T'es enfin de repos et tu comptes bien en profiter. Ta journée n'a pas été très active entre la grasse mat' qui dure jusqu'à 14h et le reste de la journée à squatter ton canapé. Pour ne pas passer ta soirée dans le même état tu t'es décidé à sortir, seul mais tu feras sans aucun doute des rencontres sur place, t'en as bien besoin vu tout ce qui te tombe dessus en ce moment. A peine arrivé tu vas t 'installer près du comptoir pour te commander un verre, vu que l'ambiance est bonne tu iras sur la piste mais plus tard. Derrière la musique typique des boites de nuit tu entends une voix à laquelle tu ne prêtes pas énormément d'attention, tu penses la reconnaitre mais t'en as pas envie, tu ne te tournes même pas vers cette fameuse voix. « Attend, répète ce que tu viens de dire, gros balourd, répète ?! ON N’INSULTE PAS MES FRINGUES ! Excuses-toi. Allez, j’attends. ». Tu sursautes un peu et te tourne finalement vers la source de ce boucan. Comme tu le craignais c'est Romy qui s'énerve face à un mec trop collant à son goût. Tu grimaces, il manquait plus que ça. Cette fille tu l'apprécies mais tu lui en veux aussi, quand tu étais à New-York vous avez couchés ensemble, une erreur de soirée. Deux jours après elle était partie, tu as eu le temps d'accumuler énormément de rancune pour elle même si tu ne l'as jamais recontactée depuis ce jour. « Quoi ? On n’insulte pas mes fringues, c’est tout. Argh, ce que les gens peuvent être… pas compréhensifs. Ils sont géniaux mes fringues. ». Bon au moins elle n'a pas changée, ni physiquement ni mentalement d'ailleurs. Tu soupires et termine ton verre d'une traite. Après une longue hésitation tu attends qu'elle descende de scène pour te lever et aller vers elle. Au fond t'es content de la revoir mais ton visage est froid, sans vraiment d'expression, comme ta voix. « Salut. Tu te souviens de moi au moins ? Vu ton départ on sait jamais.. ». T'as pas l'habitude d'utiliser l'ironie mais là c'est différent, un sourire hypocrite vient même se loger sur tes lèvres. Tu la suivras dehors pour être au calme s'il le faut mais tu auras des explications, c'est certain.

Romy avait voulu éviter Max, mais elle savait bien que peu importe ce qu’elle allait faire, elle ne pourrait pas l’éviter éternellement de toute manière. Elle voulait lui épargner l’occasion de la détester, quoi qu’il en ait probablement de besoin… En fait, elle voulait s’épargner à elle-même l’occasion d’être détester par celui qui avait été son meilleur ami. Elle le voyait s’approcher, sans expression sur son visage… qu’était-elle supposée dire, ou faire ? Se mettre à genou et demander pardon ? Bien sûr qu’elle était heureuse de le voir… un visage familier à travers une foule c’est toujours bien. Enfin, ça dépend le quel. Parce que quand c’est ton ex-petit ami que t’as pas envie de voir, c’est différent… Bref…
Elle était heureuse de savoir que Max était là, qu’il allait visiblement… bien. Enfin, ça, elle ne pouvait en être certaine mais bon… Elle baissa les yeux lorsqu’il arriva à sa hauteur, essayant d’éviter le regard glacé qu’il lui lançait. Il la détestait, c’était évident.
Salut. Tu te souviens de moi au moins ? Vu ton départ on sait jamais..
Il avait ce sourire sur le visage que Romy ne lui connaissait pas… un sourire ironique, hypocrite. Rancunier, voilà. Elle l’avait vue être rancunier avec d’autre, fâché contre d’autre, mais jamais contre elle et bien qu’elle le méritait et qu’elle le savait, ça lui faisait comme un poignard dans le cœur. Ça y est. Elle se détestait elle aussi. Romy n’osait rien dire et pourtant, elle savait qu’elle le devait. Simplement, elle avait peur que si elle ouvre la bouche pour dire quoi que ce soit, il explose. Il aurait eu raison de le faire… Elle releva la tête et lui fit un sourire triste.
Max… Bien sûr que je me souviens de toi, idiot… tu te rappelle, t’étais mon meilleur ami, un jour… Euhm… tu veux qu’on aille dehors ?
Elle n’attendit pas qu’il réponde et le prit par le poignet, pour sortir du bar, question d’être plus tranquille. Elle avait toujours ce sourire sur le visage, plutôt triste.
Tu ne vas peut-être pas me croire mais je suis vraiment contente de te voir… Je te dois euhm… des explications, non ?
Dit-elle, en soupirant, résigné. Elle lui devait au moins ça… Lui dire pourquoi elle était partie. En général lorsqu’elle avait un problème, lorsque ça n’allait pas, c’était Max qu’elle allait voir. Maintenant, ça n’allait pas à cause de Max. Enfin, à cause d’elle, mais parce que Max la détestait… Elle voulait se rattraper auprès de lui, mais c’était bien plus difficile que ce qu’elle aurait imaginé. Elle avait oublié à quel point il pouvait être rancunier… et il en avait bien le droit !

« Max… Bien sûr que je me souviens de toi, idiot… tu te rappelle, t’étais mon meilleur ami, un jour… Euhm… tu veux qu’on aille dehors ? ». Tu soupire face au mot meilleur ami, c'est rare mais pour une fois tu doutes de tout, de tout le monde, de tout ce qui la concerne surtout. Sans te laisser le temps de répondre elle te prends par le poignet pour t'entrainer dehors, tu ne relèves pas parce qu'au fond le calme est bien mieux pour ce genre de discussions. Une fois à l'extérieur tu prends appui contre un mur en attendant une justification, quelque chose. « Tu ne vas peut-être pas me croire mais je suis vraiment contente de te voir… Je te dois euhm… des explications, non ? ». Tu prends sur toi pour retenir un rire tout aussi ironique que le sourire de tout à l'heure, ton but n'est pas non plus de lui faire trop de mal pour le moment. Tu es moins énervé mais ta voix reste toujours autant froide. « Me mens pas en me disant que t'es heureuse de me voir, j'ai sincèrement du mal à l'avaler là.. Mais vas y explique toi, on sait jamais. ». Discrètement tu serres ton poing, tu sais pas pourquoi mais tu sens que tu vas t'énerver tôt ou tard dans cette soirée, que ce soit contre elle ou non. Tu soupires, en général tu lui aurais sauté dans les bras en lui demandant des nouvelles mais là non, tu n'en as plus aucune envie et tu attends seulement des explications, c'est seulement après que tu aviseras.

Ils étaient tout les deux dehors et Romy ne savait pas quoi dire à Max. Enfin, si, mais elle ne savait pas comment le formuler. Il la regardait, toujours aussi froidement et sa voix l’était de même. «Me mens pas en me disant que t'es heureuse de me voir, j'ai sincèrement du mal à l'avaler là.. Mais vas y explique toi, on sait jamais.» Elle s’attendait à ce qu’il le prenne comme ça et pourtant… ça la désespérait déjà. Le courage pour lui dire ce qu’elle avait à dire la quittait de plus en plus et elle savait qu’il n’allait pas lui faciliter la tâche. Et c’était tout à fait légitime. Il ne lui devait rien mais elle en revanche…« Ok. D’accord. J’ai compris, tu me déteste… et tu as tout à fait le droit… je ne m’attends pas non plus à ce que tu me pardonne d’être partie sans rien dire… J’ai été lâche et égoïste et j’en suis consciente, je ne veux pas trouver n’importe qu’elle raison bidon pour m’excuser, ça ne donnerait rien… et je suppose que je n’ai aucune excuse valable de toute manière... » Elle inspira, prête à se lancer sans tout à fait l’être. «On a couché ensemble, Max. C’est peut-être stupide et puéril ou… ou tout ce que tu voudras mais ça m’a complètement déstabilisé, d’accord ? J’avais peur de te faire face… et je suis particulièrement douée pour fuir tout ce qui me fait peur. Beaucoup plus douée que de… de faire face. En ce moment d’ailleurs tout ce que je dis est probablement totalement inutile et je le sais mais je dois le dire parce que… parce que même s’il est trop tard je n’ai pas pu le faire avant et c’est… c’est… c’est idiot. Tout ce que je dis est complètement idiot. » Romy désespérait. Elle ne savait plus quoi lui dire et encore moins comment faire. Elle regarda Max et le fixa dans les yeux pour lui dire finalement ce qu’elle n’avait pas encore dit… « Max je… je suis vraiment, vraiment désolé. S’il-te-plais crois-moi… »

« Ok. D’accord. J’ai compris, tu me déteste… et tu as tout à fait le droit… je ne m’attends pas non plus à ce que tu me pardonne d’être partie sans rien dire… J’ai été lâche et égoïste et j’en suis consciente, je ne veux pas trouver n’importe qu’elle raison bidon pour m’excuser, ça ne donnerait rien… et je suppose que je n’ai aucune excuse valable de toute manière... ». Tu soupires, non elle n'a aucune excuse à tes yeux mais tu ne la déteste pas pour autant même si pour le moment tu montres tout le contraire. On a couché ensemble, Max. C’est peut-être stupide et puéril ou… ou tout ce que tu voudras mais ça m’a complètement déstabilisé, d’accord ? J’avais peur de te faire face… et je suis particulièrement douée pour fuir tout ce qui me fait peur. Beaucoup plus douée que de… de faire face. En ce moment d’ailleurs tout ce que je dis est probablement totalement inutile et je le sais mais je dois le dire parce que… parce que même s’il est trop tard je n’ai pas pu le faire avant et c’est… c’est… c’est idiot. Tout ce que je dis est complètement idiot. ». Tu t'apprêtais à en placer une mais elle te coupe avant. « Max je… je suis vraiment, vraiment désolé. S’il-te-plais crois-moi… ». Tu secoues la tête et prends enfin la parole, ta voix est toujours froide mais bien plus calme, presque lassée. « Arrête.. Tu me connais non ? Tu sais que tu pouvais venir me voir pour en parler même après cette nuit où on a sûrement fait une erreur.. Franchement je sais pas si je serais capable de te pardonner totalement, t'as fait la morte pendant un moment Romy, t'aurais au moins du me prévenir.. T'es peut-être désolée mais il fallait y réfléchir avant de fuir.. ». Tu soupires, t'as envie de fuir et d'oublier tout ça mais tu sais que tu resteras là jusqu'à ce que tout soit clair entre vous et c'est pas gagné.

« Arrête.. Tu me connais non ? Tu sais que tu pouvais venir me voir pour en parler même après cette nuit où on a sûrement fait une erreur.. Franchement je sais pas si je serais capable de te pardonner totalement, t'as fait la morte pendant un moment Romy, t'aurais au moins du me prévenir.. T'es peut-être désolée mais il fallait y réfléchir avant de fuir.. ». Romy avait envie de pleurer comme un gros bébé, mais elle était faite plus forte que ça. Elle ne savait plus quoi dire à Max parce qu'elle savait très bien que peu importe ce qu'elle disait, tant qu'il n'était pas prêt à la pardonner, ça ne donnait pas grand chose de parler. Mais Romy n'abandonnerait pas de si tôt... « Je sais que j'aurais dû... je sais et voilà, c'est ça, c'est exactement ça. Il aurait fallu que je réfléchisse et je ne l'ai pas fait. Je comptais attendre quelques jours et aller te voir ensuite... mais à ce moment tante Olga à appeler, me disant qu'elle m'enverrait ici avec Grand-père, tu sais celui que je croyais mort ? Enfin, bref, tout ça pour dire que ça m'a donner une occasion de tout fuir. New-york, ma vie de... de voleuse. Puis toi et ce qui s'est passé. Oh et Jhett aussi... Mon dieu j'aurais dû savoir ce que ça te ferait alors qu'on me l'avait fait juste avant... » Ce qu'elle pouvait être stupide ! Comment avait-elle pu faire ça à son meilleur ami ? N'aurait-elle pas pu tout simplement l'appeler ? Lui parler ? Prendre de ses nouvelles parce qu'il avait été comme un frère pour elle et sa seule famille pendant longtemps... Comment quelqu'un pouvait-être aussi lâche ?! Parce que maintenant qu'elle le voyait, elle se sentait heureuse. Heureuse de le voir, là, devant elle... après tout ce temps. Elle le regarda à nouveau. Pourquoi restait-il si calme ?? Si froid ? Avant aujourd'hui, Romy ne l'avait jamais vue ainsi et Sang de Dieu ce qu'elle détestait cela ! « Pourquoi tu reste comme ça ? Cris, fâche-toi, frappe-moi, si tu veux mais je t'en pris ne reste pas de marbre, c'est insupportable... Je sais que tu ne veux pas me pardonner, je sais que j'ai fais tout un tas de trucs que je n'aurais pas dû faire, mais maintenant c'est fait et moi... peu importe à quel point je le voudrais je ne peux pas reprendre mes gestes et tu peux me croire que ça me tue ! Enfin... faire ce que tu peux pour y croire parce que je sais qu'en ce moment tu crois probablement à tout sauf en moi... mais je te promets que je vais faire... n'importe quoi, absolument n'importe quoi pour regagner ta confiance parce que j'en ai de besoin...» Oh oui elle en avait de besoin, si égoïste qu'elle était...

« Je sais que j'aurais dû... je sais et voilà, c'est ça, c'est exactement ça. Il aurait fallu que je réfléchisse et je ne l'ai pas fait. Je comptais attendre quelques jours et aller te voir ensuite... mais à ce moment tante Olga à appeler, me disant qu'elle m'enverrait ici avec Grand-père, tu sais celui que je croyais mort ? Enfin, bref, tout ça pour dire que ça m'a donner une occasion de tout fuir. New-york, ma vie de... de voleuse. Puis toi et ce qui s'est passé. Oh et Jhett aussi... Mon dieu j'aurais dû savoir ce que ça te ferait alors qu'on me l'avait fait juste avant... ». Tu soupire, t'as la mauvaise impression qu'elle s'invente des excuses pour se justifier alors qu'au fond tu sais très bien que tout ce qu'elle dit est vrai mais tu as accumulé trop de rancunes pour avoir confiance en elle. Tu ferme les yeux pour gérer ta respiration, t'es bien décidé à garder ton calme et apparemment elle l'a compris. « Pourquoi tu reste comme ça ? Cris, fâche-toi, frappe-moi, si tu veux mais je t'en pris ne reste pas de marbre, c'est insupportable... Je sais que tu ne veux pas me pardonner, je sais que j'ai fais tout un tas de trucs que je n'aurais pas dû faire, mais maintenant c'est fait et moi... peu importe à quel point je le voudrais je ne peux pas reprendre mes gestes et tu peux me croire que ça me tue ! Enfin... faire ce que tu peux pour y croire parce que je sais qu'en ce moment tu crois probablement à tout sauf en moi... mais je te promets que je vais faire... n'importe quoi, absolument n'importe quoi pour regagner ta confiance parce que j'en ai de besoin...». Si elle continue sur cette lancée tu vas t'emporter, c'est certain et t'as pas envie de lui faire de mal, ça reste une très bonne amie même si pour le moment tu ne laisse rien paraitre. « Alors reviens me voir quand tu seras décidée à te faire pardonner, mais ce sera pas simple.. ». Tu soupire et te pince la lèvre rapidement, signe de gêne chez toi. « J'ai pas envie de m'énerver ou de devenir violent envers toi, je tiens mes promesses moi.. ». Tu insiste volontairement sur le dernier mot et après un bref regard dans sa direction tu va chercher ta veste à l'intérieur et reprends le même chemin pour cette fois t'éloigner sans t'arrêter devant elle, t'as ta dose pour ce soir.