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+ QUE PENSES-TU DE JERSEY ? J’aime cette ville comme je la déteste. Pas contrariant le mec non du tout je veux dire par là que j’aime les petits coins calmes de cette ville, y faire de la photographie, les parcs, la nature, les animaux, j’aime ce côté-là de Jersey. Cette ville a du charme et de toute façon je n’ai vu que celle-là, pas de voyage chez-moi on n’avait pas les moyens, l’argent toujours l’argent. Ce que je n’aime pas vraiment ici c’est le monde j’ai tellement l’impression d’être à part même si ça va mieux avec les études j’ai toujours cette image de mauvais garçon qui me colle à la peau, j’ai juste fait enfermé mon ex dans un asile de fou et j’ai pris toutes les drogues qui existent au monde je crois et les tatouages font peur aux vieux mais, je suis un garçon bien enfin pas assez pour cette ville. Enfin voilà mon avis sur Jersey, je mourais ici je crois mais, je compte voir si l’herbe est plus verte ailleurs en attendant. + DEPUIS COMBIEN DE TEMPS VIS-TU ICI? Depuis toujours, comme mes parents d’ailleurs, étonnant non ? Pas du tout et sans doutes que mes enfants vivrons ici aussi. Après tout c’est sécurisant de connaitre la ville sous tous ses angles, sous toutes ses facettes. Enfant je courais là ou mes parents le faisaient plus jeune, je pêchais avec mon père qui lui aussi le faisait avec son père à l’époque. Le premier baiser sous l’arbre du jardin où cinquante ans en arrière ils fêtaient le mariage de mes grands-parents. Je ne connais que cette ville, j’y ai vécu les meilleurs comme parfois les pires choses d’une vie. Je connais le monde extérieur grâce à internet, les livres, la télévision et je me dis qu’ici on n’est pas plus mal qu’ailleurs on est même plutôt bien. + SI TU DEVAIS RÉSUMER TA VIE EN TROIS MOTS: Incompréhension : Un point fort dans ma vie, déjà petit je n’étais pas comme les autres, trop maigre, trop renfermé sur lui, je ne jouais pas aux voitures, non moi je lisais ou je regardai la nature pendant des heures. A l’adolescence j’ai commencé les conneries, être un vrai cancre, le collège ce n’était pas pour moi pourtant j’étais bien plus intelligent que les personnes de mon âge mais, je n’étais juste pas à ma place ici. La drogue, le sexe, j’étais devenu extrême. Puis mes parents ont cessés de me comprendre quand j’ai commencé les tatouages sur mon corps. Incompris oui j’ai toujours été incompris par mon entourage.
Rencontre : La drogue, les milieux un peu étranges apportent des rencontres spéciales. Une fille, un regard, une bonne dose d’ecstasy et me voilà contre un mur en train de lui faire l’amour, pour parler gentiment. Cette fille elle était tellement spéciale, elle avait autant de tatouage que moi mais, complètement détruite par la vie, son passé et la drogue. J’ai réussi à la mettre enceinte pour couronner le tout.
Paternité : Etre père moi ? A 19 ans j’ai rien trouvé de mieux à faire que de mettre une folle enceinte, je n’ai pas la tête d’un père j’en ai pas le caractère pour enfin je ne l’avais pas. Jusqu’à la naissance de ma fille je n’ai pas voulu accepter j’étais de toute façon persuadé qu’elle la tuerait ou qu’elle serait totalement attardée avec les drogues que sa mère continuait à prendre. Et puis quand j’ai vu son regard, Aria-Velvet oui encore une fois j’avais fait dans l’original, quand j’ai vu son regard, ses petites mains je me suis senti père enfin je m’en suis senti capable. Je devais la protéger à présent et même si ce n’est pas toujours évident d’être papa à vingt ans je n’ai plus vraiment le choix. J’ai fait interner sa mère dix jours après la naissance de ma fille. Pour moi elle n’a plus aucune place dans nos vies à contrario de la justice qui persiste à dire que c’est sa mère et qu’elle aura sans doutes toujours des droits envers elle. + TU AIMES/TU N'AIMES PAS J’aime ma fille, la nature, la photographie, mes potes, mes amies, le sexe et encore meilleur si il est brutal, j’aime les femmes, les filles, les garces au lit mais, je n’aime pas les poufs, les écervelés.J'aime voir une femme jouir, cette instant dans son visage et sentir ses pulsations avec mes mains. J’aime la vodka, les bonbons, les tatouages. Je suis accro au café, oui oui ça m’empêche de dormir je sais. J’aime regarder les gens dormirent. Je déteste le soleil, j’adore la pluie et l’automne. Je n’aime pas les voitures, la pollution, le monde, les phénomènes de mode. J’aime prendre mon temps, me lever tard mais, ça je ne peux plus le faire depuis la tempête Aria-Velvet. J’aime sortir, avoir de nouvelles idées de tatouages. Prendre des photos partout où je vais. Tu vois j’aime et je n’aime pas tout un tas de choses, tu es vraiment curieuse comme fille mais, rien d’étonnant vous êtes toutes les mêmes.. + TES PLUS GRANDES PEURS? Perdre la garde de ma fille, c’est tellement devenu ma raison de vivre, mon être, mon sang. Sans elle je me sens vide. Mais, je suis jeune, je suis étudiant et je ne suis pas riche, j’ai peur que l’école m’interdise de la garder dans la confrérie, je sais bien qu’elle doit rester dans la garderie mais, je ne peux pas me retenir d’aller la chercher la nuit pour qu’elle dorme avec moi. Mon physique dérange et mon passé aussi, le juge pour enfant me surveille je le sais très bien. J’ai peur du retour de sa mère dans nos vies aussi, je n’ai pas envie que ma fille sache que sa mère est complètement folle et qu’elle a sombré depuis bien longtemps dans la drogue et que jamais elle n’en sortira vraiment. Dire que j’aimais cette fille. + QUE REPRÉSENTE LES CONFRÉRIES POUR TOI? Il vous est certainement arrivé de croiser, dans les rues de nos villes et villages, d'étranges cortèges que l'on pourrait croire sortis d'un film médiéval. Ces cortèges, hauts en couleurs, ce sont des confréries qui les forment. Elles symbolisent la convivialité et la joie de vivre dans la société souvent stressée ou renfrognée qui est la nôtre. Non sans rire ? On est plus dans les temps anciens là, nous pour moi les confréries c’est des gens qui partagent les mêmes intérêts qui finissent par devenir des amis et parfois même une famille.Amitié, déception, amour, cochonneries, conneries. Vous voyez rien de bien diffèrent avec la vie de tous les jours en dehors juste que nous, nous sommes dans les mêmes dortoirs, les uns sur les autres. Très peu de secret, tout ce sait très vite dans une confrérie, les rumeurs se propagent plus vite que la peste. Mais on partage tellement de choses que ça en vaux vraiment la peine. + ET QUE SERAIS-TU PRÊT(E) À FAIRE POUR TA CONFRÉRIE? Je ne sais pas vraiment, je ne mettrais pas ma vie en danger, sauf si la vie de mes amis étaient en périls mais j’ai eu le droit au bizutage, l’alcool, les filles, les défis en tout genre, j’ai même posé plusieurs fois nu pour les cours d’art plastiques alors si ça ce n’est pas de la dévotion… Je bizute aussi maintenant, ouai c’est la classe de n’être plus en première année. Je serais prêt à la défendre si son existence était menacé même à devenir porte-parole, t’images toi Monsieur le tatoué porte-parole c’est la grosse blague du siècle. Alors voilà de quoi je suis capable pour elle mais, faut pas non plus me demandé la lune. + POURQUOI CETTE CONFRÉRIE ET PAS UNE AUTRE? Apollon Apollon !! Parce que je suis aussi brillant que le dieu qui portait ce nom même peut-être plus. Oh oui ça va mes chevilles. Je suis un créatif, faut voir mes tatouages non ? Les gens n’aiment pas, ou très rarement mais, dans ma confrérie j’ai trouvé plus space que moi, même pire. Nous les artistes nous sommes les grands incompris de ce monde. Apollon est un dieu vindicatif, prompt à punir ceux qui le défient, c’est une autre facette de moi, je suis violent si on fait du mal aux gens que je porte dans mon cœur mais, rien à voir avec ma confrérie c’est plutôt des gens calmes par ici. Je n’avais ma place qu’ici, je ne suis pas un coureur de jupons, encore moins un sportif alors me voilà chez les Apollons et ce n’est pas plus mal. .