Je m'appelle Zander-Jay Yoann Kebler, j'ai beau avoir eu une vie pas toujours facile, ne pas avoir eu l'amour maternelle durant toute ma vie enfin jusqu'à aujourd’hui j'estime avoir vécu une vie pour pas mal du tout, bon c'pas non plus une vie de star avec les paillettes itout itout bien que parfois derrière la vie de star peut se cacher un calvaire. L'ainé d'une famille de trois enfants, j'ai toujours été le genre de gars responsable débrouillard aimant prendre soin de sa famille, surtout après la mort de ma môman, cependant parfois quand j'pense à elle, et à ma soeur ça me fait mal au coeur, jamais je n'aurais pensé à une chose pareille surtout avec tous les moyens des médecins, hélas toute belle chose à une fin.
De manière assez générale, je croque la vie à pleines dents et vis au jour le jour, pas le genre non plus à chercher des embrouilles ni rien, en fin de comptes je suis un gars posé, qui c'est ce qu'il veut et qui est pleins d'ambitions. Surtout que je ne manque pas d'air parfois, et puis je peux me montrer vraiment gamin et immature bien entendu je le fais exprès puisque c'est plus drôle, ce que j'aime c'est me moquer des gens, c'est drôle je vous jure, chaque personne a bien un truc sur sa tronche pour vous faire rire et sourire, tout le monde sauf moi !



Mes parents on voulu retourner à Brest après ma naissance, pourtant moi j'aimais bien la Norvège et notre grande maison à Oslo (puisque j'suis surdoué moi) mais faut croire que mon père avait envie de retourner en Bretagne, les crêpes, et les fars devaient trop lui manquer je crois.
Je pensais qu'avoir un frère ça pourrait être cool vraiment, mais le truc c'est que mon frère Morgan a toujours été au centre des intentions, dès qu'il est arrivé, deux ans après moi j'ai vu ma vie prendre un tournant, j'me disais mais merde ils foutent quoi mes parents ? J'suis là moi ? Ehoooo ! Mais rien à faire il ne vivait que pour lui, et toute leur énergie était rien que pour le satisfaire. Après mon frère, reste mon frère et il a beau avoir tous les défauts de la terre, c'est quelqu'un de bien il fait parti de ma famille. Mes parents le mettaient toujours sur un pied d'Estale peu importe l'acte qu'il faisait c'était spectaculaire, magnifique, grandiose, de ce fait j'me suis senti un peu rejeté et j'ai appris à me débrouiller seul. J'aurais bien pu partir vivre dans la jungle avec Baloo ça aurait été pareil et puis même j'aurais été sûrement plus heureux, m'enfin j'suis pas à plaindre non plus, j'ai jamais manqué de rien, j'ai toujours eu à manger dans mon assiette (j'vous avourez quand même que parfois j'avais pas de désert, soit j'étais puni parce que j'avais frappé mon frère, soit mon frère me le volait. Je le disais à mes parents, mais ils disaient cette phrase vraiment débile « Oh mais laisse le, il est petit » Même encore maintenant mon père me la ressort quand j'm'en prends à mon frère mais cette phrase est beaucoup gningnin elle donne « C'est ton frère cadet Yoann sois gentil » Et moi j'ai envie de dire merde de couilles molles de bouc ! Voilà au moins ça à le mérité d'être clair bande de zouglous de la tribu indoue !



Puis elle est arrivée, ma petite soeur chérie ! Comme ça on dirait un bisounours mais je m'en fou. Ma soeur est née le même jour de la mort de ma mère, c'est à dire ma mère est décédée en lui donnant la vie. Mais j'suis pas aussi con que mon père et mon frère pour oser un jour ou l'autre dire que tout ceci est de sa faute, puisque ça serait mentir, ces deux imbéciles se mentent à eux même, ils mentent tout le temps, ils mentent comme ils peuvent respirer en fait. Ma soeur c'est un peu la Schtroumpfette de la famille, en plus c'est la seule blonde et entre nous elle ressemble trop à ma mère. Dès que je la vois j'ai l'impression de la voir elle c'dingue ça quand même. Et puis si j'peux vous dire autre chose, elle doit plus souffrir qu'autre chose elle attendez, surtout que notre père a eu l’excellente idée de lui dire que sa mère était en voyage, ce mensonge n'a pas duré, elle avait beau être jeune fallait pas non plus la prendre pour une crétine. De ce fait elle su la vérité, et pendant trois ans se fut une horreur, ma soeur étaient éteinte, mon petit soleil n'existait plus chose qui me fit mal au coeur surtout que mis à part moi personne ne prenait vraiment soin d'elle sauf moi et non ce n'est pas me lancer des fleurs mais être réaliste. Je fais preuve de réalisme en disant également que mon frère l'a toujours détesté, nombreuses pouvaient être les fois où nous nous battions simplement pour faire entendre raison à l'autre, jamais Camille ne savait ça, jamais. Cette dernière n'a pas eu la vie facile, une dépression, une maladie au coeur, puis le cancer mais elle s'en sortie, grâce à nos liens de famille, il manquait bien ma mère mais tout ceci ne changeait rien au fait que je l'aimais beaucoup ma sister ! En plus nous partagions les mêmes goûts et les mêmes passions, alors que pouvais-je demander de plus que ça ? Si partir en Australie et fonder mon entreprise.



« Dans deux semaines, je pars en Australie pour développer mon entreprise. On a enfin tout ce dont on avait besoin avec Alex, on va aller tenter notre chance là-bas ! » lançais alors après avoir rassemblé toute la petite famille à table. A vingt ans je ne manquais pas d'ambitions, et mon entreprise allait enfin voir le jour, cette entreprise que j'attendais depuis si longtemps. Bien entendu que mon père était content, il me serra même dans ses bras, quand à mon frère il fit de même mais je vis que c'était forcé, mon frère je ne l'aime pas tellement et plus les années passent, plus la haine que j'ai pour lui s'accroit. La réaction de ma soeur fut différente, pour elle je savais que c'était un choc, elle et moi étions si proche qu'elle avait sûrement l'impression de perdre sa moitié, la remarque qu'elle me lança me fit étrangement mal au coeur et je savais que oui, elle m'en voulait mais c'était mon rêve depuis tout gamin. Elle venait de lâcher sa fourchette pour me dire « En Australie ? Mais, c'est... c'est super loin quoi... » Pour lui donner une réponse tentant de la faire changer ma vie, j'avais utilisé ma voix de ministre, je l'employais souvent en classe quand je voulais faire le malin mais là il n'était plus question de malice mais de trouver les arguments « Oui, mais j'ai de grande chance de percer là-bas, et j'ai vraiment envie d'y aller et maintenant que tu vas mieux, je dois le faire Cam' » Elle s'était alors levée et s'était vautrée dans sa chambre me lançant de manière violente et méchante « Bah vas-y, tires-toi ! » Je resta bouche bée comme un con, j'pouvais dire quoi moi ? Après tout elle aurait pu venir avec moi mais qu'aurait dit papa ? Mon frère voulant faire le beau était parti la voir pendant que moi je faisais les cent pas comme un con dans le jardin. Cependant ce satané de Morgan se montra visiblement convainquant puisque ma soeur revint vers moi, notre relation fut fusionnelle jusqu'à mon départ et puis je ne donna plus signe de vie à ma petite famille, vivant ma vie. J'envoyais des lettres de temps en temps mais après c'était tout, je ne les appelais pas puisque visiblement je n'étais pas toujours le bienvenue dans cette famille malgré les apparences qu'il pouvait y avoir.



Et puis un beau jour j'me suis réveillé au côté d'une femme, une amie, une conquête bref une brune, bague au doigt, j'étais marié. Je ne comprenais rien à ce qu'il m'étais arrivé et pourtant si j'étais marié. A vingt-cinq ans, c'était bien veine ça ma "femme" avait tout de quoi plaire oui, et bien qu'elle m'attirait vraiment beaucoup rien ne changerait au fait que voilà quoi vu mon activité sexuelle régulière je ne pouvais être marié et pourtant pour moi me dire que j'avais une femme Kebler m'excitait comme un dingue. Je ne pensais pas dire ça un jour. D'ailleurs ce fameux jour où j'ai dit oui, je ne m'en souvenais plus, mais en vue de l'odeur de drogues et d'alcool qui planait cela devait être dû à une soirée bien arrosée. Bon autant rester marié et voir ce que l'avenir pourrait nous réserver. Une partie de jambes en l'air et puis bam une journée normale commençait enfin si on enlève le fait que je fis mes valises et j'étais parti pour Jersey ! Je savais que ma soeur y était, j'aurais bien pu retourner en Australie mais non une nouvelle vie me donnait en vie, celle de devenir médecin avec en option sport chose que j'ai toujours keaffé sa mère !
Et me voilà vingt-cinq ans toutes mes dents, en pleine divorce obligeant ma femme a ramener ses fesses sur la ville fleurie parce que c'est à cause d'elle si j'suis marié quand même, fallait pas me faire boire. Bon je fais passer toutes mes requêtes en caprice, ça lui apprendra à elle. Mon dernier discours et je m'en rappelle c'était « Bonjour chérie oui puisqu'on est toujours marié à ce que je sache, je viendrais pas te chercher j'ai d'autres choses à faire ! Alors fais pas ta gamine et viens, dis à ton avocat de venir si lui tu l'as pas mangé, le miens est encore tout beau, tout vert, je t'avouerais qui pu mais breeef viiiens te fais pas désirer je sais que t'aimes ça, t'aimes aussi jouir mais c'est un autre débat alors viens mon canard. Et ramène aussi les vêtements que j'ai oublié ils me manquent t'sais c'est comme l'orange sans son épluchure, comme le pain sans le nutella, comme la clope sans tabac alors viens putain tu me manques, enfin tes fesses me manquent. Salut caca mou » Et voilà le long message que je lui avais laissé.