Depuis quelques jours déjà, Winter était des plus motivé. Bon, d’accord, il était quasiment constamment motivé, s'il avait fallut résumer sa vie en un mot ç'aurait sans doute était celui-là. A son enterrement, on prononcerait au moins vingt fois des discours sur sa motivation. Par chance, on y était pas encore, à son enterrement... Après son habituel jogging matinal accompagné de son pitbull adoré qui avait, lu aussi, retrouvé du poil de la bête après plusieurs jours enfermé, ils étaient allés voir madame Forks, la meilleure cuisinière du monde selon son fils qui n'avait fait que manger l'un après l'autre les cookies qu'elle sortait du four. Au final, elle l'avait obligé à en refaire pour elle ce qui les avaient tout deux bien fait rire. Il aimait par dessus tout ce genre de moments de complicités passés en compagnie de sa mère, cela le changeait de l'atmosphère négative de l'université et de la profonde tristesse qu'il lisait parfois dans ses yeux et dont il se sentait entièrement responsable. Ce n'est que vers midi qu'il avait quitté l'appartement direction son dortoir afin d'y laisser Callum. Éreinté par sa longue matinée loin de sa "maison", l'animal sauta sur le premier lit venu et se coucha afin de dormir. Riant légèrement, le jeune homme prit le temps de le caresser affectueusement avant de se saisir de son sac de sport -toujours prêt dans un coin du dortoir- et de se diriger bien tranquillement vers le gymnase. C'était surement son lieu préféré dans toute l'université ! C'est là qu'il se sentait le mieux, le plus libéré, et surtout il pouvait se dépenser, oublier son hyperactivité, ou tout du moins la consacrer à quelque chose qu'il aimait faire et qui lui était plus qu'utile. C'était sa drogue, mieux valait cela qu'autre chose... Changé en deux temps trois mouvements, il sortit des vestiaires et repéra immédiatement le punching-ball libre. Il s'amusa un peu à frapper dedans, puis passa à autre chose. De la musculation, pourquoi pas. Au fond, il n'en avait plus tellement besoin à ce jour, mais puisqu'il n'avait personne avec qui faire un sport collectif et que les autres activités ne l'intéressaient pas plus que cela, il s'y mit avec plaisir. Après des séries d'abdominaux dont il n'avait, encore une fois, pas plus besoin que cela, il s'installa sous une altère dont il augmenta progressivement la masse. « Besoin d'aide ? » Levant les yeux et retirant ses écouteurs de ses oreilles, il s'assit. La jeune femme qui venait de l'aborder répéta, et il lui décocha un large sourire. « Pourquoi pas, tu peux ajouter un poids s'il te plait ? » Se rallongeant, il attendit qu’elle s'exécute et se remit au 'travail'. « Je m'appelle Sarah... » Il lui sourit, son visage lui semblait légèrement familier mais il ne parvenait pas à se rappeler où ils s'étaient croisés. Sans doute dans la JIU, le monde est petit, une université encore plus... « Winter, enchanté. » La conversation se poursuivit un moment, continuant à soulever son altère, il la faisait rire sans même comprendre comment mais cela lui plaisait, il préférait de loin quelqu'un riant pour un rien que quelqu'un de déprimé. Cela lui faisait un peu penser à Joséphine, il parvenait à la faire rire en toutes circonstances, elle aussi, et c'est l'une des raisons pour lesquelles il l'appréciait tant. Il ne faisait d’ailleurs pas que l'apprécier, il l'aimait. C'était un sentiment indescriptible mais elle comprenait puisqu'il était tout à fait réciproque. Ils en étaient bel et bien sûrs depuis quelque jours, ce qui leur facilitait considérablement la vie, bien qu'ils n'aient encore partagé la nouvelle avec personne. Ils préféraient rester dans leur bulle. Pour vivre heureux, vivons cachés... Cela se saurait bien assez rapidement, ils profitaient simplement que leur histoire ne se soit pas encore ébruitée. Un de ces jours, ils feraient une bourde avec l'un de leurs amis et, du jour au lendemain, l'université entière, voire l'île, saurait tout. En attendant...

Depuis le début de leur conversation, la fille, Sarah, gloussait à chaque mot et lui souriait constamment. Il n'y a rien de plus ennuyeux que de rester planté au milieu d'un gymnase sans rien faire -d'après Winter l'hyperactif fana de sports en tout genres- mais elle le faisait quand même. Pourtant, aveugle comme il était, le hockeyeur professionnel ne voyait rien, ne soupçonnait rien, et se contentait de lui rendre ses sourires en continuant de lui parler et de s'exercer. Il n'avait toujours pas compris comment Jo pouvait l'aimer et doutait de comprendre un jour, alors aller comprendre que cette fille s'intéressait à lui était totalement inimaginable. Une, pas deux. Et pourtant elles n'étaient pas les seules. Il avait beau savoir ce qu'il valait niveau capacités physiques, il doutait fortement de lui pour tout le reste. Mourrant de chaud après plusieurs heures de sport intensif, il se redressa pour retirer son t-shirt et reprit l'entraînement. C'est le moment que Joséphine choisit pour faire son entrée. Magistrale. Il s'apprêtait à faire un compliment sur sa tenue et à la saluer chaleureusement lorsque l'air qu'elle arborait le convainc de se taire. À ses paroles, il manqua de lâcher son altère, qui aurait atterrit en plein sur sa cage thoracique et lui aurait coupé le souffle. Face à l'attitude adoptée par la jeune femme, il se leva pour répliquer mais déjà elle entamait des menaces à l'intention de son interlocutrice. « Quoi ? N'importe quoi, arrête ton cinéma Jo. Qu'est-ce que tu me fais, c'est une crise de jalousie ? On faisait que parler, je la connais pas cette fille elle m'a abordé tout à l'heure et on a parlé y'a pas de quoi péter un plomb... » Bon, quand je vous dit que Winter est aveugle, ce n'est pas pour rigoler. Humble au possible, il ne se rendait pas compte de l'effet qu'il pouvait produire et ne voyait la plupart du temps rien venir lorsqu'on le draguait. Parfois, cela passait même pour une totale indifférence mais il ne se rendait pas compte... Il était bien loin de se douter que cette Sarah lui tournait autour, d'autant plus qu'il n'avait d'yeux que pour Joséphine et ce depuis quelques semaines déjà. La fille en question voulut ajouter quelque chose mais Winter lui jeta un regard signifiant clairement "écrase". Mieux valait ne pas énerver Jo, une fois sur les nerfs elle devenait véritablement violente, une furie qu'il n'était même pas sûr de pouvoir arrêter si elle était déterminée à mettre ses menaces à exécution. La dénommée Sarah s'éloigna donc le plus vite possible et le jeune homme reporta son attention sur sa copine. La colère n'avait toujours pas disparu de ses traits, il risquait de passer un sale quart d'heure alors qu'il n'avait juste rien fait...

Pour le moment, Winter demeurait le plus calme possible. Il espérait encore que Joséphine se calme d'elle-même et comprenne son erreur. Il détestait la voir dans cet état et être une fois de plus la cause de sa colère. Il avait la forte impression que, depuis le début de leur relation, il n'avait fait que la blesser encore et encore, bien que ce ne soit pas du tout intentionnel. Il voulut répondre à sa première tirade, mettre les choses au clair dès le départ car le malentendu était des plus vaste et ennuyeux, mais la seconde phrase qu'elle prononça sur un ton de reproches agressif le laissa sans voix. Il en aurait presque rit tellement c'était absurde mais les circonstances ne s'y prêtaient pour ainsi dire pas du tout... Jo lui faisait une véritable crise de jalousie, elle pensait sans doute qu'il cherchait plus, ayant finalement pris goût à ce type de relation alors qu'il s'y refusait farouchement auparavant. Faux. Elle était l'exception à la règle et les autres lui importaient peu. Pas dans ce sens là, en tout cas. Ils étaient vraiment pareils, au fond, ils avaient tout deux cette crainte d'être abandonné et ce sentiment de n'être pas suffisamment bien pour l'autre. Il commençait à comprendre pourquoi cela agaçait Joséphine, chez lui. Le je t'aime fit retourner le gymnase entier vers eux mais Win ne leur accorda pas un regard, trop occupé à se contenir face à un évident manque de confiance en son amour à lui. « Mais moi aussi bordel ! Tu me fais pas confiance, donc. Tu crois quoi, que je vais me barrer avec la première venue ? Je parlais avec une fille, tu parles bien avec des mecs je pense. » Non, il ne supportait pas ses insinuations. S'il y avait bien une chose qu'il détestait c'est que l'on lui fasse si peu confiance après qu'il ait fait ses preuves. Ces derniers jours, il n'avait eu de cesse de lui répéter qu'il l'aimait. Ils passaient leur temps collés ensemble et ni l'un ni l'autre ne manquait une occasion de dévoiler ses sentiments. Il ne comprenait pas qu'elle puisse prendre les choses ainsi. Ce n'est pas comme si elle l'avait trouvé en train de draguer, non, il n'y pouvait rien. Il avait la ferme intention de ne pas laisser la conversation s'arrêter là, bien qu'il soit toujours planté au même endroit. Il attendait de voir sa réaction, si elle partait il la suivrait tout comme l'autre jour sous la pluie, mais il aurait préféré qu'elle revienne affronter le problème et lui dire en face ce qu'elle pensait et ressentait. De toutes manières, le gymnase entier les regardait déjà de travers !

Le pire était qu'il savait pertinemment que sa réaction aurait été la même si les rôles avaient été échangés, il aurait démarré au quart de tourneront sans réfléchir et se serait autant énervé que Joséphine. Si pas même plus étant donné qu'il ne se contrôlait plus une fois mis en rogne. Il était capable de tout et ne sentait pas sa force ni ne mesurait l'ampleur de ses actes. Le problème étant que, après, il culpabilisait des jours durant. C'était là toute la complexité de son caractère, que le TDAH n'arrangeait en rien. Winter savait donc exactement ce qui pouvait se passer dans la tête de Jo mais sa fierté était trophées grande et il était vexé qu'elle puisse réfléchir ainsi. Que voulez-vous, c'est compliqué ces choses-là ! Il la regarda revenir vers lui et se radoucit à ses paroles, ses épaules s'affaissèrent et il deserra les mâchoires. Il préférait cela... La suite lui tira un sourire qu'il eut du mal à réprimer. « Elle l'est pas autant que toi... » Loin de là, d'ailleurs. Même énervée au possible Jo était magnifique, cela lui donnait un petit côté sauvage qui amusait beaucoup Winter, après coup. Alors que le gymnase tout entier s'était arrêté de fonctionner pour assister au spectacle de leur micro-dispute, lorsque le jeune homme jeta un coup d'oeil autour d'eux tous se remirent au travail comme craignant qu'il constate leur curiosité. En même temps, on ne pouvait leur en tenir rigueur, le lieu était mal choisi si le but était d'être discret. Cela signifiait-il que leur relation était désormais parfaitement publique ? Pas sûr... Il decocha son plus beau sourire à la jeune femme. « Moi aussi » Ils étaient plantés là à se regarder dans le blanc des yeux, cela lui tira un nouveau sourire.

Etreignant à son tour Joséphine lorsqu'elle se cala contre lui, Winter en oublia presque son entraînement. Il n'y avait qu'elle pour parvenir à calmer son hyperactivité de la sorte. Serena agissait sur lui un peu comme un calmant mais c'était encore différent, il ne parvenait à être totalement calme, posé et presque "normal" qu'en présence de Joséphine. Cela avait toujours été comme ça mais cette soudaine quiétude lorsqu'il était avec elle se marquait d'avantage depuis que leur relation avait pris un tout nouveau et très inattendu tournant. Elle se détacha de lui, pensant sans doute l'avoir dérangé durant son entraînement quotidien. Elle l'avait certes interrompu mais il y avait des jours où il ne passait pas sa journée à cela. Son cerveau turbinait tandis qu'elle commençait à s'éloigner, une idée germa dans son esprit. Il avait promené Callum quelques heures plus tôt, il attendrait encore un peu... « Jo ? » Il attendit qu'elle fasse volte face histoire d'être certain d'avoir toute son attention, puis il lui sourit. « On avait parlé d'un rugby, non ? » C'était l'occasion. Mis à part le fait que Joséphine était en robe mais ce serait vite arrangé. De plus, cela leur permettrait de faire quelque chose ensemble tout en entraînant Winter sous la "surveillance" de la jeune femme au cas où un malentendu de ce genre se reproduirait.

Winter savait que son idée remporterait un franc succès, le rugby était à Joséphine ce que le hockey était pour lui, c'est à dire une passion, son sport préféré. Cela faisait cinq ans qu'ils se connaissaient et jamais encore ils n'avaient partagé lerus passions, c'était d'une étrangeté... C'était l'occasion ou jamais, et un jour prochain il l'exhorterait à venir faire un tour à la patinoire ou sur un terrain de hockey sur gazon avec lui. Ils avaient déjà fait toutes sortes de sports nsemble, mais jamais leurs préférés. Ils n'étaient pas suffisamment sérieux que pour se concentrer sur les règles de l'art et, l'un comme l'autre, étaient très rigoureux sur leur sport et ses règles. Le jeune homem, en tout cas, ne supportait pas que l'on bafoue son hockey chéri en ne respectant pas les règles. C'est l'une des raisons pour lesquelles il ne regardait jamais les matchs des autres, en plus du fait qu'il ne tenait pas vraiment en place devant la télévision... Chaton, il ne s'habituerait sans doute jamais à ce surnom, mais cette appellation le faisait sourire. Son sourire s'élargit lorsqu'elle se jeta à son cou comme s'il venait de lui dire la chose la plus extraordinaire du monde. « Ouaip, ça m'arrive des fois d'avoir de bonnes idées, c'est rare mais ça arrive ! » Il aimait tellement se tourner en dérision... Suivant les déplacements de Jo du regard, il lui sourit lorsqu'elle revint vers lui avec tout ses affaires. L'idée se mettait en place, il en était plus que ravi. Sa proposition était tentante mais il avait avait son matériel à ranger, il déclina avec un sourire. « Je range mes affaires et je te rejoins sur le terrain... » Il avait déjà eu et aurait encore maintes occasions de la voir ainsi. Ramassant son t-shirt, il le ré-enfila et rangea les poids avant de balancer son sac sur son épaule et de se diriger au pas de course vers le terrain où elle se trouvait déjà. Il l’embrassa et en profita pour lui prendre le ballon des mains... « Je te montre comment dropper ? Je me suis entraîné rien que pour toi ! » Véridique, depuis qu'elle lui en avait parlé il s'était plusieurs fois entraîne, aujourd'hui il maîtrisait plutôt bien le mouvement et, il faut l'avouer, il n'était pas peu fier de ses progrès si rapides et du résultat.

Ce n'était pas encore un drop professionnel mais cela s'en rapprochait assez et Winter n'était pas peu fier de montrer ses talents pour le rugby à Joséphine. Il avait passé le stade de vouloir impressionner les filles depuis longtemps, c'était plutôt l'envie de montrer qu'il en était capable. Le besoin de reconnaissance d'un enfant abandonné par son père. Oui, c'était plutôt ça, bien qu'il ne se l'avoue pas. Il sourit largement en se retournant vers Jo qui essaya à son tour. Grâce à son exemple, c'était déjà pas mal du tout et le jeune homme l'applaudit tout comme elle l'avait fait pour lui. Elle lui sauta ensuite au cou pour l'embrasser, avant de lui demander de réitérer son tir. Il n'y voyait pas d'inconvénient, il aurait pu faire ça toute la journée ! « Ouais, bien sûr ! » Il s'avança en roulant les épaules, se préparant à dropper et... s'écrasa au sol sous Joséphine qui venait d'effectuer un magnifique plaquage. Il rit à sa remarque,ne croyant pas une seule seconde à ses innocents propos. « Je préfère que tu le travailles avec moi si ça nécessite que tu sois si proche. », souffla-t-il, tout proche de ses lèvres. En effet, il était lui aussi un peu jaloux et possessif, mais ils avaient tout deux de très bonnes raisons de l'être si on résumait leurs vies respectives et que l'on prenait en compte leur peur de l'abandon. Il savait pourtant qu'avec elle il n'avait rien à craindre. Cédant à la tentation, il l'embrassa longuement. Allongés l'un sur l'autre au milieu du terrain à se becoter, tout cela ne concernait plus tellement le rugby ! Lorsque, à bout de souffle, ils se detacherent l'un de l'autre, Winter songea à ce qu'il devait lui annoncer depuis la veille. Grande nouvelle qui le rendait encore plus surexcite qu'à son habitude. « J'en oubliais presque de te dire pour samedi ! Serena a été sélectionnée pour une représentation de danse à Paris ce samedi. Je pars avec elle vendredi soir et on rentre dimanche après-midi, c'est cool hein ?! » S'il avait la moindre idée de l'effet que cela produirait ! Il était ravi de pouvoir découvrir la capitale française, ce n'est qu'en voyant l'expression de Joséphine changer qu'il repensa à cette sorte de rivalité qu'elle avait avec sa meilleure amie. Il grimaça pour lui même et l'interrogea du regard, espérant que l'information serait facilement digérée.

Confiance mutuelle, Winter avait envie de lui sortir ces deux mots prononcés constamment dans la plupart des couples. Sa mère lui avait plusieurs fois dit, grand cliché vu et revu, entendu et re-entendu, que la confiance mutuelle était la clé pour un couple qui dure. Au vu de son expérience de l'amour il n'écoutait jamais vraiment ses conseils mais pour une fois il se disait qu'elle n'avait pas tellement tort.
Si Joséphine avait eu plus confiance en ses dires leurs disputes n'auraient jamais eu lieu d'être. Cette relation était constituée de disputes, depuis le début il ne s'était pas passé deux jours sans que l'un ou l'autre ne s'emporte ou ne cause une discorde. Souvent , comme ici, c'est lui qui lachait une information qu'il aurait mieux valut garder pour soi. Du moins tant qu'ils étaient si bien car s'il ne l'avait tout simplement jamais dit c'aurait sans doute été pire ! « Jo ! C'est ma meilleure amie, rien de plus ! C'est un voyage entre amis ! », cria-t-il alors qu'elle se trouvait déjà au milieu du terrain être s'éloignait résolument. Elle ne se retourna pas et il resta planté là à la regarder s'en aller. Il avait tout gâché en prononçant un nom, un seul. « Jo c'est toi que j'...» Il ne termina pas sa phrase, sachant qu'elle ne l'entendait désormais plus. Il shoota dans le sol, ne parvenant qu'à se blesser, mais il ne sentit pas la douleur, trop occupé à ruminer sur ce qui venait de se produire. Île ne supportait pas d'être au milieu de tout cela. Et d'en être la cause. Il était pris en Joséphine qu'il connaissait depuis cinq ans être avec qui il sortait à ce jour et Serena amie de moins longue date mais sa meilleure amie dont il était des plus proche. Il détestait voir que deux sur les trois personnes les plus importantes qui soient à ses yeux ne parvenaient pas à s'entendre. Il ne comprenait pas la jalousie éprouvée par Jo vis à vis de Nena et cela le frustrait. Il partirait à Paris quoi qu'il en soit, à son retour il arrangerait tout avec Joséphine être on en parlerait plus. En attendant, il était bien remonté et repartit pour une longue série de drop avant de prendre conscience que Callum devait attendre impatiemment sa promenade...