you know my name, not my story.
Je me nomme Stacy Anastasia Sherwood, je suis née le 22 Avril 1987, dans la belle ville de New-York. À ma naissance, mes parents ont été comblés de joie, ils avaient toujours rêvé d'avoir une fille et j'ai été le bonheur de mes parents. Je n'ai jamais manqué de rien, bon je vous avoue que je me souviens plus très bien des quatre premières années de ma vie, c'est tellement loin tout ça... Mais je me souviens qu'à mes six ou sept ans, je ne me souviens plus très bien de l'âge que j'avais à ce moment-là, enfin bref, un soir après le dîner, ma mère comme tous les soirs est venu me dire bonne nuit, mais ce soir-là j'ai demandé à ma mère si je pouvais avoir une petite soeur où un petit frère. J'ai eu envie d'avoir quelqu'un sur qui déversait mon savoir, quelqu'un à protéger et à aimer en dehors de mes parents... Mais tout ne c'est pas passé comme je le voulais, un soir, alors que je rentrais de l'école, deux ou trois jours après, j'ai découvert ma mère en larmes dans sa chambre et d'instinct, j'ai été la prendre dans mes bras pour la consoler, mais ce ne fut que lorsqu'elle m'expliqua qu'elle ne pouvait plus avoir d'enfant que j'ai compris, que je devrais faire tout mon possible pour les rendre heureux, les rendre fier de moi... Et c'est ce que j'ai fait, durant plusieurs années, j'ai été toujours la première en cours, ma chambre était toujours rangée... Beaucoup de parents auraient rêvé de m'avoir comme fille, mais moi j'ai eu envie de les rendre fier de moi, ce que j'ai tout à fait bien réussi jusqu'à mes 16 ans...
[...]
J'ai fait la rencontre de Mathys, un jeune homme beau, merveilleux, gentil... On été toujours fourrés ensemble en compagnie de nos amis, je me souviens encore de ce qu'ils nous disaient.
« Vous finirez ensemble tous les deux, cela se voit comme le nez au milieu de la figure. » On les a toujours envoyé voir ailleurs, lorsqu'on entendait cette phrase... Mais vous voulez savoir la meilleure ? Lors de mes 17 ans, Mathys me demanda de sortir avec lui et pour tout vous dire, je n'ai pas hésité longtemps avant d'accepter, d'ailleurs, je m'étais fait pas mal d'ennemi en sortant avec lui, il fallait dire que toutes les filles du lycée aurait voulu être à ma place, j'avoue qu'on a eut des soucis, un tas de filles hystériques on essayés de nous séparés, mais il a toujours trouvé les mots pour me rassurer sur son amour pour moi... Mathys a été mon premier baiser, ma première fois et mon premier amour, mais comme toute histoire qui se respecte, il y a eut une fin à notre belle idylle... Vous voulez savoir pourquoi ? Bon... Eh bien, je vais vous le dire...Le soir de mes 19 ans, j'ai passé la soirée avec Mathys et ses parents, ils m'ont toujours bien aimé et je dois avouer que c'est réciproque, enfin bref, ce soir-là, ses parents m'ont offert une paire de boucle d'oreille, j'ai bien entendu protester, mais ils avaient insisté pour que je garde le cadeau et je n'ai pas put leurs refusé, ils ont été comme ma seconde famille. Lorsque nous nous sommes retrouvés seuls avec Mathys, il m'a alors offert son cadeau, un collier avec un pendentif en forme de moitié de coeur et nous nous sommes laissé guidé par notre amour et notre passion, mais ce soir-là, l'irréparable s'est produit... Deux mois après, j'ai commencé à ressentir des nausées matinale j'ai alors été voir mon médecin, pour savoir ce que j'avais...
« Mademoiselle Sherwood, j'ai le plaisir de vous annoncer que vous êtes enceinte. » J'ai été très surprise, bouche bée... J'ai payé le docteur et je suis partie du cabinet en envoyant un message à Mathys pour qu'il me rejoigne au parc... Lorsqu'il m'a rejoint sur place, j'ai fini par tout lui dire, mais il a demandé quelques jours pour y réfléchir, pour moi c'était déjà tout réfléchi, c'était hors de question que je tue un petit être qui n'avait rien demandé et qui était là par accident... Lorsque Mathys m'a annoncé, qu'il me quittait, car s'était trop tôt pour lui, j'ai eu l'impression que mon monde venait de s'écrouler, mais je me suis finalement dit, que comme j'allais être maman je ne devais pas me laisser abattre.
[...]
J'ai donc fait face seule à la situation... Le soir en rentrant chez mes parents, je les ai trouvés dans le salon, l'un entrain de lire un livre à l'eau de rose et l'autre le journal, je me suis assise sur le fauteuil et lorsque j'ai ouvert la bouche s'était pour dire.
« Je suis enceinte. » Mes parents n'ont rien répondu, ils m'ont simplement regardé.
« Je compte le garder. » Mon père a sauté sur ses pieds en colère, ma mère avait les larmes aux yeux, mais dans l'instant, j'ai eu peur de mon père, jamais je ne l'ai vu aussi en colère...
«Tu es inconsciente Stacy tu es encore au lycée, tu n'as pas de travail, » Mon père avait marqué un point, je n'avais pas de travail, mais cela ne me ferait pas changer d'avis, il était hors de question que je commette un crime.
« Je sais, mais même s'il n'a pas était voulu, je ne peux me résoudre à tuer cet enfant qui n'a rien demandé papa... » J'en ai eu les larmes aux yeux, que mon père ne veuille pas comprendre que s'était au-dessus de mes forces de me faire avorter... J'ai alors reporté le regard sur ma mère, histoire d'avoir un soutien féminin, j'ai pensé qu'après tout la personne qui me comprendrait le mieux sur cette terre s'était ma mère, j'ai vu les larmes coulaient sur ses joues et cette vision m'a énormément fait mal...
« Ce que tu es en train de nous faire comprendre c'est que dans neuf mois nous allons être grands parents et que l'on ne peut pas te faire changer d'avis ? » Lorsque ma mère m'avait posé la question, j'ai cru décelé à ce moment, de la joie à l'idée d'être grand-mère, mais aussi de la peur, car elle a en quelque sorte donnée son « approbation » pour ma grossesse...
« C'est exact... » Je pense aujourd'hui, que dans ma voix, lorsque j'ai annoncé cet état des faits à mes parents, il y avait de la peur, car je ne savais pas quel serait la réaction de mon père, suite à cette annonce, mais aussi parce que j'avais peur d'être une mauvaise mère. Mais il y avait eu un brin de joie à l'idée d'être maman, bien que la peur d'en être une mauvaise était plus que présente en moi. Mes parents ne m'ont plus répondu, mon père s'est levé pour sortir de la maison et ma mère a été faire la cuisine... Pour être franche, je ne m'étais pas attendu à ce qu'il saute de joie, car je sais qu'il ne voulait que le meilleur pour moi, que je finisse mes études dans de meilleures conditions, que j'ai mon diplôme d'infirmière, que j'ai un emploi, un appartement, un fiancé, voir un mari et pour finir un enfant, ils ne s'attendaient seulement pas à ce que je fasse tout dans le désordre, je dois avouer que moi non plus je ne m'étais pas imaginé ça...
[...]
J'ai vécu chaque jour de ma grossesse tranquillement, mes envies de manger devenaient de plus en plus fréquent, mes nausées matinales, disparaissait petit à petit et personne au lycée ne se douter de rien et c'était aussi bien comme ça. Parlant lycée, il y avait plus aucune trace de Mathys dans les couloirs, ni dans les cours... Et quelque part ça m'a fait mal qu'il cherche à m'éviter comme ça, j'ai eu l'impression, que nos deux ans ensemble n'avait pas compté pour lui, j'ai pensé qu'il serait au moins rester pas loin, au cas où cela irait mal pour moi, mais non, je m'étais trompé et j'ai été déçu. Enfin bref, autant ne pas remuer le passé. Mon ventre s'arrondissait petit à petit, le plus beau jour durant ses quatre mois, ce fut lorsque je l'ai senti bougé pour la première fois, j'ai trouvé ça merveilleux. Mais depuis l'annonce de ma grossesse, l'ambiance à la maison était plus que tendue, mes parents se disputaient tous les jours, j'avais l'impression que tout était de ma faute, mais un soir le soir de trop pour mon père, il hurlait dans toute la maison qu'il demandait le divorce... Ce fut un coup dur pour moi, j'aimais énormément mes parents et les voir se déchirais en deux à cause de moi, ça me faisait mal et en plus de cela j'avais personne à qui me confier... De jour en jour j'ai perdu de l'appétit, j'ai eu l'impression que j'étais responsable du divorce de mes parents. Le jour de mon cinquième mois, j'ai passé une échographie et mon gynécologue à eut le plaisir de m'annoncer que j'attendais une petite fille, ce qui m'a réconforté. Alors que je rentrais avec cette bonne nouvelle à la maison, espérant ramener un peu de joie et de gaité, j'ai découvert des valises au pas de la porte, mes parents assis dans le salon, je n'ai même pas eu le temps de leur annoncer que mon père m'a jeté à la figure, qu'il partait de la maison... En même temps, j'aurais dû m'y attendre, quand on divorce, il y a forcément quelqu'un qui part de la maison, mais j'ai pensé que comme j'étais enceinte et que le divorce n'a pas été prononcé, qu'ils auraient fait cela après mon accouchement... Mais là aussi, je me suis trompé et mon père à eut la délicatesse de me demander chez qui je voulais vivre et d'instinct, mais vraiment d'instinct j'ai répondu ma mère, car justement si j'avais des problèmes elle pourrait m'aider... Mais durant la semaine, un drame s'est produit, un drame qui a changé ma vie à tout jamais, j'attendais devant la salle d'examen, il restait un bon quart d'heure avant de rentrer dans la salle. J'ai commencé à avoir des vertiges, un de mes camarades de classe m'avait retint contre lui, pour pas que je m'écroule par terre, finalement je suis tombé inconsciente dans ses bras. Autour de moi tout le monde s'est agité, est ils ont immédiatement appelé les secours... Lorsque je me suis réveillé, j'étais dans une pièce blanche, ma mère me caressant doucement les cheveux, j'avais la bouche pâteuse, ma mère m'a fait boire doucement, mais j'ai su que quelque chose cloché, ma mère avait les yeux rouges et me disait de me calmer et qu'elle allait chercher le médecin... Quelques minutes plus tard, le médecin est apparu devant moi.
« Ah mademoiselle Sherwood, ça fait plaisir de voir que vous êtes réveillé. Comment vous vous sentez ? » Je me suis difficilement redressé dans mon lit.
« Fatigué... Comment vas ma fille ? » Mon médecin regarda mes constantes, vérifia mes pupilles. J'entendais ma mère sangloté et à partir de ce moment-là j'ai commencé à avoir peur.
«C'est normal, vous avez été dans le coma durant trois jours... » Le médecin c'est redressé et m'a alors regardé avec un air grave.
« Je suis désolé mademoiselle, nous n'avons pas put sauvé votre fille... » Mes larmes on alors coulé silencieusement le long de mes joues, le médecin est sorti de ma chambre pour me laisser me reposer...
[...]
J'avais perdu la seule chose qui me raccrochait à la vie, la seule chose qui m'avait empêché de faire des bêtises lorsque Mathys m'a quitté... Je ne suis resté que deux jours de plus à l'hôpital et ma mère m'a ramené chez nous. Le lendemain, lorsque ma mère avant de partir au travail, elle m'a remis mon courrier, j'ai lu une lettre du lycée me disant que je pouvais revenir faire une année pour pouvoir passer mon examen dans de bonne condition. Durant la journée j'ai finalement fait mes valises et j'ai laissé une lettre à ma mère en lui disant que je ne pouvais plus rester dans cette maison, qu'il y avait trop de souvenirs douloureux, que je ne reviendrais pas et qu'elle ne devait pas me chercher. Je me suis loué une petite chambre d'hôtel et lorsque la dame de l'accueil m'a demandé mon prénom et mon nom, j'ai pris conscience que Stacy me rappelait trop de douloureux souvenir, j'ai alors donné Anastasia Sherwood et à partir de là, je ne donnais que ce prénom-là. Ce soir-là je suis sorti en boîte de nuit, j'ai fait la fête, j'ai dragué... Je suis devenue infirmière, mais j'étudie par correspondance afin de devenir médecin, alors il m'arrive par moment de faire des stages payés à l'hôpital.
...
Hier j'ai entamé mon cinquième mois de grossesse et je vous avoue que ça se passe nettement mieux que la première fois. En même temps avec l'homme que j'aime à mes côtés, ça ne peux que ce passer bien. Cette homme je le connais depuis trois ans, on s'est rencontré en boîte de nuit, ce soir-là nous avons danser, flirter ensemble et nous avons très vite fini dans le même lit, mais le lendemain matin, je n'ai pas filé en douce comme à mon habitude. Au fil des mois nous avons appris à nous connaître. Nous, nous échangions entre 50 à 100 sms par jour, au jour d'aujourd'hui je penses qu'on s'en échange beaucoup plus, en même temps si on a pas de nouvelle l'un de l'autre on s'inquiète et le stress ce n'est pas bon pour moi et le bébé. Entre lui et moi ça à toujours été fusionnel dès le début, mais depuis que je lui ai annoncé qu'il allait être papa, notre relation a évolué, puisqu'on s'est mis ensemble, mais nous sommes toujours aussi fusionnel qu'avant, voir plus même. Cet homme se nomme Sasha-Naël Ange Widmore, c'est l'homme que j'aime et avec qui je vais fonder une famille. J'étudie toujours la médecine par correspondance, j'ai fait une pause de deux mois, normal les grandes vacances, en revanche j'ai été travaillé à l'hôpital joué mon rôle d'infirmière.