we are not really different. we just live our pain differently

Il était tard, Tiphaine le sut sans avoir besoin de regarder l'heure. Pourtant, elle jeta un coup d'oeil à sa montrer, laissée sur sa table de chevet, en l'accrochant à son bras. Minuit dix. Enfilant les vêtements qu’elle avait préparés et prévu de porter au moins sept heures plus tard, elle sortit de son dortoir, enfilant ses escarpins une fois dehors - histoire de ne pas réveiller ses colocataires. Elle hésita entre sortir de l'université pour rejoindre Sasha ou Riley, ou encore se joindre à une fête, mais renonça. Les deux Olympiens devaient dormir à poings fermés, ou faire la fête de leur côté, et elle n'était pas vraiment d'humeur à aller danser ni s'amuser. Elle s'étira, bailla légèrement et prit la direction de la salle commune. Il y faisait noir, mais elle distingua parfaitement une forme assise au fond de la pièce, dans le noir. Tant mieux, elle n'avait pas non plus l'intention d'allumer. S'avançant dans la salle, Naïa reconnut la forme, ou plutôt le jeune homme. Elle ne le connaissait pas. En tous cas, pas vraiment, mais elle connaissait son nom, sa réputation et avait expérimenté sa colère. Bousculade dans un couloir et hop, ils en étaient venus à se crier dessus. A vrai dire, ce n'était pas uniquement la faute du Hadès, elle allait mal en ce moment et elle s'était également emportée. Encore plus que d'habitude. Plus tard, des idiots avaient trouvé cela amusant de les enfermer dans une salle de classe. Imaginez l'amusement, une nuit entière avec son ennemi ! Ils étaient restés muets dans leur coin en attendant le matin et la libération qui allait avec. « Salut, Spyke c'est ça ? » Spyke Harmany, pas la peine de poser la question mais elle n'avait rien trouvé de mieux. Puis elle désigna le siège face à lui. « Je peux ? » Plus que la simple permission de s'asseoir, elle attendait celle d'entamer une véritable conversation avec lui.

Il ne sait pas quelle heure il est, il s'en moque pas mal d'ailleurs, il ne trouve pas le sommeil à peine il a fermé les yeux que des cauchemars sont venus le hantés, toujours le même, il entend sa soeur l'appeler, elle souffre, elle suffoque dans les décombres des deux tours et il est impuissant, il ne peut rien faire. Ce cauchemar revient toujours, inlassablement comme s'il était fautif de ce qu'il lui était arrivé. Dans la pénombre de la salle commune il tente de faire le vide. Pourquoi la salle commune direz-vous ?! En se réveillant en sursaut, il est sorti précipitamment de sa chambre en saisissant au passage ses vêtements au pied du lit, il a couru dans les couloirs pour entrer ici même où il c'est laisser tomber dans l'un des sofas, après avoir enfilé les jeans et abandonner de coter son t-shirt, il fait chaud malgré la nuit.

Un bruit lui fait tourner le visage, la porte s'ouvre sur une silhouette tout en longueur et en jolie courbe, il lui faudra quelques pas de plus de la jeune fille pour qu'il la reconnaisse, il détourne donc le regard, il ne la connait pas et il ne pense pas en avoir envie, leur première rencontre a suffi et il ne parle pas de la seconde où il a dû patienter toute une nuit dans le silence, cela ne le dérange pas, il est lu renfermé qu'on ne le pense, Spyke et un torturé en colère. Il est donc surpris quand elle lui adresse la parole.« Salut, Spyke c'est ça ? » Elle connait même son prénom, elle a un avantage sur lui, il ne retient pas les prénoms, pas toujours. Son nom lui échappe, mais il n'a pas envie de faire l’effort de chercher. « Je peux ? » il soupire et hausse les épaules " fais ce que tu veux" lui répond-il froidement, il n'a pas envie d'être gentil, la gentillesse va avec la compassion, l’amitié, l'amour, l'attachement et tout cela emmène automatiquement à la souffrance, très peu pour lui. Elle n'a qu'un avantage pour elle, son physique très agréable à regarder, comme si Barbie avait pris visage humain.

survive rather than live
Pourquoi ce besoin de dire quelque chose ? Pourquoi cette envie de faire la conversation bien que cela ne mène strictement nul part ? Tiphaine sentait la détresse en lui, la lisait dans ses yeux. La même détresse qu'on pouvait lire dans les siens, derrière sa joie de vivre feinte. La colère, le mal-être, le manque. La perte d'un être cher. Après le déni, le refus, la peur, la culpabilité et la dépression il y avait l'acceptation. Mais l'acceptation de Tiphaine était teintée de tout le reste. Le déni, elle se réveillait souvent en se disant que son père était toujours là. Le refus, elle ne supportait pas de se rendre compte qu'il était mort. La peur, celle de l'avoir déçu, celle d'être seule,... La culpabilité, elle était là, elle était juste à côté de lui, dans la voiture, et il était mort alors qu'elle n'avait rien eu. Et la dépression... Part entière de son être. En regardant Spyke, elle voyait cette même souffrance, cette même perte. Ils le vivaient autrement, rien de plus. Il soupira en haussant les épaules. « Okay... C'est rien si tu veux pas parler, parce que je parle suffisamment pour deux tu vois. J'aime pas les monologues mais c'est souvent suffisamment chiant pour que les gens se décident à dire quelque chose. », fit-elle en s'asseyant face à lui, ramenant ses genoux contre sa poitrine et les encerclant de ses bras. Elle ne souriait pas mais c'était tout comme, elle avait cette expression à la fois arrogante, moqueuse et tout à fait adorable dont elle avait le secret. « Moi c'est Tiphaine. », fit-elle finalement, son regard détaillant le visage de Spyke avant de se planter dans son regard sombre, dont l'intensité ne la fit même pas ciller.

Il l'a à peine regardé qu'il a reposé son regard sur un point imaginaire, pourquoi faut-il qu'elle soit là, au moment précis où il tente de retrouver la paix et espérer quelques heures d'un sommeil bien mérité, visiblement il a mal choisi son endroit, il va comme d'habitude monter sur le toit, alors qu'il esquisse la penser qu' elle prend la parole.
« Okay... C'est rien si tu veux pas parler, parce que je parle suffisamment pour deux tu vois. J'aime pas les monologues mais c'est souvent suffisamment chiant pour que les gens se décident à dire quelque chose. » Il la regarde avec mépris, suffisamment chient pour qu'il lui tape la causette et pourquoi pas un chocolat chaud pendant qu'elle y est, il se penche en avant posant ses bras sur ses cuisses, la regardant sur les sofas en face de lui ses bras autour de ses jambes, elle parait... d'une enfant qui a peur du monstre sous son lit. Je préfère peut-être partir. Peut-être est-ce dû au traumatisme de la perte de sa jeune soeur, mais il sait reconnaître la souffrance brute, vive, hurlante comme la sienne et il la voit dans son attitude dans ses iris nageant dans un océan de bleu. Il s'adosse au dossier relevant sa cheville qu'il tient sur son genou droit, il fait pivoter ses yeux vers elle. « Moi c'est Tiphaine. » Je sais !
Dit-il avec colère, alors que c'est faux, il a bien dû entendre son nom par-ci par là. Il glissa une main dans ses cheveux courts en évitant de la regarder, son regard le déstabilise, comme si elle pouvait lire en lui et c'est insupportable, c'est comme être à nu, il va se barrer de là vite fait si cela continue. Il crispe sa main sur sa cheville. Quoi qu'est-ce tu as me regarder comme ça tu veux ma photo ou peut-être autre chose ... comme tu veux, ta chambre ? la mienne ou ici sur le sofas a la sauvage? Le voilà vulgaire maintenant, c'est sa mode de défense, la quasi-totalité des gens le traité de tous les noms après cela et ils se cassent. Ce qui lui convient, même si la solitude est un poids écrasant.

you don't know me
Esquissant un sourire, Tiphaine laissa son regard désormais accoutumé à l'obscurité de la nuit se balader dans cette pièce qu'elle connaissait par coeur, en redécouvrant chaque recoin. Finalement, elle prit place dans le fauteuil face à celui de son interlocuteur, soutenant son regard méprisant avec même un léger sourire moqueur. Les jambes repliées contre elle, elle observa Spyke avec un masque de totale indifférence comme si elle ne l'avait pas entendu. Puis elle passa une main dans ses cheveux encore légèrement emmêlés sans le quitter du regard. « Fais comme tu veux », fit-elle en prenant le même ton qu'il avait employé pour s'adresser à elle la première fois. Ne cessant de sourire, elle se présenta puis, semblant se désintéresser complètement de la conversation, elle détalla le visage de son interlocuteur. Sa réaction brutale ne la fit même pas sursauter. « Ah ouais ? » Dubitative, elle planta de nouveau son regard clair dans le sien. Reposant ses pieds au sol, elle plaça ses bras sur les accoudoirs, demeurant proche du jeune homme. Son regard le dérangeait, cela se voyait. Cela se sentait presque. Naïa ne cessa pourtant pas de le fixer de son regard clair et perçant, comme si d'un simple coup d'oeil elle pouvait lire en lui. En un sens, c'était vrai... Ses paroles ne l'auraient habituellement pas atteinte, mais cela lui rappelait bien trop son passé. Elle n'avait que trop entendu ce genre de propos à Paris, elle détestait cela. Pourtant, ne laissant rien paraître de son bref trouble, elle se pencha en avant, un vague sourire aux lèvres. « Ta photo me suffira chéri t'en fais pas, et puis j'ai pas envie de réveiller tous les Hadès, les pauvres. » Il en fallait bien plus pour déstabiliser la jeune Carthew, il ne lui faisait pas peur, il ne la dégoûtait pas, il ne l'attirait pas non plus. Elle avait... une sorte de compassion pour lui. Elle lisait de la souffrance en lui, écho à sa propre souffrance, et cela, et uniquement cela, la déstabilisait.

« Fais comme tu veux » Voilà qu'elle s'amuse à reprendre ces mots maintenant, elle devient marrante dis donc. Puis ces airs qu'elle prend, elle l'imite, ou bien est-elle comme ça ? Qu'est-ce qu'il en sait à part ce retourné sur elle dans les couloirs pour mater son cul ( Oo) il ne connait rien d'elle. Son regard fuyant et indifférent lui rappelle surtout sa propre attitude. Il la regarde avec mépris après son " ah ouais ." Elle met sa parole en doute, comme approche il y a mieux, beaucoup mieux. Putin pourquoi il reste là alors qu'elle le détaille comme un chiot dans une foire à l'adoption. Elle pose ses pieds sur le sol et ses bras sur les accoudoirs, comme pour signifier qu'elle ne compte aller nulle part et vue comment elle le regarde, elle le nargue certainement aussi, une nuit entière avec lui ne lui a pas suffi visiblement. Alors, il l'a provoqué à son tour, mais la jeune blonde, ne cille pas et ça l'agace, mais putin qui c'est cette meuf ma parole. Cela l'intrigue aussi, car personne n'a jamais réagi de cette façon, cela le déstabilise autant que son regard qu'elle persiste à laisser dans le sien. Elle fait chier, il détourne le regard, il ne lui donnera pas satisfaction, même si la curiosité vient de naître en lui.« Ta photo me suffira chéri t'en fais pas, et puis j'ai pas envie de réveiller tous les Hadès, les pauvres. » Il finit par revenir vers elle, il s'avance sur le bord de son sofa, ces muscles dansant à chacun de ses mouvements (il est torse nu hein Xd) Ils sont maintenant très proches l'un de l'autre. Mais si ce n'est que cela je peux tout arranger...Tiphaine.
Il la souleva sans qu'elle comprenne quelque chose, installer sur ses genoux il lève son portable, lance l'application photo et hop en une ou deux secondes le cliché et pris
Ton numéro ?
Dit-il alors qu'il la charge en mms et tout cela sans la relâcher, même s'il le doit, cette fille est dangereuse, il le sent, tout en lui le lui dit, il y a presque l'empreinte de la souffrance qui trouve sa place dans son âme.
Et pour les Hadès, il suffit d'aller faire cela ailleurs, ou bien je te bâillonne si cela est ta tripe, ce n'est pas le mien mais bon. J'ai toujours rêvé de le faire sur le toit...
Il ne la regarde même pas, il lui jette un regard rapide et c'est déjà trop, son poids plume sur ses genoux, l'odeur de sa peau, ses cheveux qui lui chatouillent le torse et ce regard, putin de merde ce regard, il se crispe malgré lui et du coup il la repose sur son fauteuil en face de lui.

mords toi la langue tu vas finir par me plaire

Étrangement, il semblait bien plus déstabilisé par elle qu’elle par lui. Pour tout dire, Tiphaine ne voyait en lui qu'un jeune homme torturé dont le mécanisme de défense était particulièrement agressif, mais pas quelqu'un de détestable, ni un futur ami bien sûr, mais c'était surtout dû au fait qu'ils avaient débuté sur de mauvaises bases, et dans de mauvaises conditions. Problématique, en effet, mais pas insurmontable pour autant et, bien qu'elle n'ait pas forcément envie de devenir sa meilleure amie, elle espérait au moins pouvoir obtenir un début... d'entente. Bon, d'accord, elle s'y prenait plutôt mal, mais c'est lui qui avait commencé, non ? Il ne fallait pas se montrer si froid avec elle lorsqu'elle tentait de lui tenir enfin une véritable conversation. Voyant qu'il ne répondait pas et fuyait toujours son regard, elle changea de position, au moins ce serait plus confortable puisqu'elle comptait bien passer toute la nuit - s'il le fallait - là à attendre qu'il parle. Comme elle le lui avait déjà dit, les monologues n'avaient absolument aucun intérêt à ses yeux et elle détestait parler toute seule mais c'était suffisamment ennuyeux pour qu'on finisse par lui répondre. Ou, technique encore bien meilleure, elle le fixait gentiment et sans ciller. Il était sur le point de craquer, cela se voyait, et elle avait du mal à se retenir de sourire. Croisant les jambes, elle se pencha en avant, répondant avec un vague sourire moqueur à sa proposition plus que déplacée. Spyke s'avança jusqu'à bord de son fauteuil, Tiphaine avait fait de même. Elle planta son regard dans le sien pour éviter de le baisser sur son impressionnante musculature. Sa réponse lui tira un sourire. « Waw t'as retenu mon prénom qu'est-ce que je suis fl... Qu'est-ce que tu fais ? » La surprise lui fit emprunter une voix légèrement plus aiguë au début de la phrase, et elle le regarda avec un air abasourdi de petite fille venant de se réveiller. Lorsqu'elle comprit, à peine quelques secondes plus tard, il les avait déjà pris en photo. Croisant les bras telle une enfant mécontente, réaction presque naturelle chez elle, et très sérieuse, elle tourna subitement la tête vers lui lorsqu'il reprit la parole. « Tu rêves, j'en veux plus de ta photo. Tu crois quand même pas que je vais te mettre en fond d'écran aussi. » Et toc. Se mordant l'intérieur de la joue pour s'empêcher de sourire, elle se détourna, demeurant pourtant sur ses genoux alors qu’elle aurait très bien pu se débattre pour qu'il la lâche. Cela lui faisait un peu penser à Saint-Nicolas qui prend les enfants sur ses genoux... Mis à part le fait que Spyke était loin de lui ressembler, et qu’elle n'y croyait plus depuis longtemps. Sa réponse lui tira un léger sourire, qu'il ne vit pas puisqu’elle était intentionnellement tournée vers le côté opposé. Après tout, si elle l'avait regardé, ils n'auraient été qu'à quelque centimètres l'un de l'autre et, étrangement, cette idée la dérangeait alors qu'elle se serrait amusée à jouer là-dessus avec n'importe qui d'autre. « Pas intéressée, 'fait trop froid sur le toit. Et puis... t'es pas mon genre. » Menteuse. Il avait tout pour lui, sauf peut-être le caractère mais cela elle s'y faisait facilement puisqu’elle était du genre très chiante lorsqu'elle le voulait. Bref, pas de projets, elle n'aurait à s'habituer à son caractère puisqu'ils ne se parleraient sans doute jamais plus. Elle le sentit qui se crispait et, comme si elle venait de le brûler, il la reposa dans son fauteuil. Interloquée, elle le regarda un moment sans rien dire. « J'ai fais quelque chose qu'y fallait pas ? », demanda-t-elle avec une infinie douceur, de quoi ne plus rien comprendre, cette conversation n’aurait eut absolument aucun sens pour un observateur extérieur.

Cette fille le soûle, la gonfle, l'empêche de respirer et lui il reste, pour se prouver qu'elle lui est totalement indifférente qu'il se fout d'elle et que ce n'est pas en continuant à le fixer comme cela qu'il va partir, il est là depuis un bail et comme y rester. Pas sûre que ces belles pensées soient en accord parfait avec ce qu'il ressent au fond de lui, il boue de partir de fuir tout simplement, lui qui a cette réputation de foncer dans le tas, d'aller droit sur les emmerdes au lieu de les éviter. Elle reste là à le fixer sans ciller, qu'est-ce que cela peut le faire chier, mais c'est un truc de malade même, ses muscles sont tendu et sa mâchoire prouve qu'il serre les dents à les faire grincer, il n'aime pas ne pas avoir le contrôle de la situation, elle la surpris alors qu'il tente d'enfermer dans leur boîte, les souvenirs douloureux du passé, un moment où il était vulnérable.  « Waw t'as retenu mon prénom qu'est-ce que je suis fl... Qu'est-ce que tu fais ? » Il n'a pas pris le temps de répondre à sa pique qui la posé sur ses genoux pour une photo rapide, ce n'est certainement pas un chef-d'oeuvre, elle surprise par le cliché elle à une expression d'étonnement et une bouille adorable, lui mâchoire crispée il a le visage tourné le regard légèrement baissé, fuyant encore et toujours... Avec une expression le trahissant trop. Il sourit à peine en la voyant croisée ses bras comme une enfant têtu, elle en serait presque adorable. « Tu rêves, j'en veux plus de ta photo. Tu crois quand même pas que je vais te mettre en fond d'écran aussi. » Il vient sur son regard qu'il fuit avec force, pourquoi elle se justifie de la sorte ?! cela lui plait énormément tient et il va en jouer. ah bon ?! Tu préfères l'avoir en fond d’écran sur son Pc peut-être ! Puis c'est toi la voulut cette photo je te signale, assume donc tes choix. Il reste stoïque voyant bien qu'elle lutte contre son sourire, la situation l'amuse donc! Tant mieux ?! Il soupire trouvant assez bizarre qu'elle ne bouge pas de sur ses genoux, pire elle vient à se tourner vers lui, leur regard se heurte, elle est si proche de lui qu'il peut voir les éclats de couleurs dans son regard. Il la titille sur une partie de sexe sur le toit, son endroit fétiche, où il s'isole la plupart du temps.« Pas intéressée, 'fait trop froid sur le toit. Et puis... t'es pas mon genre. » Il ricane avec sarcasme, alors là il n'y croit pas une seule seconde. Avec moi tu n'aurais pas froids crois-moi... Je ne suis pas ton genre .! Alors, pourquoi tu me regardes comme ça, pourquoi ton regard vacille quand tu me détailles?! Tu te trahis toute seule. Il s'avance peut-être et alors ! Qu'importe que cela soit vrai ou pas, même s'il est sûr qu'il est son type, comme elle est le sien lui ne s'en cachera pas, il a un "gros" faible pour les blondes. Quelques instants après, il fronce les sourcils, elle est trop présente, prend trop de place et rapidement il ne supporte plus de la sentir contre lui, son odeur, sa peau, ses petits mouvements, sa respiration qu'il entend et ressent, alors il la repose loin de lui détournant le regard, prenant une expression fermée et dur à la limite de l'hostilité pure. « J'ai fais quelque chose qu'y fallait pas ? » Spyke sent son regard sur lui, cela est intolérable, insoutenable et sa voix douce sans arrière-pensée, il se lève brusquement et il traverse la pièce sans ce retourner, d'une démarche rude, mais devant la porte il se stop, il n'a pas son portable il se retourne le regard torturé, il est là aux pieds de Tiphaine toujours sur la photo qu'il a prise et qu'il veut désormais effacer, cette fille est dangereuse, dangereuse vraiment ! Ses mots tournent dans sa tête, elle n'a rien fait, hormis le fait d'être elle, puis ces mots, genre quoi,! Elle voulait rester sur ses genoux .! Il jure entre ses dents des mots incompréhensibles et reviens rapidement il se penche pour saisir le portable aux pieds de Tiphaine, des petons nus et délicats. 

you keep passing me by

Demeurant assises sur ses genoux sans raison particulière, après tout elle n'avait pas non plus de raison de partir, si ?, Tiphaine étai pensive. Et un peu perplexe face aux réactions de Spyke. Un coup il était agressif et hors de lui, l'autre il lui faisait des propositions pour le moins surprenant et, finalement, il plaisantait. Du moins, en quelques sortes. Bien qu'étonnée par les brusques changements dans le comportement de son interlocuteur, elle n'en montrait rien, se contentant de répondre des choses qui lui venaient naturellement à l'esprit. « Je la voulais j'en veux plus, je suis une femme chéri, j'ai des envies qui viennent subitement et repartent aussi rapidement. » Elle lui décocha un joli sourire avant de se replonger dans ses pensées. Son regard se posa finalement sur lui alors qu'ils se retrouvaient à à peine quelques centimètres l'un de l'autre. Elle La Hadès sourit en l’entendant ricaner face à son mensonge. Il ne la croyait pas. Tant mieux, parce que c'était clairement faux. Il avait parfaitement raison, mais cela n’aurait été que très peu distrayant de le lui dire d’entrée de jeu. « Alors peut-être que tu me plais mais que j'ai pas envie de te l'avouer... », sourit-elle, s'étant rapprochée comme pour appuyer ses propos, avant de se reculer de nouveau. Et de se retrouver dans son fauteuil. Bon, d'accord... Elle n'y comprenait rien, mais d'accord. Ne prenant pas la peine de lui répondre, Spyke se leva et traversa la pièce. Alors qu’elle était tentée de le suivre, il revint sur ses pas. Son portable, qui se trouvait justement aux pieds de la jeune femme. Elle esquissa un geste pour poser son escarpin sur le téléphone, histoire de l'empêcher de le prendre et d'avoir une explication, mais se ravisa. Elle posa sa main sur son bras, peut-être pas l'idée du siècle mais la seule qui lui ait traversé l'esprit. « Tu sais quoi ? Je vois la douleur dans tes yeux, dans tes actes, dans tes paroles même si tu essayes de te cacher. C'est uniquement pour ça que je suis venue te parler ce soir, c'est uniquement pour ça que j'insiste alors que tu sembles me détester comme personne. Ou comme tout le monde dans ton cas. Je sais ce que tu ressens, je ne sais pas ce qui t'es arrivé mais la perte d'un être cher crois-moi ou pas ça me connait. Tu peux réagir comme tu veux à ces paroles parce que c'est bon j'ai fini, moque-toi, crie, déteste-moi c'est pas mon problème j'essayes juste de te faire entrer dans le crane que bordel t'es pas tout seul. »

Je la voulais, j'en veux plus. A t-il envie d'imiter, sauf que ce n'est pas son genre, il n'y croit pas, enfin elle a dit ça sur le coup, elle a de la reparti, mais ses mots lui échappent trop vite et ne reflètent donc pas toujours ce qu'elle désire ! Il prend note, même s'il doute lui reparler un jour, il compte même l'éviter comme si elle portait la peste ( même pas vrai ♥) quand elle lui sourit il lui répond par une grimace, si elle attendait un sourire en retour, elle sait adresser à la mauvaise personne, il n'a pas de coeur, tout le monde le sait, enfin presque Lux et Sawyer et quelques autres privilégiés comptant dans son groupe restreint d'amis. Ils connaissent le vrai Spyke celui qui peut rire de peu, sourire avec naturel, même si ces moments sont rare ils existent. Mais pas ici, pas encore, il sourit certes à sa remarque, mais avec une allure de dragueur, une expression pas vraiment plaisante. Il faut voir la lueur qui furtivement c'est glissé dans son regard à son aveu, alors il lui plaît ! Il se penche vers elle à la toucher presque.
Tu viens de le faire Mon ange.
Dit-il simplement avant que tout déraille qu'il la vire, qu'il ne supporte plus d'être là près d'elle et qu'il décide de partir, mais sauf que son portable a glissé aux pieds de Tiphaine qu'il imagine nues et délicates, un tantinet fétichiste des pieds. Il se saisit de son portable et il se crispe à sa main douce et chaude sur son avant-bras il redresse le visage, une expression hargneuse et carrément hostile, il est sur le point de lui hurler de ne pas le toucher, de ne plus l'approcher, d'être le pire des salauds pour qu'elle l'évite, c'est tellement plus simple de fuir la complexité. Ses yeux s'agrandissent et sa respiration se fait plus imposante, soulevant son torse avec frénésie alors quelle débite son monologue sans le quitter des yeux, il est prisonnier du lac bleu que ses yeux représentent. Il se redresse rejetant sa main encore sur son bras, il sent encore sa chaleur sur lui, comme si elle venait de le marquer aux fers rouges, mais sans la douleur, d'une autre façon, comment peut-elle lire en lui de la sorte et ce qu'elle  lui balance naturellement, elle ne le connaît pas, pour se défendre il monte ça garde et c'est la colère qui l'emporte très souvent ici en l’occurrence.
Pour qui tu te prends de me parler de ce que tu ne sais pas ? Tu me connais NON ! Moi non plu et j'en es pas envie, ma douleur et tout ce que je cache ne regarde que moi. Sache qu'il est bien plus facile d'être seul, la compagnie est toujours détestable. Te détester oh putain oui, tu n'imagines même pas à quel point et cela va continuer alors évite-moi. Tu es dangereuse, je n'aime pas ce que tu me fais...
MERDE! Tu me fais chier !
rugit-il alors que les mots ont jaillit de lui sans qu'il les contrôle. Dans son excès il balance son poing dans la première chose qu'il voit, mauvaise idée, certes il fait voler la lourde lampe, mais celle-ci lui entaille la main, mais tellement sur les nerfs et dans sa colère, qu'il ne s'en rend même pas compte, elle l'a mis à nu en même pas vingt minutes, putain mais c'est qui cette meuf !
Laisse-moi... Va-t-en ... S'il te plaît, laisse-moi Tiphaine.
Au début il a encore crié, mais sa voix a perdu sa force et son énergie, vidé de toute sa colère il tremble, sa voix et un soupire très basse et lasse, il sent venir une crise qui trop souvent encore le prend, sa main saigne mais c'est le cadet de ses soucis, il veut qu'elle parte et au fond de lui il pense le contraire. Il désire le contraire.

being human is the most terrible loneliness in the universe

Elle souriait et il grimaçait, superbe ambiance. Et cela ne faisait malheureusement que commencer... Peut-être qu'elle avait eut tort, peut-être qu'ils ne s'entendraient réellement jamais et étaient juste bons à s'éviter. Ou peut-être y avait-il quelque chose de plus... Tiphaine soutint son regard malgré son expression plus que déplaisante, se prit à retenir un vague sourire. « Ton ange ? Comme c'est mignon. », fit-elle avec des yeux de chat botté  Pour se moquer, évidemment. Juste avant qu'il ne l'envoie balader. Encore. Et ne se précipite vers la sortie... Alors qu'il revenait chercher son portable, elle hésita entre deux solutions avant de poser sa main sur son bras, comme pour le retenir. A son expression, elle su qu'il avait plus que tout envie de lui hurler de ne pas le toucher, de l'envoyer encore et toujours voir ailleurs. Elle lui en fut donc presque reconnaissante d'écouter son discours jusqu'au bout. Presque. Son regard, son expression, sa façon de se dégager de son emprise, cela ne présageait rien de bon. Et pourtant elle ne craignait pas le moins du monde sa réaction, elle l'attendait, parce qu’elle aurait toujours quelque chose à répondre. Pourtant, elle sentit un mélange de rage et de tristesse monter en elle, et les larmes affluer. Inspirant un bon coup pour se calmer, elle fit refluer ses pleurs et planta son regard clair dans celui du jeune homme. Pas Hadès pour rien, elle aussi était capable de s'énerver, et si c'était la seule manière de dialoguer avec lui, elle voulait bien hurler. « De ce que je ne sais pas ? Je sais exactement de quoi je parle ! » Alors qu’elle était résolue à s'énerver pour de bon, les larmes lui montèrent aux yeux et sa voix se brisa, elle poursuivit tout de même. « J'en ai rien à foutre que tu me gueules dessus parce que ta réaction prouve que tu ressens exactement le contraire de ce que tu exprimes. Et puis vas-y, frappe-moi tant que tu y es ! » Une larme roula sur sa joue, elle l'essuya vivement du revers de la main, refusant de pleurer. Refusant de faire preuve de faiblesse face à lui. Le ton de Spyke se radoucit alors qu'il se calmait doucement et se mettait à trembler. Les yeux toujours emplis de larmes, elle secoua doucement la tête. Non. Non, elle refusait de partir, elle refusait de le laisser tremblant, blessé et totalement seul. Blessé... Elle se leva, se retrouvant à un pas de lui. Elle fit ce pas et, levant les yeux vers son visage, prit de nouveau la parole. Sa voix demeurait sourde mais à la fois plus ferme. « Montre-moi ta main Spyke. S'il te plait laisse-moi regarder... » Ne lui laissant pas le temps de réaliser ou de répondre, de la repousser, Naïa lui saisit la main et observa sa coupure. Il n'avait presque rien, elle soupira. Essuya une larme...

Il est à bout là, l'homme à ses limites et ce soir alors qu'il était déjà fragilisé après un cauchemar éprouvant, cette confrontation avec Tiphaine fait déborder le vase, comme ont dit, elle est sa goutte d'eau amer et néanmoins douce. Il ne sait pas si elle sait moquer de lui quand il la nommait mon ange ou bien si elle le pensait, il ne sait plus, elle lui met la tête à l'envers, il n'y avait que Lux qui était arrivé à faire cela et encore c'était différent. Après ses mots il s'est emporté il a rugi des mots dures, y mettant sa hargne et sa colère, mais des mots malgré cela lui on échappé, ce dévoilant davantage devant-elle. « De ce que je ne sais pas ? Je sais exactement de quoi je parle ! » Il redresse le visage vers le sien, il reçoit un coup de poing dans l'estomac, ses yeux brillent, elle a les yeux aux larmes, non non non, ne pleure pas, il sert plus fort les poings mais ne se démonte pas, pas encore. Non tu ne sais pas, tu es en moi ? tu connais mon histoire, ma souffrance, ma peine. Mes cauchemars, mes craintes ? Tu ne sais pas, tu peux qu'imaginais, mais c'est tout, car c'est mon histoire.
Il est facile de dire, je te comprends j'ai vécu pareil, mais c'est faux, un cas et un cas, on sait que cela fait mal, on peut imaginé, la peine et les abysses dans lesquelles on s'enfonce, mais chacun réagit différemment à la perte brutale d'un être cher. En l'occurrence sa soeur, chaque nuit il la voit, il l'entend, elle pleure, son beau visage noyer dans des larmes rougies de sang et de terre, ensevelit dans les décombres, enfermer à jamais dans le noir et l'indifférence, petit corps parmi d'autres. « J'en ai rien à foutre que tu me gueules dessus parce que ta réaction prouve que tu ressens exactement le contraire de ce que tu exprimes. Et puis vas-y, frappe-moi tant que tu y es ! » Ne me prend pas pour ce que je ne suis pas !
Vocifère-t-il alors qu'elle pense qu'il peut en venir à la frapper, jamais il ne ferait cela, autant il a souvent cogné sur des mecs et plus d'une fois il a cru qu'il ne s’arrêterait jamais emporté par la rage, mais frapper une femme jamais et encore moins elle, puis elle pleure pour de bon cette fois. À bout il lui demande de partir, il craque, tout son corps tremble et il ne se maîtrise que partiellement, il ne veut pas qu'elle le voie ainsi, mais quelque part il recherche sa compagnie, même si la voir pleurer lui est insupportable. « Montre-moi ta main Spyke. S'il te plaît laisse-moi regarder... » Il détourne le regard en bredouillant. Non laisse-moi ... Tiphaine non...
Lui dit-il alors qu'elle ne l'écoute pas, ce n'est rien, il a vu pire, bien pire, il ne veut pas la regardait, mais il le fait, des larmes roulent lentement sur ses joues et il en est la cause. Sans la regardais et de la main qu'elle ne tient pas il essuie distraitement sa larme, elle est brûlante sur ses doigts qu'il fait glissé sentant la larme disparaître entre ses doigts. Ne pleure pas, je n'en vaux vraiment pas la peine, tu le sais maintenant, je suis comme les autres le disent, un sans cœur, égoïste et malsain, je crie plus que je parle, alors évite-moi Tiphaine, sérieusement... Je veux pas te faire encore du mal.

I feel overjoyed when you listen to my words

Alors qu'elle pensait avoir atteint des sommets avec Sawyer, il débarquait et parvenait à la faire pleurer. Pleurer, elle, pour une connerie pareille... Tiphaine croyait avoir trouvé la seule personne capable de la blesser ainsi, elle se trompait. Ils étaient deux. L'un s'amusant à la faire souffrir, l'autre ne trouvant que cela à faire. Ils auraient très bien pu s'entendre. Si cela se trouvait, ils se connaissaient déjà. Après tout, l'île n'était pas bien grande l'université encore moins, et ils étaient tous deux Hadès... S&S, les seuls capables de la faire pleurer. Quelle joie d'être obligée de les voir quasiment tous les jours. Malgré la pénombre, elle savait qu'il avait remarqué ses yeux brillants des larmes qui y perlaient. Il ne manquait plus que cela. Sa réponse lui fit l'effet d'une douche froide. Glacée. Il avait raison, elle ne savait pas. Et elle ne saurait sans doute jamais, à qui la faute ? Elle le fusilla du regard. « OK, je sais pas ! Mais je pourrais si t'étais pas un sale égoïste qui hurle dès qu'on essaye de l'aider ! » Peut-être ne le connaissait-elle pas, peut-être avait-il vécu quelque chose de totalement différent d'elle, mais demeurait une chose : ils avaient perdu quelqu'un. Tous les deux. Et cela faisait aussi mal, c'était tout aussi affreux, pas exactement comparable, mais très imaginable. Dans ses cauchemars, son père mourrait encore et encore. Elle se retrouvait dans la voiture, à quatre ans, se retournait vers son père qui ne bougeait plus. Qui ne bougerait plus jamais. Et, à chaque fois, il se transformait en quelque chose d'affreux qui se mettait à la blâmer, qui lui hurlait que c'était de sa faute. Qui lui disait que sa vie était un total gâchis à cause d'elle, que si elle n'avait pas été là, lui serait toujours en vie. C'était la réalité, et ce qui la rongeait. « Oh et qu'est-ce que tu es et n'es pas au juste ? », demanda-t-elle avec un vague sourire cynique. Avant de ne plus contenir ses larmes. Grognant quelque chose d’incompréhensible, se maudissant elle-même d'être si faible, elle essuya vivement les quelques larmes qui s'étaient crues permis de rouler sur ses joues. Se levant, et sans prendre la peine d'écouter les inutiles supplications de Spyke, elle observa sa coupure. Voilà qu'elle le faisait bredouiller... « Chut, tais-toi. » Cela lui tira un sourire mélancolique alors qu'elle continuait de pleurer sans comprendre pourquoi. Sans prendre la peine d'essuyer ses larmes, qu’elle ne sentait même plus rouler doucement sur ses joues. Naïa leva les yeux vers lui lorsqu'il essuya ses larmes. Elle voulu de nouveau lui dire de se taire mais fut incapable de parler avant qu'il ne prenne lui-même la parole. Elle secoua doucement la tête. « Et moi je ne voulais pas que tu me vois pleurer, chacun son problème. C'est trop tard alors si tu me disais pourquoi tu te comportes ainsi ? »

« OK, je sais pas ! Mais je pourrais si t'étais pas un sale égoïste qui hurle dès qu'on essaye de l'aider ! »Il l'observe du coin de l'oeil, un sale égoïste, il a déjà entendu cela tellement de fois, il en a l'habitude enfin presque, personne ne le comprend, bien sûre c'est, car il ne montre pas qui il est vraiment seul Sawyer peut le dire, sait ce qu'il se cache derrière cette froideur. « Oh et qu'est-ce que tu es et n'es pas au juste ? »Il soupire et ses épaules ce voute, il ne se rend même pas compte que lentement il se calme, comme si elle avait un pouvoir apaisant sur sa personne. L'ombre d'un sourire apparait une seconde sur sa bouche avant de mourir à nouveau.
Cela il faut le découvrir Tiphaine...
Est-ce une invitation ?! Possible c'est avant tout la vérité, comme s'il allait déballer tout son histoire et lui dresser un portrait de lui avec qualités dans une case, défauts dans l'autre et en dessous les anecdotes, façon fiche de présentation (  )« Chut, tais-toi. » La voilà autoritaire maintenant, cela contraste furieusement avec ses yeux remplis de larmes. Spyke ne dit rien la laissant regarder sa main il ses égratigné les phalanges et pendant qu'elle regarde il essuie ses joues ses larmes séchant sur ses doigts il lève les yeux sur les sien, vert sur bleu, froideur contre douceur, si proche l'un de l'autre à nouveau.« Et moi je ne voulais pas que tu me vois pleurer, chacun son problème. C'est trop tard alors si tu me disais pourquoi tu te comportes ainsi ? »
Elle lui en demande trop en une seule fois, il ne peut faire cela, ce livrer, dévoilé ses secrets ravivé la douleur vive parler "elle" il ne prononce jamais son nom, même en pensé, il hurle trop dans son sommeil pour cela, combien de temps encore sera t-il hanté par sa perte ?!
Tu m'en demande trop Tiphaine, certaine chose ne se raconte pas à la première.. enfin troisième rencontre. Hm peut-être que s'il y en avait une autre qui sait..
Un sourire en coin ce forme, pas celui qu'on espère, le tendre et charmeur, mais un brin sournois et calculateur avec un je ne sais quoi d'irrésistible. Il récupère sa main glisse son portable dans sa poche, cela fait il passe son pouce sous son oeil droit puis le gauche et d'une petite impulsion il lui soulève le menton.
Ne reste pas ici seule, va savoir sur qui tu peux tomber.
Il la regarde et frôle sa joue de ses lèvres, pas vraiment un baiser juste le frôlement de la peau, de son souffle glissant sur sa peau fine, A bientôt mon Ange. Il se redresse cale ses pouces dans ses poches et ne se retourne pas sur elle, cela fait trop cliché, trop gnia gnia.

trying not to love you...

Étrangement, Tiphaine avait l'impression de l'apaiser alors qu'il s'était justement mis en colère contre elle, et qu’elle ne faisait pas grand chose pour l'aider à se calmer, bien au contraire. Sa réponse l'agaça, elle n'avait pas que cela à faire, jouer à cache-cache avec les indices et suivre la piste de miettes de pain qu'il pouvait lui laisser. Elle leva les yeux sur lui. « C'est une invitation ? » Alors qu'elle vérifiait que sa blessure était bénigne, elle se rendit compte à quel point ils étaient proches. De nouveau. Pour deux supers ennemis, cela faisait beaucoup en très peu de temps. Elle leva les yeux, croisa son regard, sourit légèrement. Elle faillit le reprendre sur le nombre de leurs rencontres, il le fit de lui-même, ce qui lui tira un nouveau petit sourire. « Et là c'est quoi, un rencard ? », plaisanta-t-elle, sans trop savoir si elle se moquait vraiment... Son sourire, bien que quelque peu étrange et sournois, était totalement irrésistible, elle dû se retenir de sourire bêtement. Puis il esquissa un geste pour partir. C'était encore la meilleure chose à faire, elle se voyait mal continuer à lui parler, passer la soirée ici à discuter de tout et de rien, cela aurait absolument tout gâché. Mais gâché quoi, au juste... ? « Ce sera pas pire que toi, crois-moi. » Naïa lui sourit, frissonna au contact de ses lèvres contre sa joue mais tenta de ne rien montrer de son trouble. C'était sans doute une bel échec, mais elle n'en s'en préoccupa pas. « C'est ça. » Elle se laissa tomber dans un fauteuil, croisant les bras comme une enfant gâtée attendant fermement ce qu’elle désirait. Mais il ne se retourna pas, et elle détourna le regard de la porte avant même qu'il ne l'ai franchie. Elle sourit dans la pénombre et, deux minutes plus tard, sortait en songeant au travail de la femme de ménage avec la lampe que Spyke avait cassée...