ça fait parti du "jeu" mais pourtant, il est sincère à ce moment-là. Il la trouve réellement superbe. Elle a pris le chocolat, et le nargue avec, en l'approchant de lui pour finalement le lui retirer. « Qu'est-ce qui me prouve que tu le mérites ? » Charles plonge son regard dans le sien, la fixant un long moment sans répondre. Finalement, il s'approche et attrape délicatement les poignets de Jaliyah pour la faire reculer, s'aidant de son corps contre le sien pour y parvenir. « Je peux te montrer de quelle façon je le mérite, si tu veux... » murmure-t-il doucement tout près de son visage. Il a envie de faire durer la partie, mais il ne se sent pas d'attaque à lui résister bien longtemps. Une de ses mains se glisse sous le haut de la demoiselle, et il effleure doucement son ventre. Il n'a qu'une envie : se jeter sur ses lèvres qui l'appellent.