T’étais allongé là, avec l’impression que ta vie te quittait. Tu es complètement épuisé, tu veux que cette douleur s’arrête, ce vide dans ton cœur te fait trop souffrir. Tu n’y arrives pas, tu ne veux pas continuer à vivre avec. Alors tu as fait les choses plus stupides qui soient, tu bois a t’en rendre malade, toi qui n’a jamais été le genre de mec à baiser à droit et à gauche, tu n’as jamais autant savouré le plaisir charnel avec des femmes différentes. Tu essayes de remplir ce trou béant qu’il y a dans ta poitrine, tu fais l’idiot tu le sais mais tu n’as pas la niaque de continuer normalement, tu espères que tu t’y feras que tu réussiras à monter cette côte qui te semble interminable. Tu as simplement l’impression que tu ne fais que tomber, tu n’as plus rien sur quoi t’agripper, tu glisses au plus bas, tu ne vois plus rien. L’obscurité t’envahit, tu es tellement effrayés par ce qui t’attend mais rien n’à faire tu tombes. Par ta fierté tu cries en silence, tu ne parais pas si accablé par la mort de ton frère mais au fond de toi tu es complètement détruit. Tout te parais fade, tout ce que t’aimais ne te font plus rien alors tes paupières se ferment. Tu es tellement fatigué par tout ça, tu mènes ton corps à la destruction. Tu sais très bien que si tu continu dans cette voie ton cœur te lâchera, tout ton corps s'affaissera. Tu as besoin de sommeil.
L’herbe fraiche refroidit ton corps brûlant, tous tes musclent se détendent, ta respiration se calme. Tu te remémore les moments passés, l’époque ou ton frère et toi s’amusait à échanger vos identités, malgré que tu sois légèrement plus grand personne ne le remarquait quand vous étiez séparé. Vous vos ressemblez tellement qu’il était facile de tromper les gens, même vos parents vous réussissez à la porter à confusion. Vous en riez, ton frère te demandait souvent de tester ses petites amies et toi ça te plaisait car tu voulais savoir si elle méritait de rentrer dans sa vie. Tu finissais même par le faire de ton plain grès sans que ton frère te le demande, tu en as toujours fait qu’a ta tête. Tu as toujours été le plus turbulent des deux, vous aviez des ressemblances mais tellement de différences. Dieux qu’il te manquait tu voulais le revoir, le serrer contre toi et passer du temps avec lui mais désormais c’est impossible. Tu soupires ton avant-bras se pose sur ton visage tu as envie de pleurer, d'hurler ta peine.
Vous aviez été séparé depuis i longtemps depuis le divorce de vos parents, toi tu es partie à l’autre bout du pays, ton frère est partie vivre dans cette ville qui te répugne malgré que cela ne fasse que quelques moi tu es ici. Pourtant tu restes car tu ne peux pas laisser ta mère seule, elle t’appelle encore par le nom de ton frère et ça te prends aux tripes car tu n’es pas lui. Ton esprit ne cesse vouloir te pousser aux souvenirs passé, lorsqu’il était encore vivant. Vous étiez inséparable, tu étais celui qui vous amenait dans les histoires les plus imaginable, il était celui qui vous en sortait avec ta plus grande aide. Tu commences à regretter de ne pas avoir choisi de rester avec lui, mais toi tu as toujours préféré votre père et lui votre mère. Vous étiez tellement différent au fond, vous n’aimiez jamais la même chose. C’est sans doute pourquoi vous ne vous êtes jamais disputez pour une fille, vous n’êtes jamais tombé amoureuse de la même. Personne n’aurait pu vous séparer mais à vous dix-huit vos parents ont divorcé, l’un en Californie et l’autre à Jersey. Tu étais celui qui avait l'accent anglais dans le continent américain et ton frère celui qui avait l’accent américain. Malgré les kilomètres qui vous séparaient, les horaires décalées, vous réussissez à vous appeler, la technologie vous permettait même de vous voir par webcam. Vous parliez, tu refusais même de voir ta copine de l’époque juste pour passer des heures à discuter avec ton frère. Tu n’as jamais répondu absent à un de ses appels et vice versa. Vous vous aimez trop pour arrêter de vous parler. Vous vous êtes quelques fois vu en chair et en os mais ses rencontres étaient tellement rare qu’elles te si semblent lointaine. Tu te souviens de cette discussion, l'une des dernière, avec ton frère, il parlait d’une fille. « Et cette blonde tu l’aime ? Tu l’avais entendu soupirer avant d’entendre une réponse positive de son père, il avait même ajouté un magnifique petit discours sur elle. Toi ça t’avais fait rire et tu avais eu l’envie de lui lancer une vanne car tu sais qu’il tombe amoureux facilement contrairement à toi. Mais cela ne faisait pas de toi un salaud, tu ne collectionnais pas le relations d’un soir. Non au fond cela devait faire un an que tu étais avec la même fille, bien plus âgée que toi mais tu les préférais ainsi. « Ta gueule River. » avait craché ton frère avant que tu ne l’ouvres, tu avais ris alors en avouant que tu n’avais encore rien dit, puis tu avais enchaînés de suite avec cette question stupide. «Tu lui as dit ? » La réponse de ton frère ne t’avait pas étonné, il n’a jamais hérité de ta franchise. Tu l’avais senti accablé par le fait qu’il n’arrive pas à lui en parler alors tu t’étais redressé, tu avais pris cette voix calme et sage, c’est quand tu étais ainsi que l’on te confondait avec lui. . « Tu devrais avant qu’elle ne te file sous le nez. » ton frère t’avais fait remarquer que tu as mûris, tu avais souris à cette remarque mais c’était bien vrai. Voilà que tu consolais les gens aux lieux de t’amuser à les enfoncer, ça n’a jamais été par méchanceté mais pas espièglerie. Tu voulais montrer au monde que tu étais heureux comme si tu étais le seul à comprendre la farce qu’était le monde. « Tu me la présenteras. » avais tu dis car tu as toujours envie de voir les femmes qui font chavirer le cœur de ton frère, tu veux lui aussi le lancer sur le fait que tu vas bientôt le rejoindre sur cette île. « Pour que tu la teste ? » ton frère n’avait pas oublié ce petit jeu que tu adorais jouer, tu avais haussés les épaules et sans rien cacher tu lui avais dit : « Entre autre mais pour la connaitre aussi. » vous aviez changé rapidement de sujet, tu te souviens que vous aviez terminé sur le fait que tu allais le rejoindre dans quelques semaines, sujet qui prenait toujours du temps lorsque vous le lanciez. Avant tu devais juste t’arrêter voir tes grands parents en Irlande car ils voulaient te voir. Si seulement tu savais tu n’aurais pas fait ce détour. Ton dossier scolaire avait déjà été transféré, ton frère et toi vous réjouissez vous aller retrouver. « On se voit bientôt River. » la dernière phrase de ton frère raisonne encore dans ta tête. A partir de ce moment cette mélodie qui te rend fou raisonne dans ton esprit, oui ce n’est que dans ta tête car aucun son n’est joué là où tu t’es affalé. Cette mélodie continue à raisonner dans ton esprit, elle te rend fou tu perds le contrôle. Tu ne plus l’entendre alors qu’elle était ta chanson favorite, celle que tu avais pour sonnerie. Celle qui a retentit lorsque ton portable à sonner, que tu l’as attrapé. Tu te souviens de la voix de ta mère désorientée, elle n’arrivait pas à parler. « Noam a eu un accident il est… Ton frère ne reviendra plus. » Avait elle finit par te dire et là tu t’avais mis à suffoqué, tes mains tremblaient. Cette phrase ne cessait de raisonner dans ton esprit, tu avais raccroché sans un mot. Plus tard tu t’étais écroulé par terre. Le lendemain tu étais dans le premier avion qui te déposait à Jersey, tu avais serré ta mère contre toi. Elle passait ses mains dans tes cheveux, heureusement que tu l’avais tenu sinon elle allait s’écrouler. Le reste tu ne veux pas t’en souvenir, tu te redresse en essayant d’arrêter de penser au passé. Mais tu te souviens de l’enterrement de ton frère, toi tu enterrais ton frères tandis que d‘autre entreraient un ami. Tu lui ressemblais tellement que cela les choquaient au fond personnes ne t’avais vu et ne savaient que tu lui ressemblais tant. Te voir là cela les accablaient tous, toi qui étais le sosie de ton frère. Même ta mère te prenais pour lui, elle ne t’a plus jamais appelé River. Être sur le campus après la mort de ton frère cela en avait choqué plus d’un mais tu ne pouvais pas faire machine arrière tu étais obligé de finir cette année, et t’allais te casser d’ici . De ce lieu où les gens te regardent avec pitié et te prennent pour ton frangin. Tu finis par te relever tu déteste te remémorer tout ça, tu avances dans la pénombre dans la nuit.Tu continu à sourire à ce monde qui te pense fort pour subir ce choque, insensible de n'avoir pas pleuré la mort de ton frère. Mais ton cœur est brisé, tu n’en peux plus, tu es complètement vidé, au point de ne plus rien ressentir. Tu veux simplement que tout cela cesse. Peut-être que tu devrais allé voir cette blonde qu'aimait ton frère, que tous es deux vous vous rassemblez votre peine pour forger votre force. Tu secoue la tête à cette pensée et te mets à sourire, non ce n'est pas ton genre. Tu laissera cette lettre que tu as trouvé dans les affaires de ton frère, tu sais qu'elle est destiné à elle. Tu lui enverra par la poste... Oui ca c'est une bonne idée.