Dortoir numéro deux. C'est ici. Il s'arrête devant la porte, étudiant les couloirs où se promènent quelques Hadès. Il n'aime pas ce bâtiment, il n'aime pas vraiment cette confrérie, et il déteste en plus y entrer comme un voleur. Mais ici, il ne connait pas vraiment quelqu'un qui pourrait l'y faire entrer et la personne qui lui a dérobé son dû loge apparemment ici. Sauf s'il s'agit d'un piège mais cela, il ne le saura qu'en frappant. Il soupire, frustré de devoir se résoudre à un vulgaire numéro de dortoir inscrit sur un bout de papier, trouvé à la place où il avait, dans son sac, rangé son porte-revues. C'est qu'il y tient. Bah oui, pas beaucoup de monde sait que le Callaghan peut passer quelques nuits à écrire, et encore moins de personnes ont pu un jour, lire tout ça. Bref. Il frappe à la porte, se demandant qui est ce mystérieux voleur. Eh bien oui, il n'a aucune idée de l'identité du pickpocket, et pas même du moment où ça lui a été dérobé. À croire que la personne en question est douée. Mais il ne compte pas se dégonfler, même si c'est un Hadès baraqué, qui a cinq ans de plus que lui, Teddy n'est pas du genre à reculer. Quand la porte s'ouvre pourtant, c'est face à une belle blonde qu'il est et il faut dire qu'il affiche une petite mine surprise, avant de tendre ledit mot où il y a d'inscrit le numéro du dortoir. Il plante son regard gris dans celui, bleuté, de la belle blonde. C'est à vous, ça ? demande-t-il d'une voix posée et un brin aguicheuse, en doutant fortement. Pourtant, il est vraiment curieux de savoir. Et il se dit que face à une telle beauté, ce n'est peut-être pas une mauvaise idée d'être venue.

Patient, tu attends de voir si c'est bien elle. Si elle est bien celle qui t'a dérobé ce que tu chérirais plus que tout : tes écrits. C'est comme un secret, comme une partie de toi que tu ne dévoiles habituellement pas. Parce que c'est bien la seule chose restant qu'on ne t'a pas déjà pris, au contraire de ton âme et de ce masque que tu portes depuis petit. Mon numéro, mon écriture, c'est bel et bien à moi, merci Callaghan ! Elle s'en empare sans que tu ne bouges. Elle connait ton nom alors que tu ignores le sien, et tu plisses les yeux. Ce n'est pas rare, que les gens te connaissent bien avant l'inverse. Mais bon, là, ça te dérange, car tu n'as rien pour te défendre. Son sourire laisse penser qu'elle prévoyait ta venue et tu l'observes, détaillant son visage mutin et gracieux. Elle est sublime, et tu t'étonnerais presque de ne l'avoir jamais vue encore. La chambre est assez grande pour deux ! Une invitation ? Un sourire prend place sur tes lèvres, et tu franchis alors le seuil, refermant la porte derrière-toi comme une précaution. Tu la suis alors à l'intérieur, sans un mot, prudent. Tu observes les lieux, mais ton attention est brusquement substituée par ce qu'elle prend dans ses mains. Tu serres les dents. Tu en as mis du temps pour venir. Et voilà qu'elle le feuillette maintenant ! L'a-t-elle lue ? Là-dedans, il y a de tout. De la poésie, de la fiction, les prémices d'un roman, des pensées emmêlées aux allures de philosophies,... Tant de choses qui font parties de toi. Tu fais plusieurs pas jusqu'à t'arrêter devant elle, le regard rivé sur elle. Rends-moi ça. demandes-tu d'un ton légèrement autoritaire, rendu sec par l'agitation qui règne en toi. Tu détestes vraiment l'idée qu'elle ait pu lire tout ça. Ça t'apprendra à te balader avec ça dans ton sac de cours quoi... Tu fais un nouveau pas vers elle jusqu'à n'être plus qu'à quelques centimètres. Allez, t'as été maligne c'est bien, t'as prouvé que tu pouvais m'avoir, c'est cool, j'te respecte. Maintenant, tu peux me rendre ça, ça n'a aucune importance pour toi. Du moins tu l'espères, hein...

one day, i'll save the world.
Son regard te transperce. Il te pénètre, il te fascine. Tu t'y noierais bien si tu n'étais pas venu pour autre chose. Tu te secoues intérieurement. C'est pas le moment de te faire la réflexion qu'elle est terriblement belle. Elle cache ton dossier derrière son dos et tu t'arrêtes presque de respirer. Il suffirait qu'elle brûle ça pour effacer une bonne partie de ce dont tu es le plus fier dans ta vie. Et si je refuse ? Elle est belle, elle est provocatrice, elle est audacieuse ; elle te plait. Du coup, ça te permet de passer un peu outre l'agacement et un sourire espiègle traverse ton visage. Eh bien.. je pourrais tenter de te convaincre. fais-tu en haussant un sourcil, l'air inquisiteur. Je n'ai pas envie... il y a tout un tas de feuilles à l'intérieur qui ne demandent qu'à être lues. Tu grimaces et pousses tout de même un long soupir. Tu avances de nouveau, tentant pourtant de l'amadouer même si tu sens qu'elle est bien plus maligne que ça et qu'il faudrait passer à un niveau supérieur. Bien. Lis-le, si tu veux. Tu finiras par t'ennuyer j'en suis certain. Alors, tu te détournes, et fais mine de visiter, faisant le tour de la pièce avant de revenir vers elle, dans son dos. Sans la toucher, tu tends le cou pour lui murmurer à l'oreille d'un ton légèrement brûlant : Et puis.. tu ne m'as tout de même pas fait venir juste pour me dire que tu ne me le rendrais pas, tu attends autre chose, peut-être ?

the show must go on.
Elle est sournoise et provocatrice. Peut-être un poil trop sûre d'elle, maybe ? Il n'en sait rien. Il ne juge pas les gens comme ça. Même si c'est humain de le faire parfois. Mais là, la jeune femme lui est totalement inconnue. D'ailleurs, il ne connait même pas son nom... Ne sois donc pas si sûre que toi, ma belle. fait-il sur le même ton qu'elle, se prenant au jeu de cette rencontre originale. Comment ça, elle en doute ? Donc elle a commencé à lire ? Il croit en comprendre ça et ne montre rien, absolument rien. Pourtant au fond, ça ne lui plait pas vraiment. Mais bon, hein. Pour l'instant, il ne peut rien faire. Et s'agacer ne servira à rien, pas avec elle, Charles l'a comprit. Il est venu alors derrière-elle et ce qu'elle murmure le fait soupirer. Encore et seulement ça qu'on retient de lui. Qu'il est le petit fils du directeur. Il serre les dents. Il ne répond rien, craignant de bien trop laisser paraître son agacement s'il le fait. Il inspire à fond, puis finalement, elle se retourne pour lui faire face. Ne montrant rien de son agacement, il soutient son regard bleu. Un tête à tête avec lui ? Il hausse un sourcil et malgré-lui, un sourire malicieux se dessine sur ses lèvres. Je te plais donc tant que ça ? Il croise les bras, faisant mine de la jauger du regard lui aussi. Pourtant, il est clair qu'elle est très attirante et qu'il n'est pas insensible. Elle fait sa fière et définitivement, oui, il la trouve prétentieuse, un poil trop ce qui brise un peu de son charme. Il n'en fait pourtant aucune remarque orale et durcit seulement un peu son regard. Non, en effet, je ne m'y attendais pas, fait-il alors d'une voix sincère mais légèrement sèche, comme pour lui dire « t'es contente ? » comme on dirait à une gosse de dix ans. Il soupire, passe une main dans ses cheveux et, lassé, fais quelques pas en arrière. Comme pour se libérer de son emprise physique. Bon, t'as pas l'air décidée à me le rendre, donc si en plus tu m'as fait venir ici pour rien, bah le "petit-fils du dirlo" a autre chose à faire, donc... Il tourne la tête vers la porte, comme pour appuyer ses paroles.

the show must go on.
Certainement que partir maintenant n'est pas dans les plans de la blondinette. Mais Charles ne se laisse pas vraiment faire par qui que ce soit, vous savez. Il est libre, et il se plait à dire que personne n'a d'emprise sur lui. Parce qu'au fond, c'est la vérité. Personne n'en a jamais eu et n'en aura jamais. Très bien, tu retrouveras tes écrits demain sur les murs de l'université. Il esquisse un sourire agacé comme s'il était en face d'une enfant. Il lui retourne un regard amer et lassé, croisant les bras. Fais un peu ce que tu veux, ok ? Tu lanceras peut-être ma carrière, comme ça, alors fais-toi plaisir. rétorque-t-il d'une voix neutre. Non, il n'aime pas du tout cette idée, mais de toute manière, il serait capable de veiller toute la nuit pour tout arracher avant que le campus ne soit levé. Ces feuilles ne constituent pas une arme sur lui, c'est pas quelque chose qu'il cache, c'est quelque chose qu'il ne montre pas, et ça fait toute la différence. Ce n'est pas un secret, c'est seulement quelque chose qu'il ne fait pas lire aux autres. Pourtant, beaucoup de son entourage sont au courant qu'il écrit, c'est un secret pour personne. Il se dirige donc vers la porte quand elle revient à la charge. Cadeau. Il soupire, de nouveau. Il prend la feuille qu'elle a plaqué contre le mur et affiche un sourire moqueur et désinvolte : Super, merci, j'vais pouvoir m'en faire un avion en papier. Il secoue la tête, comme atterré et soutient toujours son regard bleuté, bien que troublant, il ne cille pas. Ok cette fille l'a surprise et étonnée, mais il pensait qu'elle l'avait fait venir pour autre chose que le narguer comme une gamine de douze ans.

tout sauf l'indifférence.
Charles ne sait plus vraiment sur quel pied danser avec la belle blonde. Elle a beau être ravissante, elle commence à lui taper sur le système avec sa méthode du "je vole un mec, je lui laisse le numéro de mon dortoir, et après je le nargue". J'en suis parfaitement capable. Il ne comprend même pas ce qu'elle attend de lui ? Qu'il la supplie ? Elle peut rêver. Si elle a vraiment décidé ça, elle le fera, et Charles le sait donc il évite de se fatiguer pour rien quoi. Il voit qu'il commence à l'agacer aussi. Tiens donc, les rôles s'inversent, alors ? Il en sourit même un peu. Il croise les bras, la défiant toujours du regard. Tu sais quoi ? Tu es bien plus agréable dans tes textes. Le sourire du Parisien s'agrandit et il hausse légèrement un sourcil, avant de répondre alors : Merci, j'suis flatté. Puis il la voit faire un avion avec sa feuille et fait quelques pas pour le récupérer, le dépliant, soupirant. Bon, j'te suis plus là, tu veux quoi ? demande-t-il alors franchement, parce que Teddy n'est pas un type à tourner autour du pot mille ans, et surtout, c'est pas un type méchant.

violent inside, beautiful and evil.
Cette histoire commence à le dépasser et il en vient même à lui demander ce qu'elle veut en échange de lui rendre ses documents. À croire qu'il est prêt à tout pour remettre la main dessus. C'est un peu la vérité, oui, en fait. Elle recule jusqu'à s'asseoir sur le bureau et il ne bouge pas, patient, son regard toujours rivé au sien avec insistance. Un service... Merde, ça, c'est pas bon du tout. Il n'aurait pas dû lui demander clairement ce qu'elle souhaitait ; il sent qu'elle peut lui demander tout et n'importe quoi. Mais bon, comment dire... Teddy n'est pas du genre à obéir à tout le monde et n'importe qui, en fait. Il fait quelques pas en avant, jusqu'à se trouver devant elle, haussant un sourcil interrogateur pour attendre la suite. J'aurai besoin des clés du bureau du directeur. Facile. Presque trop simple, à vrai dire. Il peut les avoir comme il le souhaite – il en a même peut-être un double dans un tiroir de sa chambre. Un sourire s'étire sur les lèvres de Charles, qui s'avance alors jusqu'à se positionner entre les jambes de la demoiselle. Oui, il la provoque un peu, et alors ? Il ne va pas se gêner tiens, elle ne s'est pas retenue de le faire tourner en bourrique, alors... Je peux avoir ça comme je veux. Mais en quoi cela te serait-il utile, hein ? Ben ouais, elle doit avoir une bonne raison de lui demander ça, non ? Il croise les bras, la fixant toujours droit dans les yeux; dans ses putains de beaux yeux d'un bleu à tomber au sol.

i'll take no more.
Lui aussi a envie de jouer. Et de jouer à la façon d'un Callaghan, c'est-à-dire de miser sur la provocation. Il s'est donc avancé jusqu'entre les jambes de la jolie Hadès. Tout le boulot à sa place ? Ben tiens donc ! Il ne répond rien, se contentant d'un sourire sournois et malicieux. Il sent soudain la main de la blonde passer sur son torse pour s'agripper à son t-shirt. Il ne détourne pas son regard du sien, hypnotisé. J'ai toujours voulu m'envoyer en l'air sur le bureau du principal. Ah bon, elle est cash elle au moins, hein. Et Teddy aime ça, les gens qui ne tournent pas autour du pot pendant huit ans. Mais il est toujours aussi décidé à jouer. Il sourit de nouveau, venant même frôler ses lèvres – un peu plus et il serait prêt à céder là tout de suite. Pour ça, de un il faudrait que tu viennes avec moi donc, et de deux, que tu me prouves que ça n'est pas une erreur de réaliser ton cher et tendre souhait. Elle se recule et il en fait de même, comme respirant de nouveau, libéré de son emprise. Tu sais combien les gens peuvent être généreux lorsque tu leur fournis les résultats des prochains exams.. Il lâche un rire presque moqueur. Il n'aurait jamais cru que sa requête toucherait les cours. Pourquoi, il n'en sait trop rien. Il fait mine de réfléchir. Hmm... j'me demande bien ce que tu veux marchander avec ça, mais à la limite, ce ne sont pas mes affaires. Il passe une main dans ses cheveux bruns et fait quelques pas en arrière en la fixant. J'te garantis pas que les profs aient laissé ça dans le bureau du dirlo, mais on peut toujours aller voir. Si tu viens, on sera.. plus efficaces pour chercher. fait-il d'une voix légèrement aguicheuse.

we were the victims of ourselves.
Bon ok, l'échange a pris une direction que Charles ne soupçonnait pas en venant frapper à la porte ici. Mais bon, soit. C'est pas plus mal, hein, d'un côté... Il est vrai qu'elle n'a pas clairement dit qu'elle voulait le faire avec lui... et il s'est un peu trahi en lançant ça, parce que ouais, lui ça le dérangerait clairement pas quoi. Pense-y, ouais... répond-il finalement seulement, qui vivra verra. Il ne cracherait certainement pas sur cette jolie et imprévisible blondinette. Hum. Il comprend alors que c'est pour l'argent qu'elle fait ça. C'est une raison qui tient plutôt bien debout, oui, aucune raison de ne pas la croire. Et puis, elle a l'air bien informée alors... Il la regarde s'approcher de lui. Si ça ne tenait qu'à lui, il la déshabillerait sur le champ. Il soutient son merveilleux regard bleu, jouant à l'indifférent bien que ça ne le laisse pas du tout indifférent. Il affiche alors un sourire du même genre que le sien et d'un ton aguicheur, murmure : Eh bien, je t'attends, hein. Il fait demi-tour, mettant fin à l'emprise qu'elle exerce sur lui pour gagner la porte. Je passe à mon dortoir prendre les clés, rejoins-moi devant le bureau du dirlo dans dix minutes. Et n'oublie pas le porte-vues. fait-il avant de disparaitre dans le couloir, marchant d'un pas rapide vers son dortoir.

we were the kings and queens of promise.
Il faut avouer que t'es loin d'être indifférent au charme que dégage la belle blondinette. D'ailleurs, tu ignores toujours son prénom mais au fond, ça n'a pas grande importance à ce moment-là. Elle t'a demandé un service, alors tu te dois de le lui rendre après avoir accepté. On t'a pas appris grand chose quand t'étais gosse, mais on t'a au moins appris la loyauté. La sincérité. Tu entres dans le dortoir, salues tes colocataires et entres dans ta chambre, fouillant dans tous tes tiroirs. Rien. Tu sais que tu peux pas te pointer devant le bureau sans la clé.. Finalement, tu mets la main dessus en fouillant sous une pile de fringues dans ton armoire. À savoir ce qu'elle fout ici, d'ailleurs... Avec quelques minutes de retard, tu arrives à votre lieu de rendez-vous. À cette heure-là, les couloirs sont déserts et tu sais que ton grand-père n'est plus dans son bureau depuis longtemps. Elle est déjà là et tu affiches un sourire malicieux, lui adressant un clin d'oeil en faisant tinter la clé au bout de ton doigt. L'enfonçant dans la serrure, tu tournes la poignée et pousses légèrement la porte. Après vous, mademoiselle. Vos désirs sont exaucés. Il lui fait signe d'entrer et une fois que c'est fait, il entre à son tour, jetant un dernier coup d'oeil dans le couloir. Personne. Par précautions, il ferme tout de même la porte à clé en récupérant le trousseau. Puis il se tourne vers la belle.

no i'm not saying i'm sorry.
Pas trop tôt ! C'était forcé qu'elle fasse un commentaire, hein, forcément ! Tu observes le bureau, tu le connais un peu par coeur. Elle cherche, et tu la laisses chercher ; bah ouais, tu ne vas pas l'aider jusqu'au bout sinon ça serait bien trop simple, hein. Tu t'adosses contre une armoire, l'observant avec un sourire amusé. On a plus qu'à chercher où il cache la clé, fait-elle alors, se plaignant que tu n'as pas la clé pour ce tiroir-là. Tu t'approches alors, passant une main dans tes cheveux avec une désinvolture flagrante. Pour qui tu me prends, hein ? Ben ouais, t'es Charles-Théodore Callaghan quoi, mince. Tu sors le trousseau, cherches parmi les nombreuses clés, puis trouves une plus petite que les autres. Tu l’insert, ça marche, et tu ouvres le tiroir. Voilà, madame. Quand après ça, elle monte sur le bureau, tu la considères avec un regard mutin, soutenant son regard faussement innocent. Tu penses qu'il est solide ? Ne pouvant que difficilement résister au regard charmeur de la belle blonde, tu t'approches alors d'un pas léger, venant te mettre tout près d'elle, contre ses jambes. Tu fixes son regard bleu sans ciller. Hum... le mieux serait de le vérifier directement, non ? chuchotes-tu sans avoir détourné ton regard, ta main se posant alors innocemment sur sa cuisse.

were you ever a dreamer ?
Ouais, la regarder galérer, ça te fait sourire. C'est pas très sympa, mais faut dire qu'elle ne l'a pas vraiment été depuis le début de votre rencontre, donc tu lui rends gentiment la monnaie de sa pièce hein, faut bien, de temps à autres. Putain! il a fallu que je retourne tout le bureau pour que tu te décides d'ouvrir ce tiroir? Tu te retiens de répondre une réponse positive et insolente, décidant que c'est assez pour l'avoir agacée un minimum. Tu l'observes alors se poser sur le bureau et suit une de ses interrogations. Malicieux, tu te rapproches alors, te collant presque contre ses jambes, ta main sur sa cuisse. Tu as raison, faut que je trouve quelqu'un maintenant... Et elle prend son téléphone. Ok, elle veut jouer à ça ? Avec un sourire mutin, tu te prends au jeu et te décale pour t'asseoir à côté d'elle. D'une main, tu lui prends son portable tandis que l'autre revient se poser sur sa cuisse. Attends j'vais t'aider. Tu fais mine de regarder les numéros alors, ne prêtant pourtant qu'une attention bien légère au téléphone de la demoiselle, toute ta concentration sur les quelques caresses que s'est mise à faire ta main sur sa cuisse, en toute innocence bien sûr hein, laissant tes doigts courir sur sa peau toute douce que tu as soudain bien envie d'embrasser. Mais t'es pas encore au point de montrer quoi que ce soit, t'amusant de la situation tout comme elle le fait. T'aimes bien jouer, toi aussi.

there's a fire inside.
Tu la sens frissonner, tu lui fais donc de l'effet et ça te flatte. Ben ouais t'es un mec, t'as besoin de le savoir, c'est con mais c'est comme ça. Puis elle t'en fait aussi et elle le sait sûrement, non ? Tu sens son regard sur toi mais fais mine de l'ignorer, continuant à fouiller sans trop y faire attention réellement son répertoire. Alors... tu trouves ? Elle rapproche son visage. Tes yeux descendent presque sans le faire exprès vers ses lèvres. Retiens-toi, retiens-toi, retiens-toi. Ne pas craquer le premier. Bon ok, c'est décidément mal parti, tu sais que tu seras le premier à céder. Pas encore, je cherche. réponds-tu sans détourner ton regard d'elle quand bien même baisse-t-elle les yeux pour venir souffler dans ton cou. Ça peut paraître con, mais le cou, t'es extrêmement sensible. Tu frissonnes, sentant ton souffle se hacher. Tu poses le portable sur le bureau. En fait, j'crois que j'ai trouvé. murmures-tu doucement, relevant son visage pour croiser son regard. Tu lui offres un sourire effronté et mutin, approchant ton visage du sien pour lui mordiller la lèvre inférieure avec provocation, tes yeux toujours grands ouverts... et rivés aux siens.