De vous à nous, Zaza n’avait pas pu s’empêcher de fouiner sur le profil twitter de son colocataire. Il devait bien y avoir quelque chose non ? Elle avait fouiné comme jamais. Elle, qui habituellement se fichait pas mal de la vie des gens qu’elle ne connaissait pas, finissait vite obsédée par l’histoire de Sawyer. Ça en deviendrait presque maladif. Il n’était pas à parler à l’évidence, et elle n’était pas assez aimante pour faire le premier pas, et surtout pas avec lui. Pourtant elle savait qu’il était comme elle quelque part, et c’était ce qui faisait qu’elle se sentait concernée mais c’était aussi ce qui faisait qu’elle se sentait comme compressée en sa présence. Elle le fuyait tout le temps. La preuve, elle n’avait pas vraiment le temps de connaissance avec même s’ils vivent ‘ensemble’. Elle n’avait pas besoin de comprendre quelqu’un face au deuil. Jersey c’était pour elle une période creuse de sa vie, où elle refusait d’être vue comme l’orpheline de mère, souffrant de ce manque depuis plus de dix ans. Alors si la veille elle avait laissé à un mot à Sawyer pour lui dire qu’il avait le sommeil trop perturbé et perturbant, elle avait fini seul sur son lit à retrouver la fameuse Lola en naviguant sur le profil de Bringstone.

Le bonheur ne durait jamais longtemps dans la vie du jeune Bringstone, pendant une semaine et demie il avait été seul dans son dortoir sans personne, mais malheureusement voilà qu'il devait partager son antre avec une demoiselle, il ne la voyait jamais aussi bien dans l'université que dans le dortoir, il se disait qu'elle avait peur de lui et qu'elle avait dû entendre parler de lui en mal puisque d'après lui elle le craignait et elle avait raison. De ce qu'il savait, elle était brune assez sexy d'ailleurs, même si son truc à lui c'était les blondes, bref passons. Il savait parfaitement que depuis la mort de Lola ses nuits étaient très agitées, il pleurait, hurlait et souffrait littéralement dans ses sommeils. Il fallait qu'il prenne un traitement, mais le Bringstone aimait la souffrance donc il ne faisait rien pour se guérir ! Bref la brunette lui avait laissé sur son lit un petit mot, parlant justement de ses fameuses nuits, elle se mêlait trop de la vie du jeune homme et ça ne lui plaisait pas du tout, depuis il avait commencé à regretter de l'avoir autorisé sur Twitter et l'avait détesté davantage. Il traversa l'université qui était vide, il faut dire il était vingt trois heures, et se rendit directement dans la maison de Hadès à l'aile nord afin de rejoindre son dortoir, c'était le week-end et il savait que beaucoup d'étudiants n'étaient pas présents, il aurait donc le plaisir d'avoir tout le dortoir pour lui seul, du moins il espérait. Il entra dans le dortoir numéro un, écouteurs dans les oreilles, musique à fond et eut un sursaut quand il vit qu'elle était là ! Sawyer marmonna un juron et soupira longuement alors que sa petite chienne lui faisait la fête contente de revoir son maitre. Puis il partit s'asseoir dans son lit lui lançant en prime un regard noir à vous glacer le sang. Sachant parfaitement que la Houston jetait des regards furtifs sur lui, il sortit le bout de papier de sa poche ainsi qu'un briquet et le brula juste devant ses yeux rien que pour la faire enrager et lui montrer qu'ici c'était lui qui commandait !

Comment faire plus grincheux que ça ? C'était impossible. Elle releva légèrement le regard vers lui, se doutant bien qu'il n'allait pas prendre place près d'elle pour lui demander ce qu'il avait bien pu dire ou faire dans son rêve ; mais en même temps elle attendait tout de même un peu plus de neutralité dans le comportement du jeune homme. Prête à lâcher l'affaire, elle était même à deux doigts de se dire qu'aller faire un tour ne lui ferait pas de mal. Elle, qui ne craignait pas Bringstone, craignait en revanche que le mal-être du jeune homme déteigne sur elle. Elle verrouilla son téléphone, et rejoignit l'autre bout de son lit sur le ventre à la recherche de ses chaussons avant de sentir qu'il se tramait quelque chose. « T'es vraiment un connard en fait. » C'était ce que les gens disaient, et autant dire qu'elle n'y avait jamais vraiment cru jusque là. Il était froid, et presque hautain dans son mal-être mais le plus gênant, et ce à quoi elle aurait du mal à faire face c'était clairement son côté provocateur. Comme souvent son côté spontanée avant prit le dessus mais qu'importe. Elle se redressa, s'installa en tailleur sur son lit, et attacha ses cheveux en chignons tout en disant. « Moi, qui pensait qu'un peu de subtilité ne ferait pas de mal. Je sais pas moi, si t'as problème fais toi soigner, mais y'en a qui dorment la nuit. » Il n'avait pas été réceptif un son geste : c'était une chose mais effectivement il ne supportait pas qu'il la provoque ainsi avec son briquet, et son regard sanglant. Et le pire c'est qu'elle repensait à ce moment-là à la photo noir et blanc de ses deux petits filles, et elle en était.. perturbée.

Sawyer prenait un plaisir fou à brûler le papier devant les yeux de sa colocataire si détestable pour lui même s'il ne la connaissait pas vraiment. Elle l'insulta, il passa outre il en avait déjà entendu des insultes et une de plus, une moins il s'en fichait, surtout que vu celle ci c'était une habituelle. Cette Houston n'était pas riche en vocabulaire tiens donc, en plus d'être pauvre en intelligence. Le papier brûlé tombait tomber sur le sol, et lorsqu'il fut entièrement brûlé, à la dernière étincelle Sawyer lâcha le bout de papier et le regarda terminer de mourir sans aucun mot. Et puis plus rien, il n'y avait plus le crépitement du feu, la simple respiration des deux Hadès régnait dans le dortoir. Mais l'un deux brisa ce silence, pour une fois de plus se la jouer intéressante, du moins d'après Sawyer. Il soupira longuement d'un air blasé. « Visiblement tu penses mal. Me faire soigner ? Et toi tu ne devrais pas te faire soigner pour te mêler de ce qui ne te regarde pas ? D'ailleurs je suis certain que tu es allée fouiner aussi sur mon compte Twitter, pourquoi je t'ai acceptée ? Sur ce coup là j'avoue j'ai été con, mais pas autant que toi tu peux l'être et le pire c'est que tu l'es sans rien faire ! » lui avait-il répondu avec froideur et narquoiserie tout le long de ses propos ne mâchant pas ses mots et n'ayant aucune crainte des conséquences. De toute manière ce n'était pas une pimbêche dans ce genre qui allait lui faire peur, loin de là.

L'insulter et être clairement désagréable était loin d'être la démarche de base de notre Leíniss, pourtant quand il l'avait provoqué de la sorte elle n'avait su faire autrement. Elle était beaucoup trop rebelle, beaucoup trop spontanée et beaucoup trop impulsive pour s'en tenir à sa première démarche. Elle ne connaissait peut-être pas Sawyer véritablement mais elle regrettait très vite en sa présence le changement dortoir auquel elle avait dû se plier. Les bruits courent et surtout elle l'a déjà vu agir à plusieurs reprises, elle sait par conséquent qu'il n'est pas le genre joviale et courtois, et surtout il n'avait certainement pas besoin de quelqu'un. Eh oui, Leíniss faisait ça bien plus pour elle que pour lui dans le fond même si elle n'était pas indifférente à tout ce qui se tramait chez lui. « Oh ça va ! si ça t'irrite autant, suffit d'un clic pour réparer ça. » Finit-elle par dire alors qu'il était là à la foudroyer du regard. C'était perturbant de se dire qu'il n'avait jamais autant parlé qu'aujourd'hui, et que pourtant rien ne s'arrangera. Encore une fois elle aurait dû se taire ou du moins elle aurait dû laisser se passer de ce petit mot. « J'en apprendrai pas plus de toute façon. » Après avoir vu la photo, et surtout après avoir lu le dernier tweet en déclaration, elle n'avait sûrement pas de plus. Elle osait le regarder et resta bizarrement sereine face à lui. Qu'elle gueule ou qu'elle s'en abstienne il sera forcément imbuvable, elle le sentait, alors elle minimisait les efforts même si consciente qu'elle l'agacerait avec ces remarques.

Sawyer n'aimait pas les autres, et encore moins les gens qui essayaient de comprendre sa vie, comme pouvait le faire sa colocataire. Elle avait beau être jolie, et n'avait pas l'air non plus méchante, le fait était qu'elle insupportait le brunet, aussi bien par son attitude que par sa manie à toujours vouloir penser être meilleure que lui, chose qu'elle n'était absolument aux yeux de Sawyer, car c'était lui le meilleur. Lorsque dans l'université vous entendiez Hadès, 99% des gens pensaient à Sawyer et non à cette Léniss, sans aucun intérêt, du moins c'était ce que lui pensait. Il pouffa de rire, et lui dit « Parfois le mal n'est pas réparable ! Et le fait que tu t'interposes dans ma vie, n'est ni réparable, ni oubliable. » Cela signifiait donc qu'il allait le lui faire payer, par tous les moyens, et haïr une personne de plus ou une de moins ne le dérangeait pas bien au contraire c'était une réelle partie de plaisir que de faire endurer des souffrances aux autres ! Il vint se poser dans le fond de son lit, sa petite chienne venant se faire une place à côté de son maitre tant adoré. Sawyer adressa un dernier regard à la jeune femme puis regarda le plafond bien décidé à la faire partir coûte que coûte, première chose à faire l'ignorer et la traiter comme une moins que rien ! « Je ne comptais pas t'en dire plus non plus. » lui répondit-il sans lui adresser un seul regard. Il savait très bien les mots qu'elle avait pu entendre durant sa nuit agitée le premier et le principal devait être " Lola " et si elle s'était montrée assez intelligente et fouineuse, elle devait certainement être allée sur son compte Twitter et de ce fait voir la photo de ses deux soeur au moment où la vie du jeune Bringstone était parfaite. Toujours sans regarder la brunette, Sawyer alluma une cigarette, il fumait beaucoup, même trop et tout le monde lui disait notamment Eleanor ou Luxane. D'ailleurs quand il ne fumait pas, il se droguait, de toutes les manières possibles, sa soeur n'aimait pas du tout, mais il était comme ça.

C'était un véritable comble. A peine quelques secondes de conversation avaient suffit pour se rendre compte que non seulement sa réputation lui collait parfaitement à la peau mais qu'en plus ça semblait véritablement être sans retour. Elle ne l'expliquait pas. Pourtant elle était loin d'être adepte d'un monde rose aux couleurs bisounours, mais elle en voyait en lui un cas extrême, ce qui soulignait fortement l'hypocrisie qu'elle mettait entre elle et le monde quant à ses faiblesses mais c'était justement cette hypocrisie face à ses faiblesses qui faisaient sa force, elle en était persuadé. « J'aurai pas dit mieux C'est flippant de t'entendre la nuit sans savoir quoi faire, et surtout sans pouvoir s'endormir derrière. A côté de ça mes attitudes commères c'est de l'air. » Finit-elle par dire. Jamais elle pourrait lui dire quoique ce soit sur l'effet qu'il lui faisait. C'était amèrement personnel et surtout c'était intimement ridicule à ses yeux. Mais elle le sentait incapable de sortir la tête hors de l'eau, et bien plus que ça elle avait la farouche impression qu'il l'entraînait avec elle vers le bas. Étrange pour deux personnes qui ne fréquentent pas. Son mal-être la rendait anxieuse et la mettait face à des sentiments qu'elle ne savait pas gérer. Voilà pourquoi c'était si simple de se mêler à des personnes heureuses. « On a presque du mal à croire que ça puisse être ta chienne. » Ne répondant pas à la remarque du jeune homme, puisqu'elle n'en attendait pas moins elle attrapa maladroitement son vernis à ongles en s'asseyant à son lit pour s'atteler à ses orteils sans se gêner de la présence de son colocataire.

La réputation de Sawyer qui courrait dans les couloirs était exacte, elle résumait vraiment qui il était et la manière dont il agissait. La brunette ne devait pas être surprise bien au contraire. Le fait était qu'elle se mêlait un peu trop de la vie du jeune homme, lui qui faisait tout son possible pour mettre un froid entre lui et les autres qui l'entouraient, de garder sa si mauvaise réputation. Il aurait tant aimé avoir un dortoir pour lui seul, mais le règlement était clair, donc il n'avait pas son mot à dire. Cependant depuis quelques minutes les mots fusaient dans le dortoir numéro un, et cela déplaisait beaucoup à Sawyer. « Mas si c'est aussi flippant, tu peux changer de dortoir du moins en faire la demande ! Et puis ça va me faire des vacances ! » Il tira une latte et recracha la fumée, toujours sans lui adresser le moindre regard, la prenant un peu pour un mur, même s'il savait qu'elle était bien là près de lui à faire la conversation. Pourquoi les dortoirs étaient mixtes ? Pourquoi Sawyer ne pourrait pas avoir la joie de le partager avec un mec, afin qu'ils se droguent, et boivent comme des trous ? Peut-être que la Houston était comme ça, mais lui il n'avait pas franchement envie de partager des moments cools avec elle. Ne jamais critiquer la chienne de Sawyer et Leìniss sans donna le droit, Bringstone serra des dents pour se retenir de l'insulter, prit une grande inspiration et préféra passer outre, faire mine de rien et finir tranquillement sa cigarette tout en caressant Princess.

Dieu seul sait qu'elle y avait pensé. Elle s'était d'ailleurs même senti stupide de vouloir changer de dortoir uniquement à cause d'un colocataire qui sentait la tristesse à pleine nez. Ce n'était pas tant par peur de jugement mais question de fierté. Elle se sentait faible d'avoir pensé à une chose pareille sous prétexte que le jeune homme n'était pas foutu de se comporter normalement et que par conséquent il lui communiquait presque son angoisse de vivre sans l'être aimé et aujourd'hui perdu. « Ce serait beaucoup trop simple. » Finit-elle par marmonner en s'attaquant à son autre pieds. Elle commençait à être pensive et c'était tout ce qu'elle détestait et par conséquent elle cherchait presque quoi dire. Mais il ne fallait pas se leurrer on ne parlait pas de la pluie et du beau temps avec Sawyer Bringstone, et surtout une toute autre questions lui brûlait les lèvres mais avait-elle raison de la poser ?! Sans même se demander si oui ou non cela était une bonne idée, elle demanda. « Elle te manque ? » Finit-elle par demander sans prévenir en parlant forcément de cette Lola. Il y avait de fortes chances pour qu'il s'énerve mais elle avait comme dirait-on pris le risque.

Sawyer l'écouta mais ne préféra ne pas répondre tant elle l'énervait, rien que le fait de la savoir dans la même chambre que lui le rendait malade, c'était lui qui allait changer de dortoir si ça continuait. Sawyer écrasa sa cigarette dans le cendrier situé à côté de son lit, sur une petite table de chevet. Et à la place, il en sortit du papier à rouler, des filtres, du tabac Gaulois, ainsi que de la beuh. Au moment où il allait commencer à préparer son pétard, la voix qu'il détestait tant de Léiniss se fit entendre. Sawyer baissa les yeux, le simple fait de penser à sa soeur lui arrachait le coeur, son esprit s'en allait ailleurs loin d'elle, loin de cette chambre, loin de tout. Pendant un instant, il s'imagina sa soeur courant dans le champ situé derrière leur magnifique maison de Londres, elle avait le vent dans les cheveux, un sourire jusqu'aux oreilles, elle ouvrait les bras pour venir le serrer, lui à l'époque où il était si appréciable, gentil, doux et prêt à vous donner toute l'affection du monde. Hélas maintenant il avait changé, il n'était plus celui là. Il revint à la réalité et d'un bond il se leva, s'approchant de la brunette, et lui prenant les joues entre le pouce et l'index les lui écrasant bien. « T'es qu'une imbécile. Tu poses des questions bien plus idiotes que toi même. » Il la relâcha en lançant presque sa tête. Et se remit sur son lit et roula son pétard. « Pour te répondre, bien sûr qu'elle me manque. »

Il fallait l'admettre autant Leíniss savait encaissé les mots autant il lui était impensable de garder son calme quand il vint à serrer ses deux joues l'une contre l'autre. Elle devait farouchement ressembler à un poisson à ce moment-là mais que voulez-vous, monsieur se croyait tout permis. Fronçant les sourcils elle vint à dire. « Encore quelques secondes de plus et tu te serrais pris mon pieds dans le paquet, Bringstone. » Oui, pas assez close comme dirait-on pour l'appeler par son prénom, et puis entre nous, son nom était tellement prononcé que son prénom. Elle le regarda en silence quelques secondes, et laissa un peu aller dans ses pensées. Elle avait longtemps imaginé que personne ne pourrait comprendre ce qu'elle ressent. Personne. Et elle avait ce colocataire sous les yeux, sans pouvoir profiter de ce point commun. Sa sœur avait eu son meilleur ami à ses côtés après le décès de leur mère et aujourd'hui ils étaient fiancés. Son père avait refait sa vie, et elle, était le petit électron libre passant son temps à faire croire qu'elle gérait tout, quand elle ne gérait rien. « Oui.. je sais ce que c'est. » Finit-elle par dire pensivement, et d'un coup elle se sentait presque honteuse quand elle croisa son regard, du coup osant faire comme si elle n'avait rien dit, elle acheva les derniers ongles restants.

Sawyer ignora totalement la remarque de la brunette, elle n'avait qu'à essayer tiens de lui toucher les parties sensibles, et sa tête n'aurait fait qu'un tour ! Bien sûr qu'il n'avait aucun scrupule à frapper les filles bien au contraire ça ne le dérangeait pas, il adorait même. Il ne comptait d'ailleurs pas le nombre de fois où les femmes avaient été victimes de ses coups, une très connue, que justement sa colocataire devait connaitre : Jaliyah. Mais cette dernière se faisait distante ces temps ci, alors il devait trouver une nouvelle proie, cette Houston ferait l'affaire, même si elle se mêlait un peu trop des affaires des autres, surtout celles de Sawyer qui n'appréciait pas du tout que l'on mette son grain de sel dans sa vie privée. Allumant son joint, il en tira une latte ensuite et leva les yeux pour regarder ou plutôt toiser Léniniss. « Comment tu peux savoir ? » Bien sûr qu'elle pouvait ressentir la douleur de la perte d'un proche, mais toute douleur était différente et propre à une personne, donc d'un côté comme de l'autre elle pouvait savoir ou non. Sawyer ne voulait pas s'arrêter là, il ne voulait absolument pas lui laisser le temps de répondre à sa question que déjà il l'avait coupée net dans son élan « Chaque personne à sa propre interprétation de la douleur et du manque d'une personne en fonction de la place qu'elle occupait de le coeur. » Très philosophe le Bringstone