Qui sait par quel miracle il est parvenu à se faufiler dans la maison des Hadès quoi. Mais bon, vous savez, Teddy c'est un débrouillard, il va un peu où il veut peu importe les conséquences. Au pire, il se prendra une droite et en rendra deux, quoi. Mais s'il fait ça, c'est parce qu'une certaine petite brunette lui a laissé entendre qu'elle était seule dans son dortoir ce soir. Et qu'il a bien envie de passer un moment avec elle, parce que leur petit jeu du "fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis", ça l'amuse bien, le Callaghan. Même s'il doit avouer qu'il commence à avoir réellement envie de passer aux choses sérieuses avec elle. Bref. Il marche incognito dans le couloir pour finalement arriver devant la porte de son dortoir, qu'il sait être le numéro un. Il tape doucement, espérant vraiment que les autres soient déjà partis pour que sa petite Kendall ne puisse être qu'à lui et lui seul. Il la sait être dans le même dortoir qu'un mec qu'il peut vraiment difficilement s'encadrer... à savoir le jeune Bringstone. Et il a vraiment pas très envie de se retrouver face à face avec lui.

Ce soir, grande soirée chez les Hadès. Bien sur, soirée secrète par des Hadès, pour des Hadès. Forcément. Et bien évidemment, seuls les Hadès étaient au courant et avait le droit d'y entrer. Je crois qu'ils fêtaient un anniversaire. On savait pas trop de qui, mais tout les moyens et toutes les excuses étaient bonnes pour boire à volonté -entre autre, nous ne connaissons que trop bien notre réputation-. Forcément, tout mon dortoir y était. J'avais fais semblant d'avoir un énorme mal de ventre, prétextant un petit « oh tu sais, les règles », une petite grimace, avec un « ça va passer » rassurant, et me voilà seule. C'était facile le mensonge. Je n'avais donc pas hésité un instant à appeler mon joueur préféré, en lui disant que mon dortoir était vide. Forcément, je ne doutais pas qu'il puisse réussir à entrer, la quasi totalité du dortoir était entrain de faire la fête. La porte se fait doucement entendre, et en passant pour aller ouvrir, je me recoiffe rapidement. J'ouvre et il est là. Teddy. Je vois sa nuque, et j'ai directement envie d'y mettre mes lèvres. « Hey », je souris en coin, lui lançant un regard qui veut dire bien des choses. J'attrape sa manche et le tire vers moi. Je referme la porte, et le pousse contre cette dernière doucement. J'exauce mon souhait, et mes lèvres vont se nicher dans sa nuque. «  Tu t'es pas perdu en route.. c'est une bonne chose, je commençais à penser que tu as préféré une autre à moi.. », je souris. Tout ça, ce n'était rien que du jeu.

Quand la porte s'ouvre, il peut avoir l'immense satisfaction de voir qu'elle est seule. Et surtout qu'elle est ravissante - il a l'impression qu'elle l'est encore plus qu'à l'accoutumée. Hey. Il n'a même pas le temps de répondre qu'elle le tire par la manche et il rentre en rigolant, se laissant faire. Alors qu'il ouvre la bouche pour la saluer, il est coupé dans son élan quand elle le pousse contre la porte doucement. Elle finira par le faire craquer un jour, il en est certain. Mais tout ça n'existe que grâce à un jeu. Un seul et unique jeu, leur préféré, l'inlassable jeu de la séduction, de la provocation. Tu t'es pas perdu en route.. c'est une bonne chose, je commençais à penser que tu as préféré une autre à moi.. Il a involontairement lâché un soupir un peu plus fort que sa respiration en sentant ses lèvres dans son cou. Bon, ça va être vraiment dur. Il ouvre les yeux - inconsciemment fermés, cherchant le regard chocolat de la jolie brunette, avant de ceinturer sa taille pour, d'un mouvement rapide, inverser les rôles. Elle se retrouve donc rapidement le dos contre le mur à la place même où elle le tenait prisonnier une seconde avant. Appuyant doucement son corps contre le sien, il sent le feu intenable du désir commencer déjà à l'habiter. La soirée va être longue. Et sûrement pleine d'une torture délicieuse. Venant frôler ses lèvres dans un baiser interdit et intenté, il murmure alors d'un air presque mutin : Eh bien figure-toi que j'y ai pensé. Alors il va falloir me prouver que ma décision est bien la bonne.. Bien sûr, c'est faux. Jamais il n'aurait pensé à lui faire faux bond. Déjà de un, il n'est pas comme ça. De deux,... il y a un tel enjeu entre eux que ça serait un sacrilège de ne pas en profiter.

Un sourire se fit sur mon visage à l'entendre soupirer un peu plus fort grâce à mes baisers dans sa nuque. Cet indice de plaisir m'incita à continuer mes baisers dans sa nuque. Il sentait incroyablement bon. Il passe sa main à ma taille et inverse les rôles, et sous la surprise, je cesse mes baisers. J'aimais mieux quand j'avais l'autre place, pour dire vrai. Là, j'étais bloqué, et quand bien même c'était excitant, ça n'en n'était pas moins gênant puisque je ne contrôlais pas. Soit. C'était un homme après tout, et il fallait qu'il se retrouve en position de force. Son corps se presse doucement contre le mien, et c'est à mon tour de soupirer de manière bruyante. Si je pouvais, je lui sauterais dessus. Si je pouvais.. j'avais bien trop peur de perdre son amitié. Il était important pour moi, malgré nos jeux, malgré nos envies, nos désirs, il n'en restait pas moins un ami avec qui j'aimais passer du temps. Je savais au fond que si je craquais, le lendemain je n'allais plus être personne pour lui. Ses lèvres frôlent les miennes doucement, et je lui autorise un léger sourire. «  Eh bien figure-toi que j'y ai pensé. Alors il va falloir me prouver que ma décision est bien la bonne.. », je souris. Tiens, monsieur veut des preuves. Mon regard s'enflamme de désir, et je replonge les lèvres dans sa nuque pour y déposer de nombreux baisers. L'une de mes mains se glisse discrètement sur son torse, et descend à son jean. D'un geste très lent et certain je passe ma main à l'intérieur de son jean, touchant son entre-jambe. Je fais monter mes baisers à sa machoire, et viens frôler ses lèvres. « Je suis sur que tu ne le regrette pas.. », je souris contre ses lèvres et mordille sa lèvre inférieure. « Je me trompe ? », je souris, et intensifie d'un coup mes caresses à son entre-jambe.

Mais pour Charles, ce petit jeu dure depuis trop longtemps entre eux et il a, à chaque fois, réellement de plus en plus de mal à se retenir de ne pas la déshabiller sur place. Il faut dire qu'elle sait bien s'y prendre pour aguicher le monsieur, et pas qu'un peu. L'entendre soupirer bruyamment à son tour est néanmoins déjà comme une petite victoire. Bon d'accord, la provoquer d'entrée de jeu n'était peut-être pas une très bonne idée. Bon ok, c'est même carrément quelque chose de stupide. Il tente de maîtriser les quelques frissons que lui arrachent ses baisers dans le cou, sentant parfaitement sa main tracer une caresse sur son torse en descendant toujours plus bas. Il cherche son regard sans vraiment le trouver, toujours appuyé contre elle. Lorsque sa main touche enfin son but, il tente de garder pour lui un nouveau soupir, jouant à l'indifférent en soutenant son regard de braise. Je suis sur que tu ne le regrette pas.. Il ne peut même pas répondre. En réalité, il ne tente même pas, la bouche fermée même si elle vient mordre sa lèvre inférieure avec une attitude féline qui le séduit à chaque fois un peu plus. Je me trompe ? Cette fois, il ne peut s'empêcher de lâcher un soupir rauque et il la défie du regard. Disons qu'elle doit sentir elle-même à quel point non, elle ne se trompe pas. Il la plaque un peu plus contre la porte sans même retirer la main de son pantalon. Au point où il en est... Hmm... moi je pense qu'il y aurait encore une façon encore grâce à laquelle tu serais certaine que je ne regrette pas. Et elle sait parfaitement à quoi il fait allusion. Il ne l'a jamais dit à voix haute devant elle, mais il n'en peut plus. C'est tout bonnement intenable, et son voeu le plus cher est de faire cesser ce jeu qui le consume. Mais lui ne se pose pas énormément de questions, et c'est peut-être ça le problème – vous me direz, c'est un mec. Il ne se demande pas ce qu'ils deviendront une fois ce cap passé. Il n'a que cet objectif en tête : la faire enfin céder. C'est qu'il arrive à terme de son stock de self control, le Callaghan. Soupirant brusquement contre ses lèvres, il fait quelques mouvements contre elle, comme pour chercher à la convaincre, sans se douter que ça sera sans doute bien plus difficile que cela.

Certes, ce jeu est long, et dure déjà depuis pas mal de temps, mais comme on dit si bien, plus c'est long, plus c'est bon. Aucun sous entendu derrière cette phrase, évidemment -quoi que-. Je connaissais les points faibles des hommes, et c'était la même pour les femmes, finalement. On n'avait chacun nos points faibles. Généralement, il s'agissait du cœur. Dommage pour ces charmants messieurs, nos cœurs à nous sont à la bonne place, et c'est plus difficile d'avoir un cœur de femme, qu'un cœur d'homme. Je souris et continue mes caresses, je brûle d'envie. J'ai envie de lui, et j'aimerais que tout ça soit vite fait, qu'il puisse m'allonger, ou bien même me prendre là, contre la porte, mais je résiste. Je résiste parce que je ne veux pas devenir une inconnue après ce soir. Parce que je veux garder cette amitié, ce jeu, et notre relation entière intacte. Un sourire coquin se place sur mes lèvres alors que son soupir empli la pièce. Il me faisait encore plus envie, c'est incroyable. Apparemment, je ne me trompe pas. Il ne regrettais pas être venu. Sa pression sur mon corps est encore plus présente, et je retiens un soupir à mon tour. « Hmm... moi je pense qu'il y aurait encore une façon encore grâce à laquelle tu serais certaine que je ne regrette pas. », je souris, je sais parfaitement de quoi il parle. Lui aussi, l'envie le ronge. Depuis tout ce temps, je me demande encore comment il fait pour tenir. À moins que lui aussi aime ce jeu.. mais pas sur qu'il aime encore pendant longtemps. Soudain, il soupir contre mes lèvres et fait des mouvements contre moi, et ce petit bruit de plaisir n'arrive pas à rester en moi. S'il y a bien un homme que je désire en ce moment, c'est lui. J'aimerais tellement lui offrir ce qu'il veut, ce qu'on veut tous les deux, en fait. Mais je me retiens, encore et encore, et j'espère un jour ne pas céder. Ma main reste dans son jean, et je continue mes caresses. Je ne souhaite pas être la seule à être torturé. Mon autre main passe dans son dos, et mon emprise se resserre d'envie, plantant presque mes ongles dans son haut. Allez.. arrête.. s'il te plaît, arrête de faire ça.. « arrête.. », dans un murmure, presque une supplication. Un murmure derrière lequel forcément, on entendait de l'envie.

Elle continue ses caresses et il se retient, les dents serrées pour ne pas soupirer trop souvent, pour ne pas trahir son désir qu'elle ne cesse d'augmenter de secondes en secondes. Il commence à la torturer à son tour, se frottant littéralement contre elle en soupirant à ses lèvres. Il ne peut qu'entendre le bruit de plaisir qui s'échappe de celles de Kendall, et ça le rassure. Il n'est donc finalement peut-être pas le seul à la désirer ainsi. Mais elle ne reste pas inactive, continuant de faire grimper un plaisir ravageur chez Teddy, qui peine réellement à se contrôler correctement tant ses pensées dérivent. Et dérivent très très loin. Elle l'enserre complètement, il sent ses ongles dans son dos et il serre les dents, fermant les yeux brièvement. Arrête.. le supplie-t-elle presque alors. D'habitude, ça vient plus tard, mais à croire qu'à chaque fois, ils atteignent la "limite" plus rapidement que les fois précédentes. Se faisant violence pour s'arracher à son étreinte, se débattant avec ses bras et sortant sa main de son pantalon, il s'écarte alors et lui tourne le dos, passant ses deux mains sur son visage avec une grimace. il arrive au bout. Au bout de son stock de self control là. Il se mord la lèvre, se retournant face à elle, constatant avec désespoir la distance bien trop grande pour lui entre eux deux. Avec une maîtrise qu'il doit à un véritable sang froid, il reste là, ne supportant pour l'instant pas l'idée de céder pour se rapprocher d'elle. J'peux plus arrêter Ken', il faut.. met le jeu de côté, rien qu'une fois. Mais après ? Il n'ose pas se demander ce qu'il adviendra après cet égarement là, il ne veut pas se dire qu'il la recalera au rang de simple conquête, car elle est bien plus. Elle est une amie, une camarade, une complice, quelqu'un avec qui il ne pourrait pas cesser cette alchimie et ce jeu imposé entre eux. Soudain, il est tout près d'elle de nouveau, glissant une main sous son haut sans pourtant céder à coller leurs corps. Non, il laisse une vingtaine de centimètres – ce qui représente à ce moment-là de véritables kilomètres pour lui. Mais il vient effleurer son oreille, lui murmurant alors, presque suppliant à son tour : J'ai tellement envie de toi, Kendall..

« J'peux plus arrêter Ken', il faut.. met le jeu de côté, rien qu'une fois. » J'ai envie de secouer la tête, de dire non. Non je peux pas mettre le jeu de côté, on peut pas. Qu'est ce qui arrivera après ? Il me jettera comme si je n'ai été qu'une fille dans laquelle il s'est vidé ? Rien que de le penser me fait mal, alors si ça arriverais, je ne sais pas dans quel état je serais. Pourtant j'ai envie de craquer, j'ai vraiment envie. J'ai envie de lui, j'ai envie de le déshabiller, j'ai envie de son corps, mais je me retiens. Réprimander une pulsion, c'est pas simple, surtout avec lui en face. Il glisse une main sous mon haut, et je sens de long frisson me parcourir. Il se recule, et il est loin. Trop loin maintenant à mes yeux. J'ai envie de me rapprocher, mais son murmure m'arrache un nouveau frisson, même un soupir. « J'ai tellement envie de toi, Kendall.. ». Je sens l'envie se développer partout en moi. J'aimerais tellement lui dire que moi aussi, ou même ne rien dire et seulement agir. Le pousser contre mon lit et lui offrir mon corps pour cette nuit, passer toutes mes envies sur lui. Mais après ? Qu'est ce que je serais ? Il me laissera dans mon lit, dormir, il s'éclipsera et je n'aurais plus aucune nouvelle ? Cette idée ne me plaît pas. Je cherche une sorte d'excuse, assez pour que ce soit crédible et qu'il ne se vexe pas, mais pas trop pour qu'on arrête ce jeu. Je me décide à m'approcher et à embrasser son cou. « J'ai pas envie de mettre le jeu de côté.. », je laisse ma phrase s'échapper entre deux baisers, et je glisse de nouveau ma main dans son jean. Ce soir, je ne ferais rien de plus que jouer avec Teddy.

le meilleur moyen de de résister à la tentation, c'est d'y céder.
Tout s'échappe au contrôle de Charles, qui ne maîtrise plus grand chose. Ni son envie, ni ses impulsions, ni tout ce qu'il demande à Kendall et qu'il n'a jamais vraiment osé lui demander. Avant ce soir. Peut-être arrive-t-il à bout. Et au fond, il ne sait même pas si c'est là réellement ce qu'il souhaite. Qu'adviendra-t-il après ? Il n'en sait rien et ne parvient même plus à réfléchir. Peut-être le seul moyen est-ce de la faire craquer ? De l'emmener à bout comme il l'est lui ? Pas le temps de réfléchir, les lèvres de la brune sont de nouveau dans son cou et Charles avale sa salive avec difficultés. Il ne bouge pas, complètement à la merci de la belle Woolridge. J'ai pas envie de mettre le jeu de côté.. Il l'a compris, oui. Mais il sait que dans pas longtemps, il risque fort de déraper. De céder à une certaine frustration. Alors qu'elle glisse sa main de nouveau dans son pantalon, il ne peut retenir un grognement à son oreille, avec un hoquet presque impulsif. Il cède alors et brise la distance les séparant, collant de nouveau son corps au sien. J'espère que tu sens bien dans quel état tu me mets.. grince-t-il à son oreille, avant de chercher ses lèvres, lui mordillant la lèvre inférieure sans pour autant l'embrasser. Comme pour tenter de la faire craquer, il ondule alors tout contre elle, la coinçant toujours contre la porte, son regard ancré dans le sien avec une intensité qui en serait presque troublante, ses prunelles noircies par le désir qu'il a pour elle à ce moment-là.

Chaque bruits, chaque respirations venant de sa part me donne encore plus envie. Un grognement me suffit à avoir envie de lui, et c'est difficile de résister, de plus en plus, mais il le faut. Il se colle de nouveau à moi, et je retiens mon souffle. S'il avait été possible de mourir d'envie, je serais très proche de la fin de vie. « J'espère que tu sens bien dans quel état tu me mets.. », je hoche la tête, n'arrivant à rien dire, à rien faire. Ma main toujours dans son jean a envie d'aller plus loin, de se glisser dans son boxer, mais je sais qu'après je ne résisterais plus du tout, et ce n'est pas le but. Si seulement il pouvait sentir qu'il me mettait dans le même état, voire pire. Il viens mordiller ma lèvre, et je souris, avançant mon visage comme pour attraper ses lèvres, sans pour autant le faire. Doucement, je le sens bouger sur moi, et je n'ai pas pu retenir ce bruit de plaisir. Ma respiration était déjà forte, j'avais l'impression de le sentir aller et venir en moi, alors qu'il n'y en était rien. Ses yeux noirs plongés dans les miens n'aidait en rien, et m'excitait surtout encore plus. Je respirais presque au rythme de ses mouvements, et je me surprise même à bouger aussi, sous l'envie. « nan..nan j'veux pas..nan arrête.. », une douce supplication, un murmure. J'allais craquer, je le savais, il fallait que j'arrête de jouer ce soir, même si je savais d'avance que j'allais être frustrée par la suite. Je reprenais alors le peu de force qu'il me restait, et quand je dis peu, je pèse mes mots. J'avais tellement envie de lui. C'en était insupportable cette situation. Je retirais ma main de son boxer et plaquait mes deux mains sur son torse, le repoussant d'un coup sec. « Putain tu fais chier ! », m'obliger de m'arrêter comme ça, c'était affreux. J'étais déjà en colère.. pas spécialement contre lui, mais contre moi. Contre mon attachement envers lui. J'étais sur qu'avec toute l'envie pour lui qui regorgeait en moi, j'aurais pu être comblé sexuellement parlant ce soir. Au lieu de ça, non, mon attachement reprends le dessus, et puisque je ne veux pas être juste un mouchoir que monsieur prend quand il se masturbe, et jette par la suite, je me dois d'arrêter ça. Je m'en veux déjà. La colère venait aussi certainement un peu de ma frustration.

can't try to resist.
Ce soir il semble avoir changé de technique. Il a poussé le jeu un peu trop loin sûrement. Nouvelle stratégie : la pousser à céder. En y allant, certes un peu fort, mais au moins, c'est direct. Parce que là, il n'en peut plus. Il a envie d'elle, il la veut, là tout de suite. Ce jeu dure depuis trop longtemps à présent et ça n'est pas bon pour sa santé physique et mentale. (a) Il l'entend grogner à son oreille et ça l'excite encore plus. Il va vraiment finir par la violer sur place quoi. Et ça sera involontaire ! Il la sent bouger en même temps que lui. Il aurait presque l'impression qu'ils ne font qu'un, enfin. Mais non, il sent suffisamment son jeans sur lui pour savoir que tout ça n'est qu'illusion. Il sent aussi que les mouvements de Ken' sont presque involontaires. Et ça le fait sourire.. nan..nan j'veux pas..nan arrête.. Elle va craquer, il le sent. Il sourit de nouveau, tout contre ses lèvres, indifférent à sa supplication en accentuant ses mouvements. Puis d'un coup, sa main se retire de son boxer, il sent ses mains sur son torse mais comprend vite que ça a un autre but que de céder. Puisqu'elle le repousse. Il fait un pas en arrière, puis un deuxième. Putain tu fais chier ! Il serre les dents, ravalant sa frustration comme il le peut, tremblant de désir et de colère. Il se détourne. Il n'est pas violent, mais là, il est vraiment sur les nerfs. Il inspire fort, tâchant de se contrôler correctement. C'est toi qui fais chier, Ken' ! râle-t-il en se tournant vers elle. Il est en colère contre elle, contre lui-même, contre ce jeu stupide qui les pousse à bout. Il prend sa tête entre ses mains avec un long soupir. J'en peux plus là, ça peut plus durer ! Kendall je... Sa voix se coupe et toute colère semble s'évanouir d'un seul coup. Il s'approche d'elle, cherchant son regard. D'un geste soudainement plus doux, comme si toute sa fièvre s'était évaporée, il écarte une mèche de ses cheveux, cherchant son regard. Désolé. J'ai voulu forcer les choses. Il refuse qu'elle croit qu'il la traite comme toutes ces filles de passage dans son lit. Il sait bien que coucher avec elle serait une entorse à son "règlement". Parce que, oui, il ne pourrait pas l'éloigner de lui s'ils viennent à céder. Il tient à elle, oui.

Je sais que c'est frustrant, parce que je suis exactement dans la même situation. Je sais comment il se sent, mais je n'y peux rien, je ne voulais pas aller plus loin. Pas pour n'être plus personne par la suite. Il se retourne, et j'entends sa respiration. Je ne m'en veux pas, je sais que je viens d'éviter de le perdre, enfin, je crois. « C'est toi qui fais chier, Ken' ! », je soupire. Il se tourne vers moi, et j'ignore complètement ce qu'il va faire. « J'en peux plus là, ça peut plus durer ! Kendall je... », je m'attends à ce qu'il m'annonce qu'il en peut plus de ce jeu, et qu'il veut arrêter de me voir parce qu'il est trop frustré, je m'attends à ce qu'il me dise que finalement il déteste ce jeu, et que notre amitié ne sert à rien s'il ne peut pas m'avoir. Je m'en fous, je me laisserais pas faire. Il s'approche, et je ne veux pas le regarder. Je ne veux pas qu'il me dise que je l'énerve, qu'il en a marre, et que ce jeu va s'arrêter parce qu'il va simplement rentrer chez lui. J'évite ses yeux au maximum. Néanmoins, doucement il retire l'une de mes mèches de cheveux. Je lèves les yeux vers lui, surprise. « Désolé. J'ai voulu forcer les choses. » je fronce les sourcils, je ne comprend pas. Pourtant, ma main passe doucement sur sa joue, un léger sourire aux lèvres. « je crois qu'on joue certainement un peu trop.. », je me mords la lèvre. Notre jeu entraînait une énorme frustration, et après avoir jouer avec Teddy à ce jeu débile, j'allais quelques fois voir un autre homme, juste pour retirer toute cette nervosité parce que justement nous n'avons pas été plus loin. Je baissais la tête, soupirant doucement. Je ne savais pas quoi faire, ni même quoi dire. Je l'avais repoussé pour que rien ne se passe, mais pourtant j'en avais envie. Est-ce que ce calme était une ruse ? Une technique de sa part pour m'avoir ? Je n'en savais rien. Lentement, mes lèvres s'approchaient des siennes et je l'embrassais. Sans aucune raison, juste par envie. Je ne savais pas si c'était une ruse ou pas, mais si c'en était une, j'allais peut-être tomber dedans.

violent inside.
Il aurait pu. Lui dire que tout est fini, que tout s'arrête là, qu'il en a marre, que tout ça ne rime à rien, qu'il n'en a plus ni la patience ni l'envie. Oui, il aurait pu.
Non.
Il n'aurait pas pu. Il l'aime bien, cette petite Kendall. Trop, peut-être, pour la virer définitivement de sa vie. Il s'est attaché à elle, au travers de cette relation enflammée – et sûrement trop rapidement inflammable – et l'idée de ne plus jamais la voir lui noue l'estomac. Non, il n'aurait pas pu lui sortir ça. Ils sont visiblement arrivés tous deux à bout de nerfs ce soir. Agacés par leur frustration mutuelle. Oui, il n'est pas rare non plus qu'après leurs petits moments de jeu, Charles aille lui aussi se trouver une fille pour le reste de la nuit, pour euh... ouais, se soulager. Mais ce soir, il n'a envie d'aller retrouver personne. Personne d'autre qu'elle. Elle lui caresse la joue et il esquisse un sourire presque tendre. Je crois qu'on joue certainement un peu trop.. Ouais, elle marque un point là, c'est clair. Non, Charles ne ruse pas à ce moment-là, en fait il ne sait pas vraiment ce qu'il fait. Se montrer comme ça si doux, ça n'est pas tous les jours qu'il le fait. Et la première fois d'ailleurs, qu'il le fait avec elle. Il est surpris de soudain, sentir ses lèvres sur les siennes. C'est comme une bouffée de soulagement.. qui rallume un peu plus fort encore son désir pour elle. Il répond doucement à son baiser en se rapprochant d'elle, sa main se perdant dans sa nuque. Il met finalement fin au baiser et tente de dissimuler un sourire mais en vain. Tu ne m'aides pas beaucoup là.. fait-il doucement, à demi-voix, cherchant son regard comme pour savoir ce qu'elle décidait. Oui, comme s'il s'en remettait entièrement à elle.

Le voir comme ça, ça ne m'était jamais arrivé. Il avait été brièvement en colère, et puis il avait été d'un coup plus doux. Je le connaissais joueur, et taquin. Je le connaissais avec l'envie dans ses yeux, l'envie, le désir, mais jamais la douceur, ou la tendresse. C'était une grande première, et c'était très plaisant.  « Tu ne m'aides pas beaucoup là.. », je souris un peu. Je le regardais, mais je ne savais pas quoi faire. Je pouvais très bien lui sauter dessus d'une seconde à l'autre, et aucun de nous ne dirait non, mais je pouvais aussi décider de ne rien faire. Et là, je n'en savais rien. Rien du tout. Peut-être que depuis le temps que je résiste, ce serait bête de tout gâcher maintenant, et peut-être que je perdrais tout intérêt si je me laissais à lui ce soir. Hm, non, ce soir il ne se passerais rien entre lui et moi. Rien d'autre que du jeu. Je ne veux pas qu'on couche ensemble, parce que malgré tout, j'ai encore un peu peur d'être seulement utilisée. J'approchais de nouveau mes lèvres des siennes, et l'embrassais une nouvelle fois, de manière plus tendre, plus douce. Je voulais profiter de cet instant, parce que je savais que ça ne durerait pas. Surtout avec Teddy. Tout en l'embrassant, je le pousse contre mon lit. Je le pousse encore pour qu'il soit dessus, un sourire aux lèvres, et je passe sur lui à califourchon. Je le regarde, et attrape encore ses lèvres lentement. Je vais doucement dans sa nuque pour déposer des baisers, plus du tout avec fougue comme tout à l'heure, mais avec tendresse. Doucement, dans un murmure, je demande, « tu me ferais un massage.. ? », je me redresse et le regarde, un petit sourire aux lèvres. Après tout, pourquoi pas ? Je garderais le Teddy tendre, et j'en profiterais un peu. Comme s'il avait dis oui, je retirais mon haut doucement -pas du tout de sorte à ce qu'il puisse mater, je ne suis pas comme ça-, et le jette loin. « si tu veux, après c'est à mon tour de te masser. », je souris, ma proposition se tiens.

state of grace.
Il ne saurait lui-même pas expliquer soudain le changement d'ambiance. Pourquoi, après le désir et la frustration, prend place ce calme étrange et presque trop doux pour être réel. Mais ça lui plait. Il n'a jamais été comme ça avec Kendall, et elle semble aussi surprise que lui. Leurs baisers sont doux, presque enfantins et mutins. Elle l'embrasse d'une façon qu'elle ne l'a jamais embrassé et il sourit tout contre ses lèvres. Docile, il se laisse complètement pousser vers le lit, se retrouvant allongé avec Kendall au-dessus de lui. Pour un peu, ça rallumerait avec fracas cette flamme de désir toujours tapie en lui, pour elle, mais il se retient, cédant plutôt à la candeur d'un moment si doux. Elle dépose des baisers tendres dans son cou et il ferme légèrement les yeux, se laissant complètement aller. tu me ferais un massage.. ? Comment refuser quelque chose quand c'est demandé si gentiment, hein ? Il ne s'en sent pas la force. Avant qu'il ne puisse répondre, il la regarde simplement retirer son t-shirt. Il se contrôle. Efficacement. Il sourit, se rapprochant d'elle. si tu veux, après c'est à mon tour de te masser. Il se rapproche au point de venir déposer un simple baiser presque pudique sur ses lèvres, avant de se reculer pour la regarder, refaisant le même geste que précédemment, à savoir : écarter une mèche de cheveux de son visage. Ça marche, faisons ça. Il lui fait signe de s'allonger, et se déplace pour se mettre à califourchon sur elle. Il pose ses mains sur ses épaules, et commence alors à la masser doucement, avec soin, s'appliquant comme un gosse à l'école. Au bout de quelques minutes, il se penche plus encore pour venir déposer quelques baisers incandescent sur le haut de ses épaules, écartant ses cheveux pour embrasser la base de sa nuque qu'il mordille même légèrement. C'est pour t'empêcher de t'endormir.. fait-il pour se justifier, avec un petit rire, continuant tout de même son massage avec ses mains.

Toujours aussi doux, il enlève une mèche de mes cheveux. Je souris en le laissant faire. Habituellement, je détestais ça. Ces petits gestes doux, ça me rendait malade. Malade et surtout nerveuse, j'étais bien trop habitué à être dans le jeu, alors forcément, le premier geste qui n'entre pas dans ce jeu de séduction, c'était mal vu. J'avais peut être peur de la douceur des autres.  « Ça marche, faisons ça. » Je m'allonge, et je le sens se mettre sur moi. J'ai envie de lui dire qu'il est lourd, pour le taquiner, mais j'ose pas. Je ne veux pas perturber ce moment de douceur. Il commence à me masser, et je me détend. Wah, il sait s'y prendre ce monsieur. Il passe ses mains, s'applique, et je le ressens. Ça me fait du bien, et ça fait surtout pas de mal après cette nervosité et cette tension présente. Je ferme les yeux, le laisse complètement faire. Il se penche, et je sens des baisers sur mon épaule, sur ma nuque, et je sens un long frisson me parcourir. Ça devait d'ailleurs se voir sur tout mon corps. Je me mordais la lèvre pour ne pas céder à mon envie.  « C'est pour t'empêcher de t'endormir.. » je ris un peu. S'il savait.. il vient, en moins de dix minutes, de réveiller toute mon envie présente pour lui. Peut-être que finalement, j'aimerais bien faire autre chose dans ce lit. Je tente de chasser cette idée de ma tête, mais comment faire lorsqu'on se retrouve avec Teddy dans un lit ? On ne peut avoir d'autres pensées que celles-ci. « T'a eu raison.. je sentais le marchant de sable arriver.. », je souris. L'envie que j'ai de lui s'en va lentement, et ça me rassure un peu. Je ferme les yeux, et me décide enfin. « pour..pour tout à l'heure tu sais je.. j'voulais pas te mettre en colère.. », je me mords la lèvre, essayant de rester calme, et de ne pas trop aller loin dans le sujet. Je ne me vois pas lui expliquer pourquoi je l'ai repoussé.

state of grace.
Il ignore si elle a l'habitude de la douceur ou non. On dirait que non. Il ne l'a jamais été avec elle, et au fond, il ne sait rien d'elle, des autres relations qu'elle entretient, rien de tout ça. Jamais ils n'ont eu nécessité d'en apprendre plus sur l'autre ; ça a toujours été du jeu, et encore du jeu. Il commence alors à la masser, détendant les muscles de son dos et de ses épaules qu'il sent tendus, sûrement à cause de leur frustration précédente. Alors qu'il cède à l'envie de déposer quelques baisers sur ses épaules et sa nuque, il la sent clairement frissonner et ça le fait sourire. Il aimerait la taquiner à ce sujet, mais il a peur, lui aussi, que cela ne brise l'espèce de magie et de quiétude qui s'est installée entre eux à ce moment-là. T'a eu raison.. je sentais le marchant de sable arriver.. Il sourit mais ne répond rien. Il sait qu'elle raconte n'importe quoi, c'est à ses frémissements sous ses doigts qu'il le sent. Son envie d'elle est toujours présente, inavouée mais là, tapie, guettant le signal pour bondir comme un prédateur. Pour..pour tout à l'heure tu sais je.. j'voulais pas te mettre en colère.. Ses gestes ralentissent un peu. Il ne répond rien pendant quelques secondes, puis inspire un peu, comme pour chercher ses mots dans l'air ambiant. C'est de ma faute. Il laisse retomber le silence quelques secondes seulement après cette prise de conscience, puis cesse tous mouvements, se laissant tomber sur le côté pour se retrouver sur le ventre, tout près d'elle. Il tourne la tête pour la regarder. J'suis pas un mec pour rien, tu sais. La frustration nous rend terriblement... agressif, avoue-t-il avec un petit rire. Il hausse les épaules. J'préfère que tu me remettes clairement à ma place plutôt que de te perdre entièrement, Kendall. Il plonge dans son regard, parfaitement sincère, même si le fait d'être allongé là tout contre lui ne peut que réveiller toute son envie. Il se contient, du mieux qu'il le peut.

«  C'est de ma faute. », il a beau dire ça, que je pense plutôt que c'est de la mienne. Je l'ai repoussé peut-être un peu trop violemment, mais je me dis que c'est peut-être finalement pour notre bien ? Ou alors, j'essaie de m'en convaincre. J'ai beau peser le pour et le contre, au final, il me reste le fait suivant: ma conscience qui me dis qu'après ça, je ne serais plus personne. Une fille qui l'ignore dans les couloirs, quelqu'un de qui il se fout, un numéro inconnu sur un répertoire, plus personne. Je ne réponds pas, et il arrête pour s'allonger à côté. Je me tourne pour le regarder, et appui ma tête à l'aide de mon bras. « J'suis pas un mec pour rien, tu sais. La frustration nous rend terriblement... agressif », je ris un peu avec lui. La frustration n'était pas qu'une histoire d'hommes. « J'préfère que tu me remettes clairement à ma place plutôt que de te perdre entièrement, Kendall. »  Je le regarde, et j'essaie de voir quelque chose dans ses yeux. Peut-être autre chose que de la franchise et de la sincérité, mais rien d'autre n'y viens. Un sourire se place sur mes lèvres, petit, discret, et je hoche la tête. Mon visage s'approche doucement du sien, et mes lèvres viennent de nouveau l'embrasser. Ma main passe dans sa nuque et remonte lentement sur sa joue. Je ne saurais pas expliquer pourquoi je le fais, mais j'en avais juste besoin. J'avais juste besoin de l'embrasser, peut-être pour combler un peu l'envie qui était présente ? Peut-être parce que j'avais besoin de confirmer par un geste ses mots ? Je cesse doucement et le regarde, me mordant la lèvre. Revenir à la normale comme si de rien. « à mon tour », je souris, et me redressais.. le regardant. « t'enlève ton t-shirt ? », je souris, et une fois fais, je passais à califourchon sur lui, commençant doucement à le masser.

i am titanium.
Peut-être est-ce de leur faute a tous les deux, de toute façon. À ce niveau-là, c'est un peu dur de le déterminer clairement... Elle rit avec lui lorsqu'il lui parle de frustration. Tant mieux, ça veut sûrement dire qu'elle partage un peu le sentiment et quelque part, oui, ça le rassure. Il lui avoue alors qu'il préfère ne rien faire que de la perdre, si elle associe le fait de craquer à ne plus entretenir de relation avec lui après. Ben oui, c'est un peu ce qu'il pense en fait. Vu comme elle tient à ne pas franchir cette ligne, peut-être ses règles à elles sont-elles encore plus strictes que celles de Charles, qui les franchirait bien pour Kendall, tant il l'apprécie. Quel quiproquos mes amis. Elle se rapproche et vient l'embrasser de nouveau, il va vraiment s'habituer à toute cette douceur de sa part. Il répond doucement à son baiser, profitant simplement de ses lèvres même si cela ne fait qu'embraser plus encore son envie pour elle. Il se maîtrise, profitant de ça simplement, caressant ses cheveux d'ébène. à mon tour Elle se redresse et il comprend à ce moment-là seulement ce qu'elle attend de lui. Il se redresse et se met sur les genoux, sans avoir lâché son regard pour autant. t'enlève ton t-shirt ? Il sourit simplement et en guise de réponse, l'attrape et le fait passer par-dessus sa tête, restant bien redressé, histoire de faire profiter un peu la demoiselle de ses abdominaux, en toute innocence. (a) Faisant mine de rien, il s'allonge alors sur le ventre, la sentant s'asseoir sur lui. À son tour, il ne se permet aucune remarque taquine. Il a bien trop peur de briser cet instant de quiétude. Il se détend directement, oubliant son envie, oubliant leur jeu, oubliant leurs règles. Il ferme même les yeux, avant de murmurer Tu masses bien.. d'un ton distrait et apaisé, même si la sentir assise contre lui ne laisse pas ses pensées tranquilles.

please don't go

Je le vois retirer son t-shirt, et je ne peux m'empêcher de laisser un long regard sur son torse, me mordant la lèvre. J'aimais y poser mes mains, j'aimerais y déposer des milliers de baisers, j'aimerais frotter ma poitrine en rythme contre ce torse, mais je dois me retenir. Parfois j'aimerais me dédoubler, être une autre, et puis coucher avec Teddy sans cette relation qui nous emprisonne. « Tu masses bien.. », je souris et continuais de le masser, une bonne dizaine de minutes. Mais rapidement, la douleur se fait dans mon bras, et je m'allonge sur lui, ma poitrine, sans t-shirt, contre son dos. Je ferme les yeux, ça fait du bien d'avoir la chaleur de son corps contre moi. Ma bouche approche son oreille et je joue un peu avec, puis doucement, murmure ; « tu dors ici ce soir.. ? », je me rend compte que c'est un peu déplacé, et m'empresse d'ajouter, toujours en murmurant, « ou bien tu préfère rejoindre l'une de tes nombreuses conquêtes ? », pas un seul poil de jalousie, même pas vrai. Je reste contre lui, et j'attends sa réponse. J'espère que ce sera un oui, mais je sais que ce sera un non. Les Hadès du dortoir vont revenir, et je suis pas certaine que Teddy les apprécie tous.

and i swear we're infinite.
Elle continue de le masser pendant de nombreuses minutes et on pourrait croire qu'il s'assoupit, mais loin de là, il reste juste muet, en profitant pour se concentrer sur autre chose que le contact des mains de Kendall avec sa peau. Elle finit par s'arrêter et il la sent retomber sur lui. Il sourit. Encore une fois, il n'est pas d'humeur à la taquiner. Il sent ses lèvres s'approcher de son oreille et rien que de la sentir les mordiller ainsi, ça réveille brutalement son envie indélogeable pour elle. Il tente tout de même de se contenir correctement. Y a pas à dire, être sur le ventre, ça aide. tu dors ici ce soir.. ? Il sourit. Bordel que ça lui fait plaisir. Mais presque de suite après, elle rajoute : ou bien tu préfère rejoindre l'une de tes nombreuses conquêtes ? Serait-elle jalouse ? Amusé à cette idée, il roule alors sur le côté pour la laisser glisser sur le lit, mais une fois allongé de nouveau contre elle, il se recolle tout près de son corps. Il sent sa poitrine contre son torse et une de ses mains vient dessiner les contours de sa clavicule, passant sur son épaules, puis sur ses côtés, se posant au niveau de ses hanches avec de petits cercles, tandis qu'il cherche à capter son regard. Il est vrai que c'est pas forcément très prudent. Si quelqu'un entre dans la chambre de Kendall... il est fichu. Ouais, parmi ses colocataires, il sait qu'il y a Sawyer. Et comment dire... Ça passe pas forcément bien entre eux. Eh bien, si tu veux bien me garder cacher ici sans que personne ne nous surprenne.. Moi ça me va. répond-il avec sincérité. Il sait que ça risque d'être difficile et compliqué, voir torturant de dormir avec elle dans le même lit, mais si elle ne veut qu'il ne se passe rien, il se retiendra. Quitte à dormir dos à elle le plus loin possible.. même s'il n'aurait qu'envie de la sentir s'assoupir contre lui. Il entremêle une jambe au milieux des siennes, venant embrasser son cou, puis son menton, remontant vers ses lèvres en caressant sa joue de son autre main. Il est si tendre qu'on dirait un amant. Ou un mari. Tu sais, nulle ne mes conquêtes ne te vaut, puisque tu n'en es de toute façon pas une. Il est peut-être temps qu'elle le sache, non ? Il dépose, cette fois lui, ses lèvres sur les siennes, les emprisonnant dans un baiser grisant et définitivement trop court puisqu'il y met fin au bout de quelques secondes seulement. Il ne faudrait pas qu'elle s'aperçoive réellement à quel point il doit se faire violence pour ne pas lui sauter littéralement dessus.

whispering, wondering

Il se penche sur le côté et je glisse sur le lit. Je le regarde faire, et il se colle tout proche de moi, l'une de ses mains commençant à faire des dessins sur mon corps. Chaque dessin me tire un nouveau frisson, et chaque frisson est une torture. Je suis sa trajectoire de mes yeux, puis elle m'échappe, surtout parce que je ne veux pas avoir un torticolis. Finalement mes yeux se posent sur les siens, et je remarque qu'il me regarde. Je souris un peu, sans savoir quoi dire. « Eh bien, si tu veux bien me garder cacher ici sans que personne ne nous surprenne.. Moi ça me va. ». Je souris. De toute façon, demain matin, tout le monde se réveillera, et chacun retournera à ses occupations. Qui fait attention à qui dort avec qui ? L'idée des dortoirs, c'est bien quand on est nouveau, mais c'est moins bien quand on a besoin d'intimité. Je n'ose même pas imaginer deux personnes du même dortoirs en couple.. la nuit, ça doit être une torture pour tous les autres qui écoutent tous les moindres bruits de mademoiselle qui prend son pied. Néanmoins, je reste réaliste et je sais que ce sera compliqué de dormir avec Teddy sans trop rien osé faire. Il passe sa jambe entre les miennes, et sa bouche se loge dans mon cou, pour monter à mon menton, et encore à mes lèvres. « Tu sais, nulle ne mes conquêtes ne te vaut, puisque tu n'en es de toute façon pas une. » Il m'embrasse ensuite doucement et rapidement, mais j'ai peur de ne pas comprendre. De toute façon, quitte à avoir le sujet sur le tapis. « et si.. si j'en devenais une.. ? », un murmure, presque un souffle perdu contre ses lèvres. Et s'il se passait quelque chose entre nous, est-ce que tu me laisserais ensuite tomber comme si je n'étais rien ? En attendant la réponse, et terrifiée de la savoir, je passe ma main sur son torse, restant concentré le plus possible sur les traces que font mes doigts dessus. Je me concentre surtout pour ne pas afficher l'air déçu ou triste quand il m'apprendra que si je devenais une conquête, alors je ne serais plus rien.

alors on a choisi la pluie, acide à s'en brûler le coeur.
Il ne se souvient même plus comment ils se sont retrouvés à ce moment-là. Doux, calmes, l'un contre l'autre comme des amants perdus entre deux temps, sans clairement continuer leur jeu. Pourtant, la tension, l'envie, le désir.. tout est encore là, encore palpable dans l'air saturé. Il lui énonce alors clairement qu'elle n'a aucune inquiétude à avoir.. puisqu'elle n'est pas une conquête. Sa réponse le désarçonne d'un seul coup. et si.. si j'en devenais une.. ? Il sent un frisson glisser le long de son échine mais il garde son regard rivé dans le sien. La main de Kendall caresse son torse et il doit se concentrer plutôt sérieusement sur sa réponse. Il ne sait pas trop si c'est une invitation à « est-ce qu'on peut coucher ensemble ? » ou plutôt une sorte de « on sera quoi, après ? ». Peut-être un peu des deux, en fait. Kendall... Une conquête, c'est une fille qui ne compte pas, c'est une fille à qui je n'adresse pas un semblant d'attention simplement parce qu'elle ne compte pas, parce que je ne me soucie pas d'elle personnellement, parce que je ne la connais pas, parce que je ne tiens pas à elle, parce que je prends même pas la peine de connaître son nom car je sais que je ne devrais jamais la revoir. Il s'arrête, détournant son regard lentement. On sent l'âme littéraire qu'il a, dans toute sa manière de parler ; on le croirait écrire un roman à l'oral. Toi, t'en es pas une parce que je tiens à toi. Parce que si jamais ça devait se produire... j'pourrais pas te sortir de mon chemin comme ça, tu comprends ? Son ton s'adoucit alors et il approche ses lèvres doucement des siennes, sans l'embrasser. C'est de ça dont tu as peur ? chuchote-t-il alors, se demandant si c'est vraiment de ça dont elle a peur. Il trouve presque ça dérisoire. Ça rendrait les choses plus compliquées car il vient clairement de lui dire qu'elle représente quelque chose pour lui. Il est juste incapable de dire quoi. Le principe de base de l'handicapé des sentiments : cette incapacité maladive à poser un mot précis sur le rôle d'une personne dans sa vie, quand bien même vous avec un esprit digne des plus grands poètes.

Je dégueule sur la facilité des sentiments.

Je me concentre sur mes caresses, car je sais que la réponse qui va suivre va définir notre suite. La fin de notre amitié, ou peut-être le début d'une amitié avec extra, ou peut-être même autre chose, et peut-être bien que finalement, ce ne sera rien du tout et puis tout continuera comme avant. « Kendall... Une conquête, c'est une fille qui ne compte pas, c'est une fille à qui je n'adresse pas un semblant d'attention simplement parce qu'elle ne compte pas, parce que je ne me soucie pas d'elle personnellement, parce que je ne la connais pas, parce que je ne tiens pas à elle, parce que je prends même pas la peine de connaître son nom car je sais que je ne devrais jamais la revoir. », il s'arrête, et je lève mes yeux dans les siens. Je cherche une réponse, un semblant de chose, je cherche à savoir s'il est sincère, et je crois qu'il l'est. « Toi, t'en es pas une parce que je tiens à toi. Parce que si jamais ça devait se produire... j'pourrais pas te sortir de mon chemin comme ça, tu comprends ? », j'ai envie de dire que non, que je ne comprends pas. Je veux plus d'explication. Il ne pourra pas me sortir comme ça, mais peut-être avec le temps, peut-être à l'usure, peut-être aussi que tout ça n'est qu'une ruse. Il s'approche, près de mes lèvres. « C'est de ça dont tu as peur ? », il chuchote, mais ma fierté prend le dessus. « J'ai pas peur. », non, bien sur que t'a pas peur, idiote, me lâche ma conscience. Je baisse un peu les yeux, et observe ses lèvres, son visage, et fini par avouer, « Un peu.. », je reste collé à lui, mais recule mon visage pour le regarder, et caresser lentement sa joue. « J'ai beau te connaître et avoir passer des moments supers avec toi.. derrière j'entends aussi ta réputation tu sais.. », je souris un peu, « et elle est assez inquiétante pour.. », je soupirais. « J'ai envie de toi. Chaque fois que je te vois, j'ai envie de t'embarquer dans un coin et j'ai envie qu'on aille plus loin, à chaque fois, et même encore maintenant », je ris un peu, je viens de briser ce moment de douceur, tant pis. « mais à chaque fois que j'te vois j'me dis aussi que j't'ai pas raconté la dernière chose folle qui m'est arrivé, et j'ai envie de te la raconter, d'en rire avec toi, entre un ou deux regards pleins de sous entendu. », je souris un peu, me mordant la lèvre, passant ma main de sa joue à son torse, « et tu vois, depuis un bout de temps maintenant j'ai choisis l'amitié qu'on avait, je retiens mes envies.. », j'approche mes lèvres pour mordiller la sienne. « et puis.. je me dis que tu dois être un coup comme un autre, alors si je veux ma dose de sexe, n'importe quel type fera l'affaire. », je souris et ma main glisse dangereusement à son entre jambe. Le jeu, c'est tellement plus facile que de s'exposer aux sentiments.

il y a le meilleur et puis le pire;
au milieu, notre trajectoire.
Il lui explique. Il ne sait pas vraiment comment mettre des mots sur tout ça ; ne se sont-ils pas évités ce moment un peu étrange mutuellement ? Si, mais il faut bien qu'il arrive un jour ou l'autre. Et il parait que c'est ce soir. J'ai pas peur. Il sourit. Il sait que c'est son égo qui parle. Un peu.. Il sourit toujours, satisfait qu'elle avoue même s'il l'avait deviné depuis un petit moment maintenant. Elle lui caresse la joue à son tour et il se laisse faire, attendant la suite. J'ai beau te connaître et avoir passer des moments supers avec toi.. derrière j'entends aussi ta réputation tu sais.. et elle est assez inquiétante pour.. Il se crispe et son sourire se fige un peu. Encore et toujours cette putain de réputation qui lui colle à la peau. Il va lui tordre le cou. Toutes ces idées reçues... Toutes ces foutues idées fausses.. J'ai envie de toi. Chaque fois que je te vois, j'ai envie de t'embarquer dans un coin et j'ai envie qu'on aille plus loin, à chaque fois, et même encore maintenant. Ça le déride un peu et il esquisse un sourire amusé. Elle sait que c'est réciproque, il n'a même pas besoin de le dire sûrement. mais à chaque fois que j'te vois j'me dis aussi que j't'ai pas raconté la dernière chose folle qui m'est arrivé, et j'ai envie de te la raconter, d'en rire avec toi, entre un ou deux regards pleins de sous entendu. Là-dessus, il est d'accord avec elle. Pour rien au monde il ne mettrait entre parenthèse leur amitié, leur complicité, quand bien même est-ce pour une simple histoire de sexe. Il n'est pas assez stupide pour faire ça. Comparé à la plupart des mecs et comparé à ce que l'on peut croire, son cerveau est bien dans sa boîte crânienne, lui. et tu vois, depuis un bout de temps maintenant j'ai choisis l'amitié qu'on avait, je retiens mes envies.. et puis.. je me dis que tu dois être un coup comme un autre, alors si je veux ma dose de sexe, n'importe quel type fera l'affaire. Il retient un léger soupir. Pas d'exaspération, plutôt d'envie, car elle a glissé sa main au niveau de son entre-jambe. Il sent naître en lui de nouveau cette terrible envie et il se mordille la lèvre. Il attrape doucement son poignet, emprisonnant ainsi sa main, la retirant de là où elle était. Kendall.. Faut choisir. J'peux plus continuer à jouer, j'tiens plus.. avoue-t-il, presque honteux. Il relâche sa main et pose sa tête sur le lit, pensif et presque désespéré, comme un chercheur scientifique qui se demanderait quelle est la réponse à une question existentielle. Soit on reste.. amis, soit on fait plus, soit on ne fait rien, mais j'peux pas tanguer comme ça comme on fait depuis des semaines. Au début, c'était amusant.. mais là j'peux plus, c'est éreintant de devoir te résister. fait-il avec un sourire taquin. Il caresse sa joue, ne pouvant s'empêcher de laisser traîner ses mains près de sa poitrine, descendant parfois vers son ventre. Tu sais on peut.. on peut faire les deux, on peut euh.. tester une fois ensemble, c'est pas pour ça que la fois d'après tu ne pourras pas me raconter la dernière chose folle qui t'es arrivée tu sais. propose-t-il, un air drôlement innocent et polisson à la fois sur le visage, venant de nouveau déposer quelques baisers brûlants dans son cou. Il est assez maladroit pour parler de ça. Sentiments, amitié, sexe, relation ... tout ça, c'est pas tellement son domaine. D'habitude, il n'en parle pas. Mais là, il sait qu'il se doit de le faire, et le fait alors du mieux qu'il le peut. T'es vraiment sûre que je suis un coup comme un autre ? demande-t-il alors d'une voix grave et mutine, caressant toujours son ventre.