Sujet: Jules (++) No one knows who I really am. Jeu 7 Mar - 21:05
Alexandre Jules Leprince
I'm so selfish
SURNOM + Aucun puisque je n'ai jamais aimé qu'on m'en donne; et puis, personne n'a jamais réellement osé m'en donner. NÉ LE + 24 septembre 1992 A + Paris, FRANCEJ'AI DES ORIGINES + françaises ET J’ÉTUDIE MAINTENANT LA + psychologie. JE SUIS + fidèle, tactile, franc, créatif, téméraire, observateur, spontané, sentimental, attachant, confident, affectueux, réfléchit, naïf, déterminé, fragile, vulnérable, attentionné, bienveillant, dévoué, démonstratif, rêveur, sociable MAIS AUSSI UN PEU + nerveux, sensible, provocateur, capricieux, colérique, imprévisible, calculateur, méfiant, jaloux maladif, possessif, susceptible, lunatique, rancunier, labyrinthique, immature, torturé, perfectionniste. J'AIME + les deux MAIS JE SUIS + célibataire mais amoureux. MON DIEU ANTIQUE FAVORI C'EST + Apollon ET IL PARAIT QUE JE RESSEMBLE A + Evan Peters, JE SAIS, JE SUIS SEXY.
I'm out of control
a voyagé en Angleterre + est à la fois très sociable et très solitaire + est fou amoureux d'Eleanor + est très gourmand, adore les friandises et les sucreries comme un gosse de 5 ans + peut s'avérer très violent, à tel point qu'il peut devenir méconnaissable + déteste la pitié + peut se montrer très prévenant, voire méfiant comme très naïf + est très lunatique et très excessif + cependant, est très attachant et très intelligent et réfléchi + est fils unique mais n'a jamais été pourri gâté + est quelqu'un de très dynamique et très vivant, et pourtant, entre passer une soirée au calme ou à une soirée, il n'hésiterait pas une seule seconde à choisir la première option + est angoissé par l'amour et craint d'être laissé, abandonné + a très peu confiance en lui +
PSEUDO : Dina. PRÉNOM : Inès. ÂGE : 17 ans. OÙ AS-TU CONNU LE FORUM ? Techniquement, sur bazzart mais c'est Béa qui m'en a d'abord parlée TON AVIS : écrire. FRÉQUENCE DE CONNEXION : 3 jours par semaine environ. DOUBLE COMPTE? None. PERSO INVENTÉ OU SCÉNARIO? Scénario CODE DU RÈGLEMENT : ok par eleanor. AUTRES : J'attends mon palais de kinder bueno & d'oréo Et mes bébés soit dit en passant. Et puis aussi, j'attends qu'on me vénère, et plus vite que ça.
Dernière édition par A. Jules Leprince le Ven 8 Mar - 13:41, édité 1 fois
Invité
Sujet: Re: Jules (++) No one knows who I really am. Jeu 7 Mar - 21:05
Can you hear me ?
one.
When life used to be so much easier.
Un petit ange est né ...
Ange ? Bon d'accord, j'exagère peut être un peu, mais juste un peu. Pourtant, c'est comme cela que l'on m'a toujours appelé étant tout petit et avec du recul, j'avoue avoir été un véritable petit ange. Je suis né à Paris en France, la ville de l'amour dit-on. J'y ai passé des années relativement ... merveilleuses. Les meilleures, je ne sais pas, mais beaucoup parmi elles valent le coup d'être retenues. J'étais tout petit mais certains souvenirs, certaines images voire certains sons sont toujours ancrés dans ma mémoire; c'est d'ailleurs comme cela que je sais pertinemment que j'y ai vécu de très belles années. Mes parents m'ont souvent dit et répété que j'étais le garçon le plus sage au monde. Je ne pleurais pas, je ne pleurnichais encore moins, et j'étais très obéissant ce qui honnêtement m'étonne encore aujourd'hui. Les caprices pour ne pas faire la sieste ? Mes parents n'en ont jamais connu. J'étais le premier à dormir dans les dortoirs et le dernier levé. Fils unique, j'ai été élevé modestement, sans manières et autres chichis; mes parents ont d'ailleurs très tôt insisté à ce que j'adopte certaines valeurs primordiales comme le respect ou le partage. Mon nom est Alexandre Jules Leprince. Oh, je vous entends déjà penser que ce nom est plutôt sympa et pour tout vous dire, loin de moi est l'envie de me plaindre à ce sujet. Je trouve seulement cela ironique d'avoir le prénom d'un des plus grands empereurs de la Grèce Antique - j'ai nommé Alexandre le Grand -, celui du général romain le plus mythique - qu'on appelle aussi Jules César- et enfin le nom de famille qui désigne une personne de rang royal. C'est ironique puisque je ressemble davantage à un pauvre clochard dérangé qu'à un roi ou que sais-je.
Live.Love.Laugh.
A mes 7 ans, j'appris que j'étais sur-doué. Je savais déjà depuis tout petit que j'étais différent des autres garçons, et ce n'était pas là une excuse pour expliquer ce pourquoi je n'avais pas ou très peu d'amis. Je m'amusais différemment et avais des centres d'intérêts totalement opposés des autres petits garçons de mon âge. Mais je ne me doutais pas une seule seconde que j'étais plus intelligent que la normale. Je n'avais pas spécialement d'excellentes notes, bien que j'étais un garçon studieux; je ne m'exprimais pas d'une manière qui laissait penser une telle chose, et je ne m'ennuyais pas du tout en cours. C'est en passant des tests à l'école primaire, demandés par mes parents, qu'on découvrit cela. Avec du recul, j'aurais aimé ne jamais le savoir. J'aurais aimé gardé mon "innocence" de petit garçon normal. J'étais celui que l'on considérait comme un martien; celui que l'on mettait à l'écart volontairement - bien que j'avais l'habitude d'agir ainsi de moi même - et cela ne me dérangeait pas le moins du monde car je pensais ne pas être comme eux. J'avais une certaine inquiétude à ce sujet mais je savais qu'avec l'aide de mes parents, tout allait bien se passer. Je pensais naïvement qu'ils seraient toujours près de moi, et que je n'avais pas besoin d'amis pour combler un vide que mes parents s'occupaient déjà à combler.
Malheureusement pour moi, j'avais tort.
two.
Mommy died.
So proud and so polite just like a British.
J'ai très peu voyagé dans mon enfance mais je me souviens avoir fait de nombreux allers et retours en Angleterre, à Londres. Mes parents y avaient des amis qui se faisaient à chaque fois une joie de nous recevoir pendant une ou deux semaines. C'est d'ailleurs grâce à eux que j'ai appris à parler anglais de manière fluide et que je me suis familiarisé très tôt avec l'accent britannique. J'y ai appris de nombreuses choses sur la culture britannique qui me fascine toujours autant aujourd'hui. Changer d'atmosphère et passer de Paris à la ville de Londres me faisait le plus grand bien mais je l'ignorai encore à l'époque. Ce n'est qu'une fois que mes parents décidèrent de ne plus y retourner que je compris à quel point j'aimais l'Angleterre. Ils ne m'ont jamais donné la vraie raison de cette décision; je me souviens qu'ils m'avaient affirmé que c'était parce que leurs amis déménageaient à l'autre bout de l'Angleterre et que ce n'était plus possible financièrement d'y aller régulièrement. Je crus naïvement à leur excuse mais ce n'est qu'en grandissant que je compris qu'ils m'avaient menti puisque financièrement parlant, ma famille était très loin d'être misérable. Cependant, je pris l'habitude des chauds jours d'été parisiens et des vacances dans la capitale que je ne posai plus de questions à propos de Londres.
Mommy is gone, and she's not coming back.
Mon enfance se déroula différemment de ma petite enfance, et pour cause, je perdis ma mère à l'âge de 8 ans. Et oui, quand tous les autres garçons de mon âge se préoccupaient des baskets qu'ils allaient mettre pour le lendemain à l'école et les filles, à ce qu'elles pouvaient bien faire comme chorégraphie pour le spectacle de fin de d'année, moi, je côtoyais la morgue, le cimetière et surtout des inconnus qui se considéraient comme étant ma famille. Je me souviens encore, à l'heure d'aujourd'hui, les paroles de ma mère quand elle essayait de me persuader qu'il ne fallait pas s'inquiéter pour son cancer des poumons, que ce n'était qu'un petit cancer et que rien n'allait lui arriver. Je me souviens même la façon dont on m'avait annoncé son décès. C'était mon père qui s'en était chargé. Il m'avait simplement pris par la main, un matin, et m'avait monté à l'étage de notre maison, dans sa chambre. Là, il m'avait fait m'asseoir sur son lit, s'était assis à son tour et m'avait tout simplement dit d'une voix faible et fébrile : Ta mère est partie. C'est fini.
J'ai finalement grandi, seul avec mon père. Cela ne me déplaisait pas, mais il m'arrivait de me demander ce qu'il me serait arrivé si les rôles avaient été échangés; si ça avait été mon père à la place de ma mère ... Étais-je donc un monstre pour penser à de telles choses ? Je ne crois pas, non. Juste blessé et anéanti; déboussolé et affreusement seul.
three.
Everything comes with a price, doesn't it ?
There's so many ways to love.
J'ai fréquenté un lycée privé parisien dans lequel je ne connaissais littéralement personne. Mais pour être honnête, je me moquais d'avoir des amis; c'était en effet le cadet de mes soucis. A vrai dire, je n'avais jamais été très adroit dans une relation, je préférai donc éviter les soucis et rester seul comme je l'avais toujours été. Puis, peu après après la rentrée, j'ai eu le malheur de bousculer la fille. Celle qui fait chavirer votre cœur, celle qui vous rend différent, bla bla bla ... Bref. Cependant, lorsque cela s'est passé, je n'en étais pas encore conscient. Elle m'avait suivi jusqu'au parking des élèves et pour une raison qui m'échappe, m'avait forcé à m'excuser pour l'avoir bousculée, comme si je lui avais montré une très grande marque d'irrespect et que sa côte ou son ego venait d'en prendre un coup. Elle m'avait lancé, mots pour mots : Dis, tes parents t'ont pas apprit la politesse ou quoi ?! Étrangement, ses mots me percèrent et me mirent pendant quelques secondes, dans une rage dévastatrice. Puis, je me souvins qu'elle n'était qu'une fille et qu'après tout, elle ne méritait pas un tel sort et qu'elle devait simplement être stupide et maladroite pour me provoquer ainsi. C'est pourquoi, de la rage, je passai à un état de tristesse presque comparable à ce que j'avais ressenti lors du décès de ma mère; une espèce de peine excessive et très ... oppressante. Je me suis alors simplement retourné, plongeant mon regard noir dans le sien, les larmes aux yeux et me suis excusé. Elle ne se contenta que de me répondre : Hmm c’est rien. Mais, qu'est-ce-qui t’es arrivé ? Ah! Mon oeil noir. J'avais remarqué qu'il intriguait beaucoup de gens au lycée, comme si l'idée de m'être fait défoncé la figure par quelqu'un pouvait surprendre. Je ne connaissais pas cette fille; je ne voulais et n'allais donc pas rentrer dans les détails. Je lui répondis simplement que je devais y aller, histoire d'esquiver sa question. Je pensais ne plus jamais la recroiser jusqu'à ce soir où elle s'était installée près de moi, à la bibliothèque et m'avait abordé. Nous avions beaucoup discuté, bien plus que je n'avais coutume de faire et quelque part, changer mes habitudes m'avait fait du bien. Elle m'avait fait du bien. Elle, c'était Eleanor Callaghan et elle était ... époustouflante. Je n'aurai jamais imaginer pouvoir un jour m’intéresser autant à une fille comme elle avec ses airs hautains et qui se la joue garce; et pourtant, en seulement un soir, elle s'était immiscer dans ma vie comme personne ne l'avait encore fait auparavant. Et j'en étais très heureux, à vrai dire, j'étais comblé.
Mad, you said mad ?!
Plus j'aimais Eleanor, et plus j'avais l'impression qu'elle me repoussait davantage. Je n'étais pas aussi collant au lycée que maintenant, mais je remarquais déjà dans ses yeux de l'ennui et quelque part, une once d'épuisement. J'avais même noté qu'elle ne pouvait pas se retenir de lever les yeux au ciel au moins une seule fois quand nous avions une conversation tous les deux. Mais, bien que ça me dérangeait, j'essayais de ne pas réagir afin de rendre fausses toutes ces rumeurs à mon sujet qui circulaient au lycée. En effet, la population lycéenne de mon établissement était partagée : certains pensaient que j'avais des troubles bipolaires; d'autres me considéraient comme carrément schizophrène et le reste ne savait même pas que j'existais. Ce que pensaient les autres ne m'avait jamais intéressé; ce qui importait, c'était Eleanor et ce qu'elle pensait de moi. Je me fichais bien qu'on me prenait pour un fou au lycée, un gros lunatique qu'il fallait interner. C'était du vent pour moi; sauf quand ça venait toucher Eleanor. Je savais bien qu'elle ne croyait pas à ses rumeurs; cependant il m'arrivait d'avoir des doutes quant à ses propos. Elle me répétait sans cesse de ne pas m'inquiéter et pourtant, je sentais bien qu'elle ne me faisait pas totalement confiance. Une chose était certaine pour moi : je ne comptais jamais la toucher et je n'allais jamais lui faire du mal. Je ne le pouvais pas; même dans un excès de colère, rien ni personne ne pouvait me pousser à bout pour la blesser. Mais Eleanor ne semblait pas aussi sûre que moi là dessus et c'est ce qui me tuait de l'intérieur. J'avais juste envie d'être regardé différemment pour une fois; d'être compris et non jugé; seulement, Eleanor en était incapable.
four.
Lies or Secret, where's the difference ?
I'm not disturbed, I juste have troubles.
Ce que j'avais du mal à avouer par dessus tout, c'était que j'avais besoin d'aide. J'avais des soucis; c'était bien plus qu'évident, il suffisait juste de me regarder et de voir que tout n'était pas rose pour moi. Et pourtant, je ne m'en suis jamais plaint. Je hais la pitié. Je n'en ai pas besoin; il n'y a que les faibles qui nécessitent les larmes des autres. Seulement, quand nous nous sommes retrouvés à la bibliothèque, Eleanor et moi, je ne sais ce qu'il m'avait pris mais j'avais pris la décision de tout déballer. C'est comme ça que je me suis retrouvé à lui parler de mes secrets les plus intimes, notamment les problèmes d'alcool de mon père qui avaient commencé lors du décès de ma génitrice et ses excès de violence. Sans gène et sans honte, je m'étais effondré dans ses bras comme un enfant qui aurait perdu son doudou fétiche, et c'est alors qu'elle m'avait proposé : Ecoute, si tu veux, tu peux venir chez moi quand ça va pas, n’importe quand, et tu peux même dormir, il y aura toujours une chambre pour toi, tu m’entends ? Ça va aller… Je n'ai jamais avoué mes soucis à quelqu'un d'autre. Enfin si. A Charles Callaghan, son jumeau. Nous nous étions rencontrés juste après qu'Eleanor m'avait ramené chez elle, histoire de me changer les idées. On se ressemblait pas mal et quelque part, je trouvais cela très intéressant. Je me sentais ... moins seul. Il était beaucoup plus fort que moi, physiquement et sûrement aussi psychologiquement; c'est pourquoi, il m'avait en quelque sorte pris sous son aile et me protégeait. Je savais très bien qu'il avait de la peine pour moi, peine qui s'avérait de jour en jour être de la pitié; mais je savais qu'il n'était pas méchant et qu'il était à ce jour, mon seul et unique véritable ami. On parlait de tout et de rien ensemble; et surtout de filles. Enfin, pour ma part, je ne lui parlais que d'Eleanor puisqu'elle était la seule qui comptait à mes yeux au lycée. Cela ne me gênait pas plus que ça de lui parler de sa jumelle bien que j'étais un peu retissant au début, je savais que Charles était un garçon très tolérant et compréhensif et qu'il pouvait laisser son tempérament protecteur de côté pour écouter objectivement un garçon parler de sa jumelle.
A fresh new start is waiting us, in Jersey.
La réalité vint me rattraper une seconde fois, mais cette fois ci à mes 16 ans, quand les parents des Callaghan décédèrent. A mon tour, j'étais là pour eux en les soutenant à travers cette épreuve presque insurmontable que j'avais du surmonter très jeune. Je ne cache pas que ce fut très difficile puisque tous deux eurent des réactions bien différentes face au décès de leurs parents; en effet, Eleanor pleurait jours et nuits, me certifiait que tout allait bien aller pour elle et qu'il ne fallait pas s'inquiéter lorsque j'étais près d'elle tandis que Charles, lui, versait de temps en temps quelques larmes mais il se contentait la plupart du temps de garder le silence, le regard fixe et immobile, empli de pensées. C'est ainsi que je leur lançai, un jour, d'un ton décidé et clair : Vous avez besoin de partir, de changer d'air. Vous n'avez pas de la famille ailleurs qui puisse vous héberger ? Ils me parlèrent alors de leur grand père qui habitait sur l'île de Jersey et qui serait sûrement d'accord de les recueillir. Seulement, il était hors de question pour eux de partir, quitter le lycée français et emménager ailleurs sans moi. Ils ne voulaient pas me laisser et à ma grande surprise, me proposèrent de partir avec eux et de laisser mon père. Je refusai catégoriquement d'abord en expliquant que jamais je ne pourrai laisser mon père tout seul étant son unique fils; et que malgré qu'il soit violent avec moi, il reste mon père avant tout. Et pourtant, quelques semaines après, je me retrouvai à leurs côtés sur l'île de Jersey, emménageant chez leur grand père. Je ne sais ce qu'il m'a prit d'accepter et honnêtement, je l'ignore encore mais je ne regrette pas cette décision. Du moins, pas encore.
five.
There is no point. That's the point.
Jersey, Here we are.
Cela fait 2 ans maintenant que j'ai intégré la Jersey Island University et que j'y étudie la psychologie. C'était un domaine qui m’intéressait depuis tout petit et avec tout ce qui m'était arrivé jusque là, ce devint presque une obsession. Je voulais comprendre tant de choses. Je voulais des réponses, mais personne n'était là pour me les donner. Je voulais éclaircir de nombreux points noirs de ma vie, de mon entourage et surtout, de ma personnalité. Je savais pertinemment que par le biais de la psychologie, j'allais mieux comprendre .. les humains et leurs comportements. Eleanor et Charles n'ont jamais réellement compris pourquoi j'avais décidé d'étudier en psychologie et j'ignore si un jour ils le comprendront; je suis presque sûr qu'ils pensent que mon choix a été pris sur un de mes innombrables coups de tête et que cela ne me correspondait pas du tout. Je pense même que quelque part, ils trouvent ça ironique qu'une personne telle que moi puisse étudier en psychologie. Mais peu importe, je n'ai rien à leur prouver et encore moins que ma décision a bien été mûrie avant d'être prise. Depuis mon admission à la Jersey Island University, j'avoue avoir quelque peu ... changé. Certaines ne sont plus les mêmes dans ma tête, et certaines habitudes du passé sont sur le point d'être changées et oubliées. La solitude est toujours mon amie, seulement, ce n'est plus le seul. Deux ans à l'université et toujours pas de réelles connaissances à qui je puisse tenir. Mais il n'est jamais trop tard pour y remédier.
Let's face the truth for once.
Je n'ai jamais réussi à avouer mes réels sentiments à Eleanor lorsque nous étions en France. J'ai préféré attendre le bon moment; celui où je savais qu'elle allait me prendre au sérieux et qu'elle n'allait pas esquiver. C'est comme ça que je me suis retrouvé à l'embrasser alors que nous étions au parc. J'avais finalement réussi à prendre sur moi et avais fait le grand saut. A ma grande surprise, elle n'a rien dit, elle n'a rien fait. Elle ne m'a pas repoussé et s'est juste contentée de m'embrasser en retour ou du moins, de me laisser faire tout simplement. J'attendais qu'elle me dise quelques mots; le genre de choses que l'on dit généralement dans ce genre de situation mais elle se tut. D'une certaine manière, je savais que je ne l'avais pas entièrement conquise. Elle n'était pas encore mienne, mais je comptais bien y travailler. Et puis, un soir, elle m'a lancé dans la figure : Tu comprends pas ou quoi ? Tu es trop instable, ta vie est trop instable pour qu'on puisse vivre quelque chose tous les deux ! Oui je t’aime beaucoup mais en tant que simple ami, arrête s’il te plait, tu vas tout gâcher ! Euh, pardon ? Mademoiselle n'était pas contente parce que je n'est pas été lâche et ai tenté de l'embrasser pour lui faire connaître mes sentiments pour elle, sentiments qui ne sont d'après ses dires, non réciproques ? C'est une blague ?! A ces mots, je ne pouvais garder mon calme. Elle était allée beaucoup trop loin, bien plus qu'elle n'était autorisée à aller. Je perdis le contrôle de moi même et rentrai dans une terrible colère. Je lui lançai un regard noir empli de haine et de dégoût et lui dit : Ne me fais pas passer pour quelqu'un que je ne suis pas Eleanor. Tu m'agaces. Et quand quelqu'un m'agace ... Il vaut mieux pour cette personne de s'éloigner très loin de moi. C'étaient en quelque sorte des menaces; je ne voulais pas lui faire de mal et je n'en avais pas du tout l'intention mais ce qu'elle venait de dire n'allait pas passer comme si de rien était. En réponse à cela, elle me jeta délibérément à la porte comme un moins que rien. En un instant, je vis toute ma chère relation partir en fumée sous mes yeux. C'était là la dernière chose que je désirais au monde; je n'étais pas prêt de la perdre. Alors, je me mis à pleurer en laissant sortir de ma bouche des mots qui ne me ressemblaient pas : Pardonne moi, je t'en supplie Eleanor. Je ... Je vais changer. Je te le promets. S'il te plait, ne me laisse pas; jamais je ne te ferais du mal Eleanor. Ne ... Ne me laisse pas.
Mais en vain.
C'est alors que je me suis réfugié chez le seul ami qu'il me restait à ce jour et qui ne m'avait jamais déçu. Charles. Désespéré et affreusement affecté et blessé par la situation, je courus à sa porte, les larmes aux yeux, lui dire à quel point je ne pouvais plus supporter tout ce qu'il se passait avec sa jumelle. Il ne dit mot et m'offrit une bière de son frigo, histoire de calmer l'atmosphère et me changer les idées comme il avait l'habitude de faire. C'est alors que je lui confie un de mes plus grands secrets qui constitue un de mes plus gros doutes. Tu sais, je ... j'aime les hommes de la même manière que j'aime les filles, Charles. Il n'a pas réagit comme pour montrer que cela ne le dérangeait pas, ce qui me rassurait puisque j'appréhendais sa réaction. Puis, on discute, on parle de tout et de rien, on plaisante, on rigole et ... plus les heures défilent, et puis j'en ai envie. J'en meurs d'envie. De toute manière, j'avais déjà perdu gros alors de quoi avais-je peur ? Je finis par me lancer et lui dérobe un baiser. Je ne posai mes lèvres sur les siennes que quelques secondes avant de m'écarter et d'observer sa réaction. Il me fixait alors sans réellement s'opposer ou répondre. Je profitai alors de sa petite absence pour me lancer une nouvelle fois et assumer mon geste en l'embrassant plus longtemps. Les choses s'accélèrent et on se laisse finalement aller : quelques secondes après, Charles n'avait plus son t shirt et était tout près contre moi. Je pars alors dans mes pensées sans réaliser ce que j'étais en train de faire; le moment était agréable et me donnait du baume au coeur d'une certaine façon. Mais Charles écourta ce tendre moment en me poussant loin de lui et en me jetant dehors, lui aussi. Je n'insistai pas et tournai les talons pour marcher un peu et prendre conscience de ce que j'avais fais ce soir. Mais en repensant à ce baiser, en repensant à ses lèvres et à la chaleur de son corps, je passai deux doigts sur mes lèvres et finis par esquisser un sourire.
Voilà, c'est un peu près tout. Les évènements narrés précédemment sont ceux que j'estime avoir été décisifs dans ma vie. Tout ce dont vous devez savoir de moi a été dit; tout ce qui a été omis, volontairement ou non, ne doit pas attirer votre attention. C'est donc le moment pour moi de m'arrêter et de laisser les choses venir comme elles le doivent. Qui sait ce que le futur me réserve à présent ?
Invité
Sujet: Re: Jules (++) No one knows who I really am. Jeu 7 Mar - 21:06
Bienvenue parmi nous & bonne chance pour ta fiche
Charles-T. Callaghan
× MESSAGES : 3446 × INSCRIPTION LE : 31/01/2013
Sujet: Re: Jules (++) No one knows who I really am. Jeu 7 Mar - 21:22
BON SANG. Je viens de lire toute l'histoire. Bordel, j'ai les larmes aux yeux, puis... puis c'est pas croyable, comment tu as cerné le personnage quoi. J'y croyais pas, 'fin il me semblait tellement complexe à cerner, mais là tu... t'as tout compris bon sang, c'est juste génial, j'suis trop contente. L'histoire est parfaite, TOUT quoi, y a pas un détail qui gêne, vraiment je... wahou. Merci, juste merci, parce que si tu savais comme on le voulait notre petit Jules. (n'est-ce pas Gaëtouille, t'en as bien entendu parler non ? ) Et puis, pris par toi Inès, sérieusement... on ne pouvait pas rêver mieux. En plus on va pouvoir re-rp ensemble quoi. Bref, BIENVENUE ICI ma belle. N'hésite pas si t'as besoin de quoi que ce soit.
Invité
Sujet: Re: Jules (++) No one knows who I really am. Jeu 7 Mar - 21:23
Bienvenue à toi =)
L-A. Eleanor Callaghan
× MESSAGES : 1204 × INSCRIPTION LE : 01/02/2013
Sujet: Re: Jules (++) No one knows who I really am. Jeu 7 Mar - 21:34
Bon, bon. J'ai tout stoppé, j'ai fais en sorte que la Terre arrête de tourner, j'ai foutu mes écouteurs, le son à fond... Alors, que dire... Tu as tellement bien cerné le personnage, son caractère (je savais que tu allais gérer mais pas autant). C'est juste MAGNIFIQUE, PARFAIT, GENIAL, SUBLIME... Du Inès à l'état pur j'ai envie de dire . J'avais pas envie que ça s'arrête limite . J'ai pleuré en lisant la dernière partie . Comme l'a dit Manon, on pouvait pas rêver mieux pour prendre Jules, franchement . J'ai rien a redire, tout est impeccable, euh si, je t'aime, quand je te vois, je t'épouse toi et ton talent . Merci beaucoup d'avoir choisi le p'tit Evan, j'ai tellement hâte qu'on rp . Rolala je suis tellement heureuse
& Bienvenue ma puce, on te fait ton palais très prochainement
Invité
Sujet: Re: Jules (++) No one knows who I really am. Jeu 7 Mar - 22:56
Tu as fait des heureux apparemment Bon choix ! Bienvenue parmi nous
Invité
Sujet: Re: Jules (++) No one knows who I really am. Ven 8 Mar - 10:06
EUKAY, je dois dire que tu écris trop bien sérieusement, comme les copines du dessus. En plus tu apportes la joie autour de toi, vive toi quoi. Bienvenue parmi nous !
Invité
Sujet: Re: Jules (++) No one knows who I really am. Ven 8 Mar - 10:48
Tu fais des heureuses
Bienvenue parmi nous.
Invité
Sujet: Re: Jules (++) No one knows who I really am. Ven 8 Mar - 14:10
Enora P. Sanchez a écrit:
Bienvenue parmi nous & bonne chance pour ta fiche
Merci beaucoup Enora, t'es adorable
Maxwell J. Smith a écrit:
Bienvenue à toi =)
Merci beaucoup, beau Ian
S. Nathan Dwight-Howard a écrit:
Tu as fait des heureux apparemment Bon choix ! Bienvenue parmi nous
Oh, j'ai l'habitude, c'est facile quand on est un God comme moi Merci
Noa McCoy a écrit:
EUKAY, je dois dire que tu écris trop bien sérieusement, comme les copines du dessus. En plus tu apportes la joie autour de toi, vive toi quoi. Bienvenue parmi nous !
Anw ! Merci beaucoup tu vas me faire rougir
Ezékhiel Cowpers a écrit:
Tu fais des heureuses
Bienvenue parmi nous.
Merci beaucoup, Zeké le Kéké.
Charles-T. Callaghan a écrit:
BON SANG. Je viens de lire toute l'histoire. Bordel, j'ai les larmes aux yeux, puis... puis c'est pas croyable, comment tu as cerné le personnage quoi. J'y croyais pas, 'fin il me semblait tellement complexe à cerner, mais là tu... t'as tout compris bon sang, c'est juste génial, j'suis trop contente. L'histoire est parfaite, TOUT quoi, y a pas un détail qui gêne, vraiment je... wahou. Merci, juste merci, parce que si tu savais comme on le voulait notre petit Jules. (n'est-ce pas Gaëtouille, t'en as bien entendu parler non ? ) Et puis, pris par toi Inès, sérieusement... on ne pouvait pas rêver mieux. En plus on va pouvoir re-rp ensemble quoi. Bref, BIENVENUE ICI ma belle. N'hésite pas si t'as besoin de quoi que ce soit.
L-A. Eleanor Callaghan a écrit:
Bon, bon. J'ai tout stoppé, j'ai fais en sorte que la Terre arrête de tourner, j'ai foutu mes écouteurs, le son à fond... Alors, que dire... Tu as tellement bien cerné le personnage, son caractère (je savais que tu allais gérer mais pas autant). C'est juste MAGNIFIQUE, PARFAIT, GENIAL, SUBLIME... Du Inès à l'état pur j'ai envie de dire . J'avais pas envie que ça s'arrête limite . J'ai pleuré en lisant la dernière partie . Comme l'a dit Manon, on pouvait pas rêver mieux pour prendre Jules, franchement . J'ai rien a redire, tout est impeccable, euh si, je t'aime, quand je te vois, je t'épouse toi et ton talent . Merci beaucoup d'avoir choisi le p'tit Evan, j'ai tellement hâte qu'on rp . Rolala je suis tellement heureuse
& Bienvenue ma puce, on te fait ton palais très prochainement
Anlalalalalalala ! Vous n'avez pas idée à quel point je suis trop heureuse - et fière de moi - J'avais super peur d'avoir un peu dévié et donc de m'être éloignée de vos attentes Je suis trop touchée par vos messages Merci beaucoup ! & j'espère ne pas vous décevoir
Soit dit en passant, je pense avoir fini ma fiche! Alors, nos rps vont bientôt commencer
L-A. Eleanor Callaghan
× MESSAGES : 1204 × INSCRIPTION LE : 01/02/2013
Sujet: Re: Jules (++) No one knows who I really am. Ven 8 Mar - 14:17
tu peux aller t'éclater petit garnement !
Tu sais déjà tout. Ta fiche est parfaite, du début à la fin. C'est un bonheur de te lire... . Merci encore d'avoir prit notre petit Jules . J'ai hâte qu'on rp
Et maintenant, te voilà validé ! En premier lieu, n'oublie pas d'aller te recenserICI, c'est obligatoire si tu ne veux pas que quelqu'un d'autre prenne ton avatar. Ensuite, je te souhaite la bienvenue chez les Apollon, et d'ailleurs, le directeur t'as placé dans le dortoir numéro 2 ! Tu peux dès à présent commencer à aller te chercher tout plein de liens géniaux et également, suivre les autres sur Twitter. N'oublie pas que nous sommes là si tu as besoin de quoique ce soit et qu'il ne faut pas hésiter. Et pour finir... HAVE FUN !
Invité
Sujet: Re: Jules (++) No one knows who I really am. Ven 8 Mar - 16:52
bienvenuuuuuuuuuuue **
E-L. "Sahara" Harrington
× MESSAGES : 2723 × INSCRIPTION LE : 31/01/2013
Sujet: Re: Jules (++) No one knows who I really am. Sam 9 Mar - 14:31
BIENVENUUUUUUE.
Invité
Sujet: Re: Jules (++) No one knows who I really am. Sam 9 Mar - 18:24
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Sujet: Re: Jules (++) No one knows who I really am.
Jules (++) No one knows who I really am.
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