Toujours aussi doux, il enlève une mèche de mes cheveux. Je souris en le laissant faire. Habituellement, je détestais ça. Ces petits gestes doux, ça me rendait malade. Malade et surtout nerveuse, j'étais bien trop habitué à être dans le jeu, alors forcément, le premier geste qui n'entre pas dans ce jeu de séduction, c'était mal vu. J'avais peut être peur de la douceur des autres.  « Ça marche, faisons ça. » Je m'allonge, et je le sens se mettre sur moi. J'ai envie de lui dire qu'il est lourd, pour le taquiner, mais j'ose pas. Je ne veux pas perturber ce moment de douceur. Il commence à me masser, et je me détend. Wah, il sait s'y prendre ce monsieur. Il passe ses mains, s'applique, et je le ressens. Ça me fait du bien, et ça fait surtout pas de mal après cette nervosité et cette tension présente. Je ferme les yeux, le laisse complètement faire. Il se penche, et je sens des baisers sur mon épaule, sur ma nuque, et je sens un long frisson me parcourir. Ça devait d'ailleurs se voir sur tout mon corps. Je me mordais la lèvre pour ne pas céder à mon envie.  « C'est pour t'empêcher de t'endormir.. » je ris un peu. S'il savait.. il vient, en moins de dix minutes, de réveiller toute mon envie présente pour lui. Peut-être que finalement, j'aimerais bien faire autre chose dans ce lit. Je tente de chasser cette idée de ma tête, mais comment faire lorsqu'on se retrouve avec Teddy dans un lit ? On ne peut avoir d'autres pensées que celles-ci. « T'a eu raison.. je sentais le marchant de sable arriver.. », je souris. L'envie que j'ai de lui s'en va lentement, et ça me rassure un peu. Je ferme les yeux, et me décide enfin. « pour..pour tout à l'heure tu sais je.. j'voulais pas te mettre en colère.. », je me mords la lèvre, essayant de rester calme, et de ne pas trop aller loin dans le sujet. Je ne me vois pas lui expliquer pourquoi je l'ai repoussé.

state of grace.
Il ignore si elle a l'habitude de la douceur ou non. On dirait que non. Il ne l'a jamais été avec elle, et au fond, il ne sait rien d'elle, des autres relations qu'elle entretient, rien de tout ça. Jamais ils n'ont eu nécessité d'en apprendre plus sur l'autre ; ça a toujours été du jeu, et encore du jeu. Il commence alors à la masser, détendant les muscles de son dos et de ses épaules qu'il sent tendus, sûrement à cause de leur frustration précédente. Alors qu'il cède à l'envie de déposer quelques baisers sur ses épaules et sa nuque, il la sent clairement frissonner et ça le fait sourire. Il aimerait la taquiner à ce sujet, mais il a peur, lui aussi, que cela ne brise l'espèce de magie et de quiétude qui s'est installée entre eux à ce moment-là. T'a eu raison.. je sentais le marchant de sable arriver.. Il sourit mais ne répond rien. Il sait qu'elle raconte n'importe quoi, c'est à ses frémissements sous ses doigts qu'il le sent. Son envie d'elle est toujours présente, inavouée mais là, tapie, guettant le signal pour bondir comme un prédateur. Pour..pour tout à l'heure tu sais je.. j'voulais pas te mettre en colère.. Ses gestes ralentissent un peu. Il ne répond rien pendant quelques secondes, puis inspire un peu, comme pour chercher ses mots dans l'air ambiant. C'est de ma faute. Il laisse retomber le silence quelques secondes seulement après cette prise de conscience, puis cesse tous mouvements, se laissant tomber sur le côté pour se retrouver sur le ventre, tout près d'elle. Il tourne la tête pour la regarder. J'suis pas un mec pour rien, tu sais. La frustration nous rend terriblement... agressif, avoue-t-il avec un petit rire. Il hausse les épaules. J'préfère que tu me remettes clairement à ma place plutôt que de te perdre entièrement, Kendall. Il plonge dans son regard, parfaitement sincère, même si le fait d'être allongé là tout contre lui ne peut que réveiller toute son envie. Il se contient, du mieux qu'il le peut.

«  C'est de ma faute. », il a beau dire ça, que je pense plutôt que c'est de la mienne. Je l'ai repoussé peut-être un peu trop violemment, mais je me dis que c'est peut-être finalement pour notre bien ? Ou alors, j'essaie de m'en convaincre. J'ai beau peser le pour et le contre, au final, il me reste le fait suivant: ma conscience qui me dis qu'après ça, je ne serais plus personne. Une fille qui l'ignore dans les couloirs, quelqu'un de qui il se fout, un numéro inconnu sur un répertoire, plus personne. Je ne réponds pas, et il arrête pour s'allonger à côté. Je me tourne pour le regarder, et appui ma tête à l'aide de mon bras. « J'suis pas un mec pour rien, tu sais. La frustration nous rend terriblement... agressif », je ris un peu avec lui. La frustration n'était pas qu'une histoire d'hommes. « J'préfère que tu me remettes clairement à ma place plutôt que de te perdre entièrement, Kendall. »  Je le regarde, et j'essaie de voir quelque chose dans ses yeux. Peut-être autre chose que de la franchise et de la sincérité, mais rien d'autre n'y viens. Un sourire se place sur mes lèvres, petit, discret, et je hoche la tête. Mon visage s'approche doucement du sien, et mes lèvres viennent de nouveau l'embrasser. Ma main passe dans sa nuque et remonte lentement sur sa joue. Je ne saurais pas expliquer pourquoi je le fais, mais j'en avais juste besoin. J'avais juste besoin de l'embrasser, peut-être pour combler un peu l'envie qui était présente ? Peut-être parce que j'avais besoin de confirmer par un geste ses mots ? Je cesse doucement et le regarde, me mordant la lèvre. Revenir à la normale comme si de rien. « à mon tour », je souris, et me redressais.. le regardant. « t'enlève ton t-shirt ? », je souris, et une fois fais, je passais à califourchon sur lui, commençant doucement à le masser.

i am titanium.
Peut-être est-ce de leur faute a tous les deux, de toute façon. À ce niveau-là, c'est un peu dur de le déterminer clairement... Elle rit avec lui lorsqu'il lui parle de frustration. Tant mieux, ça veut sûrement dire qu'elle partage un peu le sentiment et quelque part, oui, ça le rassure. Il lui avoue alors qu'il préfère ne rien faire que de la perdre, si elle associe le fait de craquer à ne plus entretenir de relation avec lui après. Ben oui, c'est un peu ce qu'il pense en fait. Vu comme elle tient à ne pas franchir cette ligne, peut-être ses règles à elles sont-elles encore plus strictes que celles de Charles, qui les franchirait bien pour Kendall, tant il l'apprécie. Quel quiproquos mes amis. Elle se rapproche et vient l'embrasser de nouveau, il va vraiment s'habituer à toute cette douceur de sa part. Il répond doucement à son baiser, profitant simplement de ses lèvres même si cela ne fait qu'embraser plus encore son envie pour elle. Il se maîtrise, profitant de ça simplement, caressant ses cheveux d'ébène. à mon tour Elle se redresse et il comprend à ce moment-là seulement ce qu'elle attend de lui. Il se redresse et se met sur les genoux, sans avoir lâché son regard pour autant. t'enlève ton t-shirt ? Il sourit simplement et en guise de réponse, l'attrape et le fait passer par-dessus sa tête, restant bien redressé, histoire de faire profiter un peu la demoiselle de ses abdominaux, en toute innocence. (a) Faisant mine de rien, il s'allonge alors sur le ventre, la sentant s'asseoir sur lui. À son tour, il ne se permet aucune remarque taquine. Il a bien trop peur de briser cet instant de quiétude. Il se détend directement, oubliant son envie, oubliant leur jeu, oubliant leurs règles. Il ferme même les yeux, avant de murmurer Tu masses bien.. d'un ton distrait et apaisé, même si la sentir assise contre lui ne laisse pas ses pensées tranquilles.

please don't go

Je le vois retirer son t-shirt, et je ne peux m'empêcher de laisser un long regard sur son torse, me mordant la lèvre. J'aimais y poser mes mains, j'aimerais y déposer des milliers de baisers, j'aimerais frotter ma poitrine en rythme contre ce torse, mais je dois me retenir. Parfois j'aimerais me dédoubler, être une autre, et puis coucher avec Teddy sans cette relation qui nous emprisonne. « Tu masses bien.. », je souris et continuais de le masser, une bonne dizaine de minutes. Mais rapidement, la douleur se fait dans mon bras, et je m'allonge sur lui, ma poitrine, sans t-shirt, contre son dos. Je ferme les yeux, ça fait du bien d'avoir la chaleur de son corps contre moi. Ma bouche approche son oreille et je joue un peu avec, puis doucement, murmure ; « tu dors ici ce soir.. ? », je me rend compte que c'est un peu déplacé, et m'empresse d'ajouter, toujours en murmurant, « ou bien tu préfère rejoindre l'une de tes nombreuses conquêtes ? », pas un seul poil de jalousie, même pas vrai. Je reste contre lui, et j'attends sa réponse. J'espère que ce sera un oui, mais je sais que ce sera un non. Les Hadès du dortoir vont revenir, et je suis pas certaine que Teddy les apprécie tous.

and i swear we're infinite.
Elle continue de le masser pendant de nombreuses minutes et on pourrait croire qu'il s'assoupit, mais loin de là, il reste juste muet, en profitant pour se concentrer sur autre chose que le contact des mains de Kendall avec sa peau. Elle finit par s'arrêter et il la sent retomber sur lui. Il sourit. Encore une fois, il n'est pas d'humeur à la taquiner. Il sent ses lèvres s'approcher de son oreille et rien que de la sentir les mordiller ainsi, ça réveille brutalement son envie indélogeable pour elle. Il tente tout de même de se contenir correctement. Y a pas à dire, être sur le ventre, ça aide. tu dors ici ce soir.. ? Il sourit. Bordel que ça lui fait plaisir. Mais presque de suite après, elle rajoute : ou bien tu préfère rejoindre l'une de tes nombreuses conquêtes ? Serait-elle jalouse ? Amusé à cette idée, il roule alors sur le côté pour la laisser glisser sur le lit, mais une fois allongé de nouveau contre elle, il se recolle tout près de son corps. Il sent sa poitrine contre son torse et une de ses mains vient dessiner les contours de sa clavicule, passant sur son épaules, puis sur ses côtés, se posant au niveau de ses hanches avec de petits cercles, tandis qu'il cherche à capter son regard. Il est vrai que c'est pas forcément très prudent. Si quelqu'un entre dans la chambre de Kendall... il est fichu. Ouais, parmi ses colocataires, il sait qu'il y a Sawyer. Et comment dire... Ça passe pas forcément bien entre eux. Eh bien, si tu veux bien me garder cacher ici sans que personne ne nous surprenne.. Moi ça me va. répond-il avec sincérité. Il sait que ça risque d'être difficile et compliqué, voir torturant de dormir avec elle dans le même lit, mais si elle ne veut qu'il ne se passe rien, il se retiendra. Quitte à dormir dos à elle le plus loin possible.. même s'il n'aurait qu'envie de la sentir s'assoupir contre lui. Il entremêle une jambe au milieux des siennes, venant embrasser son cou, puis son menton, remontant vers ses lèvres en caressant sa joue de son autre main. Il est si tendre qu'on dirait un amant. Ou un mari. Tu sais, nulle ne mes conquêtes ne te vaut, puisque tu n'en es de toute façon pas une. Il est peut-être temps qu'elle le sache, non ? Il dépose, cette fois lui, ses lèvres sur les siennes, les emprisonnant dans un baiser grisant et définitivement trop court puisqu'il y met fin au bout de quelques secondes seulement. Il ne faudrait pas qu'elle s'aperçoive réellement à quel point il doit se faire violence pour ne pas lui sauter littéralement dessus.

whispering, wondering

Il se penche sur le côté et je glisse sur le lit. Je le regarde faire, et il se colle tout proche de moi, l'une de ses mains commençant à faire des dessins sur mon corps. Chaque dessin me tire un nouveau frisson, et chaque frisson est une torture. Je suis sa trajectoire de mes yeux, puis elle m'échappe, surtout parce que je ne veux pas avoir un torticolis. Finalement mes yeux se posent sur les siens, et je remarque qu'il me regarde. Je souris un peu, sans savoir quoi dire. « Eh bien, si tu veux bien me garder cacher ici sans que personne ne nous surprenne.. Moi ça me va. ». Je souris. De toute façon, demain matin, tout le monde se réveillera, et chacun retournera à ses occupations. Qui fait attention à qui dort avec qui ? L'idée des dortoirs, c'est bien quand on est nouveau, mais c'est moins bien quand on a besoin d'intimité. Je n'ose même pas imaginer deux personnes du même dortoirs en couple.. la nuit, ça doit être une torture pour tous les autres qui écoutent tous les moindres bruits de mademoiselle qui prend son pied. Néanmoins, je reste réaliste et je sais que ce sera compliqué de dormir avec Teddy sans trop rien osé faire. Il passe sa jambe entre les miennes, et sa bouche se loge dans mon cou, pour monter à mon menton, et encore à mes lèvres. « Tu sais, nulle ne mes conquêtes ne te vaut, puisque tu n'en es de toute façon pas une. » Il m'embrasse ensuite doucement et rapidement, mais j'ai peur de ne pas comprendre. De toute façon, quitte à avoir le sujet sur le tapis. « et si.. si j'en devenais une.. ? », un murmure, presque un souffle perdu contre ses lèvres. Et s'il se passait quelque chose entre nous, est-ce que tu me laisserais ensuite tomber comme si je n'étais rien ? En attendant la réponse, et terrifiée de la savoir, je passe ma main sur son torse, restant concentré le plus possible sur les traces que font mes doigts dessus. Je me concentre surtout pour ne pas afficher l'air déçu ou triste quand il m'apprendra que si je devenais une conquête, alors je ne serais plus rien.

alors on a choisi la pluie, acide à s'en brûler le coeur.
Il ne se souvient même plus comment ils se sont retrouvés à ce moment-là. Doux, calmes, l'un contre l'autre comme des amants perdus entre deux temps, sans clairement continuer leur jeu. Pourtant, la tension, l'envie, le désir.. tout est encore là, encore palpable dans l'air saturé. Il lui énonce alors clairement qu'elle n'a aucune inquiétude à avoir.. puisqu'elle n'est pas une conquête. Sa réponse le désarçonne d'un seul coup. et si.. si j'en devenais une.. ? Il sent un frisson glisser le long de son échine mais il garde son regard rivé dans le sien. La main de Kendall caresse son torse et il doit se concentrer plutôt sérieusement sur sa réponse. Il ne sait pas trop si c'est une invitation à « est-ce qu'on peut coucher ensemble ? » ou plutôt une sorte de « on sera quoi, après ? ». Peut-être un peu des deux, en fait. Kendall... Une conquête, c'est une fille qui ne compte pas, c'est une fille à qui je n'adresse pas un semblant d'attention simplement parce qu'elle ne compte pas, parce que je ne me soucie pas d'elle personnellement, parce que je ne la connais pas, parce que je ne tiens pas à elle, parce que je prends même pas la peine de connaître son nom car je sais que je ne devrais jamais la revoir. Il s'arrête, détournant son regard lentement. On sent l'âme littéraire qu'il a, dans toute sa manière de parler ; on le croirait écrire un roman à l'oral. Toi, t'en es pas une parce que je tiens à toi. Parce que si jamais ça devait se produire... j'pourrais pas te sortir de mon chemin comme ça, tu comprends ? Son ton s'adoucit alors et il approche ses lèvres doucement des siennes, sans l'embrasser. C'est de ça dont tu as peur ? chuchote-t-il alors, se demandant si c'est vraiment de ça dont elle a peur. Il trouve presque ça dérisoire. Ça rendrait les choses plus compliquées car il vient clairement de lui dire qu'elle représente quelque chose pour lui. Il est juste incapable de dire quoi. Le principe de base de l'handicapé des sentiments : cette incapacité maladive à poser un mot précis sur le rôle d'une personne dans sa vie, quand bien même vous avec un esprit digne des plus grands poètes.

Je dégueule sur la facilité des sentiments.

Je me concentre sur mes caresses, car je sais que la réponse qui va suivre va définir notre suite. La fin de notre amitié, ou peut-être le début d'une amitié avec extra, ou peut-être même autre chose, et peut-être bien que finalement, ce ne sera rien du tout et puis tout continuera comme avant. « Kendall... Une conquête, c'est une fille qui ne compte pas, c'est une fille à qui je n'adresse pas un semblant d'attention simplement parce qu'elle ne compte pas, parce que je ne me soucie pas d'elle personnellement, parce que je ne la connais pas, parce que je ne tiens pas à elle, parce que je prends même pas la peine de connaître son nom car je sais que je ne devrais jamais la revoir. », il s'arrête, et je lève mes yeux dans les siens. Je cherche une réponse, un semblant de chose, je cherche à savoir s'il est sincère, et je crois qu'il l'est. « Toi, t'en es pas une parce que je tiens à toi. Parce que si jamais ça devait se produire... j'pourrais pas te sortir de mon chemin comme ça, tu comprends ? », j'ai envie de dire que non, que je ne comprends pas. Je veux plus d'explication. Il ne pourra pas me sortir comme ça, mais peut-être avec le temps, peut-être à l'usure, peut-être aussi que tout ça n'est qu'une ruse. Il s'approche, près de mes lèvres. « C'est de ça dont tu as peur ? », il chuchote, mais ma fierté prend le dessus. « J'ai pas peur. », non, bien sur que t'a pas peur, idiote, me lâche ma conscience. Je baisse un peu les yeux, et observe ses lèvres, son visage, et fini par avouer, « Un peu.. », je reste collé à lui, mais recule mon visage pour le regarder, et caresser lentement sa joue. « J'ai beau te connaître et avoir passer des moments supers avec toi.. derrière j'entends aussi ta réputation tu sais.. », je souris un peu, « et elle est assez inquiétante pour.. », je soupirais. « J'ai envie de toi. Chaque fois que je te vois, j'ai envie de t'embarquer dans un coin et j'ai envie qu'on aille plus loin, à chaque fois, et même encore maintenant », je ris un peu, je viens de briser ce moment de douceur, tant pis. « mais à chaque fois que j'te vois j'me dis aussi que j't'ai pas raconté la dernière chose folle qui m'est arrivé, et j'ai envie de te la raconter, d'en rire avec toi, entre un ou deux regards pleins de sous entendu. », je souris un peu, me mordant la lèvre, passant ma main de sa joue à son torse, « et tu vois, depuis un bout de temps maintenant j'ai choisis l'amitié qu'on avait, je retiens mes envies.. », j'approche mes lèvres pour mordiller la sienne. « et puis.. je me dis que tu dois être un coup comme un autre, alors si je veux ma dose de sexe, n'importe quel type fera l'affaire. », je souris et ma main glisse dangereusement à son entre jambe. Le jeu, c'est tellement plus facile que de s'exposer aux sentiments.

il y a le meilleur et puis le pire;
au milieu, notre trajectoire.
Il lui explique. Il ne sait pas vraiment comment mettre des mots sur tout ça ; ne se sont-ils pas évités ce moment un peu étrange mutuellement ? Si, mais il faut bien qu'il arrive un jour ou l'autre. Et il parait que c'est ce soir. J'ai pas peur. Il sourit. Il sait que c'est son égo qui parle. Un peu.. Il sourit toujours, satisfait qu'elle avoue même s'il l'avait deviné depuis un petit moment maintenant. Elle lui caresse la joue à son tour et il se laisse faire, attendant la suite. J'ai beau te connaître et avoir passer des moments supers avec toi.. derrière j'entends aussi ta réputation tu sais.. et elle est assez inquiétante pour.. Il se crispe et son sourire se fige un peu. Encore et toujours cette putain de réputation qui lui colle à la peau. Il va lui tordre le cou. Toutes ces idées reçues... Toutes ces foutues idées fausses.. J'ai envie de toi. Chaque fois que je te vois, j'ai envie de t'embarquer dans un coin et j'ai envie qu'on aille plus loin, à chaque fois, et même encore maintenant. Ça le déride un peu et il esquisse un sourire amusé. Elle sait que c'est réciproque, il n'a même pas besoin de le dire sûrement. mais à chaque fois que j'te vois j'me dis aussi que j't'ai pas raconté la dernière chose folle qui m'est arrivé, et j'ai envie de te la raconter, d'en rire avec toi, entre un ou deux regards pleins de sous entendu. Là-dessus, il est d'accord avec elle. Pour rien au monde il ne mettrait entre parenthèse leur amitié, leur complicité, quand bien même est-ce pour une simple histoire de sexe. Il n'est pas assez stupide pour faire ça. Comparé à la plupart des mecs et comparé à ce que l'on peut croire, son cerveau est bien dans sa boîte crânienne, lui. et tu vois, depuis un bout de temps maintenant j'ai choisis l'amitié qu'on avait, je retiens mes envies.. et puis.. je me dis que tu dois être un coup comme un autre, alors si je veux ma dose de sexe, n'importe quel type fera l'affaire. Il retient un léger soupir. Pas d'exaspération, plutôt d'envie, car elle a glissé sa main au niveau de son entre-jambe. Il sent naître en lui de nouveau cette terrible envie et il se mordille la lèvre. Il attrape doucement son poignet, emprisonnant ainsi sa main, la retirant de là où elle était. Kendall.. Faut choisir. J'peux plus continuer à jouer, j'tiens plus.. avoue-t-il, presque honteux. Il relâche sa main et pose sa tête sur le lit, pensif et presque désespéré, comme un chercheur scientifique qui se demanderait quelle est la réponse à une question existentielle. Soit on reste.. amis, soit on fait plus, soit on ne fait rien, mais j'peux pas tanguer comme ça comme on fait depuis des semaines. Au début, c'était amusant.. mais là j'peux plus, c'est éreintant de devoir te résister. fait-il avec un sourire taquin. Il caresse sa joue, ne pouvant s'empêcher de laisser traîner ses mains près de sa poitrine, descendant parfois vers son ventre. Tu sais on peut.. on peut faire les deux, on peut euh.. tester une fois ensemble, c'est pas pour ça que la fois d'après tu ne pourras pas me raconter la dernière chose folle qui t'es arrivée tu sais. propose-t-il, un air drôlement innocent et polisson à la fois sur le visage, venant de nouveau déposer quelques baisers brûlants dans son cou. Il est assez maladroit pour parler de ça. Sentiments, amitié, sexe, relation ... tout ça, c'est pas tellement son domaine. D'habitude, il n'en parle pas. Mais là, il sait qu'il se doit de le faire, et le fait alors du mieux qu'il le peut. T'es vraiment sûre que je suis un coup comme un autre ? demande-t-il alors d'une voix grave et mutine, caressant toujours son ventre.

J’y peux rien tu m’allumes, rien qu'à te regarder.

Il attrape mon poignet, et pendant un court instant, je me suis demandé pourquoi. C'est pas censé plaire aux hommes, d'avoir une main ici ? « Kendall.. Faut choisir. J'peux plus continuer à jouer, j'tiens plus.. », ah ouais.. alors c'est ça le problème. J'ai aussi du mal à tenir, mais ça m'amuse quand même. Je le regarde faire, et je me redresse. Je m'assois en tailleur face à lui, et le regarde, « Soit on reste.. amis, soit on fait plus, soit on ne fait rien, mais j'peux pas tanguer comme ça comme on fait depuis des semaines. Au début, c'était amusant.. mais là j'peux plus, c'est éreintant de devoir te résister. », je souris un peu. Je sais que derrière ce sourire, il y a du sérieux, et peut-être même un peu d'agacement aussi. La frustration mène à l'agacement, et j'en ai eu une petite démo tout à l'heure. Ses mains se laissent tenter près de ma poitrine, et je me rallonge doucement au rythme de ses caresses. « Tu sais on peut.. on peut faire les deux, on peut euh.. tester une fois ensemble, c'est pas pour ça que la fois d'après tu ne pourras pas me raconter la dernière chose folle qui t'es arrivée tu sais. », je souris, amusée. C'est malin un homme. Je hoche un peu la tête, et ces baisers arrivent à me convaincre. Alors que ses lèvres sont dans mon cou, ma main passe dans ses cheveux pour resserrer doucement mon étreinte. Le désir que j'avais jusqu'alors réussi à taire est revenu à la charge. Mon bassin se rapproche du sien et je passe ma jambe par dessus lui, l'entourant et forçant avec ma jambe pour qu'il soit encore plus collé contre mon corps. « T'es vraiment sûre que je suis un coup comme un autre ? », je souris, et le laisse caresser mon ventre. Je me mords la lèvre et le regarde, attrapant ses lèvres pour les mordiller un peu moins tendrement que tout à l'heure. « J'en sais rien, prouve moi le contraire. », un regard joueur, amusé, et nous voilà reparti. Mes lèvres viennent attraper les siennes avec fougue, et ma main passe de nouveau à son entre jambe. Oh que oui, j'aimerais énormément qu'il me prouve qu'il n'est pas comme les autres, bien que je m'en doute un peu.

et les trous noirs dans ma mémoire.
Il lui déballe tout. Ses envies, ses attentes, ses craintes, ses espoirs. Vis-à-vis d'elle, bien sûr. Charles ne se livre pas, d'habitude. Mais là, c'est primordial ; il faut qu'elle sache ce qu'il veut, ce qu'il ne veut pas, etc. C'est important. Avant-même qu'il ne finisse, elle rapproche son bassin du sien. Il sent son ventre se crisper un peu au fur et à mesure que l'envie le reprend, de plus en plus puissante. Elle le coince mais il ne tient pas à s'éloigner d'elle. Néanmoins, sentir son bassin ainsi contre le sien sans rien pouvoir faire s'apparente à une torture. Elle lui mordille les lèvres et il grogne tout contre les siennes, laissant un certain côté animal se montrer. J'en sais rien, prouve moi le contraire. Et sa main repart à son but, il frissonne de tout son long. C'est le coup d'envoi, c'est l’effondrement du mur de Berlin, c'est l'acceptation que c'est plus fort qu'eux. Elle s'empare de ses lèvres et il y met tout de suite toute la fièvre englobée en lui depuis... depuis qu'il a mit les pieds ici, mais aussi depuis tout ce temps que dure leur jeu. Sa main passe dans sa nuque, puis sur sa poitrine un instant, avant de venir dans son dos pour l'attirer contre lui. Il veut la sentir tout contre lui, il veut se sentir en elle, c'est intenable à présent. Ses mains passent entre ses jambes, effectuant quelques caresses au-dessus de son jean avant de déboutonner ses boutons, glissant sa main à l'intérieur. Mêlant avec passion sa langue à la sienne, il croit bien que rien ne les arrêtera plus. Ah, naïf petit Parisien...

te regarder.

On se rapproche, on se caresse, on se chauffe, se réchauffe. L'ambiance dans la pièce est devenu lourde, et j'ai l'impression que le seul moyen de faire retomber tout ça, c'est de n'être plus qu'un ensemble. J'en ai envie, je sais que lui aussi, ça se sent, ça se voit. Dans ces gestes, dans ses respirations, dans ses soupires. Chaque gestes est prévu pour donner envie à l'autre, pour le pousser à bout. Je l'embrasse, le déshabille, et pose lentement des baisers brûlants sur son corps. J'ai envie de lui. J'en ai envie maintenant. On est proches, collés, je sens le moindre de ses frisson, le moindre de ses désirs. Il sent mes souffles, mes frissons, et même mes battements de cœur certainement. L'envie monte crescendo, et j'ai envie de lui comme jamais. Je veux le sentir, je peux presque le sentir. Ma main passe sur la table de chevet, je cherche le préservatif tout en l'embrassant, je cherche, dans le tiroir, partout. Ça m'agace. Je perds rapidement patience. Je soupire et attrape son jean, cherchant dans ses poches. Je trouve rien, et je perds encore plus patience. Je suis agacée, frustrée. Néanmoins, c'est dans un soupire encore fort que je demande : « t'a pas de capote sur toi ? », c'est un mec, il est forcé d'en avoir.

La nuit s'agite; on n'est pas quittes.
Ils s'échauffent, se chauffent. Cette fois, Teddy le sent, il le sait : c'est la bonne. Il ne peut qu'avouer qu'il est soulagé. Savoir qu'enfin toute sa frustration va se vider d'un seul coup... ben ouais, ça a quelque chose de vraiment plaisant. C'est presque une délivrance. Rien que d'y penser.. Il veut se sentir en elle, il la veut, là, tout de suite. Elle et personne d'autre ; il faut dire qu'au fil des jours, des semaines, c'est devenu plus qu'une obsession, bien plus qu'un simple jeu. Elle détache ses lèvres des siennes et il en profite pour reprendre son souffle. Elle semble chercher quelque chose, et sur le moment, Charles ne percute pas trop... Ah, si ! Il sait ce qu'elle cherche. Il fronce les sourcils, tentant de se souvenir si... t'a pas de capote sur toi ? Elle est presque agressive. Il devine qu'elle a autant envie de lui que lui d'elle à cet instant-là. Teddy fouille ses poches avec hâte et secoue la tête. Non, pas sur moi là. réplique-t-il, agacé, avec un long soupir à son tour. Ben ouais, quoiqu'on puisse penser de lui, Teddy c'est pas un lapin copulateur, il se balade pas toujours avec des capotes dans la poche quoi. Elle doit prendre la pilule non ? Il la sent déterminée et souffle de nouveau. Ben j'sais pas moi, t'as des colocs mecs ici, ils doivent bien en avoir, nan ?

perdus cette nuit.

« Non, pas sur moi là. » je soupire, agacée, frustrée.. j'ai envie de lui, et pas dans deux jours. « Ben j'sais pas moi, t'as des colocs mecs ici, ils doivent bien en avoir, nan ? », je soupire et regarde la chambre autour. Hm, si, il doit bien en avoir un qui fait traîner ses préservatifs, ou tout du moins qui en as. J'attrape un bout du t-shirt de Teddy qui traîne pour le placer autour de moi, me lève et commence à fouiller. Je cherche, encore et encore, et je soupire. « Putain !  Y a personne qui baise ici ou quoi ?! », je me résous à l'idée, et j'vais finalement m'asseoir. Je regarde Teddy, l'air un peu blasé. « Et toi.. t'es un mec et t'a pas de capote sur toi ? », non mais allô quoi je soupire, et m'allonge. Nous y voilà. Finalement, retour à la case départ. On est bien chauds maintenant, on est prêt à se donner, on est prêt à enfin aller plus loin que les barrières que nous -ou tout du moins, je- nous sommes imposés, mais finalement rien. Comme si on avait simplement joué pour finalement rien avoir du tout.

regarder les filles pleurer.
Le souffle court, il soupire. Il la suit des yeux, sans bouger, reprenant son souffle heurté. Putain ! Y a personne qui baise ici ou quoi ?! Il croise les bras, portant un regard quelque peu moqueur – ou accusateur ? – sur elle. À croire que vous êtes tous de la même espèce ici, à jouer avec le feu sans jamais aller jusqu'au bout. Il détourne le regard. C'est la frustration qui le fait parler ainsi. Charles n'est pas méchant, Ken le sait, non ? Et toi.. t'es un mec et t'a pas de capote sur toi ? Il tourne la tête vers elle et la fusille du regard. Pour qui le prend-elle ? Pour un mec qui couche à tous les bouts de couloir, comme tout le monde, Teddy. Il soupire bruyamment de nouveau, massant ses tempes. Bah non, désolé, j'suis pas un lapin, hein. Il grimace, tentant de contenir tout le désir accumulé. À croire que le sort est réellement contre eux. Il tourne la tête vers elle, se rapprochant discrètement avant de poser une main sur son ventre, de descendre un peu pour venir frôler son entrejambe, cherchant son regard. Naïvement peut-être, il murmure à son oreille : Tu prends sûrement la pilule, non ?

Voilà. Tout sort. La frustration, la colère de ne pas profiter du moment. J'en ai marre, j'ai qu'une envie c'est de tout envoyer en l'air. Je m'assois finalement sur le lit, passant le drap autour de moi. « Bah non, désolé, j'suis pas un lapin, hein. », c'est drôle pourtant, c'est pour cette même raison que je ne voulais pas coucher avec lui. Bien qu'il n'en soit pas un -je ne remettrais pas sa parole en doute ce soir-, il a la réputation qui lui colle à la peau. Je sens ses mains sur moi et merde, ça relance mon désir comme s'il n'était jamais parti. J'ai l'impression que j'ai envie de lui, mais x10. Je sens sa main aller à mon entre jambe et un long frisson me parcoure. J'ai envie de lui, énormément même, et je serais capable de le faire maintenant, sans capote. Néanmoins, je ne sais pas pour lui, s'il a des maladies, des choses comme ça, et de plus, je ne sais pas pour moi. J'suis dans ma période d'ovulation ? … j'en ai marre. Il faut qu'il arrête avec sa main. « Tu prends sûrement la pilule, non ? », je soupire et le regarde. Mon ton se voulait froid et dur, mais avec ces caresses, ce n'est plus qu'un doux murmure, « j'ai une tête à prendre la pilule Teddy ? », j'approche pour frôler doucement et tendrement ses lèvres. « arrête de me torturer.. j't'en prie.. », j'suis pas sur qu'on fasse quelque chose ce soir. Je ne suis pas sur qu'après ça, on fasse réellement quelque chose, en fait.