it's our god-forsaken right to be loved.

Sahara and Isaac.

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Wheeler chez les Apollons, on aura rarement vu ça ! Cela dit, sachant pertinemment que Sahara ne viendrait pas à lui, il profita de l'une des multiples soirées entre filles d'Isis et de Maëlys pour se rendre à leur dortoir. C'était bien la seule pièce qu'il fréquentait en dehors de la maison des Zeus, d'ailleurs. L'essentiel pour lui y était, et il était d'ailleurs bien content qu'elles y soient toutes trois réunies. Incapable de laisser plus de temps le séparer ainsi si amèrement de Sahara, il préférait de loin jouer cartes sur table maintenant. Il le savait une bonne discussion suffirait, pourtant il n'était pas tant le genre à parler de ses histoires passées, et encore moins de son histoire avec Kôl. Il maudissait encore et toujours l'indiscrétion de la jeune mannequin qu'il ne connaissait pourtant pas tant que ça. C'était typiquement tout ce qui l'insupportait. En attendant, il le savait il n'avait rien à se reprocher et bien plus que cela, il avait le besoin de la retrouver. Le festival approchait à grands pas, et c'était quelque chose qu'il voulait vivre avec elle et non loin d'elle. « Je suis en haut, tu me rejoins ? » Finit-il par envoyer en un texto à peine avait-il fini de gravir les marches après l'avoir aperçu dans la salle commune. Il espérait qu'elle viendrait, peu importe combien de temps il attendrait il ne s'en irait probablement pas sans avoir eu cette conversation. Entrant sans gêne dans leur dortoir il s'installa sur le lit de Sahara, prit le temps d'attendre... rien que ça.

© Grey WIND.

wheeler & harrington + tu es l'acier de mes barreaux. Cela fait quelques heures maintenant que tu es posée là-haut, sur le phare. C'est Teddy qui t'avais fait connaître cet endroit et maintenant, tu aimais t'y retrouver, seule. Tu avais besoin de ces moments de répit, loin de ta vie estudiantine et loin de ton quotidien. Il y a peu, vous étiez partis, Isaac et toi à un shooting pour sa vie professionnelle et tu avais aimé ces moments passés en sa compagnie. Du moins, jusqu'à ce qu'une jeune mannequin vienne tout faire basculer. Kôl et lui ? Tu n'en savais rien. Aucun des deux n'avaient pensé à t'en parler. Ton passé amoureux t'avais joué des tours avec Isaac et tu avais bien failli le perdre, mais pourtant, il était toujours là. Alors, pouvais-tu te permettre de lui en vouloir pour si peu ? Non. Mais tu ne parviens pas à t'empêcher de lui en vouloir. Tu aurais voulu en savoir plus sur son histoire amoureuse. Pourquoi ? Parce que Kôl est une de tes plus proches amies et tu es persuadé que s'il ne t'en a pas parlé c'est qu'il ressent toujours quelque chose pour elle. (...) Quelques minutes plus tard, tu décides enfin de rentrer au dortoir, retrouver tes copines. Mais quand tu arrives devant la maison Apollon, tu reçois un sms des plus inattendus. Isaac. Il te demande de le rejoindre, tu hésite mais tu montes tout de même. Malgré tout, tu as besoin de le voir. Tu ouvres la porte et croise enfin son regard. Ses yeux qui te font vibrer, son sourire qui te rend si dingue. Tout t'as manqué de lui, tu aimerais te jeter dans ses bras et pourtant, tu ne fais rien de tout ça. « Salut. » Dis-tu simplement, sans t'approcher.

Pas tout à fait sur de s'être remis du décalage horaire, Isaac avait fini par se laisser tomber à la renverse sur ce lit, gardant ses pieds au sol. Téléphone en main, dans le cas où elle finirait par répondre à son texto et ferma quelques secondes les yeux. Il refusait de croire qu'ils repartaient à nouveau pour une période glaciale, tendue, silencieuse et pleine de distance. Il l'avait mal supporté par le passé, et de toute évidence il ne l'accepterait encore moins après cette période à New York, rien à deux. C'était d'ailleurs en songeant à cela, qu'il vint à se redresser en entendant la demoiselle faire son entrée. Il se redressa, plissa un instant les sourcils. « C'est tout ?! » Finit-il par dire comme souligner qu'elle ne l'avait pas tant habitué à cela. Oui, taquin même quand il ne fallait pas. Elle était distante, trop discrète. Cela dit, on aura vite compris qu'il n'était pas fan des mélodrames, et qu'il avait comme une vilaine obsession consistant à tout relativiser. Lui en vouloir n'allait rien leur apporter il le savait, et puis autant l'avouer il n'avait jamais vraiment vu la jalousie de la demoiselle. S'agissait-il de cela ? Détendu qu'il était il semblait ne rien craindre. « On peut en parler ?! » Plus sérieux, il était bizarrement plus que confiant sans même savoir ce qu'elle lui reprochait exactement. Il tendit légèrement la main vers elle, bien que conscient qu'il risquait de se prendre un vent.

© Grey WIND.

« C'est tout ?! » Tu ne t'attendais pas à ça, tu pensais qu'il allait être aussi distant que toi. Et pourtant, c'était tout le contraire. Toi, tu étais horriblement jalouse et lui, il ne semblait pas s'attarder sur le détail "kôl". Tu ne pu t'empêcher de sourire légèrement. Tu adores quand il te demande de l'affection, ça te prouve qu'il tient à toi, qu'il aime quand tu es là. Tu n'approches pas néanmoins, un peu réticente et voulant tout de même avoir une discussion avec Isaac. « On peut en parler ?! » Oui, tu l'espérais. Tu voulais comprendre car jusqu'ici tu n'avais pas eu vraiment d'explications ; et à présent, tu en voulais. Tu attrapas tout de même sa main lorsqu'il te la tendis. Tu aime son contact, tu ne peux t'empêcher de serrer sa main un peu plus fort. « Pourquoi tu ne m'as pas dit pour Kôl et toi ? » Demandes-tu sans laisser tes émotions te gagner. Tu ne veux pas t'énerver et paraître chiante aux yeux du jeune Wheeler. Oui tu es jalouse, maladivement jalouse même, et tu ne veux pas qu'il connaisse cette facette de toi. Tu rentres dans le vif du sujet car tu veux que ça soit réglé. Toi aussi tu en as marre des mélodrames, tu es bien avec lui et tu ne veux pas tout gâcher.

Isaac ne mettait jamais vraiment de mots sur ce qu'il était mais elle avait sûrement remarqué son côté tactile. C'était inévitable, et surtout ça n'était qu'amplifier quand il était si bien avec une demoiselle. Cela dit, il avait toujours été habitué à ce qu'on prenne soin de lui. Il n'était pas le genre à compter les baisers, les câlins et c'était encore plus vrai en tête à tête. Prenant la main de Sahara dans la sienne, il su apprécier à sa juste valeur le fait qu'elle ne l'ai pas repoussé bien qu'elle semble amèrement lui en vouloir. Il ne s'était pas pas tromper avec elle, il le savait rien qu'à ces petits détails. « C'est pour ça que tu me fuis comme la peste depuis ce shooting ? » Surpris ? Oui et non. A l'évidence il n'y avait eu que ça. Ça avait été le seul pépin à NY, cette conversation avec la blondinette. Il osa la regarder avec un air amusé au visage, et ne s'en cachait pas. On pourrait prendre ça pour de l'insolence, mais encore une fois il n'était que beaucoup trop taquin. Reprenant son sérieux il reprit, comme pour ne pas répondre à une question par une autre. « Je ne pensais pas que ça aurait une quelconque importance.. et surtout je pensais que tu étais au courant. Elle l'était pour nous... dès le début.» Uniquement parce qu'elle lui avait demandé, c'était le cas de le dire. Mais au fond de lui, Isaac savait pertinemment que son histoire avec Kôl ne s'était compliqué qu'après leur rupture.

© Grey WIND.

« C'est pour ça que tu me fuis comme la peste depuis ce shooting ? » Tu ne peux pas t'empêcher de sourire. Comme toujours avec lui. Isaac te rends heureuse et te fait continuellement sourire. Un homme qui te fait rire c'est pour toi, le principal. Mais ce n'est pas sa seule qualité. Il est toujours là quand tu en as besoin et il sait se montrer câlin quand il le faut. Comme à l'instant présent où il te prend la main. Tu t'efforces de lui en vouloir mais tu n'y parviens pas. C'est plus fort que toi, en sa présence tu as toujours un sourire aux lèvres. « Je ne te fuis pas comme la peste... Tu exagères. » Dis-tu un léger sourire aux lèvres. Certes, tu l'as évité mais il t'a terriblement manqué. Ça c'est indéniable. Tu aurais voulu savoir pour Kôl. Surtout qu'apparemment, elle savait. Pourquoi n'a t-elle rien dit ? Et pourquoi Isaac, lui, ne t'a rien dit ? C'est cette mannequin qui t'en avais parlé et apparemment, Isaac était amoureux d'elle. Alors oui, pour toi, ça a de l'importance. « Je ne pensais pas que ça aurait une quelconque importance.. et surtout je pensais que tu étais au courant. Elle l'était pour nous... dès le début. » Non, tu n'étais pas au courant car apparemment personne n'a semblé bon de t'en parler. Mais tu ne peux pas en vouloir à Isaac malgré que toi tu ais été sincère en ce qui concerne Charles. Il aurait pu te le dire à ce moment là, mais il ne l'a pas fait. « Tu l'aimais ? J'aurais voulu le savoir parce que... parce que si tu l'aimais alors oui c'est important. Tu me l'aurais dit un jour si cette fille ne m'en avait pas parlé ? » Demandes-tu en ne lâchant pas son regard des yeux. Tu le fixes, attendant une réponse sincère.

Spoiler:

♥

En effet, il exagérait, mais il n’en avait pas ressenti et surtout elle lui avait offert un petit sourire ce qui était plaisant. C’était tout bête mais il ne supporte pas de sentir cette distance. Leur relation était plutôt récente et rien était acquis, par conséquent bien qu’il tienne beaucoup trop à elle, il avait impression que ce qu’ils avaient était tant fragile que précieux. Cela dit à la question de la demoiselle il se rendit compte qu'il avait quelque peu sous-estimé la situation. Il le savait il n'a pas eu l'occasion de tomber amoureux de Kôl, mais il tenait à elle. « Non ! ... enfin c'est plus compliqué que ça. » Arf ! Souviens-toi Isaac, les femmes ont perpétuellement besoin d'être rassurée, quelque soit leur caractère. N'était-ce pas la leçon ?! Comment la rassurer tout en étant sincère ?! Telle était la question. Quand elle lui demanda si il lui aurait dit, il plissa légèrement les sourcils sans pour autant les froncer. Il n'arrivait pas à savoir vraiment en fait. « Quand je t'ai dis que je n'aimais pas perdre mon temps ce côté.. c'est en partie à mon histoire avec Kôl que je faisais allusion. » Il est vrai que sans qu'elle en soit consciente ils avaient effleuré de très peu le sujet avant leur première fois ensemble. Dans le fond, il avait mieux compris après rupture pourquoi il avait eu cette impression avec Kôl, mais il s'était lassé d'attendre ce plus qui le pousserait à craquer lamentablement pour elle. Ce n'était pas arrivé. « Je n'ai pas eu avec elle, le quart de qu'on a tout le deux, crois-moi. » Il avait toujours vu sa relation avec Sahara comme des plus simples et des plus authentiques, et ça n'avait pas été le cas pour son histoire avec Kôl.

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C'est vrai que votre relation a toujours été très fusionnelle. Vous vous êtes toujours très bien entendu et vous étiez très tactiles l'un envers l'autre. Alors toi non plus, tu n'aimes pas cette distance, tu n'aimes pas te sentir si loin de lui. C'est sans doute pour ça que tu as attrapé sa main dés que tu l'as pu. Rien que pour sentir sa peau contre la tienne : tu en as besoin. Tu le sais, votre relation est très différente de ce que tu as vécu jusqu'ici. Tu veux te battre pour elle, pour Isaac, pour vous. « Non ! ... enfin c'est plus compliqué que ça. » Tu fronce les sourcils naturellement. Tu ne comprends pas et pourtant, tu veux comprendre. Tu continue à soutenir le regard d'Isaac pour qu'il aille plus loin que ça, attendant patiemment. Tu ne veux pas le précipiter, tu aimes autant qu'il prenne son temps et qu'il soit sincère tout comme toi tu l'as été jusqu'ici. « Quand je t'ai dis que je n'aimais pas perdre mon temps ce côté.. c'est en partie à mon histoire avec Kôl que je faisais allusion. » Tu n'y avais pas pensé mais tu acquiesce de la tête. Ça s'est mal terminé entre vous ? Demandes-tu, curieuse. Tu l'es, énormément et encore plus lorsqu'il s'agit du jeune Wheeler. « Je n'ai pas eu avec elle, le quart de qu'on a tout le deux, crois-moi. » Tu lui souris, heureuse de sa réponse et rassurée. Il ne t'a pas fallu grand chose, juste de la sincérité et tu en vois actuellement dans son regard. Tu caresse sa joue du doigt et t'approche légèrement pour venir posée tes lèvres contre les siennes. Retrouvant ton calme et ta sérénité. Merci d'avoir été sincère. Je tiens vraiment à ce qu'on a, tous les deux, tu sais. Tu poses à nouveau tes mains dans les siennes et plonge ton regard dans le sien.

D'un coup d'un seul, l'ambiance se voulait moins tendu. Il le sentait sans même savoir à quoi est-ce que c'était dû précisément. Il finira par sûrement par de se demander ce qu'il aurait été si il confié avoir aimé Kôl. Peut-être que le simple non à cette question avait suffit à rassurer Sahara. Allez savoir ! En attendant il n'avait rien dit mais en un simple baiser il avait l'impression de l'avoir retrouvé. Cela dit, une fois le sujet sur table il préférait de loin être des plus francs avec et en finir. Après l'histoire Teddy, il ne voulait pas laisser son histoire avec Campbell freiner leur bonne entente. « Sur les quelques mois de relation qu'on a eu, elle n'a pas réussi à s'ouvrir à moi comme je l'attendais ; ou peut-être que je n'ai pas su y faire j'en sais rien. Je l'ai provoqué en faisant un peu le con. Elle a finit par penser que je l'avais trompé, et je n'ai pas cherché à la convaincre du contraire même en ayant rien fait. » C'était lamentable oui. Isaac regardait Sahara comme de peur qu'elle ne se remette une fois de plus à douter, et l'attira un peu plus vers lui en croisant ses pieds derrière la demoiselle, comme si inconsciemment il craignait qu'elle fasse un pas en arrière. « Je l'ai blessé.. mais on a beaucoup discuté peu avant.. 'nous', et j'ai fini par comprendre pourquoi est-ce qu'elle était si loin même en étant avec moi ; mais je crois bien qu'entre temps j'étais déjà passé à autre chose. » A son tour, il sourit légèrement en caressant les mains de la demoiselle de ses pouces.  Menant l'une d'entre elle à ses lèvres il y déposa un léger baiser. C'était peut-être trop restrictif de dire 'autre chose' pour faire allusion à son histoire avec Sahara mais elle avait eu une façon de s'installer dans sa tête qui avait été très déstabilisante, si bien que même aujourd'hui il restait très secret sur tout ça. Kôl lui avait avoué ses sentiments ce qui l'avait des plus surpris et ce qui avait tant compliqué les choses mais à l'évidence, ce n'était plus qu'un détail, aujourd'hui. « J'y tiens aussi.. plus que tu n'le crois et je ne veux pas que tu puisses en douter. » Allez dis-le Wheeler que tu es complètement croc d'elle.

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Ça a toujours été comme ça entre vous : Isaac a toujours eu le don de t'apaiser, te faire te sentir unique. Il a ce pouvoir sur toi que tu n'explique pas et que tu as arrêté d'essayer d'expliquer. Ce que tu sais, c'est que tu tiens à lui plus qu'à n'importe qui alors que tu n'es pas prête à laisser tomber. Et lui non plus apparemment. Tu veux en savoir davantage sur Kôl et lui et il te répond, sincèrement. Du moins tu pense qu'il l'est. Le jeune Wheeler t'explique que Kôl ne s'était pas ouverte à lui et que même si maintenant il comprenait pourquoi, à l'époque cela ne lui avait pas suffit. Et il ajouta qu'elle avait cru qu'il l'avait trompé et qu'il n'avait rien fait pour lui prouver le contraire. Tu fronce les sourcils, une question une seule te vient en tête. « Pourquoi elle a cru que tu la trompais ? » Une pensée t'effleure l'esprit mais tu connais Isaac et tu es persuadée qu'il est fidèle. Tu ajoute que votre relation est importante pour toi et pour une fois, le jeune brun ne s'en cache pas et t'affirme que lui aussi. « J'y tiens aussi.. plus que tu n'le crois et je ne veux pas que tu puisses en douter. » Tu lui souris, lui caresse la joue et viens poser tes lèvres contre les siennes, tout en restant blottie contre lui. Tu en as douté un peu, oui, parce qu'Isaac n'est pas le genre de gars qui expose clairement ses sentiments. Du moins, il les montre mais ne les dit pas. Alors que toi, c'est tout le contraire... Alors oui, quand cette mannequin t'as parlé de Kôl et lui, tu as paniqué. Mais tu sais que tu n'avais aucune raison de le faire. « Je n'en doute plus. Je n'ai plus de raison de douter à présent. Tu sais, malgré la fin de notre voyage, je suis contente d'être partie avec toi, on a passé de bons moments. » Dis-tu un léger sourire aux lèvres. Oui, tu retiens également du positif de votre voyage, cela vous a rapproché sans aucun doute.

Un poil superstitieux, il se demandait si c'était une bonne idée d'entrer dans les détails. Il ne voulait pas qu'elle puisse se poser des questions sur lui, qu'elle puisse douter, ou que pire elle se mettre à comparer l'incomparable. Il était donc partagé entre vouloir éviter de conter l'inutile et le besoin de la rassurer tout en étant sincère avec elle. Il ne le disait que rarement mais il y repensait toujours. Le premier jour elle lui avait dit vouloir quelque chose de sérieux mais 'sans prises de têtes'. C'était pour lui la promesse qu'ils s'étaient faite, et il y accordait énormément d'importance. « Je l'ai provoqué en passant du temps avec une autre. » Sahara le savait il n'était pas le genre à croire à l'amitié mixte sans tabous. Alors forcément en passant du temps avec une autre qu'il connaissant à peine, il avait pensé éveillé la jalousie de Kôl. Il ne s'était pas trompé, mais il avait surtout espéré la faire réagir mais rien. La proximité recherchée ne s'était pas pointée. Il se sentait un peu coupable en étant face à Sahara. Il s'était montré sur ce coup, manipulateur et menteur, ce qu'il n'était pourtant pas vraiment, mais dans le fond il n'aimait pas perdre son temps avec une fille. Si il prenait le temps de se poser c'est qu'il le voulait et qu'il attendait un minimum en retour. Avec Sahara tout ça c'était fait naturellement, et voilà pourquoi c'était tant incomparable. Il adorait l'avoir contre lui ainsi, et ne se lassait jamais de ses caresses, alors forcément il prolongea ce baiser par autre avant de lui dire. « Et je suis ravi que tu aies accepté. Faudra qu'on fasse ça plus souvent, maintenant que tu m'es indispensable. » Dit-il le sourire amusé. Sur le ton de la taquinerie, oui. Il n'en pensait pas moins, mais il avait toujours cette peur d'aller trop vite, de trop en dire. Glissant sa main au bas de son dos il l'attira jusqu'à l'allonger à son lit en l'écrasant gentiment en prenant place sur elle jusqu'à finir par kidnapper ses lèvres des siennes, avec la véritable sensation de la retrouver.

© Grey WIND.

« Je l'ai provoqué en passant du temps avec une autre. » Tu te raidis légèrement. L'idée qu'il puisse te faire ça te fait hérisser les poils. Mais tu reviens très vite à la raison : il n'a pas de raison de te provoquer, toi. Si ? Tu n'en sais rien à vrai dire. Peut-être aurait-il pu le faire quand tu étais encore proche de Charles, mais maintenant... Maintenant il n'a plus de raison de le faire. Tu t'es totalement offerte à lui, tu lui as totalement ouvert ton cœur. Quitte à souffrir plus tard, peu importe. Tu t'en fiche. Tu as confiance en Isaac plus qu'en n'importe qui. Tu ne réponds pas, tu fais juste un mouvement de tête pour lui faire comprendre que tu as saisi. Rien de plus. Tu n'as pas besoin d'en dire plus.
Tu dévie la conversation sur votre voyage où tout s'était très bien passé pour la majeure partie du voyage. Tu avais aimé voir Isaac sur son lieu de travail, avec une personnalité totalement différente. Tu l'a toujours trouvé des plus séduisants et là... Ton intuition s'est confirmée. « Et je suis ravi que tu aies accepté. Faudra qu'on fasse ça plus souvent, maintenant que tu m'es indispensable. » Tu lui souris et te penche à nouveau sur ses lèvres. Le jeune Wheeler prolonge votre baiser et ce n'est pas pour te déplaire. Bien sûr qu'il est t'es indispensable. Tu ne pourrais pas te passer de sa présence, au contraire. « La prochaine fois, c'est toi qui m'accompagne pour une tournée d'une semaine. La prochaine c'est à Los Angeles. T'es partant ? » Demandes-tu un léger sourire aux lèvres. Oui, tu aimerais lui faire connaître ton univers à toi aussi. Ce serait bien le premier homme qui t'accompagnerait. Tu le sens monter un peu plus sur toi et l'attire encore plus. Vos corps ne formant plus qu'un, tu passe une main dans son dos et embrasse son cou. Puis, retrouve finalement ses lèvres que tu embrasse avec un peu plus d'ardeur et de passion.

Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il n'était pas fier de lui. Enfin, il n'avait aucun regret mais dire les choses telles qu'elles ont été rendait la choses plus vilaine et mesquine. Cela dit il avait comme été persuadé que rien aurait changé s'il ne l'avait pas provoqué, et si aujourd'hui c'était loin derrière, il n'en était que des plus satisfaits. Il aimait croire que tout a une raison, et peut-être que l'échec avec Kôl n'avait qu'aidé Isaac à trouver Sahara sur son chemin ?! Cette version lui plaisait. Cette vision des choses lui plaisait. Wheeler la regardait et l'écoutait. Comme souvent dans ses moments d'intimité, il regardait ses yeux, ses lèvres, et son petit nez parsemé de tâches de rousseurs si discrètes. Il savait qu'elle n'était pas fan des tâches de rousseurs à son nez et c'est aussi pour ça qu'il les aimait tant. Il glissa d'ailleurs son index le long de nez de la demoiselle et lui dit. « Tu me vois refuser un truc pareil ?! » Il en avait la réponse et il espérait que ça serait sans questionnements qu'elle devinait à sa réponse à son tour. Prenant la main de Sahara dans la sienne, il entremêla ses doigts aux siens sans relâcher ses lèvres, comme si la peur, très fréquente, de la voir lui échapper n'était plus qu'un souvenir  à cet instant précis. « On pourrait sortir, là.. rien que tout les deux. Je tiens pas à ce qu'Isis me trouve là.. Isis ou Maëlys d'ailleurs.. et j'ai vraiment envie qu'on passe un peu de temps rien que tout les deux. » Caressant la main de Sahara de son pouce malgré leurs doigts entremêlés, il espérait vraiment qu'elle ne prévoyait rien de plus important. Depuis NY et même un peu avant ses soirées avec elle, avec pour seule autre compagnie leur complicité ou parfois une guitare, étaient comme devenues son péché mignon.

© Grey WIND.

C'est comme si rien ne s'était passé entre vous. C'est comme si vous ne vous étiez jamais engueulés. Tout était redevenu normal entre vous et vous aviez enfin retrouvé votre complicité. Complicité qui, selon toi, est unique. Cette complicité que tu chéri tant, que tu aimes tant. C'est cette complicité qui t'as fait tomber amoureuse d'Isaac. Sans aucun doute. Quand il frotte ton nez du bout des doigts tu fronce un peu les sourcils parce que tu déteste tes taches de rousseur et il le sait, il en joue. Et même si parfois ça t'agace, là, tu retrouve très vite ton sourire. Amusée de voir que ça lui plaît car toi, ça ne te plaît pas du tout. Tu lui propose enfin de venir avec toi à Los Angeles et attend sa réponse patiemment. « Tu me vois refuser un truc pareil ?! » Tu caresse sa joue du pousse et laisse apparaître un sourire radieux. C'est vrai qu'une semaine en compagnie d'une super star ça se refuse pas ! Dis-tu, amusée et bien sûr, sur le ton de la rigolade. Tu es loin d'être une star et tu ne prétends pas en être une. Au contraire. Tu prolonge un peu votre baiser, passant une main sous son tee-shirt et sur son torse. Tu aimes le contact avec sa peau, il n'y a rien à faire : tu es folle de lui. Quand il te propose de sortir, au départ tu pensais à autre chose mais quand il évoque Isis et Maëlys il est clair que tu es d'accord avec lui. Tu lui souris et l'embrasse dans le cou. Bien sûr, tu veux aller où ? Tu te relève légèrement et pose ta tête sur son épaule, attendant sa réponse.

S'éloigner de Sahara avait toujours été difficile pour la simple et bonne raison qu'il s'y était trop vite attaché sans même savoir comment elle s'y était pris. Et après tout ça, l'histoire avec Teddy lui avait éclaté en pleine figure, et depuis il avait ce sentiment qu'elle allait lui échapper et qu'il allait se retrouver dans le genre de situations qu'il ne sait supporté : s'attacher trop tôt pour une histoire qui finit tâchée trop tôt. Mais non, elle l'avait convaincue que ça irait, et l'épisode Sawyer s'était pointé mais il n'avait pas voulu en parlé de peur que ça ne fasse tout voler en éclats. C'était sans compter sur l'histoire avec Kôl et pourtant c'était vite réglé. « N'importe quelle super star rêverait d'entraîner le Wheeler que je suis, avec elle, chérie ! Je suis simplement beaucoup trop exigeant. J'aime que tout soit à mon goût. T'es plutôt chanceuse dans ton genre. » Finit-il par dire le sourire aux lèvres. Il ne lui avait jamais dit à quel point il lui avait trouvé un truc inouïe la première fois qu'il l'avait sur scène alors qu'ils n'étaient pas du tout ensemble à cette époque-là, mais c'était son petit secret. Elle était pleinement à son goût. Au delà son côté taquin, c'était potentiellement et maladroitement le message qu'il voulait faire passer. D'ailleurs Isaac n'assumait pas tellement le fait que sa jumelle sache même avant la principale concernée, qu'il était amoureux. Elle l'avait chambré sur cela tout le temps qu'ils avaient passés à Cardiff, en famille, et forcément tout le monde s'y était collés. Craignant qu'elle n'en ait aussi parlé à blondie, il préférait vite de loin les éviter, et profiter d'un moment avec Sahara loin du regard d'Isis, plein de malice. Et puis il ne traînait que rarement chez les apollons, venir pour Sahara allait faire jaser c'était forcé. « Laisse-toi aller et joue les divas capricieuses pour une fois. Je suis ton homme. » Le truc typique à ne jamais dire à une vraie capricieuse, chieuse et emmerdeuse. Tout ce qu'elle n'était pas.

© Grey WIND.

« N'importe quelle super star rêverait d'entraîner le Wheeler que je suis, avec elle, chérie ! Je suis simplement beaucoup trop exigeant. J'aime que tout soit à mon goût. T'es plutôt chanceuse dans ton genre. » Tu ne peux t'empêcher de laisser s'échapper un rire. Peut-être légèrement ironique. Parce que oui, Isaac fait parfois semblant d'être imbu de lui même et pourtant, ça ne lui ressemble pas du tout. Lorsqu'il fait ça, tu ne peux t'empêcher de sourire car il fait ça naturellement : chose que tu n'es jamais parvenue à faire. Du moins pas comme lui. Le jeune Wheeler a tendance à ramener tout à la plaisanterie mais c'est loin de te déranger. Pour toi, la plus grande qualité d'un homme est l'humour, sans aucun doute. Et Isaac l'est mais pas seulement. Il a un tas d'autres qualités que tu n'as pas trouvé chez un homme auparavant. Même pas chez Charles, c'est sans doute pour ça que tu t'es tourné vers Wheeler si naturellement : car tu étais attirée par lui depuis le début. Ça veut dire que je suis à ton goût ? Je suis flattée. Répondis-tu avec un sourire aux lèvres. Tu es certaine que c'est le message qu'Isaac veut te faire passer, du moins tu l'espère. Il te propose de s'en aller et tu ne refuse pas, au contraire. Mais où ? Tu n'en as aucune idée et il te répond de te laisser faire. Tu adore ça, les surprises. Et jouer les divas - ce qui ne t'arrive jamais - tu aimes ça de tant à autre. Bien, tu vas très vite le regretter mon chéri. Si tu me demande de faire ma diva, je vais le faire. Tu peux commencer par me porter jusqu'à la voiture ? Si bien sûr on prend la voiture... Ou la limousine. Dis-tu en essayant de rester sérieuse. Parce que oui, c'est compliqué pour toi, de rester sérieuse dans une telle situation : ça ne te ressemble tellement pas.

Peut-être bien qu’elle était à son goût. Il n’avait pas pu émettre un tel doute. Lui qui était tellement taquin, et décalé n’avait pas pu remettre en doute ces paroles. Oui il avait tendance à beaucoup charrier, à amuser la galerie avec ses conneries, mais pour le coup, il était loin de vouloir rire de cela. Du coup sourire aux lèvres, il caressa délicatement la joue de la demoiselle de son pouce, et finit par dire. « T'es bien la dernière au courant ! Où est-ce que j’ai merdé hein ?! » Finit-il par demander tout en connaissant parfaitement la réponse. Elle le savait, et l’avait potentiellement vite remarqué. Il ne disait jamais vraiment ce qu’il ressentait. Il avait cette pudeur des sentiments presque inouïe. Il montrait son attachement sans le conter. Il n’en parlait que très peu à la personne concernée, et pire en amour ; peut-être bien plus avec Sahara. Il était pas mal dévoué dans son genre, courageux même, mais dès qu’il en venait à ce genre de choses il était tout de suite plus discret, plus mystérieux. Froussard sans être lâche, du moins à cet instant précis. « On va quand même oublier la limousine pour ce soir. » Ben oui, c'est pas comme si il y en avait une garée en bas de l'avenue. Lui volant un baiser aux lèvres, il se redressa brièvement avant de lui dire. « Prends tes dispositions, je sens que je vais te kidnapper pour la nuit. » Oui, Wheeler était gourmand aussi. Cela dit comment ne pas l'être avec Sahara.

© Grey WIND.

Comme Isaac te le fait bien comprendre, tu lui plaît. Et même si tu l'imaginais, il ne te l'avait jamais dit clairement. Certes, il te complimente mais à sa façon. Alors oui, tu étais sans doute la dernière au courant et ça te fait légèrement sourire. Isaac a le don pour te faire des compliments cachés. Il n'est pas direct et n'ose pas l'être : mais c'est loin de te déranger. Tu ne l'as jamais connu que comme ça toute façon. Et s'il agit comme ça, c'est bien pour une raison : pour ne pas qu'on intègre trop sa carapace. Un peu comme toi. Même si en amour, tu te livre sans trop de craintes. « Nul part, t'en fais pas. » Dis-tu un léger sourire aux lèvres. Certes, il n'est pas très démonstratif mais tu le sais, au plus profond de toi. Tu fais une moue légèrement déçue lorsque le jeune Wheeler ajoute que la limousine ne sera pas au rendez-vous. Mais en réalité, tu t'en fiche. Tant que vous passez la soirée ensembles, c'est parfait. Peu importe qu'il n'y ait pas de limousine. Sa seconde affirmation te plaît beaucoup plus, par contre. « Prends tes dispositions, je sens que je vais te kidnapper pour la nuit. » Tu hausse un sourcil, intriguée. Et puis, tu prends ton sac et fourre tout le nécessaire dans celui-ci. Tu te pose devant Isaac, entourant son cou de tes bras. « Je suis prête Monsieur Wheeler. Où allons-nous? » Demandes-tu, curieuse.

Autant l'avouer il jouait la carte de l'auto-dérision sans même s'en rendre compte. C'était en lui. Il fonctionnait ainsi, et jamais on avait pu déceler comment ce côté très taquin, très léger se conjuguant parfois avec sincérité, pouvait autant être présent en lui. Il se laissa sourire légèrement en se rendait vite compte que même en ouvrant la porte à une potentielle critique Sahara passait son tour. Son index se glissa à son menton pour l'embrasser à ses lèvres. Le silence en disant parfois plus que plus d'un mot et c'était d'autant plus vrai avec elle. (a) Il savait pertinemment ce qui manquait en lui. Peut-être n'était pas la seule chose mais c'était la chose dont il était conscient. Il était comme farouchement superstitieux. Elle lui plaisait, et elle le savait comme tout le monde, mais comme au début elle n'était jamais à jour, par sa faute à lui, certainement. En y regardant de près on devinait cet amour qu'il lui portait mais le faire entendre semblait ne pas être l'étape du jour. Glissant ses mains à taille, il récupéra ses clés traînant sur le lit, et la poussa à sauter pour la porter comme elle l'avait tant demandé. Jambes autour de sa taille, ses mains vinrent à se poser à ses hanches avant de dire le sourire malicieux aux lèvres. « Là comme ça ? Dans cette posture... Je suis tenté de dire le troisième dortoir.. sans escales. » S'emparant du sac de la demoiselle il lui mordilla instantanément et légèrement la lèvre inférieure avant de l'embrasser. Le troisième dortoir, c'était ainsi qu'il surnommait son chez lui loin des apollons. Intimité de couple dans le dortoir de sa sœur, c'était juste pas imaginable. D'ailleurs il espérait ne pas la croiser en ayant Sahara dans ces bras. Quand aux autres, il s'en foutait pas mal. Ouvrant la porte du dortoir, comme il le pouvait il reprit plus sérieusement. « .. ou alors on peut commencer par faire un tour sur la plage, dîner tout les deux, t'écouter chanter.. et rire à mes conneries. » Comment faire plus simple mais comment faire plus bon surtout. Il avait besoin de ça, sans vraiment le dire, mais il avait comme eu l'impression que NY n'avait pas été de tout repos, peut-être était-ce le dynamisme de la grande ville ?! « Et puis porte-moi, porte moi.. je crois bien que ça mérite un massage tout ça» Oui à chacun ses caprices. Descendant les escaliers il vint à la regarder le sourire amusé aux lèvres. Une belle soirée en perspective, non ?

© Grey WIND.

Certes Isaac est du genre taquin et renfermé quand il s'agit de ses sentiments mais toi, ça ne t'as jamais dérangé. Tu es beaucoup plus démonstrative, tu t'exprime beaucoup plus mais peu importe. Tu tiens à lui alors tu peux bien faire l'impasse sur son manque de démonstration non ? Tu rigole légèrement en entendant ses paroles. Troisième dortoir ou le nom qu'il donne à sa chambre. Tu sais à quel point le jeune Wheeler déteste venir chez les Apollon. Peut-être moins depuis que vous êtes ensembles, mais quand même. Il est du genre à préférer rester chez les Zeus et le fait que je partage la chambre de sa jumelle n'arrange pas les choses. « .. ou alors on peut commencer par faire un tour sur la plage, dîner tout les deux, t'écouter chanter.. et rire à mes conneries. » Cette idée ne peut pas te déplaire. Comment le pourrait-elle ? T'es du genre à aimer les trucs un peu romantiques et un dîner à la plage c'est plus que romantique selon toi. Tu entoure son cou de tes bras et viens poser tes lèvres sur les siennes, prolongeant légèrement votre baiser. « Va pour les Zeus, et dîner aux chandelles, tu me vois refuser ça ? » Réponds-tu un sourire malicieux au bout des lèvres. Tu aimes vos moments d'intimité et depuis NY, ça te fait drôlement du bien de te retrouver seule avec Isaac. « Et tu m'accompagne au chant ? » Tu sais que c'est un sujet sensible concernant Isaac. Il n'aime pas trop s'exposer mais pour l'avoir déjà entendu, tu es intriguée quand il joue, quand il est dans sa bulle, dans la musique. Il est merveilleux et il n'exploite pas assez son talent, tu en es convaincue. Tu te laisse porter et il faut le dire, tu adore ça. Bien sûr, en échange il te réclame tes services de masseuse. Comment lui refuser ça ? Tu souris, nouant tes doigts aux siens et plongeant ton regard dans ses yeux. « Si tu es sage alors oui, tu auras ton massage (a) » Réponds-tu d'un air taquin.

Jusqu’à cette dernière minute, Isaac craignait de croiser Isis. Durant tout leur séjour ensemble à Cardiff, elle lui avait servi à toutes les sauces ce côté amoureux, comme si enfin il était heureux en amour, sans même qu’il n’en ait dit quelque chose. Du coup, si sa sœur l’avait pris sur le fait, il préférait ne pas confronter ce regard plein de malice de sa sœur, avec la présence de Sahara qui semblait à des années lumières de ce petit scoop. Il lui qui voulait faire les choses dans l’ordre et qui se voulait presque superstitieux, tenait à mener ses petites affaires sans influences extérieures. Prenant l’air offusqué, il lui rit légèrement au nez en la maintenant par les hanches pour finir par dire. « Aux chandelles ? Tu m’as vraiment entendu prononcer le mot ‘chandelles’ ? » Il ne l’avait pas dit hein ? Pourtant il n’était pas non plus catégoriquement contre mais il se voulait amuser par le côté romantiquement féminin de Sahara, et forcément il la chambrait là-dessus. Un peu comme si les bougies seraient de trop, ce qui n’était pas le cas dans le fond. Ayant complètement pas pensé au chant, il vint à lui répondre. « .. À la guitare.. je t’accompagnerai à la guitare, ma jolie. » Parce qu’il adorait ça. Il aimait jouer en compagnie d’Isis, il avait toujours aimé ça. Tout comme le faire avec sa plus petite sœur Lily, ou encore ses camarades des cours de musique et chant à l’époque, mais il est vrai qu’il ouvrait rarement cette porte aux autres, et même si il passait son temps à réfuter ça. A Jersey, Valentina partageait ça avec lui par moment, mais faut dire que tout ça ne lui semblait pas impossible avec Sahara loin de là, du moins plus le temps passait plus ça semblait naturel de s'y mettre mais il passait son temps à dire le contraire, potentiellement pour la faire râler ou se faire désirer, mais c'est une vraie juke box humaine quand il s'y met. « Tu trouveras jamais plus sage que moi. » Dit-il en quittant la maison bleue pleine de bons sentiments.

Oui, tu fais partie du stéréotype "Apollons". Le stéréotype dit que tous les apollons sont romantiques et même s'ils ne le sont pas tous, toi, tu l'es. Et tu ne peux t'empêcher de l'être. Faut dire, tes parents ont toujours été des plus romantiques alors autant dire que c'est ton héritage personnel. Tu souris en repensant aux nombreuses soirées aux chandelles qu'ils passaient tous les deux. « Aux chandelles ? Tu m’as vraiment entendu prononcer le mot ‘chandelles’ ? » Tu rigole légèrement. Pour toi, ça sonnait comme ça et tu compte bien l'avoir ton dîner aux chandelles. Même si Isaac est beaucoup moins romantique que toi, tu espère le voir changer un jour (a) « Non mais c'était marqué sur ton front. Je veux mes chandelles » Dis-tu en prenant une moue boudeuse et en essayant de te retenir de sourire. Oui, Isaac t'as clairement dit de faire la diva, alors tu vas pas te priver n'est-ce pas ? Tu espère néanmoins qu'Isaac t'accompagnera au chant mais il est plutôt réticent à cette idée. Il rectifie rapidement et malheureusement pour toi, il ne t'accompagnera qu'à la guitare. Bon c'est déjà ça, c'est pas si souvent que tu vois Isaac jouer. « Bon ok... C'est bien parce que t'es sexy quand tu joue de la guitare hein. » Réponds-tu, avec un air légèrement amusé. Réclamant son massage, tu lui promets que s'il est sage. Bien sûr, il ne te dira pas le contraire... Tu lui souris et viens à nouveau poser tes lèvres contre les siennes, prolongeant votre baiser, laissant ta langue jouer avec la sienne. Tu passe une main dans ses cheveux et ne détache pas tes lèvres des siennes.

C'était dont cela de laisser la charmante demoiselle agir comme une diva. Elle appliquait la proposition à la lettre, sans en perdre une miette. Alors oui, même si au fond il s'en plaignait, Isaac jubilait au fond de lui. Non qu'il aimait les dîners aux chandelles, mais il apprenait à connaître Sahara sur le tas. Il ne le montrait pas, ne le disait mais il adorait ça. Quand il était en couple, et surtout quand il était autant attaché, il aimait savoir toutes les petites choses futiles de l'autre. C'est aussi ce qui lui avait manqué dans sa relation précédente avec Kôl ; mais avec Sahara c'était totalement différent. C'était même l'opposé. « L’Apollon dans toute sa splendeur. » Dit-il à la limite de lever les yeux au ciel. Il se plaignait mais ne pensait pas vraiment le tout. Il savait qu'elle avait ce côté fleur bleue, sentimentale, mais il est vrai que là, c'était peut-être la première fois qu'elle exigeait une dimension plus romantique, ce qui en disait long sur elle, et il aimait ça. « Ah tu me trouves sexy quand je joue de la guitare, je savais pas ça. Si tu voyais quand je chante c'est bien plus.. fort.  » C'est ça Wheeler vante-toi, nargue-la ! Terriblement lâche pour dire que tu adorerais chanter avec elle toi aussi. Oui, c'était cela mais avouons-le, c'était bien plus le plaisir de la narguer et de la taquiner, et puis elle l'avait entendu chanter il y a déjà quelques temps maintenant, avant ce début d'histoire sentimentale. S'appliquant à ce baiser comme si sa vie en dépendait sa main glissa sous le haut de la demoiselle quand il entendit dire texto, 'y'a des hôtels pour ça.' Quittant la maison bleue, il finit par lui dire. « C'est que vous êtes vachement prudes en plus. » Bon en même temps, elle lui avait manqué, tout lui avait manqué, du coup ils s'emballaient peut-être un peu, mais comment faire autrement.

« L’Apollon dans toute sa splendeur. » N'est-ce pas ? Tu t'en doutais, il ne pouvait pas répondre autre chose : c'est ce que tout le monde imagine de toute façon. Que vous, les Apollons, vous êtes des gros loveurs et des grands romantiques. En ce qui te concerne, ce n'est pas faux mais tu connais un paquet d'Apollon qui ne sont pas du tout comme ça. Mais tu t'en fiche, tu le laisse dire, ça te fait même sourire qu'Isaac pense comme tout le monde. Tu ne prends pas ça comme une insulte mais plutôt comme un compliment car le romantisme est une qualité pour toi. (a) « Et oui, je suis pas une Apollon pour rien mon cœur. » Réponds-tu un sourire au coin des lèvres. Tu te penche légèrement pour poser à nouveau tes lèvres contre les siennes et pose ta tête sur son épaule. Tu aimerais revoir Isaac chanter mais il n'est jamais d'accord et trouve toujours une excuse pour éviter. Tu sais qu'il n'aime pas ça mais toi... tu adores ça. Tu fais une moue déçue. « Ouais j'imagine pas. Mais je dois pas être assez importante pour que tu chante devant moi... » Dis-tu en restant le plus sérieuse possible. Tu adorerais le voir chanter mais il n'est pas prêt pour ça, tu respecte ça. Mais rien ne t'empêche d'essayer quand même, non ? Tu retrouve très vite ses lèvres, sentant ses mains dans ton dos. Tu rigole légèrement. Toi aussi tu aimerais te laisser aller, là, avec lui. Tu passe une main dans ses cheveux, plongeant ton regard dans le sien. « À la plage on sera bien plus tranquilles » Tu jette au jeune Wheeler un regard malicieux et entre dans la voiture, prête à partir pour la plage.

Pas une apollon pour rien, c'était le cas de le dire. Cela dit qu'on se le dise, elle était peut-être parmi la maison des bleus qu'Isaac se plaisait à ficher de gens pleins de bons sentiments, un tantinet loveur ; il n'en pensait pas non plus des caisses. Il s'en amusait encore plus depuis qu'il était avec Sahara, et ça remonte même à l'époque où ils flirtaient ensemble alors rien avait changé. Ce n'était que taquinerie et jeu mais il est vrai qu'elle entrait pleinement dans le moule du cliché typique de l'apollon, et Isaac aimait ça. Non qu'il aimait particulièrement les apollons mais il aimait Sahara pour ce qu'elle était. Il raffolait de son côté fleur bleue. « Oula, tu me prends par les sentiments maintenant ?!   » Oui les sentiments. C'était vilain de dire une chose pareille pourtant elle tapait en plein de le mile. Il partageait cette passion avec très peu de monde, mais elle se trompait sur le pourquoi. Il tenait à elle, et sûrement au point de pouvoir se faire plaisir en musique avec elle mais il se sentait comme retenu. Inconsciemment il avait peur de précipiter les choses encore aujourd'hui, pourtant il en était dingue. Souriant à la demoiselle comme pour témoigner de sa hâte de ne se retrouver qu'avec elle, il vint à déposer le sac de la demoiselle dans le coffre près de sa guitare, et grimpa en voiture à ses côtés pour rouler jusque la plage.