It's going down, I'm yelling timber You better move, you better dance.
who ons my heart, is it love or is it art.
CONSTANCE ⊱ Évidemment je ne peux pas me souvenir à part en globalité de cette période là de ma vie. Cette article que je garde précieusement dans mon album photo. Pauline Bisch, 20 ans, et Lucas Bisch, 23 ans, sont les heureux parents d'une magnifique fille prénommée Lilou-Jade. Le célèbre footballeur français et la mannequin d'origine Australienne « accueillent avec une immense joie aujourd'hui l'arrivée d'une petite fille, prénommée Constance Sjana Bisch. Elle pèse 2,680 kilogrammes et mesure 40,08 centimètres. La mère et l'enfant se portent à merveille même si l'accouchement a été prévu initialement six semaines plus tard. », a annoncé mardi 3 novembre, -soit trois jours après l'accouchement-, dans un communiqué officiel, le porte-parole du couple, qui a précisé que l'accouchement s'était déroulé à la clinique Cedars-Sinai en Californie. « Constance signifierait étymologiquement : constante. ». Il s'agit du premier enfant du couple, dont l'idylle a débuté il y a quatre ans. L'homme d'affaire a récemment confirmé suite aux nombreuses rumeurs lors d'une interview qu'ils s'étaient effectivement mariés secrètement l'été dernier sur une plage privatisée pour l'occasion avec pour seul témoin de leur engagement un prêtre et que pour lui, Lilou-Jade est la concrétisation de leur amour.
La danse comment vous dire, c'est toute ma vie. Ma maman m'avait inscrite à des cours de danse classique. Avant elle m'avait aussi fait faire de la gymnastique pour bébé et de l'éveil danse. J'ai tout de suite accroché avec le sport et encore plus avec la danse classique. Des tutus, des chaussons, des justaucorps, des collants, des pointes, des demis pointes. C'était certain, cette danse était le sport qu'il me fallait ma maman m'a également inscrite pour faire de la danse sportive latine. J'étais considérée comme une enfant hyperactive, oui à part en sport j'avais vraiment du mal à me concentrer plus de dix minutes et généralement au bout de dix minutes je me levais et je partais faire tout autre chose. Tous les week-ends sans exception ma maman moi et mon papa on était sur la route pour se rendre à mes compétitions.
Du plus profond de mon cœur ou plus encore du plus profond de mon être, j'ai toujours espéré -du moins depuis que maman m'avait annoncé que dans quelques mois j'allai avoir une petite sœur- qu'on devienne ce genre de sœurs qu'on envie tous dans les tous les téléfilms qu'on peut regarder et quand tu es née j'ai tout de suite su qu'on allait devenir ce genre de sœur. J'ai espéré qu'on aurait eu cette complicité qui n'existe nul par ailleurs qu'entre sœur et encore une fois mes espérances ont été exaucées. Depuis mon plus jeune âge, je pense avoir tout fait -du moins du mieux que j'ai pu- pour te protéger du monde extérieur, des personnes malveillantes qui pouvaient autour de toi. Depuis toujours, je pense avoir donné le meilleur de moi-même pour être la meilleure des grandes sœurs, pour que tu puisses compter sur moi de jour comme de nuit. J'ai toujours voulu être une de ces sœurs à qui on confient tout, à qui on raconte tous les secrets, mêmes les plus difficiles à avouer. Malgré nos différences, j'ai toujours fait ce qui me semblait être le mieux pour toi, pour nous. J'ai trouvé en toi une sœur que j'aime comme j'aime mes plus proches amies, une sœur que j'admire, une sœur que je continue de protéger, une sœur qui est merveilleuse.
Je ne savais pas pourquoi on passait tous nos étés en Grèce, c'était devenu une véritable tradition dans notre famille. Je sais que beaucoup de personnes aimeraient partir là-bas, mais à l'époque il me semblait plus logique qu'on passe nos vacances d'été à Paris avec mes grands-parents. Ma maman m'a expliqué peu de temps après qu'en fait ils se sont rencontrés là-bas avec mon papa et que c'est pour cela qu'on vient ici tous les étés. Quand j'ai eu quatre ans mes parents m'ont montré la plage sur laquelle ils se sont mariés. J'avais une petite sœur d'un an et mes parents avaient renouvelé leurs vœux le soir même en disant que c'est le mariage de leur rêve qu'ils ne pouvaient pas espérer mieux qu'ils avaient l'endroit idéal et les deux personnes à qui ils tiennent le plus au monde. Je sais qu'avant tout le mariage doit être avant tout un moment de partage, mais ils avaient décidé de se retirer dans un autre endroit juste tous les deux pour profiter pleinement de ces moments.
Après avoir vécu sept ans à Melbourne, j'ai emménagé à Paris avec mes parents. Paris j'en rêvais, quand mes grands-parents du côté de mon père venaient nous rendre visite, ils me racontaient tout le temps de petites anecdotes. Ils me disaient combien la Tour Eiffel est grande, quand ils me parlaient du nombre impressionnant de boutiques, quand ils me parlaient du jardin d'acclimatation, quand ils me parlaient du Louvre, mais aussi du musée d'Orsay. Le seul inconvénient que je trouvais à ce départ, c'était le fait de devoir changer de pays en cours d'année et le fait de perdre contact avec mes copains, la langue n'était pas un inconvénient puisque j'étais dans une école bilingue.
Comment vous dire que ma vie sentimentale c'est presque le désert du Sahara, j'ai eu quelques histoires, mais jamais elles n'ont duré plus d'un mois autant dire que ce n'est pas très glorieux. Il faut bien le dire : j'ai un caractère assez volcanique et généralement je me lasse assez vite. Je n'ai simplement pas encore trouvé le bon. De toute façon j'ai encore le temps de trouver le bon, mais en priorité je fais passer avant tout : mes études, le sport et ma famille, mais quand je dis avant tout c'est vraiment avant tout le reste je sais que mon comportement peut freiner beaucoup d'hommes et malgré le fait que j'en sois consciente je n'ai rien fait jusqu'à présent pour arranger les choses je me dis que plus tard lorsque je trouverai le bon il m'acceptera comme je suis avec mes défauts et mes qualités comme moi j'accepterais ses qualités et ses défauts il me semble que c'est la meilleure des choses. Beaucoup de gens me jugent sans me connaitre, ils pensent pour la plupart qu'ils me connaissent, mais c'est faux. Ils ne savent pas eux que je fais du baby-sitting pendant mon temps libre, que je n'hésite pas à prendre des risques pour les causes pour lesquelles beaucoup abdiquent donc pour le côté Barbie vous repasserez beaucoup plus tard.
J'ai eu la chance de pouvoir partir un an en Californie pour l'année du baccalauréat tout cela grâce à une association qui pratiquait les échanges entre étudiants. J'ai beaucoup appris durant cette année sentimentalement. Oui j'ai bien dit sentimentalement, car quelques jours après mon arrivée je suis sortie et je suis tombée sur le plus beau, le plus sympa, le plus adorable, le plus marrant homme sur cette terre après mon papa bien évidemment. Plus les mois ont passé plus je tombais amoureuse.
On a vécu pendant trois mois dans l'insouciance, seulement trois semaines après je n'avais toujours pas eu mes règles, j'avais plus de dix jours de retard, je me doutais que quelque chose clochait, car j'étais réglée à la base comme un calendrier et ce genre de truc ne m'étais jamais arrivée. J'ai tout de suite pensé à une grossesse surprise. Je suis allée directement à la pharmacie, j'ai acheté une dizaine de tests. J'en ai fait cinq et après qu'ils se soient révélés tous positif j'ai abandonné l'idée d'en refaire cinq autres. J'ai tout de suite été vraiment contente je ne voyais pas l'intérêt de faire une prise de sang je sentais que j'étais enceinte, le test estimait que j'en étais à deux mois, j'avais envoyé un sms à Kristopher en lui demandant de passer à 20 heures que j'avais quelque chose d'important à lui dire. J'ai attendu toute la journée, j'étais vraiment pressée de lui annoncer. Lui qui arrivait toujours à l'heure n'était toujours pas là à 22 heures. J'ai essayé de le joindre un nombre incalculable de fois et le lendemain vers 11 heures la police m'a contacté et m'a dit de passer au commissariat j'ai appris qu'il avait eu un accident de voiture à un kilomètre de chez moi. Je sais que mes parents étaient très tradition et que ça n'allait pas être facile pour eux d'accepter que je sois enceinte sans être mariée et surtout sans un papa. Malheureusement j'ai été tellement effondrée par sa mort que j'ai eu du mal à manger même quand je mangeais je mangeais très peu. Lors de l'échographie des quatre mois on m'a apprit que le fœtus n'était plus viable et je savais que c'était de ma faute j'aurais du passer outre ma tristesse et manger la seule chose c'était comme si Kristopher une nouvelle fois m'a été arraché. Le médecin a pensé que le fœtus allait se détacher tout seul, mais trois semaine plus tard ce n'était toujours pas le cas du coup j'ai été obligée d'accoucher du fœtus mort. C'était le pire moment de ma vie j'en fais encore des cauchemars. J'avais déjà acheté quelques affaires pour le bébé et je n'ai même pas eu le courage de les donner à une association ou autre.
J'ai réussi à terminer mon année tout de même. Après avoir passé l'été à Paris avec ma famille. J'ai décidé de m'installer à Jersey. J'avais besoin de prendre un nouveau départ. J'ai choisi d'étudier le commerce en prenant comme option sport et le seul boulot qui était censé m'occuper afin que je ne cogite pas quand j'ai du temps libre se trouve dans un magasin de puériculture. Cela va faire deux ans que je suis ici et pour rien au monde je partirais de Jersey.