« C'est plutôt un bon argument.. mais tu restes, quand même, celle qui m'a demandé en mariage Harrington, c'est à se demander qui court après l'autre.. » Je ne peux pas nier qu'Isaac a cette emprise sur moi, cette emprise qui me rend dingue. Il me rend dingue. Complètement dingue à vrai dire. Je ne sais pas où on va, je ne sais pas bien ce que je ressens pour lui, je ne sais même pas si c'est réciproque. Le jeune Wheeler tourne toujours les phrases à son avantage. Il ne montre jamais ce qu'il ressent, jamais. Je ne peux pas savoir ce qu'il pense. En général, j'arrive plus ou moins à savoir ce que les gens pensent de moi mais Isaac était l'exception. Mais j'aime ça, le mystère, c'est ce qui rend une relation plus durable, n'est-ce pas? Mais est-ce qu'on peut qualifier notre lien de "relation"? Je n'en sais rien, je ne sais même pas ce que je suis pour lui.T'as raison, mais une demande sur twitter ça compte pas. dis-je en rigolant légèrement. Et puis, sans que je ne puisse faire quoi que ce soit, ses lèvres se retrouvent sur les miennes. Je ne peux m'empêcher de sourire. J'en avais réellement envie mais encore une fois, je ne sais pas bien ce que ça veut dire. J'ai cet énorme défaut qui est de réfléchir trop. Beaucoup trop. Et pourtant avec Isaac tout me paraît si simple, si agréable. Il a toujours été là pour moi et je ne peux pas le nier, sans lui je ne sais pas où j'en serais aujourd'hui. Je ne sais pas pourquoi il s'obstine à toujours venir m'aider mais c'est peut-être un signe, un signe qui me montre qu'il tient à moi après tout? Une fois ses lèvres décollées des miennes, je souris. Mmmh, recommence tout de suite Wheeler. dis-je en m'agrippant à sou cou et en l'embrassant à nouveau. Je me couche finalement sur le lit, l'attirant à moi. Je ne me détache plus de ses lèvres, je profite simplement. Je profite du moment, d'Isaac et du bien qu'il me procure. Quand il est là, tout est soudain clair, tout est soudain facile. J'ai besoin de lui, c'est certain.

i'm so glad you came + isaac&sahara.
Alors qu'allait-il se passer maintenant? Je ne voulais pas qu'Isaac soit un mec comme ça, pour un soir. Je ne voulais pas être une fille comme ça d'un soir pour Isaac. J'étais trop bien avec lui pour lâcher tout ça. Il est le genre de gars qui peut te rendre heureuse en un sourire, qui peut changer ta vie en un baiser. D'ailleurs, il avait réussi à me faire douter de tout en un baiser. Qu'est-ce que ça voulait dire au fond? "Tu me plaît mais sans plus" ou "Tu me plaît et je veux plus" ? Je n'en avais aucune idée. Parce que oui, Isaac il est comme ça, à laisser toujours une part de mystère où il peut, à te faire tourner la tête en quelques secondes. Isaac il est comme ça, il préfère ne rien dire, laisser planer le doute. Contrairement à moi. J'ai toujours eu ce besoin de contrôle, de savoir ce que l'avenir me réserve - sans doute à cause de ma carrière de chanteuse. Dans ce milieu-là, l'avenir compte. L'avenir est important, l'avenir se planifie et on ne laisse pas couler comme ça. Avec Isaac tout était si différent. Il est si différent. Je ne peux pas lui résister plus longtemps et repose à nouveau mes lèvres contre les siennes. Je ne peux plus m'en détacher, c'est presque un besoin. La présence du jeune Wheeler est rassurante, elle est douce, elle est calme. Et que dire de son sourire, son sourire qui me rendrait très vite accro à lui. « Tu peux être sure que je suis séduis, après ça. » Je souris. J'ai peut-être bien réussi à le faire changer d'avis sur les Apollon après tout? Et il a d'ailleurs réussi à me faire changer d'opinion quant eux Zeus. Tout comme Teddy. Je suis plus que séduite, je suis déjà accro à sa bouille d'ange et à notre relation si particulière. Aucune prise de tête, aucune obligation. Rien. C'est ça que je veux avec Isaac. Qu'il me donne du plaisir et que je fasse de même. C'est ça qu'il peut m'apporter ; du bonheur. Comme ça, t'apprécie au moins une Apollon. dis-je en riant légèrement. Je connais ses aprioris sur ma confrérie mais j'en ai beaucoup sur la sienne aussi alors. Je viens à nouveau poser mes lèvres contre les siennes et grimpe légèrement sur son torse. Puis, je marque une pause, plongeant mon regard dans le sien noisette. J'ai pas envie que ça soit juste comme ça Isaac, j'ai envie de plus mais sans prises de tête. ajoutais-je en lui caressant légèrement la joue. Je ne veux pas lui faire peur ni quoi que ce soit mais je préfère être cash avant de faire quoi que ce soit. Je ne peux pas laisser partir Isaac, je tiens bien trop à lui malgré que j'essaie de le cacher depuis des semaines maintenant.

i would like to be yours + Isaac&sahara
En quelques minutes ou plutôt quelques heures, Isaac avait réussi à me faire douter de tout. De moi, de lui et même de nous. Car oui, je pensais qu’un nous était possible. Pourquoi ? Car avec lui, tout est si simple, tout est sans prises de tête, tout est si bien. Dans ses bras je me sens unique comme je ne me suis jamais sentie avec quelqu’un. Rien qu’avec son regard, il parvient à me faire prendre conscience que je suis quelqu’un d’unique. Quand je l’avais aperçu en train de chanter, j’avais tout de suite craqué pour sa musique, mais à présent, je craquais encore plus pour lui. Rien que lui. Avec Isaac, tout est si facile. Et je n’avais pas envie d’être juste cette fille. Cette fille qui est passée dans son lit et qui en est sortie aussi vite. Non. Je ne voulais pas seulement ça. Je voulais être un peu plus pour lui puisqu’il était plus qu’un plan cul pour moi. J’avais mis du temps à m’en rendre compte mais ses lèvres sur les miennes avaient suffi. « De quoi est-ce que t'as peur, Harrington ?! » Avec lui, de pas grand chose. Je sais qu’Isaac est loin d’être un briseur de cœur. Il a l’air d’être entier, honnête et droit. C’est ça que j’aime chez lui. Ca et aussi son côté un peu, déconneur. Ce côté qui ne se prend pas la tête, qui ne cherche pas toujours à comprendre. Et pourtant, il est lucide et se sert de l’humour pour parvenir à ses fins. C’est comme ça que je suis « tombée dans ses filets. » J’ai toujours craqué pour les mecs drôles et j’ai tout de suite été séduite par ce jeu qu’on a le jeune Wheeler et moi. En fait, de rien du tout. dis-je en embrassant à nouveau ses lèvres. Je ne pouvais pas les lâcher, je ne pouvais pas m’en décoller. Il était si rassurant et puis, ses lèvres m’apaisent, tout comme lui. Je me pose finalement par-dessus lui, me retrouvant à califourchon sur son torse, mes jambes entourant ses hanches. Je pose à nouveau mes lèvres contre les siennes, ma langue allant jouer doucement avec la sienne. Je passe une main dans ses cheveux, puis en dessous de son tee-shirt, frôlant son torse. Mes lèvres viennent se réfugier dans son cou. Tout est si simple, une fois de plus. Avec Isaac, mes pensées s’arrêtent, avec lui, le temps s’arrête. Je n’ai plus besoin de me prendre la tête, j’ai simplement envie de profiter de lui, de son corps, de ses lèvres, de nos moments ensembles. De toute façon, personne ne peut venir nous séparer. Personne, même pas Adriel qui hantait mes pensées quelques minutes auparavant. Il comprendra, Isaac est quelqu’un de bien, tout le monde le sait. Au fond, son côté un peu mauvais garçon n’est qu’une façade, rien de plus. Je me relève deux minutes, plongeant mon regard dans le sien, m’y noyant presque. Je ne sais pas comment tu fais ça. dis-je en rigolant légèrement. Il ne comprendrait sans doute pas, mais peu importe. Son charme, son habilité avec les femmes sont deux choses inexplicables. Mais il avait bel et bien réussi à me faire littéralement craquer pour lui.

« Tu veux peut-être qu’on en parle ? Parce que je n’sais pas non plus comment tu as pu t’y prendre mais… tu es douée à ce jeu-là. » Parler ? Est-ce qu’on n’avait pas assez parlé pour le moment ? Certes, je ne voulais pas franchir les étapes avec Isaac mais je ne pouvais pas lui résister plus longtemps. Rien qu’avec son sourire, je fondais et puis ses yeux dans lesquelles je pouvais m’y noyer sans problèmes. Non, on avait assez parlé comme ça pour le moment. Et pourtant, j’avais envie de savoir ce qui l’avait fait craquer pour moi. Bah oui, ce n’est pas tous les jours qu’un gars comme lui s’intéresse à moi. Surtout que là, notre relation allait un peu plus loin qu’une simple histoire d’une nuit ou d’un jour. Oh tu es bien plus doué que moi Wheeler. dis-je en lui souriant puis en allant poser mes lèvres au coin des siennes descendant légèrement vers son cou. Je ne pouvais plus lui résister, c’était plus fort que moi. Avec lui, je n’avais pas peur de me laisser aller, du moins plus maintenant. J’avais parfaitement confiance en lui, allez savoir pourquoi. En général, je suis plus du genre à faire très attention et à me méfier d’un peu tous les hommes et pourtant, avec lui ça avait été totalement différent. Depuis toujours, il y a cette attraction entre nous que je ne contrôle pas. Et puis en quelques secondes, le jeune homme se retrouve au-dessus de moi, de là je peux observer ses traits si fins, l’intensité de son regard et son magnifique sourire. Je lui souris. Mais réellement, sincèrement, vraiment. Pour la première fois je me sens si bien en sa présence. Je ne sais pas pourquoi mais c’est si inattendu et pourtant si naturel. Comme si nous devions finir comme ça et pas autrement. Et peu importe le monde qui nous entoure, la soirée est à nous. Je m’accroche à ses lèvres lorsqu’il vient poser les siennes sur les miennes et ne veut pas me retirer. Son contact est si chaud et si agréable. J’ai rarement rencontré un gars comme Isaac et je ne pouvais pas laisser passer ma chance. Pas pour une simple peur. Désormais, je me rendais enfin compte qu’il me faisait beaucoup plus d’effets que je le pensais. Peut-être un peu trop même. Mais peu importe. « Je n'avais jamais vraiment remarqué.. » Je fronce les sourcils. On me l’a déjà dit mais personnellement, je déteste ça. C’est au soleil que ça ressort logiquement et vu la journée que j’avais passé au soleil complet, ça n’était pas étonnant. Mon nez se fronce légèrement sous son index et puis à mon tour je frôle son visage de ma main. Te moque pas sinon je vais chercher pendant des heures pour te prouver que tout le monde a des taches de rousseur un jour ou l’autre. Je rigole légèrement puis vient à nouveau poser mes lèvres sur les siennes, l’attirant un peu plus à moi, posant ma main dans son dos en dessous de son tee-shirt.

D’un simple regard, le jeune Wheeler lui fit comprendre qu’il ne partageait pas son point de vue. Il maintenait dur comme fer qu’elle était douée. Il n’exposait pas les arguments en faveur de ce ressenti, mais il n’en ressentait pas moins. Et dans le fond à quoi bon en parler ? C’était comme si tout avait déjà été dit ; et cette sensation lui faisait perdre pieds. Ils n’en disaient tout deux que très peu, et pourtant les échanges de regards, et la complicité naissante donnaient l’impression d’en avoir dit bien plus encore. C’était déroutant. Agréablement déroutant. Il en perdait ses moyens, et en même temps il avait cette sensation positive. C’était comme une poussée d’adrénaline. Et soudain c’était comme si rester des heures ici avec elle, dans ce lit, à la regarder parler, sourire ou à la contempler, devenait un moment qu’il voudrait faire durer encore et encore. « De quoi est-ce que tu veux que je me moque ; au contraire je trouve presque ça... sexy maintenant. » Finit-il par susurrer. Il avait vite vu que ce n’était pas l’aspect de son physique qu’elle préférait le plus, en attendant, il n’avait pas non plus remarqué qu’elle avait horreur de ça. A l’inverse, lui, trouvait cela plaisant, et secrètement il commençait à vouloir en savoir plus, en découvrir plus. C’était comme si tout allait plus vite, comme si un cap avait été passé en l'espace de très peu de temps aujourd'hui ; mais tout l’enjeu résidait bel et bien dans l’art de ne pas aller trop vite ; et ça Wheeler le savait. Ses lèvres épousaient donc les siennes si facilement quand elles vint à les solliciter, et appréciant le contact de sa main à son dos, il se contenta de caresser la cuisse de la jolie chanteuse avant de dévier ses lèvres à son cou. « Je te servirai bien de cobaye, mais.. tu perdrais inévitablement ce petit pari. » Oui il était persuadé qu'aucune tâche de rousseur ne se baladait sur son corps, pourtant l'idée de se faire ausculter par la brunette n'était sûrement pas déplaisante, et surtout il commençait à dangereusement s'habituer à ce jeu taquin, et permanent entre eux. Glissant alors ses lèvres au cou de Sahara il l'y embrassait chaudement jusqu'au creux de son épaule, apprivoisant à vitesse grand v. ce parfum qui se dégageait de son corps. Il en oubliait qu'ils étaient en pleine journée, que n'importe qui pourrait se pointer et interrompre ce moment, et c'est là qu'il se rendait compte qu'elle avait bien fait de verrouiller la porte.

Un simple regard. Rien de plus, rien de moins. Tout a toujours été comme ça entre nous, si facile, si parfait. Nous n'avions besoin de rien d'autre à part notre complicité. Mes doigts s'entremêlent aux siens presque machinalement, comme si ça n'était pas la première fois. Et pourtant. Pourtant, il y a quelques heures à peine, je ne pensais pas que notre après-midi prendrait un tournant considérable. Je ne pensais pas, en appelant Isaac, que nous finirons de cette manière mais ça ne me déplaît pas, bien au contraire. Bizarrement, d'un simple regard, le jeune Wheeler parvient à me faire prendre confiance en moi, en lui. Il a ce donc que je n'explique pas et que j'ai arrêté d'essayer d'expliquer. Je prends les choses comme elles viennent avec lui, sans me précipiter. Même si je dois avouer qu'avec lui, les choses sont si amplifiées. Avec Isaac, j'ai terriblement envie d'accélérer les choses, d'être dans ses bras pendant une après midi entière, voir une soirée entière. Avec lui, j'ai envie de profiter, tout simplement. Mais je ne veux pas me précipiter. Car tout le monde sait que se précipiter, ça n'apporte rien de bon. « De quoi est-ce que tu veux que je me moque ; au contraire je trouve presque ça... sexy maintenant. » Je rigole légèrement, arborant un sourire des plus radieux comme toujours en présence du jeune homme. Il a le don de me faire sourire après chacune de ses phrases, encore une chose que je n'explique pas. Isaac est sans doute l'un des seuls garçons avec qui je ne me prends pas la tête, avec qui tout est assez simple. Sexy ? Je ne vois pas ce qu'il y a de sexy là-dedans, je déteste ça. ma main se pose sur son torse, collant mes lèvres un peu plus aux siennes. Je profite de ce moment, tout simplement. « De quoi est-ce que tu veux que je me moque ; au contraire je trouve presque ça... sexy maintenant. » Moi perdre un pari ? Ça ne m'est encore jamais arrivé et quand on me lance un défi, je suis une de ces filles qui adorent les relever. Ça en devient presque maladif mais je ne peux pas m'empêcher de jouer. Jouer et toujours jouer quitte à se brûler, peu importe. Je frôle son visage de mon doigt et plonge mon regard dans ses yeux noisettes. Ah bon, tu crois ça ? Faudrait commencer par enlever ça pour que j'inspecte ton corps alors dis-je en lui ôtant légèrement son tee-shirt et en posant mes lèvres dans son cou, descendant sur son torse. Puis mon regard se plonge dans le sien. Ma jambe ne me fait plus souffrir, je ne vois plus rien d'autre à part Isaac. Bref, autour de nous, le monde n'existe plus.

Aujourd'hui, je n'ai pas envie de mentir, de faire semblant ou encore d'être quelqu'un d'autre. Aujourd'hui, grâce à Isaac, j'ai simplement envie d'être Sahara. Pas la Sahara que tout le monde connaît, mais la Sahara que j'ai toujours été. Il me redonne le sourire mais quand ça ne va pas et il n'y a rien de plus important pour moi. On a toujours eu cette complicité inexplicable depuis le premier jour. Peut-être à cause de notre connexion avec la musique, le chant et la scène je n'en sais rien. Quoi que, pour cette dernière, elle semble bien plus m'intéresser qu'elle n'intéresse Isaac. Mais je ne désespère pas, j'espère un jour l'avoir sur scène avec moi. Tout simplement parce que sa voix est magique et qu'elle peut plaire à énormément de monde. Isaac ne doit pas se rendre compte du potentiel qu'il a. Mais moi je le vois, et je ne lâcherai pas prise. Mais si pour le moment, c'était pas le sujet de discussion. « Plus joueuse que wineuse alors ?! » Le jeune Wheeler me sort de mes pensées et je pose à nouveau mon regard sur ses yeux noisettes. Un sourire aux lèvres je frappe légèrement sur son épaule. Je gagne toujours ce que j'entreprends, ne t'attends pas à gagner avec moi. Dis-je en rigolant légèrement. Je ne me détache pas de ses lèvres lorsqu'Isaac s'approche un peu plus. Je profite de chaque instant, à la seconde près. Je voudrais presque arrêter le temps, chose que je n'ai jamais ressenti avec un homme jusqu'à présent. Amoureuse ? Pas encore mais des sentiments, j'en ai et bien plus que je n'aurais pensé. Il a une certaine emprise sur moi depuis toujours et ce n'est pas près de changé. Mes doigts s'entremêlent toujours aux siens et puis finalement, je m'en détache, mes mains descendent vers son jeans pour lui déboutonner celui-ci. Je l'embrasse avec plus d'ardeur, passant mon autre main dans son cou puis dans ses cheveux. Mes lèvres se dirigent vers son cou puis vont de nouveau se loger contre ses lèvres. Son odeur, son parfum, ses lèvres, tout réuni, me rendent encore plus dingue d'Isaac. Je ne l'explique pas mais nous avons cette attirance depuis toujours et jusqu'ici, nous n'avions pas franchi la ligne. Mais aujourd'hui, tout a changé et je ne vais pas que franchir la limite, je vais aller bien au-delà.

Je ne pense même plus au monde qui nous entoure, à l'endroit où nous sommes, je ne pense plus qu'à nous deux. Si fusionnels, si complices. Ça en est presque bizarre. Je n'ai jamais pensé un instant qu'on puisse être si proche et pourtant, tout a été si vite, comme si ça devait se passer comme ça. Ce moment est si privilégié, si doux, si parfait. Dans ses bras, je me sens bien, je me sens unique. Et rien que pour ça, j'y resterais toute l'éternité. Nous avons tellement de points communs que je me sens réellement bien avec Isaac. Je profite de chaque recoin de son corps à mon tour, ses lèvres, son dos, ses hanches, son cou, tout. Tout est si doux, si apaisant. Oui, notre relation est apaisante. Et même si je ne sais pas trop où est-ce que ça peut nous conduire, peu importe. Tant que je suis heureuse, autant ne pas me soucier d'autre chose, n'est-ce pas? J'embrasse à nouveau ses lèvres avec plus d'ardeur. Je passe à son cou puis fini par plonger mes yeux dans les siens. J'y reste, m'y noyant presque, n'entendant pas tout de suite les bruits de pas qui se rapprochent. C'est la voix qui m'interpelle, qui me fait tressaillir. Adriel. Je ne pensais plus à tout ça, plus à lui. Pendant un instant, je n'ai pensé qu'à nous. Je saute du lit, grimaçant en m'appuyant sur ma jambe et me rhabille en deux en trois mouvements. Il faut l'avouer, je suis assez douée pour ça. Je jette un coup d’œil vers Isaac, hésitante. Intérieurement, je m'en veux de devoir filer en douce et d'un autre côté, je pense que le jeune Wheeler peut le comprendre. Je sors par où? Je jette un bref coup d’œil à la pièce, prise au piège, il n'y a qu'une seule issue possible. Issue qui me fait à nouveau grimacer. Ma jambe risque d'en prendre un coup mais peu importe. Je m'approche de la fenêtre. On dirait bien que je dois m'en aller par-là... Je reviens vers Isaac, pose un dernier baiser sur ses lèvres et saute par-dessus la fenêtre. Heureusement, la fenêtre est à moins d'un mètre du sol mais je soupire en tombant tout de même. Je prends appui sur ma jambe avec difficulté et commence à marcher jusqu'à mon dortoir.

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