June&Andrea - Fais pas ta superficielle avec moi ;)
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Sujet: June&Andrea - Fais pas ta superficielle avec moi ;) Jeu 16 Mai - 21:00
June&Andrea - Fais pas ta superficielle avec moi ;)
Bibliothèque de l'université, il y a presque deux ans. Il y avait des jours où il fallait mieux rester chez soi. Où il était même préférable de rester coucher et de ne même pas penser à se lever. Ce jour était bel et bien arrivé pour moi. En effet, depuis ce matin, j'attirais les ennuis. Pas que je les cherchais. Je n'avais pas besoin de le faire pour qu'ils me trouvent tout seuls. Aujourd'hui, c'était un jour sans et je devais faire avec. Après une journée de cours désastreuse, je m'étais donc rendu à la bibliothèque. Alors que la majorité des étudiants venaient ici pour consulter des livres, moi je venais pour bosser afin de payer mes études. Je n'étais pas obligé de le faire. Venant d'une famille de riches aristocrates italiens, j'aurais pu en effet prendre l'argent de mes grand-parents et ne pas me tuer à la tâche. Mais ce n'était pas mon genre. A Jersey, personne ne savait que j'étais riche. Je vivais simplement. Et je souhaitais que le secret continue d'être bien gardé. Bref. J'étais dans un rayon en train de ranger des livres qu'un étudiant venait de rapporter. Le boulot n'était pas très passionnant, fort répétitif mais il rapportait plus que certains autres avec pour avantage des horaires normaux. Entendez par là que je ne finissais pas dans la nuit comme certains de mes camarades qui s'étaient engagés dans l'horeca. Un bruit non loin de moi m'avait fait sursauter et je m'étais dirigé vers le fautif. Ou plutôt la fautive. En effet, une belle demoiselle venait de renverser une pile de livres. Pile de livres qui se trouvaient à présent à terre. Sa maladresse me fit sourire et arrivé à sa hauteur, je m'abaissais pour l'aider à ramasser. Gentiment. La belle eut alors une réaction qui eu le don de me mettre en colère. Ce regard hautain, cette superficialité qu'elle dégageait, la classait parmi les demoiselles que j'évitais de connaître. Cela me rappelait trop l'Italie et ces interminables galas où l'on devait faire bonne figure et où les femmes aimaient prendre ce petit air supérieur. 'Pas besoin de me regarder de haut. Avec moi, ça ne prend pas!' Ma voix avait été sèche. Elle ne m'impressionnait vraiment pas. Et j'étais bien décidé à lui casser son caractère.
16 mai 2013. 'Vous pouvez ranger vos cours. A la prochaine' Il me fallu un certain temps pour comprendre que le cours touchait à sa fin. Aujourd'hui, je m'étais perdu dans mes pensées. Je n'arrivais plus à remettre de l'ordre dans celles-ci depuis que j'avais reçu une réponse des autorités. Ce n'était pas trop tôt. Cela faisait presque six ans que j'étais sur les traces de ma mère biologique. Cette lettre était donc dans mon sac mais je ne l'avais pas encore ouverte. Fausse bonne idée. Ne pas savoir était encore pire que de peut-être apprendre une mauvaise nouvelle. Je m'étais donc perdu dans mes pensées, je me voyais déjà parler à ma mère, lui demander des explications sur son abandon. L'air de rien, j'avais beau prétendre le contraire, cela me tenait à coeur de savoir ses raisons. Même si je savais bien qu'aucune ne serait valable à mes yeux. J'observais donc le professeur de pathologie cardiaque. L'homme d'une trentaine d'années nous avait adressé un sourire et s'activait maintenant à ranger son matériel. Je refermais mon syllabus, jetais un coup d'oeil à ma montre. 13 heures. Je me rendis compte que je commençais sérieusement à avoir faim. Un peu trop même. Sauter le petit-déjeuner n'était pas ce qui était le plus conseiller. En futur médecin que j'étais, je le savais trop bien. Mais quand on dit, faites ce que je dis, pas ce que je fais, c'était un peu ça avec moi. Je n'avais d'ailleurs jamais prétendu être un exemple pour les autres. Un signe en guise de salutation au professeur et je me dirigeais vers le self. Je mangeais rarement là-bas, préférant de loin les petits snacks, et les restaurants pas trop chers. Je connaissais d'ailleurs très bien ceux de l'île et j'avais mes petites habitudes. Malheureusement aujourd'hui, j'avais un cours à 14h, ce qui ne me laissait qu'une heure de libre. Pas le temps de sortir du campus. Je n'avais pas le choix. Si je voulais me nourrir, je devais me rendre à la cafétaria. Je n'étais donc pas vraiment enchanté quand je posais le pied dans l'endroit. Mon regard se posa immédiatement sur la file. Enorme. J'allais passer un temps monstre à attendre, ce que je détestais au plus haut point. J'attrapais un plateau, des couverts et me posais derrière une jeune femme. Mon regard observait le menu. Rien n'était terrible. Alors je décidais de me passionner pour l'étudiante qui se trouvait devant moi. Une demoiselle, charmante. Son air superficiel me la fit reconnaître immédiatement. June. Depuis l'épisode de la bibliothèque, on en avait fait du chemin. J'étais devenu son professeur de guitare attitré et j'apprenais à la connaître de jour en jour. Je posais ma main sur son épaule pour qu'elle me remarque. J'étais très tactile, je ne changerais sans doute jamais. 'Content de te voir ici, mon étudiante préférée' J'adressais un sourire à June. En apprenant à la connaître, j'avais fini par comprendre que toute cette superficialité n'était qu'une carapace que la demoiselle se forgeait. Je n'avais pas encore réussi à la casser, ni à découvrir qui se cachait en dessous, la véritable June. Mais je ne désespérais pas. J'étais plutôt le genre d'homme qui ne baissait pas facilement les bras. 'Tu penses que c'est mangeable ce truc?' J'avais donc continué à faire la conversation, comme si de rien n'était. Comme si cela ne me dérangeait pas cette carapace. J'avais montré à June une espèce de soupe qui était censée contenir des haricots. Une spécialité locale. Mais qui dans ce self ressemblait plutôt à un pudding épais rempli de colorants. Mon estomac allait devoir être solide.
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Sujet: Re: June&Andrea - Fais pas ta superficielle avec moi ;) Ven 17 Mai - 7:56
ANDREA JUNE I've got a confession When I was young I wanted attention
7h00 C'est l'heure, mon réveil vient de résonner dans toute la pièce, pour une fois je suis seule dans le dortoir, mais je sais que cette nuit River était là pour moi un peu comme à chaque fois que ma tête se met à bouillir, que je me réveille en sueur parce que mon cerveau me montre à quel point il a de l'imagination. Toutes les nuits il me torture, il me met des images en tête, cette nuit c'était particulier je me retrouvais seule en plein milieu de nul part, j'avais beau crier personnes, j'avais beau marcher des kilomètres, un désert à perte de vue. J'avais surement crié, et mon colocataire avait accouru, ou alors je m'étais plongé dans ses draps et ses bras pour me sentir protégée. Toujours est il que ce matin il n'y a personne, j'aime pas trop le calme ambiant, alors ni une ni deux je me lève d'un bond pour me diriger vers la radio et mettre un peu d'ambiance, une petite danse pour réveiller un peu tous les membres, finir d'ouvrir les yeux et les mettre en face des trous. Pfff je sais pas ce qui se passe mais je sens que cette journée va être de loin la pire depuis quelques semaines. Pourquoi ? Aucuns rayons de soleil, du vent qui emmène tout sur son passage, j'aurais peut être du rester dans mes draps bien au chaud. Gardant cependant le sourire, je sais qu'il faudra affronter la brise, alors après une douche bien longue comme d'habitude, j'enfile un jean slim foncé avec un petit haut chic mais pas trop, oui j'aime pas l'argents de mes parents mais en même temps ils m'ont fait une garde robe immense qu'avec des trucs de riches . Dans les pieds je me décide à enfiler une paire de ballerine simple après avoir tenté plusieurs paires de chaussures à talons : mais je serais capable de me tordre la cheville, direction l'infirmerie voire pire l'hôpital et c'est pas vraiment le lieu que j'ai envie de fréquenter dans la journée.
12h00 Une nouvelle sonnerie, cette fois-ci cela annonce qu'enfin je vais pouvoir aller manger un petit truc n'ayant pas cours cette après midi tout est parfait. Je fais la bise à quelques unes de mes amies en leur donnant rendez vous dans l'après midi sur le campus et je file dans ma chambre pour poser toutes mes affaires, et oui j'aime bien aller au self en mode touriste. Je me recoiffe doucement mais surement avec un chignon. Quelques minutes plus tard me voilà arrivée au self et je sens la tension monter, la queue paraît sans fin alors que mon estomac crie famine depuis la vieille. Bon d'accord ce n'est pas bien de ne pas prendre de petits déjeuners d'ailleurs je vous l'interdit mais je suis un peu têtue. Soufflant un instant espérant que tout ce petit beau monde allait avancer de manière rapide et ordonnée, je finis par m'asseoir sur une chaise vide pour patienter un peu, envoyant des sms à Coleen pour essayer de trouver une petite après midi à passer ensemble, après tout j'ai tellement de trucs à lui raconter que je suis pas sûre qu'une après midi suffira mais peu importe. Ce que j'ai à lui raconter ? Voyons voir peut être le fait que j'ai reçu des nouvelles de mon ancienne meilleure amie restée en Australie, qu'elle me pardonne mais bon cela ne me rassure pas car je ne me pardonnerais jamais d'avoir fait du mal à cette jeune femme qui était si importante pour moi. C'est d'ailleurs en sa compagnie que ma vie à un peu basculée, j'ai commencé à prendre mon aise dans le monde des riches, on était populaire, belle, courtisée, on aimait ça et on en jouait beaucoup. Il y avait une petite compétition entre nous, peut être parce que j'avais besoin de me sentir appréciée, de me sentir importante pour quelques personnes, il faut avouer que j'avais cruellement manquée d'attention durant toute mon enfance. En bref, j'étais devenue tout ce que je déteste ! Je me détestait moi même avec mes airs de fausses femmes, mon regard hautain, ma façon de regarder les personnes, c'était la nouvelle June ou plutôt l'ancienne je ne sais pas trop. Aujourd'hui j'essaye de changer, d'oublier mon passé, mon argent, mon côté superficielle, cette carapace qui revient toujours au pire moment, cette protection qui me permet de faire fuir tout ce qui pourrait être bien pour moi, les amis, les hommes en général. Je pourrais lui raconter mes cours, le fait que j'ai un coach personnel pour le sport, il est plutôt mal d'ailleurs mais après tout je n'y fais pas vraiment attention, bien trop égoïste en apparence pour aimer quelqu'un d'autre que moi même, oh mon dieu que je me déteste : ma vie est un paradoxe des plus total. Au pire on parlera de la pluie et du beau temps, d'Andrea, Teddy ...
13h00 La queue avait bien avancée en une heure, plongée dans mes pensées je n'avais pas vu le temps passer, alors rapidement je fis volte face pour ne pas louper mon tour et que le wagon de 13h me passe devant. J'affichais un sourire peu naturel, je me tenais bien droite comme dans mon enfance face aux caméras pour ne pas faire honte à ma mère qui ne cessait de me répéter que je serais personne si je ne devenais pas mannequin comme elle. Et finalement aujourd'hui, je suis qui ? Je me le demande, je sais pas, je ne sais même pas la personne que je désire être, j'avance dans le vague, le brouillard. Alors qu'un plateau se trouvait entre mes mains, avançant de quelques centimètres, j'entendis une voix derrière moi, cette voix je la connaissais depuis quelques temps déjà, me retournant je vis Andrea, quand on pense au loup il n'est jamais loin. Adressant un sourire au beau Nizanni aussi appellé sexy prof de musique pour les amies de June. Ah oui tu me fais l'honneur de manger avec moi alors ?! Elle n'attendait pas spécialement de réponse positive, cela faisait bien longtemps que June essayait de ne pas trop compter sur les autres, ou même de ne pas trop s'accrocher à quelqu'un de peur de souffrir. Je finis par me retrouver au niveau des entrées, quand monsieur l'étudiant en médecine a déjà mal pour son estomac, il va tourner de l'oeil et ça me faire rire. De toute évidence tout ce qui se trouve par ici c'est pas la meilleure bouffe que je connaisse, mais je serais toi j'en prendrais pas Préférant de loin les fruits et légumes, June se prit une part de melon, des spaghettis bolognaise et le tour était joué, oui elle n'était pas une grande mangeuse mais peu importe, à l'heure qu'il était elle n'avait plus trop faim : après l'heure c'est plus l'heure comme on dit.
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Sujet: Re: June&Andrea - Fais pas ta superficielle avec moi ;) Mar 21 Mai - 9:43
June&Andrea - Fais pas ta superficielle avec moi ;)
Une petite ruelle sombre. Deux-trois voitures passant sans s'arrêter, sans même jeter un seul regard. Du calme. Beaucoup de calme. Un peu trop même. Vous savez, un peu comme dans les films, le moment calme avant la tempête? Celui qui ne laisse jamais rien présager de bon? Ce genre de calme là était présent dans cette petite ruelle. Il fallait dire qu'il faisait nuit, et qu'à part un chat noir, on ne risquait pas vraiment de croiser grand monde. Les maisons se ressemblaient toutes. Miteuses. On avait cette impression qu'un coup de vent aurait suffi à les faire tomber. Toutes. Comme des dominos. Un numéro: 22. Je pressais mon doigt sur la sonnette. Qu'est-ce qui m'avait pris de venir ici? Pourquoi j'étais là, devant un immeuble inconnu? Et surtout pourquoi j'avais tant bu? Pour me donner du courage? Peut-être. En tout cas, cela n'avait pas marché. Tout ce que cela avait réussi à me donner, c'était la nausée. Vas-y, ne recule pas. J'avais un tempérament de battant. Ce n'était pas maintenant que cela allait changer. Une femme venait d'ouvrir la porte. Grande, élancée, belle. Oui, belle malgré les rides qui ravageaient déjà son visage. Elle me regardait avec des points d'interrogation dans les yeux. Elle devait se dire qu'il devait y avoir erreur sur la personne. Jusqu'à ce que je prononce son nom, d'une voix sèche, pâteuse. Elle avait eu l'air étonné, avait hésité avant de confirmer son identité. 'Je suis Andrea. Votre fils' Et là, cela aurait été un miracle si elle ne m'avait pas rit au nez. Un miracle si elle n'avait pas tout nié en bloc. Oui, ce serait un miracle. Mais tout le monde sait que les miracles ne se produisent jamais. Je ne saurais jamais la réaction de ma mère. Parce qu'à chaque fois, je me réveille avant. Je ne classe pas ce rêve parmi les cauchemars. Non. Ce n'est pas vraiment un rêve désagréable. Mais j'en suis souvent venu à me demander si ce dernier allait être prémonitoire. Si j'allais enfin pouvoir connaître cette femme qui nous avait abandonné mon père et moi. Si un jour, j'allais enfin avoir le droit à des explications. Pour nous deux. Elle nous devait bien ça. Pourtant, ici, tout semblait ligué contre moi. Presque six ans que je cherchais la trace de ma mère. Et cela sans aucun succès. On ne donnait pas une adresse comme ça, à un parfait inconnu. Comment justifier son geste auprès de la mairie? Comment prouver que cette femme vous a porté pendant neuf mois? Tout était très délicat. Et surtout incroyable. Je ne m'étonnais donc plus des refus.
Les refus, que je considérais comme des échecs, j'en avais essuyé. Et pas qu'un peu. J'en étais même venu à me demander si cela avait tellement d'importance pour moi que de la retrouver. Car après tout, elle n'avait pas voulu de moi, de nous. Alors était-ce vraiment la peine que je me donne autant de mal? Méritait-elle tout ça? Mon coeur se serrait souvent, rien qu'à l'idée qu'elle puisse avoir reconstruit une famille. Qu'elle ait des enfants un peu plus jeunes que moi et qu'elle les aime et les chérisse. Tout ce que je n'avais pas eu le droit. Bien entendu, moi j'avais eu Sara. Sara avait été parfaite dans le rôle de maman aimante. J'avais d'ailleurs toujours cru que c'était le cas, que Pietro était mon frère. Sauf qu'en fait Sara n'était pas ma mère et Pietro n'était que mon demi-frère. Apprendre cette information à 18 ans, cela fait mal. On a cette impression que toute notre vie n'a été batie que sur des mensonges. Triste réalité. J'étais donc parti pour Jersey, afin d'y voir plus clair. De savoir enfin ce qui s'était vraiment passé. J'avais donc essuyé des refus, vu des portes se refermer. J'avais donc été étonné de voir une lettre de l'administration m'étant destinée ce matin. Je ne l'avais pas ouverte, ce qui avait été une très mauvaise idée. Car pendant toute cette matinée, ma tête était partie ailleurs. Je n'avais donc pas suivi les cours comme je l'aurais du. C'était quand même fou qu'au moment où je m'arrêtais de chercher, la solution m'était servie sur un plateau d'argent. Car je devais l'avouer, au fil du temps, j'avais un peu perdu mon objectif premier de vue. J'avais consacré pas mal de temps à mes études, à mes stages à l'hôpital, à mon petit travail que j'avais réussi à décrocher. Mais aussi aux amis que je m'étais fait. Et depuis quelques temps à June. Lui apprendre la guitare me demandait de la patience. Surtout qu'elle était une miss catastrophe dans son genre. J'avais cette impression qu'elle n'y arriverait jamais. D'ailleurs, j'avais déjà failli plusieurs fois me tirer les cheveux de désespoir. Pourtant, je ne baissais pas les bras. Et à chaque fois, je multipliais les heures de répétition. Cela faisait bien rire Coleen d'ailleurs. Elle me taquinait régulièrement sur le sujet, me signalant que si l'étudiante n'avait pas été June, je ne me serais pas appliqué autant. Elle pensait que j'en pinçais un max pour la jolie brune. Et moi, je niais tout en bloc, avec une petite moue contrariée. Si June me plaisait? Je ne pouvais pas le nier. Mais de là à dire que je cherchais plus, il ne fallait pas exagérer. C'était du moins ce que je prétendais à quiconque me le demandait. June n'était juste que mon étudiante. J'étais son professeur de guitare. Rien d'autre. Pourtant, on se rapprochait de plus en plus, plus les cours passaient. J'en arrivais même à supporter son petit côté superficiel. Il fallait dire que j'avais de plus en plus cette impression que ce n'était qu'une carapace. Et depuis, cela m'intriguait. Je voulais savoir qui était vraiment June. Qui se cachait sous toute cette froideur. C'était donc tout naturellement que j'avais engagé la conversation dans cette file d'attente. De un parce que je détestais me retrouver dans cette situation et que j'aurais aimé déjà être servi -oui, j'étais un éternel impatient- Et de deux parce que je ne pouvais pas passer à côté de June sans la saluer. Enfin, façon de parler. Puisqu'en fait, j'avais plutôt livré mon ressenti du moment à la belle demoiselle en lui avouant que j'étais content de la voir. J'aurais certainement été content de voir n'importe quel visage familier à cet instant mais fallait avouer que le fait que ce soit June m'enchantais spécialement. Ah oui tu me fais l'honneur de manger avec moi alors ?! Une pointe d'étonnement était passée dans mon regard. Je ne m'attendais pas réellement à ce genre de proposition. Pourtant, cette idée de manger avec June ne me déplaisait vraiment pas. Au contraire d'ailleurs. Ce serait une excellente idée pour se rapprocher. Faire connaissance autrement que via la musique. 'Avec plaisir' Un sourire était apparu sur mes lèvres. J'avais encore cette chaleur dans la voix qui spécifiait que je venais du sud. Ce petit accent italien quand je parlais anglais ne m'avait jamais vraiment quitté. Je n'avais jamais pu nier que je ne venais pas de Jersey. Je n'en voyais de toute façon pas l'utilité. La file avançait et on se retrouvait devant les entrées. Ou du moins ce qui faisait office d'entrée. J'avais fait attention à ne pas grimacer de dégoût, surtout par respect pour le cuisinier qui ne devait pas se trouver très loin. Mais je ne pu m'empêcher de constater que mon estomac allait devoir être bien accroché et j'en avais fait la remarque à June, lui demandant si selon elle, le plat qu'on avait devant nous se mangeait. De toute évidence tout ce qui se trouve par ici c'est pas la meilleure bouffe que je connaisse, mais je serais toi j'en prendrais pas Là dessus, on était d'accord. Si je ne venais jamais ici, c'était entre autre parce que j'avais trouvé mieux ailleurs. Avec des prix tout aussi accessibles. A cet instant, j'aurais donné n'importe quoi pour me retrouver devant une bonne pizza. J'avais donc hoché la tête, était passé sans toucher au plat. Pas d'entrée aujourd'hui. Je me contenterais d'un plat principal et d'un dessert. J'optais donc pour un steak frites servi avec des haricots verts -décidément les haricots étaient presque dans tous les plats- une petite salade de fruits et une grosse part de gâteau au chocolat. Un coca terminait de compléter mon plat. Je portais mon regard sur celui de June: des spaghettis et une part de melon. Rien d'extraordinaire. Alors, pour l'embêter un peu, je posais sur son plateau un morceau du même gâteau au chocolat que je venais de prendre. 'Le chocolat a pas mal de vertus dont celle de réconforter. Après une si longue attente, on l'a bien mérité' Telle avait été mon explication au fait que je forçais un peu June à manger plus. Comment la demoiselle allait-elle prendre le fait que je me mêlais de ce qui ne me regardait pas? Je n'en avais aucune idée. C'était un peu un moyen pour moi de voir ses réactions, de savoir si elle aimait le chocolat, si elle n'avais pas peur de prendre quelques calories de plus. Bref, ce genre de petites choses qu'on apprend quand on fait connaissance avec l'autre.
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Sujet: Re: June&Andrea - Fais pas ta superficielle avec moi ;) Jeu 23 Mai - 11:30
ANDREA JUNE I've got a confession When I was young I wanted attention
Je savais pas trop pourquoi Andrea était sympathique avec moi après tout je faisais la fille hautaine avec tout le monde, la première fois que l'on s'était rencontré j'avais été une June Hepburn dans toute sa splendeur, en y repensant je me mettrais des baffes tellement je détestais la jeune femme que j'étais. Pourtant je voyais bien que lorsque je me trouvais avec lui, j'étais différente comme si je changeais, j'essayais de devenir une jeune femme plus gentille, moins sûre d'elle, plus moi même en réalité, j'oubliais ma carapace et cela était dangereux je le savais et pourtant je ne luttais pas. Andrea venait d'accepter de déjeuner avec moi et soudain je me demande pourquoi je lui ai proposé cela, pourquoi ? Après tout je n'ai jamais eu besoin de personne pour manger mais finalement peut être que j'ai compris qu'il vaut mieux être deux que tout seul, qu'avec quelqu'un on peut avancer et seule on stagne ou on coule. C'est pas de tout repos de déjeuner avec moi, tu fais preuve d'un grand courage ... on t'a déjà dit que ton petit accent était super sexy. Elle fendit un sourire avant de laisser échapper un petit rire, oui elle ne pensait pas qu'elle pourrait lui faire un petit compliment comme ça comme si de rien n'était ... avec lui s'était différent, elle allait pas lui sauter dessus non elle voulait faire les choses bien pour une fois, peut être tout simplement parce qu'il lui plaisait réellement - mais chuttt ! -. Continuant d'avancer dans la file, les entrées, le plat puis le dessert, elle se stoppa lorsqu'elle vit Andrea déposer une part de tarte au chocolat dans son plateau, levant un instant les yeux au ciel, après tout elle ne faisait pas de régime mais tout de même, de quoi se mêlait il le jeune homme. Oui son sourire était craquant mais cela n'excuserait pas le fait qu'il essaye de trop se mêler à ce qu'elle mange ... elle a jamais eu besoin de personne et ce n'est pas aujourd'hui que cela allait commencer. Ecoutant ses arguments, elle ne put s'empêcher de sourire mais il ne perdait rien pour attendre. Une fois sortit du self pour trouver une place pour deux, elle finit par se poser à côté d'une table le long de la bais vitré pour voir le soleil et profiter du beau temps. Allant d'abord chercher un pichet, elle finit par revenir poser son postérieur en face du beau jeune homme. Tu perds des points Andrea normalement c'est à l'homme de jouer le parfait bonhomme et allait chercher le pichet ... mais je ne t'en tiendrais pas rigueur. Elle sourit puis commence à manger, avant de prendre l'assiette du gateau et de le poser sur le plateau du bel italien, il en mangerait deux comme cela, deux fois plus gourmands elle n'en doutait pas .
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Sujet: Re: June&Andrea - Fais pas ta superficielle avec moi ;) Ven 24 Mai - 8:54
June&Andrea - Fais pas ta superficielle avec moi ;)
Ne jamais se fier aux apparences. Ni à la première impression. Combien de fois étais-je déjà tombé dans le piège? Vous savez, vous rencontrez quelqu'un, vous pensez que cette personne est quelqu'un de bien. De premier abord, elle a l'air normal en tout cas. Et en fait, ce n'est pas si simple. Cette personne finit par vous tourner le dos ou par vous monter contre vos amis. Bref. Cette personne que vous croyiez super a réussi à faire de votre vie un enfer. Alors que vous lui faisiez entièrement confiance. Ca m'était déjà arrivé ce genre de situation. A qui cela n'arrive jamais? Alors j'étais devenu méfiant, j'accordais plus difficilement ma confiance. Et j'avais arrêté de juger sur un regard, sur une attitude. Parce que oui, cela avait plutôt mal commencé avec June. Elle était carrément mal partie avec moi. Et elle aurait pu être une fille comme ça. Une demoiselle qui vient perturber une de mes après-midi au travail. Elle et son air de snob. Puis il y avait eu les autres fois. Toutes celles où elle était revenue et où je l'avais observée. Elle était belle et je ne faisais rien de mal. On avait fini par parler et j'avais découvert que ce petit côté hautain n'était qu'une carapace. Elle la gardait encore avec moi mais j'avais su décéler le vrai du faux. Je savais qu'elle pouvait être une autre June. Et je voulais gagner sa confiance afin qu'elle soit elle-même avec moi. Alors j'employais la méthode douce. Des cours de guitare pour nous rapprocher. De la gentillesse. Et beaucoup de patience. Et je ne me rendais pas bien compte qu'en faisant ça, en apprenant à la connaître, je m'accrochais à la belle demoiselle. Elle faisait partie de mon quotidien à présent. Et j'y pensais un peu trop. Oui, je sais, je n'aurais pas du. Comme je n'aurais pas du accepter cette invitation à déjeuner. Surtout quand on savait que mon esprit allait encore être accaparé par June pendant quelques heures une fois que je l'aurais quittée. C'était mal. Mal parce que je n'étais plus célibataire depuis quelques jours. Et que je n'en avais rien dit à la belle demoiselle. Je n'en avais tout simplement pas eu le temps. Et puis les détails privés de ma vie ne s'étalaient pas comme ça, entre deux notes de guitare. Bref. J'avais donc accepté, un sourire aux lèvres. C'est pas de tout repos de déjeuner avec moi, tu fais preuve d'un grand courage... J'avais laissé échapper un petit rire, amusé. Pas de tout repos? Mon regard rempli de malice s'était posé sur June. 'A ce point-là? Que va-t-il m'arriver exactement? Une bataille de purée?' Ma voix était amusée, mon accent italien prononcé. Je ne le faisais pas exprès après tout. Je n'avais jamais réussi à m'en défaire. on t'a déjà dit que ton petit accent était super sexy. Non, mais je rêvais où June venait de me faire un compliment? Je sentis mon coeur battre un peu plus vite dans ma poitrine. Ne t'emballe pas mon gars, elle aime juste ton accent. N'empêche que c'était déjà ça. Et le sourire que June venait de m'adresser ne fit qu'amplifier ses battements. Mais que se passait-il? Pourquoi me retrouvais-je dans une situation aussi inexplicable? Pourquoi avais-je dit oui? D'habitude cela ne m'aurait pas dérangé de penser à tromper ma chérie. Mais pas avec Lou. Lou je la respectais. Et June aussi. Cependant, là, elle me faisait tourner la tête. Réellement. 'Pas autant que toi' Ma voix avait baissé de deux tons. J'avais murmuré ce compliment. Comme un aveu. Oui, je la trouvais sexy. Oui, elle me plaisait vraiment. Elle, sa carapace et son petit côté hésitant, moins sûre d'elle qu'elle me laissait entrevoir. Quand on tombait sous le charme de quelqu'un, on prenait tout: les défauts & les qualités. En kit. Parfaitement. Ici, c'était pareil. Mais je me devais de refouler cette attirance. Je reportais donc toute mon attention sur la composition de mon plateau repas. Et sur celui de June par la même occasion. Car oui, je n'avais pu m'empêcher de lui déposer une part de gateau au chocolat, un sourire aux lèvres. Et des arguments en béton armé. Enfin, c'était ce que je croyais. June n'avait pas rouspeté et je l'avais suivi, lui laissant le soin de nous choisir une table. Je m'installais donc face à elle. Nous avions vu sur le campus. Le soleil tapait sur la baie vitrée. Et à cet instant, je me sentais bien. June quitta la table, je la suivis des yeux un instant. Mon regard n'avait pu s'empêcher de parcourir son corps de déesse. Magnifique. C'était le mot le plus adéquat. La belle demoiselle se réinstalla enfin face à moi, un pichet à la main. Tu perds des points Andrea normalement c'est à l'homme de jouer le parfait bonhomme et allait chercher le pichet ... mais je ne t'en tiendrais pas rigueur. J'adressais une petite grimace craquante à June, comme si je voulais m'excuser de n'avoir pas rempli toutes mes obligations du parfait prince charmant. 'Tu sais bien que je suis loin du parfait homme. Le gendre idéal, trop peu pour moi...Mais je serais intéressé de savoir où j'en suis sur ton échelle des points maintenant' Je lui lançais un clin d'oeil, attrapais le pichet. 'Mademoiselle veut-elle un verre? Aujourd'hui, grande promotion sur les chianti. Excellent vin tout droit venu de l'Italie' J'avais pris l'air d'un fin connaisseur et la voix pompeuse des grands sommeliers. Une fois le vin servi, j'avais attrapé ma fourchette et avais commencé mon repas. Tout se déroulait parfaitement bien jusqu'à ce June pose son bout de gâteau sur mon plateau. Bon d'accord, au départ, c'était moi qui avait tout fait pour qu'elle le prenne. Mais elle ne s'imaginait quand même pas que j'allais engloutir deux parts à moi tout seul? Une idée de génie passa dans mon cerveau. Elle ne perdait rien pour attendre, je n'avais pas dit mon dernier mot. Pour l'instant, je me contentais de manger mon plat principal. Mon steack était dur comme un morceau de bois. Mon appétit commençait sérieusement à diminuer.
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Sujet: Re: June&Andrea - Fais pas ta superficielle avec moi ;)
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