Je revis depuis plusieurs semaines, depuis que Camille est sortie du coma, et qu'elle est revenue vivre ici, chez elle, à mes côtés, avec Quentin bien évidemment. Avec Zander nous avons tout fait pour récupérer sa garde, et depuis il vit ici. Je lui avais fais la chambre qu'il souhaitait. Pendant le coma de Camille, je m'en étais occupé, ça me permettait de penser à autre chose qu'à l'état de santé de la jeune femme. Quentin était épanouie et ça se voyait. J'étais plutôt content. Il aurait très bien pu mal se sentir. Après tout il se retrouve du jour au lendemain ici alors qu'on lui a dit que Camille était sa maman. Je jouais un peu le rôle de père, et ça me plaisait bien. Zander avait beaucoup aidé aussi. Aujourd'hui, il n'y a pas cours, alors j'en ai profité pour faire un peu la grasse matinée, Quentin devait certainement déjà être levé à regarder la télé au salon. Je me décide de me lever en me rendant compte que la jeune femme n'était pas à mes côtés sur el lit, mais dans la salle de bain. Je me lève, portant mon boxer, bien décidé de la rejoindre à l'intérieur. Mais au moment où je me lève, la porte s'ouvre sur Camille. Je la vois renifler et je sais pas ce qui me fait dire cela, mais je la sens bizarre, et avec ses antécédents, c'est vrai que je m'emporte un peu trop rapidement. " Qu'est ce que tu faisais ? " Demandais-je les sourcils froncés en la regardant.

Je me suis réveillée ce matin avec un terrible mal de crâne. En me douchant, je me lavais le visage et j'eus une sensation étrange. A vrai dire, j'avais mal comme-ci je m'étais fais frapper. Sortant de la douche alors que Maxime dormait encore, j'enfilais une serviette autour de moi, me séchant les cheveux rapidement pour ensuite me brosser les dents et me mettre un peu de spray dans le nez. J'avais l'impression d'avoir une bonne sinusite comme dans le temps où je prenais tout et n'importe quoi, et il fallait que je soigne ça rapidement. Après avoir mit un peu de maquillage, je sortais de la salle de bains pour aller prendre des vêtements en reniflant, me sentant toute vaseuse et pas très bien... Mais Maxime me barrait la route, ayant apparemment l'intention d'aller dans la salle de bains lui aussi. Je me tenais l'arête du nez, ayant mal à cause de ma sinusite quand je vis mon homme me fixer en fronçant les sourcils, alors que moi, je venais de les hausser en entendant sa question. Le ton qu'il avait employé était méfiant, presque agressif... Je souriais un peu, mais je ne lui offrais qu'un sourire crispé « Euh bah, comme tu le vois je sors de la douche... ». En voyant son air insistant, j'eus un hoquet de surprise et je croisais les bras « C'est quoi cet air là, Max ? Tu me soupçonnerais pas de quelque chose par hasard ?! ». J'allais prendre des sous-vêtements que j'enfilais tout en le fixant, attendant une réponse... Je sentais la dispute venir, j'étais de sale humeur et son air suspicieux me tapait sur les nerfs.

Je m'étais levé, me rendant compte que Camille n'était plus à côté de moi dans le lit, mais plutôt à la douche. Je me décide d'en faire de même après m'être étendu dans le lit. Quentin devait certainement être occupé à regarder ses dessins animés, c'est pour qu'il n'est pas venu nous réveiller. Sauf qu'en voulant aller à la salle de bain, la jeune femme vient à en sortir, et je le trouve bizarre. Elle renifle et elle est bizarre, enfin pas comme d'habitude en réalité. Je m'emballe certainement trop rapidement, mais j'ai tellement peur qu'elle retombe là dessus, que je deviens méfiant. Elle comprend que je la soupçonne de quelque chose et je me mords la lèvre inférieure. " Ecoute Cam', je te vois sortir de la douche, t'es toute bizarre, tu renifles, je sais pas ce que je dois penser. " Je l'avais vu lorsqu'elle se droguait. Je l'avais aidé à s'en sortir, c'est grâce à moi qu'elle s'en est sortit. Je me suis débarasser de tous les sachets, je lui ai dis de venir s'installer chez moi pour que je puisse la surveiller. " Je t'ai vu au plus bas, j'ai pas envie que tu retombes maintenant. " Ke lui disais cela calmement, mais je sais bien que ça allait mal finir.

J'arquais un sourcil « T'es sérieux ? ». Je posais les mains sur mes hanches en le dévisageant, me rapprochant de lui « Toi aussi des fois tu renifles hein. Peut-être que mes sachets tu t'en sers et tu sniffes des trucs ? Quentin a reniflé aussi, je crois qu'il se drogue. », j'avais pris le même air sérieux que lui mais avec un ton très sarcastique. Je levais les yeux au ciel pour répondre, vexée « Bah je sais pas, tu peux pas penser positif ? Ne pas partir dans les extrêmes ? Te dire que c'est juste un mauvais jour ?! Je suis pas assez heureuse tu crois que j'ai besoin de ça peut-être. ». J'étais touchée de le voir aussi inquiet, mais n'étant pas bien, je m'étais braquée très rapidement alors que d'ordinaire, j'étais toujours calme et pour m'énerver, il fallait vraiment me chercher « Ah mais t'as carrément pas du tout confiance en moi enfaite. C'est ça !! Tu crois que je vais tout ruiner, qu'à tout moment je vais craquer après tout ce temps ?! C'est n'importe quoi Max, tu me déçois. », m'exclamais-je en secouant la tête.

Comme je le pensais, Camille s'énervait et ça pouvait se comprendre, je venais de l'accuser de se droguer à nouveau, alors qu'elle avait réussit à s'en sortir il y a de ça plusieurs mois maintenant. Mais oui j'ai peur qu'elle retombe dedans, j'ai peur qu'elle rechute. Je l'aime plus que tout, mais ça me fait peur. " Pourquoi tu t'énerves comme ça alors si t'as rien fait ? Tu te braques direct. On fait ça généralement quand on est coupable. " Lui dis-je. J'aurais préféré que malgré mon doute, qu'elle me rassure, plutôt qu'elle s'énerve comme ça. Mais bon, j'y ai été un peu fort aussi je pense. " On s'est battu pour récupérer Quentin, j'ai pas envie qu'il reperde sa mère, alors qu'il est à nouveau heureux, entouré d'une famille qui l'aime plus que tout. " Je me suis tout de suite attaché à Quentin et je le considère vraiment comme mon fils. Il est réellement trop mignon. Je ne peux rien lui refuser, s'il veut un cadeau ou un jouet, ej lui offre sans aucun soucis. Je regarde ensuite la jeune femme en me mordant la lèvre inféiruere.

J'arquais un sourcil « Parce que je viens de me réveiller, je me sens pas bien et tu me sautes dessus, tu me soupçonnes et... », je fus sidérée de l'entendre parler ainsi et je lui fis savoir « Han ! Mais écoutes toi parler ! J'en reviens pas. ». Je me pointais du doigt en le fixant, commençant à perdre mon calme « J'ai l'air d'être la Camille du début ? Non je crois pas. Ca se verrait si j'avais repris, et je te l'aurais dit si l'envie me reprenait. Moi non plus j'ai pas envie de tout foutre en l'air, de reperdre mon fils et de perdre ta confiance ! ». Je passais ma main dans mes cheveux pour dire d'un air déçu « Enfin je remarque que je l'ai déjà perdu vu ton comportement. Inspecteur Jackson n'a qu'à aller faire son enquête dans la salle de bain pour voir si il y a des traces de poudre suspectes, va fouiller la poubelle... Enfin non, les droguées sont super douées pour brouiller les pistes alors oublies. ». Oui, j'allais un peu trop loin, je m'emportais beaucoup pour très peu au final. Mais je n'étais pas bien, et la seule chose que je voulais, c'était retourner me poser soit dans mon lit, soit sur le canapé, dans une grosse couette, bien au chaud et profiter des deux hommes de ma vie (bon là je ne compte pas Zander qui est absent). J'étais plus que touchée en constatant que Maxime aimait et se souciait autant du sort de Quentin... Il le traitait comme son véritable fils, et je le considère moi même comme tel. Aujourd'hui était un mauvais jour, tout simplement... Et être sous tension dès le matin, me faire accuser comme cela, me fit mal à la poitrine. Mon cœur me jouait des tours. Je lâchais en désignant la table de chevet « Tu m'excuses je dois prendre mon traitement, tu sais pour mon cœur ! ». Je sortais la petite trousse, et la petite boîte de médicaments, faisant de grands gestes pour qu'il ne manque pas une miette du spectacle. Je me rendais ensuite dans la salle de bain pour prendre de l'eau avec mon cachet puis je demandais après m'être essuyée la bouche « Dis moi, pendant qu'on y est, c'est qui cette étudiante qui te colle au train toute la journée, jusque sur le parking et avec qui tu rigoles tant ? Ca m'intéresse. ». Je m'appuyais contre le mur en croisant les bras attendant sa réponse.

Oui j'avoue que pour le moment je suis en pleins doutes. J'ai honte de le dire, mais je doute de Camille, j'ai peur qu'elle retombe dans la drogue et que je la vois comme au début. Comme la fois où elle était venu me rejoindre après s'être battu avec un homme dans un bar. Je m'en veux de l'accuser de cette manière. Et je sais que ça l'énerve. QUand j'y réfléchis je pense que si elle avait repris de la drogue, je m'en serais aperçus. J'ai été à ses côtés lorsqu'elle se droguait et lorsqu'elle tentait d'arrêter. Je l'ai soutenu, je l'ai vu en manque, et je ne veux pas revivre cela. " Le prend pas comme ça Cam', c'est juste pas envie que tu retombes dedans. Je n'ai pas envie de te revoir comme je t'ai connu, je n'ai pas envie de te perdre et ni Quentin. " Ah ça c'est sûr, je considère Quentin comme mon propre fille, je serais capable de tout lui offrir. Je suis réellement content d'avoir réussis à le récupérer. Nous formons réellement une belle famille, mais je gâchais tout aujourd'hui avec mes doutes. Je baisse le regard lorsqu'elle me rappelle qu'elle doit prendre son traitement pour le coeur. Je m'en veux de lui faire subir ça dès le matin. Je la regardais alors prendre son médicament, alors qu'elle vient à me questionner sur l'étudiante qui apparemment me colle d'un peu trop près. " Arrête Cam'... Qu'est ce que je m'en fiche de cette étudiante, c'est juste une bonne élève c'est tout. " De plus j'étais loin d'être le genre de mec à tromper sa petite amie, surtout que Cam est ma collègue de travail aussi. " Ecoute je suis désolé de m'être emballé comme ça pour rien, je me suis fais des fausses idées, je suis désolé. " Je ne supporte pas de m'engueuler avec elle.

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Je riais jaune et le fixait en croisant les bras « Comment veux-tu que je le prenne ??? Tu te réveilles un matin, et hop tu me balances ça au visage. ». La gorge serrée je secouais un peu la tête en détournant mon regard bordé de larmes « T'as même pas confiance en moi, c'est le pire truc pour une fille qui veut s'en sortir. Ou du moins qui s'en est sortie... ». Alors que je sentais mon coeur battre à toute vitesse tellement cette "dispute" me contrariait, je lui crachais « Et si t'as peur, c'est que tu n'as ni confiance en moi, ni en toi puisque apparemment, j'aurais foutu en l'air, tout les sacrifices que tu as fais pour moi... ». En ayant marre et devant prendre mes cachets de manière très visible, des fois qu'il me prenne pour une magicienne qui cache de la drogue, je balayais la conversation d'un geste de la main « C'est n'importe quoi. T'as qu'à t'amuser à tout fouiller si tu veux, si t'as du temps à perdre écoutes. ». Sortant de la salle de bains après avoir bu de l'eau pour prendre mes cachets, je m'appuyais contre le mur « J'étais une bonne élève moi aussi. Et aujourd'hui je suis avec toi, on vit ensemble, on élève mon fils comme-ci c'était le nôtre... Alors qui sait ! Peut-être qu'une fille normale ça te ferait plaisir. Qui n'a pas déjà un gosse et des soucis de santé, famille et j'en passe ! ». J'allais m'asseoir sur le lit, baissant la tête « Pourquoi tu m'en a pas parlé plus calmement... J'ai l'impression que tu gardes tout pour toi, que tu ne te confies pas à moi, tu ne me parle pas de tes peurs, de tes doutes... J'ai pas envie de te perdre, alors va falloir qu'on trouve une solution à ce manque de communication... ». Maxime était tout pour moi et je souhaitais faire ma vie avec, clairement, seulement nous avions des soucis de communications et de confiance, apparemment... J'avais terriblement peur que cela gâche tout, et qu'on ne se quitte... Ce serait probablement la fin de tout pour moi.

Oui ok j’y es été vraiment fort avec elle aujourd’hui, mais malgré la confiance que j’ai en elle, j’ai peur qu’elle retombe dedans. Il suffirait d’une mauvaise passe pour qu’elle retombe dedans, et je ne voudrais pas que ça arrive. Je la regarde en grimaçant légèrement, elle a intérièrement raison en disant tout cela. J’y suis allé fort, j’en ai conscience. « Ecoute je suis réellement désolé Camille, c’est juste que je veux pas te perdre ou te revoir tomber dedans. Je me fais des idées tout seul, désolé… » Elle m’a ensuite parlé d’une fille avec qui elle voyait que j’étais souvent, et je lui explique que c’est une bonne élève, et seulement ça. Je suis pas du genre à aller voir ailleurs lorsque je suis en couple avec quelqu’un. Elle me dit que je veux peut être sortir avec une fille normale, qui n’a aucun problème. Je secoue la tête en la regardant, alors qu’elle va s’asseoir sur notre lit. Je viens à la rejoindre, m’asseyant à ses côtés. « Je t’aime Cam’… Cette fille est juste une bonne élève, rien de plus. C’est de toi que je suis amoureux, peut importe qu’elle ait une vie normale. J’aime notre vie, j’aime ton fils comme si c’était le mien, et j’aimerais qu’il soit officielement le mien ou qu’un jour on ai un enfant tous les deux à nous… » Oui je venais bien de lui avouer mon envie d’avoir un enfant avec elle. Je ne lui demande pas d’en avoir un maintenant, on a encore le temps, mais je veux pouvoir un enfant à moi et si c’est le sien aussi ça serait juste parfait. « J’ai juste peur que tu retombes dedans. J’ai confiance en toi, mais j’ai pas envie de te revoir aussi mal que tu l’étais quand on s’est mis ensemble. » Mais si un jour elle retombe dedans, je serais toujours là pour l’aider, mais je lui fais confiance pour ne pas retomber dedans.

Je fronçais les sourcils et secouait la tête, commençant à me calmer un peu en voyant l'air que prenait Maxime « C'est bon... Tu devrais même pas t'excuser de t'inquiéter pour moi... C'est moi, je suis désolée de m'être emportée mais c'est la façon dont tu l'as dis, ça m'a vraiment blessée. ». Je lui pris les mains, les serrant doucement pour ensuite le regarder droit dans les yeux, pour lui dire très sérieusement « En plus je pars à Miami pour le Spring Break, tu dois absolument me faire confiance. Je vais surveiller des jeunes à peine plus âgés que moi qui vont être déchainés, je vais voir pleins de sales choses passer sous mon nez, mais je resterais sobre. Il faut que tu me jure que tu me feras confiance désormais... Promets le moi, Max... Si tu doutes de moi, je vais me mettre à douter de moi même... ». C'est vrai que si mes proches se mettaient à douter, comment allais-je être capable de croire en moi et de rester persuadée que quoi qu'il arrive, je ne replongerais pas ? Passant une main sur mon front, les larmes aux yeux je dis, à propos de l'histoire de la jeune étudiante et du petit doute que j'avais émis quant à son attitude avec elle « Tu vois, à être maladroit tu me fais penser des débilités pas possible. ». Je me jetais presque dans ses bras, me blottissant dans ceux-ci en disant « Tu dois savoir que si je ressens la moindre envie de m'y remettre, si je ressens le besoin de reprendre ces choses, je t'en parlerais. Je ne le garderais pas pour moi comme je le faisais avant, quand j'étais seule et quand personne ne dépendait de moi comme Quentin aujourd'hui et... quand je ne dépendais de personne, comme mon bien être dépend de toi aujourd'hui. Je t'aime et je ne te cacherais rien, je préfère mourir de honte en t'avouant que j'ai fais une connerie plutôt que prendre tout ça en cachette, culpabiliser et retomber là dedans. Il faut vraiment vraiment que tu me fasses confiance. », me séparant de lui, j'ajoutais « Et maintenant que je suis heureuse, je n'ai plus besoin de tout ça. Tu me combles Max, sache le... Je t'aime plus que tout.. », je souriais puis l'embrassais tendrement.

Je lui fais confiance, j'ai juste peur qu'elle retombe dedans. Je n'ai pas envie de la revoir aussi mal, surtout après les efforts qu'elle a du faire pour arrêter, après tout ce que j'ai fais pour elle pour récupérer son fils grâce à son frère aussi. Elle me rappelle alors qu'elle doit aller au Spring Break pour surveiller les jeunes. Qui dit Spring Break, dit forcément alcool et drogue, et ça me fait peur. Je sais que je dois lui faire confiance. Pourquoi elle s'amuserait à tout gâcher alors qu'elle a tout. Elle a récupéré son fils et on vit tel une vraie famille. N'importe quel mec s'inquiéterait que sa copine aille voir ailleurs durant ce spring Break, mais moi je m'inquiète surtout pour la drogue. " Je te fais confiance Cam'... Tu vas me manquer mon coeur, tu risques de m'avoir tous les jours au téléphone, tant pis si j'explose ma facture de téléphone. " Elle va vraiment trop me manquer durant ces jours loin de moi. Si ça ne tenais qu'à moi, je serais venu aussi, mais bon qu'est ce qu'un professeur d'économie irait faire à Miami ? Alors que Camille est professeur de sport et de surf, donc forcément à Miami, elle va pouvoir s'en donner à coeur joie. Je la rassure sur l'étudiante avec qui elle m'a vu. De toute façon, je ne vois que par Camille, je m'en contre fiche des autres filles. Elle m'assure que si elle retouche à la drogue qu'elle m'en parlerait. Qu'elle préfère mourir de honte en m'avouant cela, plutôt que de faire ça en cachette. J'hoche la tête en la regardant. Je souris lorsqu'elle finit par me dire qu'elle m'aime plus que tout. Je prolonge ensuite son baiser, l'allongeant sur le lit, m'allongeant à ses côtés. " Je t'aime plus que tout aussi mon coeur... Je te fais confiance, promis... Tu sais à propos de Quentin, je sais pas si tu serais d'accord, mais enfin j'aimerais bien devenir légalement son père. " Demandais-je en la regardant. Après tout depuis qu'on a réussit à le récupérer, il vit ici avec Camille et moi, et je l'adore.

Je souriais lorsqu'il me dit qu'il me faisait confiance. J'étais rassurée... Je n'aurais pas dû m'emporter ainsi contre lui. Pour une fois que quelqu'un s'en faisait pour moi, je l'avais agressé. Je penchais un peu la tête en l'entendant dire ça, posant une main sur sa joue je dis, d'un air tendre « Toi aussi tu vas me manquer mon amour, et Quentin aussi... Alors on va exploser nos factures de téléphone, ce sera pour la bonne cause. », puis je riais un peu. C'est vrai qu'ils allaient tous les deux beaucoup me manquer... Miami, ce n'était pas la porte à côté, et laisser les deux hommes de ma vie allait être difficile. J'étais enfin redevenue une véritable maman, et j'avais un petit ami extraordinaire... et je devais quitter tout ça, mon petit cocon pour deux semaines. J'allais sans doute, au bout d'une semaine craquer et donner ma place à quelqu'un d'autre, je me connais. Je le laissais m'allonger sur le lit pendant qu'il prolongeait mon baiser passionné, puis je le regardais s'installer à côté de moi. Je mis un bras sous ma tête pour être confortable et pour admirer mon homme... Le petit sourire qui ne quittait plus mes lèvres devint immense lorsqu'il me parla de Quentin et de son désir de devenir légalement son père. « T'es sérieux ?? », demandais-je en n'attendant pas vraiment de réponse, mais j'avais dit cela sur le coup de l'excitation. Je me mordais la lèvre et dit d'un ton enjoué, me redressant brusquement « Mais bien sûr que je suis d'accord ! C'est fantastique ! ». Je sautais littéralement sur Maxime en poussant un petit cri de joie. Je me retrouvais sur lui, les bras de chaque côté, je lui fis un bisou, puis un autre, et encore un autre. Avant de dire, toujours avec un énorme sourire « T'es vraiment sur de toi ? Parce que si c'est le cas, moi je veux qu'on aille à la mairie maintenant, sans plus attendre », terminais-je avec un petit air malicieux. Il s'occupait tellement bien de mon fils, qu'il était presque comme son propre fils... Il était irréprochable, et parfait avec mon Quentin et quand il parlait de Maxime, il disait aux gens que c'était son papa, il savait qu'officiellement ce n'était pas le cas, mais qu'officieusement, il l'était. Quentin était affectueux comme-ci Max était son père, ce qui me faisait chaud au coeur, alors bien sûr que j'allais accepter de faire en sorte que légalement, Maxime devienne son père. J'ajoutais ensuite en restant dans la même position, fixant bien mon coeur dans les yeux, les miens devenant pleins de larmes, émue, « ... Et un jour, je porterais ton enfant... »

Oui elle allait énormément lui manquer et elle allait manquer aussi à Quentin c'est sûr. J'allais exploser ma facture téléphonique, mais franchement là je m'en fiche, parce que j'aurais besoin de l'avoir tous les jours au téléphone pour savoir comment ça se passe. " Tu me raconteras tout. " Ah oui de toute façon, il risque de lui arriver plus de choses à elle qu'à moi. Je suis en congé pendant deux semaines, étant donné que tous les étudiants vont partir à Miami, du coup je pourrais m'occuper parfaitement de Quentin et passer des journées et des soirées entre mecs. Je viens ensuite à la faire s'allonger sur le lit, venant m'allonger à ses côtés, alors que je lui demande si elle voudrait que je devienne légalement le père de Quentin. Après tout il vit avec nous, je l'aime comme mon propre fils, donc oui j'ai envie de faire ces papiers. Camille a l'air plus que ravis que je lui demande cela. J'hoche la tête en la regardant, alors qu'elle me saute dessus, s'allongeant sur moi. " Bien sûr que je suis sûr de moi Cam'... Je veux être légalement son père. Et bien dans ce cas, on réveille notre fils et on y va. " Quoi que il doit déjà être réveillé. Après tout, nous nous étions engueulé et maintenant Camille criait de joie. Je la regarde droit dans les yeux, alors que je voyais les larmes aux yeux de Camille et passe mes mains sur ses joues. Je souris lorsqu'elle me dit qu'un jour, elle portera mon enfant, et je viens à l'embrasser. " Oh mon coeur, j'ai vraiment envie d'avoir un enfant avec toi aussi... " Je lui souris pour retourner l'embrasser, alors que je viens entendre du bruit et la porte s'ouvrir pour laisser apercevoir la tête de Quentin. " Salut bonhomme. " Je lui souris, alors qu'il vient nous rejoindre sur le lit.

Je lui souriais et en lui caressant la joue, je lui disais « Tout, tout, tout ! Et je t'enverrais plein de photos ! ». Oui de jolies photos de Miami pour le faire enrager un petit peu... Puis quelques photos de moi également. Lorsqu'il me fit cette annonce, mes yeux se mirent à pétiller... C'était magnifique et rare qu'un homme veuille s'engager ainsi. J'étais touchée et je réalisais une fois de plus que j'étais terriblement chanceuse d'être tombée sur quelqu'un coomme Max « On serait une vraie famille, enfin je veux dire officiellement... », m'exclamais-je en souriant. J'avais vraiment envie de me marier, et d'avoir un enfant, ou plusieurs avec Maxime. J'offrirais tout l'amour nécessaire à ses enfants, un amour maternel que je n'ai jamais eut... Je jetais une mèche de cheveux en arrière en me la jouant un peu « Sans vouloir me vanter, il sera magnifique. Comme tu l'as remarqué, j'ai un don pour les enfants. Tu as vu notre Quentin comme il est beau, et il tient plus de moi que de l'Autre ! », dis-je sans nommer le père dont je ne voulais pas parler. Son père, c'était Maxime, et personne d'autre. C'était un sujet tabou. Puis la porte de la chambre s'entre-ouvrit et on vit une petite tête passer « Hé mon amour ! », lançais-je à mon fils en me remettant correctement pour le recevoir dans mes bras. Je le serrais fort, avant de le laisser sauter sur Maxime, pour lui faire un bisou à lui aussi. Je lui dis d'un ton enthousiaste « Aujourd'hui est un grand jour Quentin ! On va se préparer dans pas longtemps, on va aller signer des papiers pour que Maxime devienne officiellement ton papa ! ». Quentin regardait Maxime et lui demandait si ce que je venais de dire était vrai, et se mit à sauter sur le lit, surexcité. Je riais, et regardais d'un air malicieux Max... avant de me lever et de sauter sur le lit avec mon fils, suivie de près par Maxime... Nous avions l'air malins tous les trois à sauter sur notre grand lit !

" Pleins de photos pour me dégoûter ? " Demandais-je en souriant amusé. Après tout qui ne rêverait pas d'aller à Miami. J'adore Jersey, le paysage est magnifique, on habite face à l'océan, mais Miami ça reste Miami, et c'est vrai que c'est un endroit que je rêverais visiter un jour. Je souris lorsqu'elle me dit qu'on sera une vrai famille officiellement. Je viens à l'embrasser rapidement, alors qu'évidemment ce que je souhaite c'est d'avoir au moins un enfant avec Camille. Déjà un et après on verra bien. Je rigole alors qu'elle commence à se vanter sur la beauté de Quentin. " Il tient tout de toi... Mais le notre ne pourra qu'être magnifique avec des parents comme nous... " Elle est magnifique, et je suis plutôt pas mal dans mon genre, alors notre enfant ne peut que être merveilleux. Finalement en parlant de Quentin, le voilà qui passe sa tête dans notre chambre pour ensuite venir nous rejoindre dans notre lit, et se jeter sur sa mère et ensuite sur moi. Je laisse Camille annoncer la nouvelle à son fils, alors que celui-ci vient ensuite à me regarder pour me demander si c'est vrai. " Ta mère dit vrai. " Je rigole, alors qu'il vient à sauter sur le lit, suivit de Camille et je viens à en faire de même. Heureusement que le lit est résistant quand même. Je finis par attraper Quentin pour le porter sur mon épaule. " Aller plus vite on se prépare, plus vite je serais officiellement ton père. " Je rigole alors que je descends du lit, alors que Quentin me demande de le poser au sol tout en rigolant. Je descends à la cuisine pour pouvoir préparer le petit déjeuner avec Quentin