who ons my heart, is it love or is it art.
Aiden ⊱
Introduction:
Aiden a vu le jour un 29 février année bissextile, un jour qui n’apparaît que tous les quatre ans, après de nombreuses heures difficiles qui ont failli coûté la vie à la mère et l'enfant, c'est la délivrance, Aiden Naturin Hyde vu le jour, bien heureux bébé qui ne voit pas encore le monde tel qu'il est, qui ne voit pas l'horreur, le froid, la peur, la faim et la douleur qui ne guérira vraiment jamais.
7 ans plus tard:
Aiden est un petit garçon maigrichon aux cheveux trop longs, lui tombant sans cesse devant son regard clair, le même parait-il que son grand-père mort à la guerre. Ces vêtements sont dans un sale état, troué ou raccommodés de tout coter il porte ses affaires d'écoliers dans un sac de supermarché, il a malgré tout quelques bons copains qui malgré son allure sont proches de lui. L'école c'est la liberté de pouvoir rire et courir dans la cour avec un poursuivant qui souhaite vous attraper et hop au coin des prisonniers, un jeu d'enfant. Il essaie de suivre les leçons et de rendre ces devoirs, chose très difficile pour lui. Chaque fin de journée quand la sonne cloches, la classe ce vide en moins d'une minute, tous son ravit de rentrer à la maison, un goûter les attend, des parents qui vous aide pour vos devoirs et ensuite le bonheur de s'asseoir à table, manger de la nourriture saine dans de jolies assiettes.
Pour lui c'est différent. Sur le chemin du retour ils traînent des pieds, en shootant dans un caillou. À l'angle de son immeuble il a déjà des tremblements, est-ce qu'il est là ? Est-ce qu'il a bu ? ou est-ce qu'il dort profondément en ronflant prodigieusement ? Dans la cave il planque ses affaires d'école, il doit tout planquer de peur qu'il détruise tout dans un accès de rage. La peur au ventre il monte au second étage, ouvrant la porte tout est silencieux, il traverse la pièce rapidement pour atteindre sa chambre et s'y enfermer. Mais un bruit le stop, sa mère pleure dans un coin du salon, une pièce sans chaleur que sa mère à peine à tenir propre et ranger avant qu'il rentre et foute le bordel.
"Maman ?" "Aiden mon grand te voilà! Ça va ne t'inquiète pas, c'est ma faute j'ai oublié de laver son jean bleu."
Combien de fois a-t-il entendu cela ? Tout est prétexte à la rouer de coups, il cherche souvent une excuse et parfois non il cogne tout simplement, c'est un enfer quotidien qu'ils vivent, lui pendant ses heures à l'école il est libre sa mère l'est rarement, toute la journée elle s'active rangeant nettoyant, pour qu'il ne trouve rien à lui reprocher en rentrant. Les soirs où il rentre et va directement au lit et un jour béni. Un pas trébuchant dans les couloirs, fait courir une sueur froide dans son dos, un regard échangé avec sa mère. " Va dans ta chambre Aiden, va !" Avec honte il court jusqu'à sa chambre met le petit verrou qui ne retiendra pas la force de son père. Il s'accroupit sur le sol dans un angle, les mains sur les oreilles, car très vite les cris résonnent dans la pièce voisine, il tremble en serrant ses poings sur ses oreilles, il se redresse d'un seul coup le coeur battant. " Où il est ton p*tin de gosse, ce feignant même pas là pour accueillir son père AIDEN AIDEN "! Ce levant d'un coup il ouvre la fenêtre prêt à s'enfuir même si à chaque fois il risque de tomber et se briser quelque chose ça sera toujours mieux. La porte grince et le verrou cède, en deux enjambés sons père le chopé par la peau du cou et le projette dans la pièce comme s'il n'était qu'un objet à briser.
14 ans :
Aiden à grandit, jeune homme dégingandé, de petit muscle long et ferme sur son corps mal nourri. Sa vie n'a pas changé, sa mère va mal de plus en plus, son père de plus violent, l'appartement où il vit et un champ de ruines, il ne travaille plus, il boit toute la journée et il frappe dès où il a la force de se lever et c'est encore trop souvent. Aiden revient de l'école ses notes ne sont pas la plus brillante, ses professeurs, surtout celle de musique l'aide parfois pendant la récréation à combler ses lacunes. La musique il adore cela et sa prof' l'a bien comprise elle lui apprend la musique, le solfège, le piano, la guitare, la flûte, il adore et il veut en découvrir davantage. Mais il ne pense pas allé au lycée et encore moins à l'université, il n'aura surement pas de bourse, pourtant il travaille dur dans ce but et pouvoir partir. Mais dans le fond il sait qu'il n'ira nulle part sans sa mère. Il rentre sans faire de bruit comme toujours après avoir mâché des feuilles de menthe sauvage pour dissimuler l'odeur du tabac. Il n'a pas fait un pas que son père sort d'une pièce et le saisit par le bras.
" Tu es en retard Aiden et tu pus la clope, tu fumes petit con .! Je vais te faire passer l'envie de fumer tu vas voir. "
" Lâche- moi merde. Sale poivrot, lâche- moi, je te tuerais "ferme la sale gosse" lâche t-il en le jetant à terre avec une violence atroce recroquevillée sur lui-même il protège ce qu'il peut des coups de pied et de poings qui lui tombent dessus, Aiden n'en peut plus, sa mère ne tient plus debout, elle est maigre, épuisée, elle est déjà morte et lutte vainement pour lui. Mais pas assez pour s'enfuir la crainte qu'ils les retrouvent l'effraie davantage qu'une rossée. Aiden parvient à lui crocheter les chevilles et il en profite pour ressortir en courant. Il passera la nuit dehors à trembler, pas pour lui et la côte qu'il lui avait brisée, mais de peur pour sa mère qui avait dû prendre les coups par sa faute.
18 ans : Il est majeur, nul gateau, aucune bougie, l'attend à son réveille, seul le froid, car par manque d'argent a leurs à couper le chauffage et l'eau chaude. Il est transi de froid. Allonger sur le dos il fixe le plafond, son oeil droit désenflé, mais il est cerné de noir. Il a encore grandi, il s'est étoffé, sans être un gros balèze il est plus fort chaque jour et chaque jour il tient tête à son père. Ce matin il est majeur, il est en droit d'aller où bon lui semble. Il ne va pas s'en privé, mais pour vivre cette évasion, sa mère doit venir aussi. Depuis plusieurs mois elle est de mal en pire et il craint réellement pour sa vie.
" SARAH mon café putin !" Il soupire, " une nouvelle journée de malheur ? Non" dit-il dans le silence de sa chambre il se redresse et enfile un jean et un sweat à capuche. Un bruit de vaisselle brisée et les lamentations de sa mère qui s'excuse, la chaise qui racle le sol, la fureur de son père. Aiden a les larmes au bord des yeux et la rage au creux dut vendre et battant dans ses veines. " LÂCHE LA IMMÉDIATEMENT" " Pardon ? Tu crois parler à qui morveux ?"
Aiden sera certainement toujours effrayé devant son père, mais là il n'en peut plus, toute cette violence, cet appartement minable, cette vie minable, il veut vivre enfin et cesser d'avoir peur.
Je parle à un enf*iré j'ai dix-huit ans aujourd'hui et tu ne poseras plus la main sur moi. Je me casse et maman vient avec moi tu vas crever tout seul dans cet appartement moisi avec seul compagnie les rats qui ne valent pas mieux que toi. Comme il s'y attendait son père devient rouge de colère son cou se gonfle et des veines sont sur les points d'exploser sur les muscles flasques de ses bras. Mais Aiden cette fois ne flanchera pas, nombreuse sont les fois où il a essayé de se défendre de le repousser, cette fois il ira jusqu'au bout il ne renoncera que s'il est au sol dans une mare de son propre sang. Levant bien haut la batte de base ball volé au lycée il a le regard effrayé, mais une fureur sans failles L'habite. La suite et chaotique les cris de sa mère qui pleure, le bruit atroce et soulageant de la batte heurtant un corps, le sol encaissant le corps lourd de l'homme. Il laisse tomber la batte et attrape la main de sa mère "on s'en va" sa mère n'arrête pas de dire non tellement effrayer, mais il la tire pour la faire sortir de l'appartement et descendre les escaliers dans la rue il marche en la traînant presque derrière lui, il ne s'arrête pas tant qu'il n'a pas atteint la gare, son plan il le prépare depuis un moment il est sans failles il doit l'être. À la gare il achète deux billets pour le premier train qui part, il a volé jours après jours des billets dans le portefeuille de son père, mais il a aussi dealé pour des mecs du quartier pour ce faire du fric. Son coeur cessera de battre aussi fort quand le train partira enfin.
20 ans presque 21.
Une chambre ranger avec des draps propres, un rideau à la fenêtre, une armoire avec plus d'un jean et d'un sweat, une cigarette sur l'oreille il noue ses lacets et s'étire il n'a pas assez dort et c'est simplement car il a travaillé la veille dans le bar du coin, où il fait des animations tous les samedis soir. On est donc dimanche et la seule chose qui l'inquiète c'est qu'il ne pourra pas réviser avant son contrôle du demain. Aiden est à l'université, ses efforts on payés une petite bourse et le reste il le gagne en travaillant dur. Sa mère est dans un hôpital non loin du campus après s'être enfui tout ne ce n'est pas déroulé comme il l'espérait, mais malgré tout ils sont libres, à peu près, sa mère va mal, elle a un cancer généralisé, depuis des années elle souffrait de la maladie qui s'aggravait chaque jour. Les médecins ne lui donnent pas six mois à vivre.
Aiden est un jeune homme marqué qui est très souvent seul, qui parle peu et qui se méfie de tout le monde. Il a malgré tout de très bon mais, mais aucun d'eux ne sait rien de son passé.