Assis derrière mon bureau, je passai en revue, avec les étudiants, tous les morceaux que nous avions « étudié » durant l'année. Cependant, comme à son habitude, Dakota exerçait toutes les activités possibles à mon cours, tant qu'elles ne concernaient, ni de près ni de loin, la musique. Un jour, je l'avais même chopée en train d'appliquer son vernis sur ses ongles pendant qu'un étudiant répétait un morceau au piano. J'avais beau essayer de garder mon sang froid, plus les jours passaient, plus elle m'exaspérait. Avant d'accepter ce boulot de professeur, je m'étais toujours dit que les étudiants comme Dakota me laisseraient indifférent mais en réalité, c'était frustrant d'avoir la sensation d'être complètement inintéressant. Pourtant, c'était pas faute d'avoir tenté, plus d'une fois, d'obtenir son intérêt. « Bon, pour ce qui est de l'examen, je vous demanderai de choisir trois partitions pour ce jour-là parmi celles que nous avons vues durant l'année. J'opterai pour l'une des trois et vous devrez simplement me la jouer sur l'instrument de votre choix. Le piano sera à votre disposition si vous le désirez. » Je lançai un regard menaçant à Dakota puisque, comme d'habitude, elle était peut-être bien la seule à ne pas avoir écouté un seul mot. Je jetai un coup d'oeil à ma montre et soupirai. « Il est seize heures. Vous pouvez y aller. » Les étudiants se levèrent, l'un après l'autre, dans le brouhaha général, et quittèrent la classe petit à petit. Je me levai et me plantai devant la porte, juste au moment où Dakota s'apprêtait à la passer. « Sauf toi. Tu restes avec moi. » lâchai-je avec un sourire malicieux. Je claquai la porte. Nous étions à présent seuls, et j'avais bien l'intention de lui dire ce que je pensais de son attitude. « J'ai à te parler. Tu peux t'asseoir, ça va durer un moment. »

Je m'étais planté devant la porte, avec la ferme intention de dire ce que je pensais à Dakota, et avec l'infime espoir de parvenir à la faire changer d'attitude. Ce qui n'était vraiment pas gagné. Mais je n'avais pas l'intention de me laisser démonter par une étudiante insolente. Dakota sembla complètement exaspérée à l'idée de se voir privée de quelques minutes de temps libres pour recevoir un savon, mais si elle faisait preuve de bonne foi, je n'avais pas l'intention de la torturer toute la soirée. « Si c'est à propos du vernis sur la table c'est bon un coup de dissolvant et on en parle plus » lâcha-t-elle simplement, sans que je n'ai eu le temps d'ouvrir la bouche pour lui donner des explications. Je levai les yeux au ciel et soupirai doucement, essayant de garder mon calme face à son je-m’en-foutisme plus qu'exaspérant. « Si seulement ce n'était qu'une histoire de vernis, Dakota...  » soufflai-je en reposant mes yeux sur elle. « Mais maintenant que tu m'y fais penser, tu prendras bien quelques minutes de ton temps libre pour effacer ces traces de vernis, n'est-ce pas ? » répondis-je sur un ton narquois. Oui, j'avais bien l'intention de lui pourrir la vie. Mais juste un peu, le temps qu'elle change définitivement d'attitude. Je lui demandai de s'asseoir et elle s'exécuta. En soupirant, bien entendu. Elle croisa les jambes et me demanda : « Vous me voulez quoi, j'ai rien fait la » Je ne pus m'empêcher de sourire face à son expression convaincue. « C'est bien ça, le problème, Dakota. Tu ne fais strictement rien. » déclarai-je. Je pris une chaise et m'assis en face d'elle pour être à sa hauteur. Je pris la décision d'essayer, malgré tout, d'employer la méthode douce avec Dakota même si je n'étais pas certain de son efficacité sur elle. Je me raclai la gorge. « Écoute, j'ai pas envie que cette fin d'année se passe mal entre nous, d'accord ? Mais je crois sincèrement que tu dois faire des efforts, Dakota. Je suis convaincu que si je te demandais ce que tu dois préparer pour mon examen, tu serais incapable de répéter ce que j'ai dit. »

« Si seulement ce n'était qu'une histoire de vernis, Dakota...  » Ah ben alors la elle comprenait pas de quoi il parlait ou du moins c'est ce dont elle essayait de se convaincre « Mais maintenant que tu m'y fais penser, tu prendras bien quelques minutes de ton temps libre pour effacer ces traces de vernis, n'est-ce pas ? » Ah ah mais dis-donc c'est qu'il a le sens de l'humour se prof, il pense sincèrement que mademoiselle Bishop va nettoyer quoi que ce soit, c'est vraiment très mal la connaître « Ouais c'est sa j'ai que sa à faire, il y a des femmes de ménages qui sont payés pour sa je vous ferais dire » Ben ouais Dakota ne va quand même pas leur piquer leur boulot elle ferais quoi après elle serait au chômage :=D:Apparemment elle n'étais pas prête de sortir d'ici alors elle s'assit sur sa chaise et soupira en l'entendant parler « C'est bien ça, le problème, Dakota. Tu ne fais strictement rien. » Elle savait déjà qu'il allait dire sa alors elle leva les yeux au ciel et ne répondit pas. « Écoute, j'ai pas envie que cette fin d'année se passe mal entre nous, d'accord ? Mais je crois sincèrement que tu dois faire des efforts, Dakota. Je suis convaincu que si je te demandais ce que tu dois préparer pour mon examen, tu serais incapable de répéter ce que j'ai dit. » Quel cela se passe mal ou pas elle elle en avait strictement rien a faire, et elle n'avait as l'intention de faire le moindre effort « Normal, j'en ai rien à faire de votre exam, alors rêvez pas pour que je fasse le moindre effort » La vérité pourtant c'est que munie de sa guitare elle était très doué et surtout cette examen pourrait être celui qui lui rapporte le plus de points mais non, elle n'a pas envie de bosser, et pourtant elle veux l'avoir son année. Mais soudain elle eut une idée diabolique, cela ne se vit pas sur son visage mais dans sa tête cela venait de bouillonner à toute vitesse. Elle se leva alors de sa chaise et fit deux pas pour venir s'appuyer sur le bureau, juste à côté de lui.

Quand je tentai d'expliquer à Dakota que je la retenais ici pour autre chose que du vernis à ongle sur un banc, elle ne sembla pas comprendre. Mais pour enfoncer le clou, j'ajoutai qu'elle devrait quand même prendre la peine de nettoyer ses saloperies, que ça lui plaise ou non. Ce à quoi elle répondit avec une arrogance sans bornes : « Ouais c'est sa j'ai que sa à faire, il y a des femmes de ménages qui sont payés pour sa je vous ferais dire » J'étais complètement outré par son manque de respect et son insolence. Je la dévisageai avec mépris - parce que, oui, à cet instant précis, je la méprisai - en secouant la tête. Je plissai les yeux et lui rétorquai : « Pour ton information, Dakota, les femmes de ménage sont là pour vider les poubelles et rafraîchir les salles de cours, pas pour passer derrière les gens, comme toi, qui ne respectent pas leur travail. » Sincèrement, devant elle, j'avais du mal à garder mon sang-froid. On aurait presque juré qu'elle se faisait payer pour me pourrir l'existence. Malgré tout, je tentai de me montrer pédagogue et de prendre un ton plus posé pour trouver un compromis. Mais apparemment, aujourd'hui, Dakota n'avait pas envie de faire le moindre effort. Bien au contraire. « Normal, j'en ai rien à faire de votre exam, alors rêvez pas pour que je fasse le moindre effort » Alors là, j'étais sous le choc. Aucun étudiant ne m'avait jamais manqué de respect à ce point. J'ouvris la bouche et je ne pus m'empêcher de lâcher un rire nerveux, un rire d'exaspération. Je ne savais pas ce qui me retenait de la foutre dehors et de lui coller directement un zéro à son examen. Je serrai les poings et ma mâchoire se crispa. Je détournai un instant le regard, et lâchai un long soupir, en espérant reprendre mes esprits. « Très bien. Si tu crois que c'est la meilleure solution alors, vas-y. Mais ne compte pas sur moi pour me montrer plus indulgent à l'examen ou pour me porter en ta faveur lors de la proclamation des résultats. Et, pour info, si tu rates ton examen, on se revoit l'année prochaine. » déclarai-je avec un sourire légèrement mesquin. Mais pas plus que la précédente remarque de Dakota. Je me levai et la jeune femme fit de même. Je crus d'abord qu'elle allait se diriger vers la porte mais elle n'en fit rien. Elle s'appuya sur le bureau et je la dévisageai. « Tu peux y aller. » précisai-je, au cas où elle aurait souhaité me gratifier d'une énième réplique insolente.

La jeune femme venait d'avoir des paroles très insolente et méprisante, elle est toujours comme ça, avec tout le monde. Et pourtant croyais moi en réalité elle ne se fiche absolument pas du travail que font ces femmes, seulement c'est son moyen de défense, on l'attaque alors elle répond encore plus méchamment quitte à paraître complètement sans coeur. « Pour ton information, Dakota, les femmes de ménage sont là pour vider les poubelles et rafraîchir les salles de cours, pas pour passer derrière les gens, comme toi, qui ne respectent pas leur travail. » La jeune femme ne répondit rien a cela se contentant de penser que cette conversation ne servait strictement à rien. C'est finalement en l'écoutant parler d'elle, de son examen, de ses notes qu'elle compris une chose, sans sa matière elle était fichu elle le savait et il le savait lui aussi « Très bien. Si tu crois que c'est la meilleure solution alors, vas-y. Mais ne compte pas sur moi pour me montrer plus indulgent à l'examen ou pour me porter en ta faveur lors de la proclamation des résultats. Et, pour info, si tu rates ton examen, on se revoit l'année prochaine. » Il avait raison elle le savait parfaitement c'est pour cela que finalement cette petite idée surgit soudainement dans sa tête. C'est pour cela qu'elle se leva et s'appuya sur le bureau, le regardant un instant « Tu peux y aller. » Elle baissa la tête et soupira, elle passa une main dans ses cheveux toujours les yeux rivés vers le sol et elle commença ainsi son plan d'attaque sans qu'il puisse se douter de rien ce qui était assez délectant pour elle « Vous savez monsieur Kennedy, j'en ai pas rien a faire de votre cours, c'est juste que c'est dans ma personnalité de repousser tout ce que j'apprécie, y compris... y compris vous en fait... » Elle soupira une nouvelle fois, osant le regarder timidement. Elle a toujours été une très bonne comédienne et peut de personne savent quand elle joue la comédie, c'est pourquoi les larmes qui roulèrent alors sur son visage parurent extrêmement sincère « Je suis bonne à rien de toute manière »

Dakota m'avait poussé à bout. Comme d'habitude, à vrai dire, mais pour le coup, je pouvais presque lui remettre le prix de l'emmerdeuse de l'année. Je décidai de ne pas gaspiller ma salive pour rien. Je me contentai, simplement, de lui expliquer les conséquences à venir de ses actes et je lui sommai de partir. Si elle voulait faire sa tête de mule, je ne pouvais pas faire grand chose de plus pour elle. Je me mis à ranger les dossiers sur mon bureau en l'ignorant complètement. Sauf qu'elle ne décollait pas. Je me demandai ce qui la retenait mais je n'eus aucune envie de lui adresser à nouveau la parole. C'est elle qui dû prendre cette initiative. « Vous savez monsieur Kennedy, j'en ai pas rien a faire de votre cours, c'est juste que c'est dans ma personnalité de repousser tout ce que j'apprécie, y compris... y compris vous en fait... » Je la dévisageai. Elle me frottait un peu la manche, là, non ? Je me tournai face à elle, un poing posé sur ma hanche. Je l'observai en silence, attendant la suite. Et la suite ne tarda pas à arriver. Larmes de crocodile, air de chien battu,... J'étais incapable de savoir si elle était sincère ou si c'était une abjecte comédie pour tenter de m'attendrir. « Je suis bonne à rien de toute manière » Je détournai le regard en me raclant la gorge. « Ce n'est pas vrai, Dakota. Je ne remets pas tes capacité en question. Je remets ta motivation et ton travail en question. » déclarai-je sur un ton très ferme. « Je t'ai tendu la main, c'est à toi de la saisir. Je ne peux rien faire de plus. Mais si tu a besoin... Besoin d'aide pour l'examen ou... Ou de parler... Je suis là. Sache-le. » soufflai-je en adoucissant le ton de ma voix. Ça marchait bien, décidément, les larmes de crocodile. Elle me faisait presque pitié. Mais une part de moi lui en voulait toujours pour les paroles qu'elle avait proféré un peu plus tôt. Voyant son visage se recouvrir de mascara dégoulinant, j'extirpai un mouchoir de la boîte posée sur mon bureau et je le lui tendis. « Tiens, essuie-toi. Tu t'es foutue du mascara partout... » soufflai-je d'une voix décidément allégée.  

La blondinette savait qu'il ne tomberait pas forcément dans le panneau comme ça et qu'elle allait devoir y mettre du sien mais croyez moi quand il s'agit de ses propres intérêt elle pourrait faire n'importe quoi et y compris se forcer à pleurer en se remémorant la seule chose qui l'a fait pleurer automatiquement. Et oui elle a plein de combine et astuces comme ça. Elle commença donc a verser quelques larmes, y mettant du coeur sans pour autant fondre littéralement en larmes ce qui serait passé pour de la très mauvaise comédie. « Ce n'est pas vrai, Dakota. Je ne remets pas tes capacité en question. Je remets ta motivation et ton travail en question. » La jeune femme hochait la tête a ses paroles toujours les yeux emplis de larmes, comme si elle approuvait ce qu'il disait, qu'elle comprenait qu'elle devait changer, bien que ce n'était absolument pas le cas. « Je t'ai tendu la main, c'est à toi de la saisir. Je ne peux rien faire de plus. Mais si tu a besoin... Besoin d'aide pour l'examen ou... Ou de parler... Je suis là. Sache-le. » Sa y est il commençait à tomber dans son piège elle le sentait et elle comptais donc bien saisir sa chance, la meilleur chose à faire pour que cela fonctionne était de ne pas se précipiter dans la gueule du loup. « Tiens, essuie-toi. Tu t'es foutue du mascara partout... » Elle accepta le mouchoir et fit un simple sourire encore un peu triste en guise de remerciement. Elle essuya alors avec soin le mascara qui avait coulait sur ses joues puis alors qu'elle s'approchait pour venir jeter son mouchoir dans la poubelle du professeur elle trébucha et tomba alors dans les bras de monsieur Kennedy. Elle releva alors le visage, toujours collé a lui et dit d'une voix basse « Oh, excusez-moi monsieur Kennedy, mon talon a fait des sienne » Elle le regarda comme ça, le regard un peu en dessous de ses yeux et elle se mordilla la lèvre comme nerveuse « Ecoutez je sais que vous n'allez surement pas me croire, et encore plus certainement me poussez dehors mais la vérité c'est que si je suis si désinvolte envers vous c'est tout simplement pour ne pas enfreindre la seule règle que je me suis toujours donné » Elle baissa les yeux avant de dire a voix basse « Tomber amoureuse d'un professeur... »

Dakota accepta le mouchoir que je lui avais tendu avec un maigre sourire. Ne pas savoir si elle jouait la comédie ou si elle était sincère me déstabilisa complètement. Je détournai le regard, espérant qu'elle allait finir par s'en aller et écourter l'entrevue, car le doute était intenable. Elle alla jeter son mouchoir et en revenant vers moi, elle parvint à trébucher, je ne sais trop comment, vu l'état impeccable du carrelage. Par réflexe, je la rattrapai dans sa chute, histoire qu'elle n'aille pas se fracasser le nez contre mon bureau - puisque son visage devait certainement faire partie des choses auxquelles elle tenait le plus. Elle redressa la tête et ses lèvres se retrouvèrent à quelques centimètres des miennes, tellement nous étions proches. « Oh, excusez-moi monsieur Kennedy, mon talon a fait des sienne » souffla-t-elle à mi-voix. Je me raclai la gorge, un peu embarrassé par la situation et par le changement soudain de comportement de Dakota. « Mh, ce n'est pas grave. Rien de cassé ? » demandai-je sur un ton presque indifférent, toujours méfiant vis-à-vis de l'attitude de la jeune femme. Elle se mordilla la lèvre et je ne pus m'empêcher de la dévisager avec des yeux ronds. Elle me faisait du charme, là, ou c'était mon imagination ? « Ecoutez je sais que vous n'allez surement pas me croire, et encore plus certainement me poussez dehors mais la vérité c'est que si je suis si désinvolte envers vous c'est tout simplement pour ne pas enfreindre la seule règle que je me suis toujours donné » Je la fixai, sans un souffle, attendant la suite de sa réponse, tendu. « Tomber amoureuse d'un professeur... » Je hoquetai. Elle se payait ma tête, c'est ça ? Mes joues s'enflammèrent. J'étais terriblement embarrassé par la situation dans laquelle Dakota me mettait. Ma bouche imita la forme d'un « o » parfait avant de se refermer. J'étais censé lui répondre quoi ? J'avais reçu aucune formation à ce sujet, moi. J'étais désemparé. « Et ça a fonctionné, n'est-ce pas, mh ? » lui demandai-je, en espérant qu'elle me réponde que oui, parce que son aveu, dans le fond, n'était pas très clair. Il laissait sous-entendre des choses mais ne confirmait rien. « Écoute, je pense que... Que tu t'es un peu laissée emporter par l'émotion et... Ce n'est pas mon genre de profiter de ce genre de situation. » soufflai-je d'une voix soudainement intimidée, tentant vainement de mettre les choses au point en me rendant compte que son visage était presque écrasé contre le mien.

Miss Bishop avait peur que ce cher monsieur Kennedy ne crois pas en son petit jeu mais pourtant elle allait tout faire pour que cela marche, et quand Dakota dit qu'elle va tout faire ce n'est pas juste une façon de parler, elle n'a aucune limite, ou du moins pas qu'elle connaisse encore. Après sa petite chute improvisé elle se retrouva collé à son professeur, le visage a quelques centimètres a peine du sien elle retenu alors sa respiration le regardant dans les yeux. Puis elle se décolla finalement de lui de quelques centimètres. « Mh, ce n'est pas grave. Rien de cassé ? » Ah ah il manquerait plus que sa qu'elle se soit cassé quelque chose en improvisant une chute, enfin quoi que au moins sa aurait été plus réaliste « Non sa va, merci » Et vint alors finalement le moment de la déclaration, celui ou elle lui avoue qu'elle ressent quelque chose pour lui, celui ou elle y met tout son cœur pour que ce soit le plus crédible possible. « Et ça a fonctionné, n'est-ce pas, mh ? » Apparemment il n'avait pas compris, semblait perdu, ou bien ne voulait même pas s'imaginer qu'une de ses élèves, surtout elle, et put tomber amoureuse de lui. Elle préféra ne pas répondre laissant le doute planer quelques instant quand il recommença a parler « Écoute, je pense que... Que tu t'es un peu laissée emporter par l'émotion et... Ce n'est pas mon genre de profiter de ce genre de situation. » Elle le regarda alors et se rapprocha a nouveau de lui tout en simplicité « Ecoutez je pense que vous n'avez pas compris, alors... » Elle laissa une seconde de silence avant de rapprocher son visage du sien et de déposer ses lèvres sur les siennes attendant qu'il la repousse, ou qu'il continue le baiser, bien qu'elle préférerait la deuxième option bien évidemment

« Non sa va, merci » C'était étrange ce nouveau ton, beaucoup plus doux, qu'elle arborait pour s'adresser à moi, alors qu'il y a quelques minutes à peine, Dakota se montrait complètement insolente et arrogante. Les mots qui s'échappèrent ensuite de sa bouche me laissèrent pantois : c'était une déclaration ou une stratégie ? Je ne savais plus. Je fus entièrement submergé par le doute, plus capable de prendre des décisions raisonnables. Je la fixai, interdit, lorsqu'elle s'approcha encore de moi, comme si nous n'étions pas suffisamment proches - alors que nous l'étions, et plus que de raison. « Ecoutez je pense que vous n'avez pas compris, alors... » Non, en effet, je n'avais pas compris, mais peut-être que le message aurait été plus clair si elle n'avait pas passé son temps à éluder mes questions. Elle rapprocha son visage du mien, que j'éloignai jusqu'à ce que ma nuque ne m'en laisse plus la possibilité. Ma respiration se coupa net. « Qu'est-ce que tu... » Pas le temps de terminer que ses lèvres étaient déjà contre les miennes. Je réalisai à peine ce qu'elle venait de faire, les yeux grands ouverts, incapable de « savourer » le moment. Je mis fin au baiser, de façon un peu tardive, pour braquer mon regard sur elle. J'essayai de sonder ses yeux, pour y trouver une réponse honnête, mais rien. Pendant un instant, j'eus l'impression que le temps s'était arrêté. Sans réfléchir plus longtemps, les mains animées par ma seule impulsivité, je saisis les pans de son t-shirt pour la tirer vers moi et la plaquer brutalement contre mon corps. Mes lèvres se posèrent sur les siennes pour lui rendre son précédent baiser. Je la poussai doucement pour qu'elle recule jusqu'à l'un des bancs de la salle de classe, et lorsque ses cuisses rencontrèrent enfin l'un de ces obstacles, je la soulevais du sol pour la faire asseoir sur l'un des pupitres, sans plus m'interroger sur les conséquences de mes actes.

« Qu'est-ce que tu... » Elle ne lui laissa pas le temps de terminer sa phrase et colla ses lèvres sur les siennes. C'est a ce moment la qu'elle se dit finalement que ce n'était surement pas une bonne idée et que cela ne fonctionnerait pas. Pourtant elle n'était pas du genre a baissé les bras si facilement, elle voulait voir sa réaction et il décolla finalement ses lèvres des siennes même si en soi même elle trouva ce geste plutôt long à venir. Alors elle le toisa et préféra ne pas ouvrir la bouche, attendant qu'il parle, qu'il la jette dehors ou fasse quelque chose. En tout cas elle attendait tout sauf qu'il la plaque contre lui pour l'embrasser. C'est un immense hourra qui cria à l'intérieur d'elle mais bien sur elle ne laissa rien voir. Et a vrai dire sa petite comédie commençait même à devenir intéressante vu la tournure que prenait les choses. Elle se laissa pousser, et lorsqu'elle sentit le pupitre derrière elle, elle s'appuya d'une main et le laissa la soulever. C'est avec fougue qu'elle passa ses bras autour de son cou pour continuer ce baiser passionnée. C'était le but auquel elle voulait arriver, mais elle ignorait que ce serait aussi simple que sa. Elle déboutonna alors la chemise de son professeur et finit par laisser glisser ses mains sur lui tel une experte. Pensait-elle aux conséquences de ces actes ? Bien évidemment puisqu'elle avait échafauder tout ce plan jusqu'au bout. Et oui qui a dit que toutes les blondes était des imbéciles ?

Si Dakota jouait la comédie, j'étais tombé dans le panneau comme un débutant. Mais c'est bien connu : les mâles ont deux cerveaux, et il n'y a jamais assez de sang pour irriguer les deux en même temps. Et pour être franc, cette idée ne me traversa l'esprit que très brièvement avant que je ne guide la jeune femme jusqu'à l'un des pupitres. Je la déposai sur celui qui se trouvait juste derrière elle lorsqu'elle passa ses bras autour de mon cou pour me rendre un baiser des plus passionné. Je la laissai mener la danse de nos lèvres brûlantes, peut-être parce que j'avais envie de me convaincre qu'elle avait décidé de tout jusqu'au bout et que ma seule erreur avait été d'avoir été trop faible pour dire stop. Elle déboutonna ma chemise, laissant glisser ses doigts habiles sur ma peau. Il ne m'en fallut pas plus pour me dérober à ma veste de costume et à ma chemise froissée. Je les laissai tomber négligemment sur le sol, convaincu que nous n'en aurions plus besoin à présent. J'écartai un peu plus les cuisses de Dakota, avec une certaine fermeté, pour me presser contre elle. Mes doigts débutèrent l'ascension interdite de ses cuisses, jusqu'à ce qu'ils atteignent les pans de son t-shirt. Je mis brutalement fin au baiser pour fixer la jeune femme avec une certaine lueur d'hésitation dans le regard. Mais l'excitation était trop forte. Le genre d'excitation qui nous impose l'assouvissement comme unique but, sans se préoccuper de ce que pourra bien penser l'autre. Je lui retirai son t-shirt avec une certaine précipitation, en le lui passant par dessus la tête. Je le balançai à l'autre bout de la classe, avant de replonger sur les lèvres de Dakota. Je laissai ma bouche courir dans son cou, la forçant à se cambrer en arrière. Je passai une main expérimentée dans son dos, suivant la ligne de sa colonne vertébrale jusqu'à ce que mes doigts se heurtent à l'agrafe de son soutien-gorge. Je la fis céder rapidement et repassai mes mains sur l'avant de son buste pour caresser la moindre parcelle de sa peau, sans en délaisser une seule. Je jetai un bref coup d'oeil dans la direction de la porte de la classe. Et si quelqu'un nous surprenait ? C'était peut-être ça qui rendait la situation si excitante.

Et oui les mâles on deux cerveau et même si c'était un prof et qu'il devait donc surement plus penser avec celui du haut la pour elle le coup elle espérait que celui du bas aller prendre le dessus voyez vous car elle se serait sentit mal si son plan échouait maintenant. Bah tant qu'ils n'avaient rien commencé encore bon à la rigueur d'accord mais maintenant hors de question de faire machine arrière et la voyez vous de toute manière elle n'en avait aucune envie croyez-moi. Alors que Prim laissez glisser ces mains agile sur lui elle le laissa enlever sa chemise et écarte un peu plus les cuisses, passant finalement une main dans son dos pour venir le coller a elle. Alors qu'il rompit brutalement le baiser elle eu soudain peur pendant une seconde a peine mais ne lâcha pas son regard et fut agréablement surprise qu'il lui enlève son haut. Elle leva les bras et dans les mêmes secondes qui suivirent elle se retrouva finalement sans soutien gorge. Elle passa sa main dans les cheveux de James et laissa glisser son autre main jusqu'à son pantalon, défaisant la ceinture, avant de défaire le bouton et de le laisse glisser le long de ses jambes. Elle se cambra en arrière en sentant les baiser dans son cou, c'était son pécher mignon si bien qu'elle ne pouvait s'empêcher de se mordre la lèvre. Elle revint rapidement a ces lèvres ne pouvant déjà plus s'en séparer et elle finit d'enlever ce qui lui restait, autrement dit son caleçon. Dakota est une fille très impatiente que ce soit dans la vraie vie et également au niveau du sexe, vous comprendrez donc sa passion dévorante lorsqu'elle l'embrasse et le déshabille ainsi.