Après ma conversation avec Nolan, j'ai décidé d'aller faire un tour, j'ai coupé mon téléphone, j'ai ressenti le besoin d'être seule pendant un moment. Je me suis balader sur le long des maisons des confréries, je me suis baladé le long des rues de Jersey, sur la plage... J'étais frigorifié, en même temps j'étais seulement en tee-shirt alors que la nuit est très fraîche, mais tant pis pour moi. Pendant que je marchais j'ai laissé mes pensées divagué, mais Max' revenait constamment à mon esprit, j'étais réellement perdu. Je me suis mise à longer des belles villas et je me suis rendu compte que j'étais devant la villa de Max', j'observais la porte, je me suis sentie idiote d'être ici alors que Max devait sûrement être couché, mais j'ai tout de même fini par frapper, enfin si on peut appeler ça frapper, car je ne sens même mes doigts.

J'ai beau être forte depuis que nous sommes rentrés de vacances, j'ai fini par craquer dans les bras de Nolàn, franchement je regrettes qu'il ne soit pas réellement mon frère, il aurait été parfait dans ce rôle. Mais après lui avoir tout expliqué, je suis sorti de la maison des Zeus et j'ai déambulé dans les rues de Jersey, ainsi que sur la plage. Mon esprit divaguant à gauche à droite, revenant toujours à Maxwell... Déjà que sa présence au sein du dortoir me manque énormément, mais le fait qu'il s'éloigne de moi une nouvelle fois, m'empêche de faire des nuits correct, je me réveille souvent en plein milieu de la nuit en larme et je n'arrive jamais à me rendormir... Après avoir marché un long moment, dans le froid sans rien de plus qu'un jean slim, d'un tee-shirt bleu pailleté et de chaussure à talon, j'ai fini devant la porte de la villa de Maxwell... J'ai hésité avant de frappé, mais après avoir frapper faiblement à la porte, je me suis appuyé contre le mur près de la porte attendant qu'il m'ouvre, ce qui ne tarda pas. « J'avais besoin de marcher, pour réussir à dormir. » Il n'a pas mit longtemps à me guider à l'intérieur de la villa, que je connaissais, puisque c'est moi qui l'avait choisi et j'y ai passé quelques jours avant d'aller en vacance. « Merci. » Avec son aide, j'ai enfilé son pull. Je ferma les yeux sous sa caresse sur ma joue pour profité du moment. J'ai fini par déposé un doux baiser sur ses lèvres et je l'observa. « Je ne t'ai pas réveillé j'espère ? »

J'avoue que pour le coup j'aurais du penser à prendre une veste ou un manteau avant de sortir, mais l'envie de prendre l'air m'a pris si soudainement que je n'y ai pas pensé. Puis je n'avais pas pensé à ce que la nuit soit si fraîche que ça, je viens de Russie, je ne devrais pas craindre le froid et pourtant lorsqu'il m'a fait rentré chez lui, je ne sentais plus mes doigts, mais il m'a aidé à enfilé un pull et je dois avoué qu'être au chaud ça fait du bien. J'ai profité sans aucune honte de sa caresse sur ma joue. « Je suis contente que le boulot ça va. » Une fois dans ses bras, je me suis senti en sécurité, aimé, nous avons très vite fini sur le canapé du salon où il m'a prise contre lui. « Je ne vois pas l'intérêt de marcher si ce n'est pas à pied. » Voir que malgré la distance qu'il s'applique à mettre depuis quelques temps, qu'il tient encore à moi ça me touche. « Je pensais que tu dormais et j'avais besoin d'être seule... »

Je ne sais pas réellement quoi faire, malgré que je sois folle amoureuse de Max' je n'arrive pas à lui faire comprendre que le trône de Russie ne m'intéresse pas et ça me rend malade... J'ai cette impression qu'il ne me fait pas confiance et ça me fait mal... Je ne suis même plus attentif en cours, je suis toujours dans la lune, je suis pathétique et triste. « Je sais. » Mais après ma discussion avec Nolàn, j'ai ressenti ce besoin violent de me retrouver toute seule et j'avoue que c'est nettement mieux pour réfléchir et faire le point. « Pour réfléchir, faire le point... Pour laisser mon chagrin et ma tristesse s'emparer de moi... » J'avoue que dans l'instant j'avais beaucoup plus envie de profité de ses bras autour de moi, mais il fallait briser la glace, car cette situation me rend dingue. Malgré le fait que j'ai pu pleuré dans les bras de Nolàn, les larmes menacèrent de couler à nouveau.

J'ai l'impression d'être revenu au tout début de notre relation, enfin bien avant, lorsque l'on s'évité tout les deux à cause de nos sentiments naissant, mais maintenant c'est pas à cause de nos sentiments, mais à cause de moi, de mon envie de le présenté à mes parents... « J'en ai marre de cette situation, je te jure ça me rend malade que tu t'éloignes de moi...  » Sans que je ne puisse les retenir plus longtemps les larmes coulèrent silencieusement le long de mes joues pendant qu'il me caressait mes joues. « Cette situation j'en suis l'auteur et je m'en rend malheureusement compte... Si j'avais le moyen de revenir en arrière afin de changer la destination pour Paris au lieu de la Russie, je te jure je le ferais... Si j'ai voulu y aller s'était pour que tu saches la vérité sur moi, que tu t'aperçois pourquoi je suis partie et pour quel raison je ne voulais pas monter sur le trône... » Je repris une inspiration, le laissant intégré ce que je disais... « Je sais que durant ce bref séjour tu as eu de la pression, j'en suis consciente, mais franchement tu t'es débrouillé comme un chef, malgré les manipulations de mes parents. Et crois-moi mes parents n'en menaient pas large non plus... Après le premier bal qu'ils avaient organisé, lorsque l'on s'est couché, j'ai attendu que tu t'endormes afin d'aller les voir et de leur faire comprendre que je trouvais qu'ils agissaient en gamins, que ce n'étaient pas digne d'un roi et d'une reine de faire ce genre de chose et que je t'aimais et que c'est pour cette raison que leur tentative échouerait... » Pourquoi faut-il toujours que je fasse de long monologue ? J'en ai aucune idée, mais je sais que ça me fait du bien. « Alors quand j'ai réfléchi au nombre de jour qui nous séparé du soleil et du nombre de bal que pourrait organisé mes parents, j'ai décidé d'agir, de leur faire montrer que je m'en sortais bien mieux depuis que je n'étais plus au palais et surtout que jamais ils ne réussiraient à me séparé de toi... » Oui, j'en ai fais bavé à mes parents pendant notre séjour et je crois qu'il ne sont pas près d'oublié que leur fille unique Katya Filippa Constentinovna est morte est à laisser place à celle que je suis aujourd'hui. « J'ai fais appel à des amis, des princes pour être précise, qui comme moi ne supporte plus la pression qu'ils subissent au quotidien par leur parents. Je leur ai expliqué tout de A à Z, ma fugue du palais, mon arrivé à Jersey, les merveilleuses rencontres que j'y ai fais, mon amour pour toi et la tentative de mes parents pour briser notre couple... Alors ils ont décidés de nous aidé, moi parce que je leur ai donné l'espoir de pouvoir enfin se venger de leur parents en ne respectant pas le protocole et surtout parce que j'ai réussi à m'en sortir sans mes parents et qu'ils veulent faire de même. Et ils t'ont aidé toi aussi, car même si tu ne leur a pas parlé énormément durant les soirées, tu leur a donné l'espoir qu'ils puissent trouvés leur bonheur ailleurs que dans les bals organisé par leurs parents. » Peut-être que m'arrêter là pour le moment serait plus judicieux, lui laissait le temps de bien comprendre qu'en faite tous les princes qui m'ont finalement remise dans ses bras afin que nous dansions ou que nous allions boire un verre et qu'ils lui parlé de tout et de rien sauf du bal, de la royauté, n'était autre que nos complices.

Vider son sac ça fait du bien, ainsi que pleurer, je ne pensais pas que ses deux choses feraient un bien fou lorsqu'on se sent mal. Max' essayer d'essuyer les larmes qui roulaient le long de mes joues, je me doutes que me voir ainsi doit lui faire du mal en même temps c'est la première fois que je pleures devant lui. Je ne savais plus quoi dire, ni quoi faire pour le convaincre que le trône ne m'intéresse pas, que gouverner ne m'intéresse pas... « J'en veux pas de ce trône, je ne suis pas faite pour ce rôle quand arriveras-tu à me faire confiance ? » Je me suis levé et je me suis dirigé vers la fenêtre pour regarde la lune se reflété sur l'eau. « Ils ne sont rien pour moi ! Ils ne m'ont pas élevé, ils ne m'ont pas appris à parler, ils ne m'ont pas appris à marcher... Ce sont d'autres personne qui se sont chargés de ses corvées ! Ils se moquent complètement de moi, les seules choses qu'ils veulent c'est que je sois une gentille fille-fille et que je fasse tout ce qu'on me dit de faire ! J'en ai vraiment rien à foutre d'être l'héritière et le peuple a besoin d'une personne qui les écoutent, les aimes, les protèges et cette personne ce n'est pas moi... Je me fiches pas mal que tu ne sois pas un prince où que tu n'es pas de sang royal dans les veines, vraiment je m'en fiche... C'est toi que j'aime, c'est avec toi que je vis une histoire... C'est toi mon prince... C'est avec toi que je veux être Max'...  »

Je n'aurais jamais du le présenter à mes parents, j'ai eu tord j'aurais du me douter que mes parents essaieraient de le mettre mal à l'aise par tous les moyens, qu'ils n'accepteraient pas que je sois tombé amoureuse de lui... Cette distance qu'il a mis entre nous, je m'en sens responsable bien qu'il essaie de me convaincre du contraire. J'ai fini par me lever et aller regarder par la fenêtre, je l'ai vu se rapprocher de moi grâce à la fenêtre. Et je me tourna doucement pour le regarder. « Oui, je le dirais encore dans dix, vingt ou même trente ans, car en 22 ans je n'ai jamais été aussi heureuse qu'aujourd'hui et en grande partie grâce à toi. » Je n'ai jamais été heureuse au palais, je n'avais jamais le droit de fréquenté le peuple de Russie, les seuls personnes que j'avais le droit de voir ce sont des princes, des princesses et le personnel du manoir... J'ai glisser mes bras autour de son cou doucement et j'ai plongé mon regard dans le sien. « Moi aussi je t'aime Max', je t'aime plus que tu ne l'imagines. » Cet histoire a du le chamboulé encore plus que moi, c'est la première fois qu'il me le dit et ça me touche énormément. Je déposa un doux baiser sur ses lèvres.

J'ai causé son mal-être et le mien et franchement je m'en veux, ça nous a séparé quelques temps. Mes parents sont des minables, personne ne serais jamais assez bien pour moi, même certains princes, certains de nos complices, mes parents les trouvaient trop fêtard... « Max', chéri, fais moi confiance, je ne te laisserais pas, pas même pour tout l'or du monde. Et s'il t'arrive encore de douter de moi, dis-toi que tu es bien plus important pour moi que cet héritage que je ne veux pas. » À de nombreuse reprise par sms il m'a dit qu'il m'aimait, mais il n'avait encore pas trouvé le courage de me l'avoué de vive voix et qu'il le fasse ce soir, prouve qu'au fond il a peur de me perdre et ça me touche énormément. Il fini par prolonger le baiser que je lui ai donné, je me colle légèrement à lui, profitant sans fausse honte du baiser.

La discussion que j'ai eu avec mon frère avant de partir prendre l'air, m'a éclairé et c'est sans doute pour cette raison que j'ai craqué devant Max. Je l'observais doucement, caressant sa joue du bout de mes doigts. « Je sais que ton intention n'était pas de me faire souffrir mon coeur, j'aimerais simplement que tu me le dises quand quelque chose ne va pas avec... moi... » Je suppose que ça arrive à tous le monde de douter, mais lorsque je me suis aperçu de la combine de mes parents, je me suis aperçu que jamais je ne serais comme mes parents, si j'ai des enfants, je les élèverais, je les laisserais mené leur vie comme ils le souhaite, je les protégeraient de l'influence de mes parents... « C'est une bonne idée, visiblement nous avons tous les deux besoins de sommeil. » C'est l'idée la plus censé que l'on m'a proposé aujourd'hui, j'ai tout comme Max' besoin d'un sommeil réparateur, ce qui m'ennuie un peu, c'est qu'il n'est plus dans le dortoir, mais je suis tellement contente qu'il fasse ce qu'il aime. J'ai eu un petit sourire et je l'ai laissé me guidé jusqu'à sa chambre, enfin notre chambre, et je l'observa faire avant de faire de même après avoir pris une nuisette dans l'armoire. Je le rejoins très vite sous la couette me blottissant contre lui.

Jamais je n'avais pleuré devant Max, jusqu'à aujourd'hui... Comme le dit le proverbe, il y a un début à tout non ? Si un jour je devais pleurer à nouveau devant lui, j'espère que cette fois-là sera de joie. Bon j'ai l'impression que pour le moment la "crise" est passé, j'espère qu'il me parlera si jamais il doute à nouveau de moi... Je souris à l'annonce d'aller dormir, j'ai pu constater qu'il n'était pas non plus au mieux de sa forme. Une fois dans notre chambre, je me suis déshabillé et vêtu d'une nuisette avant de le rejoindre et me blottir contre lui. Je prolonge tendrement quelques instant le baiser et lui sourit. « Bonne nuit mon ange. Je t'aime. » Je caressa tendrement sa joue pendant notre tendre baiser.

Je savais que ça ne serait pas facile de dormir loin des bras de mon homme cette année, mais dormir loin de lui et tout en sachant que celui que vous aimez est distant avec vous, c'est encore plus douloureux et pesant... Après un dernier baiser et blotti dans ses bras que je me suis endormi. Je ne sais pas quel heure il est, ni combien de temps j'ai put dormir, tout ce que je sais c'est que je m'éveillais doucement en sentant les caresses de mon chéri sur mon ventre et ses baisers dans mon cou. Doucement j'ouvris les yeux. « Bonjour mon amour. »