je sais pas quoi écrire, je ne sais pas comment définir ma vie. je dirais qu'elle est belle, et moche aussi. entre histoires d'amour qui finissent mal, la mort des proches, les déménagements, les évènements tristes, mais les évènements heureux, mes meilleurs amis, les amis, ces jours où je me sentais voler. je suis confuse, je suis perdue. je ne sais pas si j'aime ou si je déteste ma vie. j'en ai marre de me poser des questions. j'en ai marre de... de vivre parfois. j'en ai marre de tout, et j'ai envie d'avancer. et voilà comment perdre cinq minutes de son temps précieux. je réfléchie beaucoup trop.
CHAPITRE UN :
et quand j'étais petite c'était trop bien. j'ai adoré la maternelle, sisi. «
lullaby ? que veux-tu faire plus tard toi ? » «
je ne sais pas madame. j'aimerais être... une princesse. » sur ces mots, madame pelletier avait rigolé. je voulais être une princesse quand j'étais petite, quelle imagination j'avais. «
eh bien je pense que ça va être difficile mais pourquoi pas. » moi j'y croyais dur comme fer. ariel (ma princesse préférée) avait réussi, pourquoi pas moi ? j'étais déjà la petite princesse de ma mère et de mon frère, mais je voulais être une vraie princesse. quand j'étais petite j'étais trop pas comme maintenant. genre j'étais frisée, mais toute frisée, comme mon meilleur ami (qui était mon amoureux à cette époque) esteban. esteban comme le p'tit dans les cités d'or, c'était fait exprès. moi ma mère voulait m'appeler léa, mais elle a préféré lullaby et elle a rajoutée noah. moi j'aimais bien mon prénom, car du coup tout le monde m'appelait lula. «
eh lula, pourquoi t'es toute rouge ? » «
parce qu'il fait trop chaud, regarde ta tête mathilde t'es pareille. » mathilde c'était ma meilleure amie. en fait, elle est restée ma meilleure amie jusqu'à ce que je déménage à adélaïde (bon il y a eu capucine entre temps). «
t'es sûre que c'est pas à cause de jean ? et jean c'est le mien d'abord. » jean c'était le p'tit blond hyper trop mignon de la maternelle. toutes les filles étaient à ses pieds, mais lui, il s'en foutait complètement. «
nan moi je préfère esteban. même qu'il m'a fait un bisou sur la bouche. » «
tu mens ! » «
je le jure sur la tête de monsieur panda. » monsieur panda c'était (et c'est toujours) mon doudou. moi et esteban avions le même. en fait esteban (le bronzé frisé comme je l'appelais) bah c'était le fils des meilleurs amis de mes parents. ma mère l'avait rencontrés avant notre naissance toussa grâce à ma tante qui travaillait avec christine, la mère d'esteban. et christine et ma mère s'étaient de suite entendu. esteban avait le même doudou que moi car ma mère lui avait acheté ce panda à la naissance, mais l'ayant trouvé trop beau, elle en a acheté un pour moi quand je suis arrivée. moi & lui avions six mois d'écart et nous étions inséparable. on a même été élevés ensemble. la première fois que je suis allée à la mère, c'était avec lui. la première fois que je me suis amusée dans le parc, c'était avec lui. on partageait tout, absolument tout. bref, si on me demandait quels étaient les personnes les plus importantes durant mon enfance, je répondrais esteban, mathilde, mes parents et christine & dominic (les parents d'esteban qui ont toujours été là pour moi). «
maman, maman, mamaaaan ? » «
oui ma chérie ? » «
on va voir estebaaaan ? s'il te plaaaît. » la réponse était sûrement oui, on était un vendredi soir, et presque tout les vendredis soirs on se voyait. «
mmmh, d'accord il y a koh-lanta ce soir. » ouais, ça c'était un rituel pour nous, la famille fawkes & la famille duprès, on regardait koh-lanta ensemble et on mangeais une noix de coco que dominic allait casser dans son garage avec moi et esteban. ô que j'aimais les soirs où on regardait koh-lanta. «
eh mamaaan, je peux dormir chez estebaaan ? » «
non lula, désolée. » «
alleeeez steuplaît je serais sage. » «
bon, j'appelle christine mais je ne te promet rien. » «
ouaaaais ! » une fois que christine avait dit oui, nous étions sur la route pour allez chez mon panda frisé. comme d'habitude j'avais monsieur panda dans mes bras, et je ne quittais pas ma petite valise ariel où étaient rangées mes affaires. «
lulaaaaaaaa ! » «
esteeeeeeeeeee' ! » retrouvailles entre amoureux de quatre ans, que c'est émouvant. esteban avait foncé sur moi pour me faire un câlin et nous étions tombés à deux. «
oh nooon... » «
ils sont trop mignooooons. » «
haaaaanwn. » ça, c'était les mamans. les papas eux, ils parlaient de foot. et nous, on parlait de... doudous ? en fait on inventait des histoires avec nos doudous, il y avait mademoiselle rose (mon panda), tom (un doudou d'esteban) et monsieur chat (le panda du bronzé frisé). «
mais mademoiselle rose, ne partez pas, vous êtes beeeelles. » «
mais tu préfères jouer avec toi qu'avec moi. » «
bien sûr que non ! » nous étions chacun dans notre coin. les petits ensemble, les mamans ensemble, et les papas ensemble. et puis dès que l'on mettait l'émission, tout le monde se réunissait. qu'elle était belle la vie. ah et au fait, j'ai parlé de mon frère plus haut, maisj'en parle pas beaucoup parce qu'il a beau être mon jumeau, on était hyper pas proche du tout. c'est pas qu'on s'aimait pas, c'est qu'on s'est jamais vraiment parlé.
✤✤✤
«
lula ? je ne suis pas amoureux. ni de toi, ni d'elle. » "elle" c'était juliette, cette pauvre connasse qui nous remplaçait peu à peu les fawkes avec sa famille friquée, les blondeau. je ne pouvais pas la sacquer. elle volait ceux qui étaient les plus importants à mes yeux, elle le faisait exprès, elle me narguait cette pétasse. «
je ne suis pas amoureuse, t'es comme mon grand frère. mais c'est elle, je ne l'aime pas. elle ne m'aime pas. esteban elle me déteste elle fait tout pour nous éloigner. » «
non lula, tu es jalouse et ça suffit. arrête de mentir, elle n'a rien fait de mal. c'est toi qui est allé raconter des trucs sur son dos à mes potes, t'es dégueulasse. » oh la salope. qu'avait-elle encore raconté cette pouffiasse ? «
mais c'est pas possible t'as de la merde dans les yeux ou quoi ! elle est dingue de toi et jalouse de moi ! je t'aime, je ne ferais jamais de mal à ton entourage, même pas à elle ! » «
c'est bon arrête, dégage t'en a assez fait. » elle avait réussi c'te pute. j'avais vraiment un problème avec les juliettes. en cp c'était pareille avec juliette beaumont. elle avait piqué ma meilleure amie mathilde, si capucine n'était pas là je me serais retrouvée toute seule. ô capucine je t'aime tant. elle a déménagée en début d'année pour aller à lille, qu'elle me manque. elle venait me voir quand j'étais seule sur un banc, elle me tendait la main et me disait en souriant : «
j'aime pas te voir seule et triste tu es plus rigolote quand tu souris. » ô capucine que tu me faisais rire quand tu racontais cette blague qui me faisait toujours autant rire :
« c'est l'histoire d'un pingouin qui respire par le cul, il s'assoit et il meurt. » et toi ô marguerite, grande soeur de ma capucine, quand tu me disais : «
je t'aime... comme une petite soeur, jusqu'aux étoiles. » et vous stéphanie, ô steph', maman de capucine, qui nous faisait toujours des gâteaux aux riz soufflé et au carambar (recette de famille). esteban m'avait laissé tomber pour pour juliette, et capucine, marguerite et steph' étaient parties. je pleurais donc dans ma chambre, seule, quand ma mère est arrivée. «
on va déménager. » non... non pas ça. non je ne veux pas quitter paris, quitter mathilde, esteban christine & dominic. «
et... et... esteban ? » ma voix tremblait comme jamais, déjà quelques larmes sortaient de mes yeux et venait s'écraser doucement contre le sol. «
lula, christine et dominic... enfin... je ne peux plus supporter les blondeau et ton père a été muté. » adieu paris, adieu mathilde, adieu esteban, adieu christine, adieu dominic. on est allé dire au revoir aux duprès avant de partir. j'ai regardé froidement esteban. «
comme ça t'es content, je te laisse en toute intimité avec ta juliette de merde ! » «
lula calme-toi tu vas me manquer. » «
eh bien demande à la pute de te consoler, mais, ça m'étonnerais qu'elle voudra que tu pleures pour moi. c'est à cause d'elle, d'eux qu'on part. » «
lula je t'aime. » «
tu crois ? bah si tu m'aimais vraiment tu ne m'aurais pas laissée comme une merde, tu m'aurais cru, tu m'aurais soutenue jusqu'au bout. maintenant reste avec ta petite pouffe adorée. tu verras bien un jour que c'est une connasse, tu verras qu'un jour elle t'avouera qu'elle me déteste. c'est une petite manipulatrice de merde et toi, comme un con t'es tombé dans son piège. maintenant c'est fini, je m'en vais, elle a gagné. j'aimerais rester juste pour lui faire chier. » il ne s'est pas énervé. il m'a prit dans ses bras et j'ai éclatée en sanglots. il me connaissait par coeur, il savait comment faire. c'était mon grand frère, et je devais le quitter, je devais le regarder une dernière fois et lui dire «
au revoir. » je ne lui ai pas fait de bisou, je ne l'ai pas serré dans mes bras. je l'ai laissé faire et je n'ai rien fait. je l'ai regardé une dernière fois et j'ai remonté la vitre avant que la voiture ne démarre. et une fois qu'il était trop tard pour faire demi-tour j'ai regretté. j'aurais voulu le prendre dans mes bras et lui faire un bisou une dernière fois, j'aurais aimé lui dire que je l'aimais pour toujours, mais je ne l'ai pas fait.
CHAPITRE DEUX :
je n'ai jamais plaisanté avec l'amour, je n'ai jamais humilié les garçons qui tombaient amoureux de moi. parce que je pouvais imaginer toute la tristesse que l'on pouvait éprouver. et moi je vagabondais, je cherchais celui qui me rendrait heureuse. ma première "vraie" histoire d'amour s'est passé au collège, à jersey, mon nouveau chez moi. tout a commencé en hiver, enfin c'est à partir de ce moment que j'ai commencé à tomber amoureuse, en quelque sorte, enfin c'est compliqué. il y avait ce garçon, elliöt. oh elliöt que tu étais beau. enfin bref, je le trouvais séduisant et en plus il était plus mature que les autres, parce que les gars de douze ans il ne pense qu'à te mettre la main au cul (c'était pas cool, surtout avec mon physique avantageux). mais lui non, il s'intéressait... à d'autres choses comme le sport, les fringues, la musique. oui la musique, c'est ça qui nous a rapproché, c'est comme ça qu'on s'est parlé pour la première fois en hiver justement. je m'étais filmée en train de jouer de la guitare et j'avais posté la vidéo sur facebook. il l'a regardé, et lui même passionné de guitare il m'a complimenté car je savais bien jouer. alors j'ai commencé une discussion instantanée. on a parlé toute la nuit et quand l'heure est venue de se quitter je lui ai dis que je viendrais lui dire bonjour le lendemain. ce gars il avait beaucoup d'admiratrice, mais peu lui parlaient en vrai, et pas sur les réseaux sociaux. d'après lui j'étais la seule qui avait osée venir lui dire bonjour. «
salut ! » il m'a fait la bise. «
salut. j'aime bien la couleur de tes yeux au fait. » et il m'a fallut seulement un compliment pour me faire bafouiller. «
ah... euh... merci euh... les... les t-tiens sont beaux aussi. » quelle nouille t'es pas discrète. on a commencé à se parler de plus en plus sur facebook. et plus on se parlait sur les réseau sociaux, plus on se parlait au collège. il venait me voir avec ma meilleure amie et on parlait. j'avais une rivale, ma meilleure amie était aussi tombée amoureuse. et puis elle & lui ont commencé à se parler, de plus en plus. mais moi je lui parlait toujours plus "en vrai" parce que j'étais plus spontanée, elle elle était plus réservée. j'en étais folle amoureuse, mais j'avais peur de lui dire car je ne voulais pas que ça gâche tout. il m'appelait "ma lilliputienne" ou "ma petite lula" car j'étais... petite. on sortait souvent ensemble, mais rien d'ambiguë. ses admiratrices me détestaient, et moi j'enviais lou parce que même si moi & lui on s'entendait à merveille, il n'arrêtait pas de complimenter lou, et elle passait toujours avant moi. alors moi je faisais semblant de rien. et puis un jour, lou a dit à elliöt qu'elle était amoureuse de lui, et lui, il a mit du temps pour réfléchir mais il a finit par dire oui. et tout ça c'était grâce à moi. en fait, elle ne lui a pas demandée. il n'a pas dit oui. nous étions dans la cour, il neigeait, et elliöt a pris lou dans ses bras pour l'embrasser juste après m'avoir fait la bise. je n'ai pas pu les regarder jusqu'au bout. au moment où leurs lèvres se sont touchés je me suis retournée et puis dès qu'il avaient fini, j'ai fais genre j'étais trop heureuse pour lou. ce qui était vrai bien sûr. tout ça c'était grâce à moi et j'étais terriblement jalouse. pendant un mois je n'ai rien dit et je les ai soutenu. puis un moment j'ai avouée à elliöt. il ne m'a rien dit. et on a continué à faire semblant de rien. plus les chose avançaient et plus j'étais jalouse. lou par contre revenait toujours avec une mine triste. «
c'est toi qu'il aime, il me l'a dit. enfin pas directement. mais il n'arrête pas de me parler de toi. » «
c'est pas possible. tu mens. vous n'arrêtez pas de vous embrasser devant moi en plus. » je ne pouvais pas la croire. c'était tellement improbable. ce matin encore, ils se sont embrassés devant moi et j'ai pété mon câble. «
ça va ? j'vous dérange pas hein ? » je les ai foudroyés du regard avant de partir. mais il m'a retenu le bras. «
arrêtes lula j'suis désolé. » je lui ai foutu une claque, comme ça, j'ai pas put me retenir. «
tu n'es pas désolé. tu savais... » je suis partie et j'me suis enfermée dans les toilettes. j'ai agis comme une connasse. je suis sûre que juliette aurait fait pareil. j'me suis comparée à elle ce jour là, et ça m'a rendu encore plus mal. j'ai repensé à esteban et elliöt me hantais. je suis rentrée chez moi en sanglots. ma mère m'a demandé ce qu'il y avait et je l'ai envoyée bouler. j'ai été d'humeur insupportable toute la soirée que ma mère à finit par me dire : «
j'ai envie de te tuer. » c'était sortit comme ça, c'était pas sincère, mais fragile comme je l'étais je l'ai prise au sérieux. j'avais envie de mettre fin à mes jours. j'ai prit un tube de médoc' et je l'ai vidé sur mon bureau, j'en ai prit une poignée. je regardais ma main en pleurant, je le voulais mais j'avais peur. mon portable s'est mit à vibrer et j'ai regardé. c'était elliöt. «
je suis en bas de chez toi. » non il ne devait pas. j'ai reprit ma poignée de médicament, j'ai hésité encore une minute et au moment où j'allais les mettre à la bouche on a toqué à ma porte. d'abord doucement puis de plus en plus fort. j'allais me précipiter mais il et arrivé à temps tel un super héros. «
mais t'es pas bien ?! » il m'a prit dans ses bras. «
je t'aime lula. je t'aime depuis le début mais j'avais peur. peur de ta réaction. et puis si je suis sortit avec elle, c'était pour me rapprocher de toi. je t'avoue que j'ai été amoureux de lou un moment, mais depuis que tu m'as avoué tes sentiments je ne voyais que par toi. lâche ces médicaments. s'il te plaît. » il m'a embrassé. et ce baiser à réparé mon coeur brisé. il a recollé les morceau cassés.
✤✤✤
«
écoute lou j'suis désolée, vraiment. excuse-moi. mais tu sais c'est l'amour. ok c'est pas une bonne excuse. je m'en veux... » «
c'est rien. » «
je savais que t'allais dire ça mais je... quoi ? » «
oui c'est rien. » «
halellujah. » «
vous êtes tellement mignons ensemble... et puis c'est moi la conne. je savais que tu l'aimais. » «
oui mais toi aussi tu l'aimais. » «
ouais mais je le trouvais juste beau. » «
ah. » bah décidément tout est bien qui fini bien. je suis en couple avec elliöt, lou ne me fait pas la gueule. bref, c'est cool. lou est devenue la meilleure amie du couple à son tour, on a inversés nos rôles. mais un bonheur n'arrive jamais seul. enfin je dis par là que bien sûr j'allais devoir en payer le prix. cette année là... ma mère est morte. à cause de moi, et de son comportement puérile. nous étions en train de courir tranquillement, parce que j'adorais le sport, et puis j'ai commencé à lancer un défis : «
on fait une course ? la dernière arrivée à la maison est une poule mouillée ! » bien sûr je la devançais grâce à mes longues jambes. et puis je faisais beaucoup plus de sport qu'elle. et puis comme un con y'avait elliöt qui passait par là (il habitait tout près) et il m'a retardé de bâtard. du coup ma mère m'a dépassé et elle m'a nargué, du coup elle regardait plus devant elle. et elle est passée sur un passage pour piéton sans regarder à droite et à gauche et BOUM emportée par une saloperies de caisse. «
maman... » je suis restée pétrifiée, le souffle court. j'arrivais pas à pleurer, ni à bouger, ni à faire quoi que ce soit. je suis restée plantée là devant le cadavre de ma mère. c'est elliöt qui a appelé les pompiers, et c'est lui qui m'a amené chez moi. d'ailleurs par la même occasion, c'est lui qui m'a consolé, et c'est lui qui m'a hébergé. parce que mon père s'est cassé je ne sais où. vive la famille merci. la seule personne qui me restait vraiment c'était mon frère, et c'est seulement cet évènement qui nous a rapproché (maintenant on est inséparable, ok...). les parents d'elliöt son devenus pour moi christine & dominic. je suis restée encore longtemps avec elliöt, genre un ou deux ans. mais ensuite je l'ai quitté et j'ai décidée de partir vivre chez lou, parce que je me voyais pas rester chez elliöt. mais il est resté un bon ami. et chez lou c'était trop bien. «
lulaaaa ! où t'as mit le nutella ? » ça c'était la mère de lou, qui était devenu un peu ma mère. «
nul part ! » «
y'en a plus ?! » «
nan on l'a fini hier ! » «
bande de morfales ! » moi et lou on a explosé en rire. en fait le truc avec madame clouds, c'était que c'était elle qui mangeait tout le nutella. bref. j'étais au lycée quand je vivais chez ma meilleure amie qui était devenue ma soeur un peu. quand lou & moi avions fini nos études, enfin, quand on était en âge d'arrêter, on a commencée à faire quelques petits boulots genre vendeuse aux starbucks et tout. elle et moi et mon frère on étaient toujours partantes pour aller en soirées et tout.