Soirée des Apollon, la fête battait déjà son plein et Valentina était déjà à l'intérieur. Boire ou danser, elle savait quoi faire. Elle a déjà vu quelques connaissances, soit de sa maison, soit d'autres et elle avait parlé avec quelques uns. La jeune brune était habillé assez classe, d'une tenue qu'elle ne met pas souvent, voir carrément pas du tout mais ce soir, elle se dit qu’elle allait faire des folies et qu'elle allait profiter. Verre à la main, elle se dandinait légèrement au son de la musique mais un peu hors de la piste de danse cette fois-ci. Elle regardait les gens rire, s'énerver, danser, s'embrasser, enfin c'était une soirée très réussie pour le moment.

Les toilettes. Je cherchais désespérément les toilettes. Cout sur cout, deux personnes m'avaient involontairement renversé leur verre sur la robe. Rien de bien méchant, mais j'étais complètement trempé. J'avais essayer de limiter les dégâts, en épongeant avec plusieurs mouchoirs, mais une belle auréole se dessinait désagréablement sur ma jolie robe, et je préférais la nettoyer, voir carrément me changer.

Je me fraye un passage au milieu des danseurs et avise une jeune fille se trouvant seule. Elle saura probablement m'aider.

- Excuse-moi, demandais-je, avec un sourire. Tu saurais me dire ou se trouve les toilettes ?

Alors qu'elle était entrain de regarder les gens et voir si elle ne voit pas d'autres connaissance, une jeune fille l'aborde. Valentina se retourne et eut un sourire naturel. Elle connaissait puisque bon, elle y allait souvent donc elle pouvait totalement aider la jeune femme qui semblait avoir besoin rapidement, d'une robe. Oui, là bas, juste à gauche. dit-elle en désignant du doigt le lieu mais elle rajoute ensuite quelques paroles. Tu veux que je t'aide ?

La brunette que j'avais abordé se retourna en souriant et m'indiqua aussitôt le chemin à prendre pour aller aux toilettes. Son regard se porta sur la jolie tâche dessinée sur ma robe, et presque aussitôt, elle me proposa son aide. Ce n'était pas vraiment dans mes habitudes de profiter de la gentille ou de la générosité des gens, mais pour une fois, je décidais d'accepter, car effectivement, j'avais vraiment besoin d'aide.

- Merci, répondis-je. Et bien, je crois que oui. Il faut que je fasse partir cette saleté, et j'ai rien sous la main.

Voyant l'appel à l'aide de la jeune inconnue, Valentina décide d'apporter son aide après lui avoir désigné le lieu des toilettes. Elle garde un sourire aux lèvres, un léger sourire mais toujours autant naturel. Je n'ai pas apporté de robe de rechange mais on peut passer dans mon dortoir, pas loin et je peux te prêter quelque chose. dit-elle simplement alors que sa maison, ne se trouvait pas si loin, quelques minutes de marche seulement.

Finalement la jeune fille brune me proposa directement de me prêter une robe de rechange. Nous ne nous connaissions pas pourtant, mais sa gentillesse me touchait. Elle était certainement bien plus sympathique que je ne l'étais, car moi, une idée pareil ne m'aurait même pas effleuré l'esprit, mais là, elle tombait à pique. De toute manière, je n'étais pas une voleuse, je la lui rendrais, aussitôt que je serais rentrer chez moi.

- Tu es certaine que ça ne te dérange pas ? demandais-je, tout de même. A ce propos, moi, c'est Laura.

Il y avait peu de moyen pour aider la jeune femme et elle ne pouvait pas non plus rester avec cette robe, bien tâché. Alors, Valentina lui propose de passer à son dortoir, cela ne prendra que quelques minutes et ça sera très rapide. Elle secoue ensuite la tête. Non, il n'y a pas de souci. dit-elle pour la rassurer avec un sourire avant de se présenter. Et moi, Valentina. dit-elle en l’entraînant par la suite hors du gymnase.

De toute évidence, cela ne la dérangeait pas. Remarquez, si ça avait été le cas, elle ne me l'aurait pas proposer. * Avec une logique pareil, des fois je me demande comment j'ai pu devenir avocate * pensais-je. Nous quittâmes la salle quelques minutes plus tard, en nous dirigeant vers les dortoirs de l'université. Ayant fait mes études à New-York, je ne connaissais pas les lieux. Cette faculté, avait l'air pas mal, même si à mon humble avis, elle n'arrivait pas à la cheville d'Harvard. J'ai le droit d'aimer ma fac, quand même ?

- Ravie de faire ta connaissance. Tu étudie ici depuis combien de temps ? demandais-je, histoire de faire la conversation.

C'est ensuite que Valentina entraîne la jeune inconnue hors du gymnase pour commencer à marcher dans l'université même et ainsi rejoindre les dortoirs des Zeus. Peut être qu'il devrait y avoir quelqu'un, il lui semble de ne pas avoir vu tous les élèves de sa maison. De même. dit-elle d'un jolie sourire alors qu'elles marchaient, quelques minutes. Depuis deux ans, mais j'ai du faire une pause de quelques mois, au début pour des raisons personnelles. Elle ne sait pas pourquoi elle avait dit ça, mais c'était sorti.

D'ordinaire, je ne suis pas quelqu'un de curieux, mais j'ai toujours aimer parler. Je n'aime pas les blancs dans une conversation, alors quand personne ne parler, je ne peux pas m’empêcher d'ouvrir la bouche, souvent pour ne rien dire d'ailleurs. Petite, j'étais du genre solitaire, j'avais pas tellement d'amis, sûrement parce que l'on me qualifiait d'asociale. Bah oui, quand quelque chose ne plait pas, je le dit, j'ouvre ma bouche, pour rester polie. Même chose, lorsque je n'apprécie pas une personne. Je le dit. Je n'arrivais dons pas facilement à être gentille ou à sourire. En revanche, je savais mentir, mais mettre les gens de mon côté. Non. Jusqu'à ce que je perde pied lors d'une soirée ou je m'étais incrustée sans être invité et que ça à mal finit. J'entends encore mon frangin me dire "J'te l'avait dit", mais j'écoute rarement ce qu'on me dit. Là, ça à mal tourner, et j'ai du changer pour que l'on accepte de m'aider. Depuis, même quand ça ne vas pas, je me force à être gentille, à parler, à me faire des amis, même si par la suite, on ne se reverra peut être pas.

- Et tu étudie quoi ? ajoutais-je, ensuite, sans chercher à comprendre les raisons qu'elle invoquait. Pas par manque de tact, mais parce que je ne la connais pas, alors ça ne regarde pas. Je glisse mes mains sur mon ventre. Geste que j'ai toujours trouver idiot, mais que je fais malgré moi. En plus, j'ai faim. La galère. Je me demande encore comment je me suis débrouillée pour me retrouver enceinte en étant sous pilule. Quand je pense que mon mec en est ravi, ça me dépasse.

Valentina amène alors la jeune femme vers sa maison, et surtout son dortoir et ainsi lui prêter quelque chose de plus propre. Elle comprenait que parfois faut penser à des rechanges mais même la brune ne pense jamais à prendre des précautions. Le grec et toi tu fais quoi dans la vie ? Tu es aussi étudiante ? demande-t-elle, bien qu'il était difficile de deviner en fait. En quelques minutes, la brune lui indique que c'était ici et l’entraîne à l'intérieur jusqu'au dortoir qu'elle partageait avec une personne pour le moment.

Le grec. Un cours intéressant, j'en avais fait au lycée, et j'avais adoré. Tout en discutant, nous arrivâmes assez vite dans le couloir des dortoirs, je suivais tranquillement la jeune tout en bavardant gaiement. Elle me fit entrer à l'intérieur de la pièce qu'elle occupait. Dans le même temps, je répondais à sa question.

- Non, j'ai terminé il y a un an, mais mon frère oui. C'est lui qui m'a proposé de venir. Je suis avocate.

La jeune étudiante vient à répondre à la question de la jolie inconnue. Elle aimait parler des langues étrangères et le grec l'a toujours intrigué. Et elle ne regrette rien, puisqu'elle adore ces cours et ne s'en lasse pas pour le moment.. Les deux filles arrivèrent dans le couloir des Zeus puis dans le dortoir de Valentina. Avocate ? Dur métier, non ? Valentina sourit tout en cherchant une robe pour la jeune avocate.

- Il y a des jours ou c'est difficile, c'est vrai, mais ce métier me passionne, notre monde est tellement pourri. Rendre justice, c'est ce que je fais de mieux, répondis-je, lorsque la jeune brune me questionna sur mon métier.

Je me tenais un peut en retrait, pour ne pas gêner Valentina, lorsque mon téléphone portable vibra. Je venais de recevoir un sms de mon frère qui voulait savoir ou je me trouvait.

HS : Désolée, je ne trouve plus d'idées:(

En parlant et écoutant ces paroles, Valentina pouvait vraiment remarqué la passion de cette jeune femme pour son métier et elle trouvait cela très remarquable. Ce n'est pas tout les jours qu'on rencontre des personnes voulant rendre un monde meilleur. dit-elle en souriant avant de trouver une robe. Je pense qu'elle t'irait, celle-là. dit-elle en lui montrant une robe.

- C'est vrai. Mais je pense qu'on y gagnerait tous à vouloir changer les choses. Enfin bon, je dit peut être ça à cause de mon métier, répondis-je, avec un sourire.

Je déteste la violence, alors qu'il m'arrive souvent d'être impulsive. Un jour, alors que j'étais encore étudiante, je venais de me prendre la tête avec une amie et de colère, j'ai balayer d'un coup de pied le rayonnage des produits de beauté d'un grand magasin. Et je suis partie sans demander mon reste !

La jeune femme trouva enfin ce qu'elle cherchait et me désigna la tenue. Je la remercia avant de lui demander ou je pouvais me changer.

Tu es passionnée et tu y crois, moi je trouve ça cool. dit-elle avec un large sourire et une pointe de vérité. Elle trouve enfin une robe qui pourrait lui aller et lui désigne la salle de bain pour qu'elle puisse se changer. Pendant ce temps, Valentina ne fit rien, ne sachant pas quoi faire, dans son propre dortoir.