serre moi encore, serre moi, jusqu'à étouffer de toi ~ wheeler & harrington
Voilà quelques jours que tu es à l'hôpital. À vrai dire, tu ne supporte pas être là. Tu n'aimes pas être seule, tu tremble à chaque fois que tu ferme les yeux, tu sursaute quand tu entends le moindre bruit. Les infirmiers t'ont proposé une aide psychologique mais tu as refusé. Tu as déjà eu ce genre d'aide dans ta jeunesse et tu as détesté : ça te rappelle trop de mauvais souvenirs pour que tu recommence à parler à un inconnu. Mais le fait est là, tu vois sans cesse le regard du tueur. Ton tueur. Il aurait pu te tuer mais il t'a raté. Tu es toujours là et tu te demande bien pourquoi. Tu revois sans cesse la scène, toi, devant lui, Lea à tes côtés et puis il tire. Plus rien à part la voix d'Eleanor qui le supplie de ne pas t'achever. Trop tard, toi, tu te sens déjà partir. Mais non, tu es bel et bien là. En vie. Même si ta vie, est désormais chamboulée à jamais (...)
Aujourd'hui, les médecins t'ont annoncé que tu pouvais sortir. Tu tremble à l'idée de t'en aller. Même si tu n'aime pas être ici, au moins tu te sens plus en sécurité que chez toi. Même si ton tueur à été abattu, tu as peur, sans cesse. Sur le campus ? Tu as peur d'y retourner. Seule, qui plus est. Isaac a promis de venir te chercher mais quand même, il ne pourra pas être sans cesse à tes côtés. Perdue dans tes pensées, tu ne l'entends pas s'approcher de toi. Les yeux fermés, tu sursaute lorsque tu l'entends à tes côtés. Tu ouvre les yeux, et tes traits s'apaisent : rien qu'en croisant son regard, il t'apaise. Mon sauveur. Réponds-tu en lui souriant et en levant ta tête pour venir embrasser ses lèvres.

Soulagé. C'était le mot. Il avait passé du temps avec Sahara en venant la voir aussi souvent que possible parce qu'il n'était pas foutu de faire autrement. On finit vite par comprendre que la plus grande faiblesse de Wheeler reste les personnes qu'il porte dans son cœur et autant qu'il portait la demoiselle beaucoup plus qu'il ne le disait. Il était donc là tout naturellement pour le retour de Sahara au bercail... soulagé. L'inquiétude qu'il s'était faite ces derniers jours aurait pu avoir raison de lui, un peu autant que la culpabilité qu'il avait ressenti. Il se faisait plus de soucis que la normal pour sa jumelle. Mais il osait que tout ça était derrière eux maintenant, même si en pratique c'était bien plus difficile. Glissant sa main dans celle de Sahara, il arbora un sourire des plus naturels en laissant ses lèvres aux siennes le temps d'un baiser. « J'aurai aimé crois-moi. » La hantise d'Isaac avait été d'attendre dans le vide sans pouvoir s'assurer que sa soeur, que sa petite amie ou même que sa meilleure amie soient en sécurité. C'était tout juste affreux, et il n'était pas totalement remis de cette frustration. « Cela dit à défaut de t'avoir sauvé de l'essentiel, je vais au moins te sortir de là. On va troquer cette maudite chambre d'hôpital contre... le troisième dortoir. » Autrement dit le sien. Oh oui, et pourquoi pas hein ?! Cela dit il le disait l'air amusé, et naturel mais elle le savait c'était aussi sa manière spontanée de lui proposer la chose, et puis qui refuserait d'avoir Wheeler aux petits soins sérieusement ?! Encore une fois il ne cessait de montrer son attachement sans pouvoir le dire, c'était frustrant. « Comment tu te sens ? » Était-ce égoïste de penser que la mort du potentiel tueur n'était pas tant une perte ?!

« J'aurai aimé crois-moi. » Toi aussi t'aurais aimé passer ces moments avec Isaac. Entende ses paroles rassurantes t'aurais fait beaucoup de bien. Mais tu avais été seule dans cette épreuve enfin... il y avait bien Eleanor mais c'était différent. Elle ne t'a jamais porté dans son cœur et n'était pas d'une grande aide moralement parlant. Mais on ne choisi pas son destin, la vie décide de tout à notre place. « Cela dit à défaut de t'avoir sauvé de l'essentiel, je vais au moins te sortir de là. On va troquer cette maudite chambre d'hôpital contre... le troisième dortoir. » Ses paroles te font beaucoup plus de bien d'un coup. Tu es nerveuse à l'idée de quitter l'hôpital et en même temps tu es heureuse de partir de là. Et puis tout d'un coup, c'est comme si tout s'envolait. Comme si Isaac faisaient s'éloigner toutes tes peurs. « Tu s-serais d'accord pour que je vienne ? Si ça te dérange, je me débrouillerais bien toute seule tu sais... Je suis une grande fille. » Dis-tu en entrelaçant tes doigts au sien. Tu profite de ses baisers et pose ta tête sur son épaule. Tu ne voudrais pas qu'il fasse ça par obligation parce que tu vas mal. Au contraire. Tu ne veux pas être un poids pour lui (...) Tu plonge à nouveau ton regard dans le sien et tu écoute ses paroles attentivement. Comment tu vas ? Difficile à dire. Tu n'en sais trop rien en fait. C'est tellement compliqué dans ta tête. « Je fais avec... Mais à chaque fois que je ferme les yeux je le revois, son arme pointée sur moi et cette impression que tout est terminé. » Tu baisse la tête, une larme s'échappe et roule sur ta joue. Tu l'efface très rapidement, tu ne veux pas qu'Isaac te voit si faible. Oh non, tu déteste ça.

Sans le dire, il sentait que le décalage entre ses faits, et ses non-dits se faisaient sentir. Pourtant il pensait quand même lui montrer à sa manière son attachement, peut-être pas autant qu'il n'en ressent mais un minimum tout de même. Du coup il était surpris quand elle lui demanda si vraiment il était prêt à l'embarquer avec lui... soyons réalistes, pour lui ça semblait comme évident. Il ne voyait pas les choses autrement, surtout qu'il avait finir par se sentir les inquiétudes de la demoiselle ces derniers jours. Elle était forcément secouée, ce qui était normal. « Bien sur que je le suis. Et puis on n'y est qu'à deux avec Nolàn, ce serait bête de ne pas en profiter. J'ai toujours dis que je voulais faire de toi une Zeus, c'était pas des paroles en l'air. » Finit-il par lui dire en gardant ses doigts entremêlés aux siens quand son pouce caressait sa main. Déposant ses lèvres au sommet son crâne pour y laisser un baiser, il tentait une fois de plus de faire sourire l'être aimé quand il sentait que le cœur n'y était peut-être pas. C'était maladif chez lui, sauf que cette fois lui n'en avait pas vraiment sourit, comme si il était ailleurs plongé dans une inquiétude qu'il pensait secrète. Il avait forcément cette larme qui avait disparu aussi vite qu'elle n'était arrivée, et il en avait le coeur pincé. Caressant cette joue, il finit dire. « Mais c'est loin d'être le cas. Ça mettra certainement un peu de temps, et j'ose imaginer que c'est normal, mais t'es toujours là et c'est tout ce qui compte. Le temps fera le reste, et je suis là pour toi autant que nécessaire, si ce n'est plus.» Oui, de toutes les peurs qu'il avait eu de se faire briser le cœur, de s'attacher pour la voir ensuite si brutalement avec un autre, celle d'avoir imaginer qu'on puisse lui faire du mal avait été plus importante. Il avait eu peur de la perdre complètement. « Et ta jambe ? »

Oui, tu avais ressenti le besoin d'être sûre de ne pas le déranger en allant chez les Zeus. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'au final, vous deux c'est assez récents et tu ne voudrais pas chambouler la vie d'Isaac d'un coup. Même si t'en meurs d'envie d'aller chez lui et de passer toutes tes nuits dans ses bras. Tu avais eu besoin d'avoir une confirmation. Tu lui adressa un sourire lorsqu'il le confirma et rigola légèrement quand il disait vouloir faire de toi une Zeus. « Alors c'est parti. Mais jamais je n'abandonnerai les Apollons, qui est - qu'on se le dise - la meilleure des confréries. » Isaac n'a jamais été de ton point de vue, lui, plutôt du genre anti-apollons te contredira sans aucun doute. Mais tu t'en fiche, ta confrérie est vraiment soudée et c'est pour ça que tu l'aimes tant. Tu ferme les yeux lorsqu'il pose ses lèvres sur ton front. Profitant de l'instant. Tu écoute attentivement ses paroles qui se font rassurantes et serre légèrement sa main. Il est là. Toujours là. Le jeune Wheeler a toujours été là pour toi. Déjà au début de votre relation "amicale" il était toujours là pour te sauver. On ne peut pas en dire autant en ce qui te concerne... « Merci... Vraiment. T'es parfait et je suis vraiment chanceuse de t'avoir, sans toi, je ne sais pas ce que je ferais. » Dis-tu en te penchant légèrement pour venir embrasser ses lèvres. Tu es sincère et drôlement démonstrative. Mais tu t'en fiche, après cette fusillade, s'il y a bien une chose dont tu t'es rappelée c'est qu'il faut qu'on dise aux gens qu'on aime qu'on les aiment avant qu'il soit trop tard. « Et ta jambe ? » Tu jette un regard en direction de cette dernière, observant ton énorme bandage qui t'empêche presque de marcher. « Elle s'en remettra mais l'infirmière m'a dit d'éviter de marcher pour l'instant. Ce qui veut dire qu'il me faudrait un valeureux chevalier pour me porter... » Réponds-tu en prenant un air angélique. (a)

Isaac l’avait déjà taquiné là-dessus. Et pour cause le fait qu’elle ait pas mal d’amis chez les Zeus ne lui avait pas échappé. A y ajouter le semblant de flirt non assumé qui s’était tramé entre eux, il en été resté très taquin sur la chose. « Um, naturellement. » Finit-il par dire de manière totalement ironique. Elle n’allait pas quitter les Apollons, il le savait et fort heureusement, mais la confrérie des Apollons qui était la meilleure il en doutait fort. Il aimait sa confrérie avec ses atouts et ses faiblesses, et au-delà de cela il avait un genre de fierté qui faisait qu’il n’allait pas se plier à louer ailleurs quand il pouvait faire l’éloge ce qu’il avait. Ravi qu’elle accepte, il n’aurait pour n’autant pas cacher le fait qu’elle aurait pu un tantinet le vexer en refusant cela catégoriquement. Mais ce n’était pas le cas hein ? « Oui c’est souvent l’effet que je fais.  » Finit-il par dire pour faire le malin une fois de plus face à elle quand en fait il pensait tout l’inverse. Elle n’avait pas besoin de lui, et il n’était qu’un plus. Sourire léger aux lèvres il prolongea le baiser offert par un autre avant de lui chuchoter près des lèvres. « T’es une warrior Harrington, c'est pas un malade instable qui changera ça. » Dit-il et ce, pas uniquement en référence à leurs précédents moments ensemble, il le pensait vraiment. Elle était follement indépendante, et forte de tout un tas de qualités qu’elle avait pour elle. Laissant tomber son front à l’épaule de Sahara il rit légèrement à sa réplique, comme pas étonné du tout. « Elle a dit ça ? Non parce que bizarrement je sens mon.. » Relevant le regard vers elle la mine presque plaintive. « .. mon nerf sciatique qui s’enflamme un peu ces derniers temps. C’est pas de bol hein. » Forcément il la taquinait sans plus mais forcé de constater qu’elle profitait. Elle semblait adorer ça. Reprenant légèrement son sérieux il finit par dire. « On y va ou est-ce qu'un médecin doit encore passé ? » Récupérant le sac de Sahara, il regarda un peu autour pour être sur qu'elle n'oublierait rien.

« Um, naturellement. » Tu lui souris, contente qu'il admette que ta confrérie est sans aucun doute la meilleure bien que ça sonne terriblement ironique. Il l'a dit, c'est le principal non ? Tu reprends la parole et est vraiment sincère avec lui. Il compte beaucoup pour toi et tu as vraiment besoin de lui : c'est indéniable. Tu plonge ton regard dans le sien, attendant sa réponse et puis, comme à son habitude, il reste très taquin et réservé. Isaac n'a pas l'habitude de se révéler et de dire à haute voix ses sentiments. Tu fais une moue légèrement déçue, et lève les yeux au ciel. « Je suis sérieuse... Vraiment. » Dis-tu, un léger sourire aux lèvres. En fait, tu as continuellement besoin d'être rassurée concernant votre relation et parfois, le manque de démonstration du jeune Wheeler te manque. Mais tu ne peux pas le changer n'est-ce pas ? Tu fini par lui adresser un sourire et à caresser sa joue du bout des doigts. Tu l'aimes comme ça, tu t'y feras avec le temps de toute façon. T'es beaucoup plus convaincue par sa seconde affirmation. Une warrior peut-être pas mais tu t'en sortira, t'en es certaine. Tu es bien entourée donc il n'y a pas de raison n'est-ce pas ? Tu trouve refuge sur ses lèvres et prolonge un petit peu votre baiser. Tu peux compter sur Isaac et pour ça, tu ne le remerciera jamais assez. Tu rigole lorsqu'il dit qu'il ne peut malheureusement pas te porter. « Hé ben, je te pensais plus fort que ça mon chéri. » Tu rassemble tes affaires en l'entendant dire qu'il est prêt et sors de ton lit. Tu pense que tout est bon au moment où rentre une infirmière. Elle te tend un papier pour faire un don de sang et compte tenu de ton état de santé c'est assez mal venu. « Je crois que ça ne sera pas nécessaire, je ne peux pas donner du sang...  » Tu souris à l'infirmière et attrape ton sac, le tendant à Isaac. « Et ça, tu peux le porter sweetheart ? T'as assez de muscles ? (a)»

Il le savait que Sahara était sérieuse en le remerciant d'être là. Lui, trouvait ça normal, et bien plus quand il sentait qu'il était complètement crack d'elle. Ce n'était pas plus le petit coup cœur du début, la simple attirance, ou encore la jolie complicité presque immédiate. Non c'était tout ça en même temps et bien plus. Et qu'on se le dise il s'en était voulu de ne pas l'avoir assez dit quand il était dans cette salle sans réponses de la part de Sahara à ses textos. Alors on se doute bien qu'il ne voyait pas les choses autrement, il ne pouvait pas s'imaginer ailleurs qu'ici. « Hé ben, je te pensais plus fort que ça mon chéri.  » Il ne gêna pas pour rire légèrement à la réplique de Sahara quand ils furent interrompu par l'infirmière. Il plissa légèrement les sourcils à leur échange, en se demandant presque si il n'était pas de trop quand il entendit l'infirmière dire texto : ah oui effectivement j'ai fait erreur. Et elle s'excusa. « Ah tu me nargues en public maintenant ?! » Dit-il en râlant gentiment comme à chaque fois alors que l'infirmière quittait la pièce. S'approchant de Sahara il finit par dire. « Allez viens par là, je tiens pas à ce que tu te trouves un chevalier servant en route  » Ben oui, forcément il allait céder, et puis l'histoire du nerf sciatique c'était un joli petit mensonge. Très taquin mais très râleur aussi que voulez-vous, et come il le disait ce serait bête que quelqu'un se propose en chemin quand lui pouvait le faire, et avec plaisir en plus.

Tu es étonnée qu'Isaac n'en demande pas plus lorsque l'infirmière s'excuse et s'en va. Tu n'es pas certaine qu'il est au courant pour ton hépatite mais il n'ose peut-être pas aborder le sujet, par politesse. Et tu le remercie pour ça car ça n'a jamais été facile pour toi. Mais, s'il te posait la question tu lui dirais, tu ne vois pas pourquoi tu lui cacherais ça. « Ah tu me nargues en public maintenant ?! » Tu laisse s'échapper un léger rire et acquiesce de la tête. Tu viens à nouveau poser un baiser sur ses lèvres et laisse ton regard se noyer dans le sien pendant quelques secondes. Tu es bien avec lui, ça c'est indéniable et tu es chanceuse de l'avoir avec toi en ce moment. « Allez viens par là, je tiens pas à ce que tu te trouves un chevalier servant en route. » Tu souris. Serait-il jaloux ? Tu ne peux t'empêcher d'aimer ça, t'es du genre possessive et t'aimes bien qu'Isaac le soit avec toi aussi. Ça prouve bien qu'il tient à toi après tout, non ? « Ah oui, ça serait bête que je trouve un nouveau prince charmant sur le chemin (a) » Tu le nargue du regard puis attrape sa main et t'engage dans le couloir de l'hôpital. « Alors, c'est quoi le programme pour la journée ? On rentre et on prend un bon bain ? » Demandes-tu en lui jetant un regard malicieux.

Le moins qu'on puisse dire c'est quel le bien-être que pouvait ressentir Isaac depuis un certain avec Sahara lui donnait une certaine stabilité. Il n'avait plus l'impression d'être un électron libre, et de la jouer solitaire en permanence. C'était cela être en couple, après tout, non ? En attendant il sentait aussi qu'avec l'attachement qu'il lui vouait, elle finirait vite par devenir tant sa faiblesse que sa force. C'était en résumé ce qui venait de lui traverser l'esprit quand elle planta ainsi son regard sans le sien. Dieu qu'il aimait ses yeux, comme il aimait bien d'autres choses en elle d'ailleurs. « Ha ! Il manquerait plus que ça tiens ! » Il ne le disait pas mais vu le nombre de prétendants qu'elle avait et qu'il pensait qu'elle avait, il se voulait chanceux d'avoir une relation si saine avec elle autant qu'il en était flippé. Bien plus que la peur de la perdre, il avait surtout peur du revers de la médaille. Alors non pas question de laisser l'occasion à d'autres. « Tu crois que c'est possible un bain avec ta jambe ? » Finit-il par dire en venant à la porter en tentant tout de même de garder son sérieux. Il sentait qu'elle allait se moquer de lui et du coup il reprit très vite la parole. « Ne me regarde pas comme ça, aussi loin que je me souviennes tu t'arranges toujours pour ça.  » Pour te faire porter, oui c'était cela. Sans savoir pourquoi il repensait à cet après-midi où il était venu la récupérer entre deux rochers, journée qui d'ailleurs symbolisait le point de départ à cet aspect bien plus sérieux de leur relation. Damn ! Qu'aurait-il fait s'il l'avait perdu après cette fusillade ?!

« Ha ! Il manquerait plus que ça tiens ! » Tu laisses s'échapper un léger rire et fixe Isaac intensément. De toute façon, même si tu croisais un prince charmant sur ta route, tu n'irais pas voir ailleurs. Isaac te satisfait amplement et tu n'as pas besoin d'aller vers un autre homme car tu sais que tu serais moins heureuse qu'avec le jeune Wheeler. Il te comble, te rends heureuse et t'épaule dans des moments difficiles comme aujourd'hui. Le cocktail de l'homme parfait en somme. Tu essaies de deviner ce que vous allez faire de votre soirée et tu proposes un bon bain. Tu raffoles des bains et si tu pouvais, tu ne prendrais que ça malheureusement, le temps manque souvent. « Tu crois que c'est possible un bain avec ta jambe ? » Tu sais qu'il se moque de toi et tu ne te gêne pas pour rentrer dans son jeu. « Oh ben tant pis... Moi qui avais acheté du champagne et tout pour l'occasion » Tu lui adresses un sourire malicieux et tu l'écoute à nouveau te disant que tu sais très bien te faire porter quand il le faut. Fait-il référence aux nombreuses fois où il est venu te chercher tel un chevalier ? (a) Sans doute. Et tu ne le remercieras jamais assez pour ça. C'est sans doute le seul homme sur qui tu peux compter depuis toujours. Tu lui souris et t'embarques vers la sortie de l'hôpital, te dirigeant vers la voiture en t'agripant au bras d'Isaac pour marcher. « T'es un amour mais ton bras me suffira, j'aurais peur que tu te froisses un muscle. » Dis-tu en essayant de garder ton sérieux et en évitant de le regarder dans les yeux, de peur de rire.

La serrant un peu plus contre lui il ne pu s'empêcher de rire à sa réplique et la chambra quelque peu sans gêne. « Ah oui ? et quand est-ce que t'as pris le temps de faire une chose pareille hein ? » Certainement depuis son lit d'hôpital se disait-il. Lui, s'était un peu surpassé côté petites attentions sans trop en dire jusqu'à maintenant. Il était heureux de la voir tiré d'affaire, et il était content de la sortir de là. D'ailleurs le soulagement se fit vite sentir une fois à l'air frais avec elle. S'avançant avec elle, il fut presque atteint dans sa fierté. « Pff quelle excuse ! Tant pis pour toi, demoiselle, tu trouveras pas plus confortable t'façon.   » Dit-il en faisant un poil semblant d'être vexé dans son estime sans même la regarder. Comme quoi il n'aurait pas du la taquiner sur cela dès le début, il passait pour un faible maintenant. Cela dit arrivant vers la voiture, il ouvrit la portière pour mademoiselle sa princesse et lui dit après l'avoir aider à s'installer. « Alors, est-ce qu'on devrait passer se procurer une bouteille de champagne ? » Souriant légèrement, il resta bras appuyé contre la portière, pas certain qu'il réussirait à trouver une bouteille de champagne acheté par la demoiselle une fois arrivé sur le campus, et comme apparemment c'était ce que mademoiselle voulait, il voulait vraiment saisir l'occasion de marquer le coup avec elle, et puis soyons honnêtes elle lui avait mis l'eau à la bouche.