De ces misérables dans la foulée le jeune oisillon perdu dans ces sales bas fonds meurt lentement d’un cœur qui chercher à cesser de battre, malmené par la pauvreté, la faim et la peur omniprésente que vos chevilles flétries et vos os en sous-régime ne craquent sous la pression et vous laisse tomber, âme et être, vous abandonnant pitoyablement à la mort. + Blazzim s’est toujours, d’une manière vulnérable, adonné à toute sorte d’amour innocent, sans rien chercher en retour. Dans son trou perdu où toute existence est ignorée par ces riches qui vivent en paix, il se donnait à tout cœur pour aider ceux qu’il pouvait, donnait le courrier du facteur (si le facteur avait du courrier pour quiconque, généralement il s’agissait de factures, faut l’avouer), aider la boulangère à livrer son pain, donnait des cours de langues au cordonnier (mal chaussé) qui n’y comprenait rien. + Il avait une petite sœur dont il s’était inconditionnellement amouraché, à croire qu’il n’y avait qu’elle qui le comprenait du haut de ses cinq ans. En plus, il lui avait cédé son petit lit, pour dormir sur une planche de bois, assez dure… Elle savait beaucoup de choses déjà sa sœur, un nombre incommensurable de choses même, sûrement à cause des mots trop compliqués que lui filait son frère entre certaines conversations. + Blazzim n’était… pas vraiment aimé de ses parents, son envie révoltante et indiscutable de s’instruire coûtait extraordinairement cher pour « ses parents » ils avaient tentés de le retirer du collège pour qu’il se dirige vers un de ces métiers qui payaient dès le premier jour, mais malheureusement pour eux, il connaissait ses droits. + Son père était un de ces pauvres constamment bourré, on se demande bien d’où lui sortait la thune qui lui servait à acheter ses litres d’alcool qui coulaient dans ses tissus sanguins. Il arrivait trop souvent qu’il lève la main sur Blazzim, ou sur sa mère, jusqu’à en venir à bout de leurs corps squelettiques, puis il se jetait dans le sofa poussiéreux et pleurait toutes les larmes de son corps, sûrement qu’il n’avait pas rêvé de cette vie. + Blazzim ne considérait point sa vie comme une souffrance, au contraire, il avait certain air constant de bonne humeur et ce sourire débile accroché à ses lèvres à lui donner des crampes de la mort. + Les parents de Blazz et sa petite sœur son mort dans un incendie, il avait tenté de sauver sa sœur en l’emmenant avec elle, mais ses parents l’ont tiré par le bras, l’enfonçant à contre cœur dans leur libération. Habitué à ce qu’on se foute de son inutile vie, il s’est juste réfugié il ne sait plus trop où, à fermer les yeux et s’est réveillé dans un hôpital. + Il a été adopté par les De Balzac, deux fortes têtes françaises très bons de cœur et visiblement impuissants… sexuellement parlant. Depuis la mort de sa petite sœur sont venus s’ajouter à son trouble de l’attention, la bipolarité et la pyromanie. Oui, il est pyromane, en lieu et place d’être pyrophobe. + Passionné par les comportements humains et l’écriture, il a décidé d’en faire ses études, même s’il ne prend pas vraiment ça au sérieux.