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 ONE DAY WE'LL BE OLD. ∆ TEDDY.

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Charles-T. Callaghan
Groupe Zeus
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MessageSujet: ONE DAY WE'LL BE OLD. ∆ TEDDY.   ONE DAY WE'LL BE OLD. ∆ TEDDY. EmptySam 23 Fév - 17:20


Charles-Théodore

Callaghan


I'm so selfish
SURNOM(S) + ses parents ou sa famille, parfois même ses amis ici, l'appellent Charlie ou Chuck. pourtant, il insiste pour se faire appeler Teddy et ça l'emporte souvent. NÉ(E) LE + 11 septembre. A + paris. J'AI DES ORIGINES + françaises. ET J’ÉTUDIE MAINTENANT LA/LE + journalisme. JE SUIS + perfectionniste, sincère, spontané, protecteur, sensible, sincère, MAIS AUSSI UN PEU + maladroite, jaloux, impulsif, inconscient, fier, rancunier. J'AIME LES + femmes, mais.. MAIS JE SUIS + célibataire, pourquoi se priver, hein ? MON DIEU ANTIQUE FAVORI C'EST + zeus, y a pas photo. ET IL PARAIT QUE JE RESSEMBLE A + RJ King. JE SAIS, JE SUIS SEXY.
I'm out of control
il se fait appeler "teddy" dans le campus, surnom de "théodore", ou bien encore "charlie" ou "chuck", même s'il déteste ça car c'est ainsi que l'appelaient ses parents et ses connaissances françaises ∞ il a très bien conservé son accent français et il en est fier ∞ il ne le crie pas sous tous les toits, mais beaucoup savent qu'il est le petit-fils direct, avec sa soeur, du directeur même du campus ∞ on le considère un peu comme le leader des Zeus, même s'il n'a rien fait pour, il aime conserver cette image ∞ quiconque touche à sa soeur mérite, selon lui, d'avoir son poing imprimé sur le visage ; ils sont si fusionnels que beaucoup ont déjà pensé qu'ils étaient en couple avant de savoir qu'ils étaient jumeaux ∞ il tient énormément à sa réputation, s'étant construit tout un masque là-dessus, sur cette attitude de populaire, qu'il ne veut briser sous aucun prétexte ∞ il masque son manque d'affection en multipliant les conquêtes en autorisant rarement que cela se reproduise ; attention, il est pourtant très sélectif là-dessus et contrairement aux idées, il ne couche pas avec n'importe qui, et ça lui permet de conserver son étiquette d'inaccessible ∞ il est encore sous traitement pour troubles bipolaires mais il le cache ∞ il pourrait passer des nuits entières à noircir des pages, c'est comme un besoin pour lui ; il rêve d'ailleurs de ré-écrire le monde, il a ce petit côté révolutionnaire ∞ son passe-temps quotidien, c'est de surprendre les gens, à croire qu'il a toujours besoin d'agir à l'inverse de ce qu'on attend, ce qui fait de lui quelqu'un d'extrêmement imprévisible qu'on ne semble jamais réussir à cerner ∞ il a un goût prononcé pour le danger et l'adrénaline, si c'était une drogue, alors il serait drogué à ça ∞ c'est un fêtard, il sort très souvent, boit, fume, tout ça plus pour conserver son image que par réel attrait ∞ il a hérité de ce charisme parisien si particulier ∞ il n'a pas vraiment la notion de la famille et rien que l'idée d'avoir un jour des enfants le terrorise ; d'ailleurs, il n'en veut pas ∞ il s'est toujours cru hétéro, mais depuis récemment, il lui est arrivé d'être troublé par d'autres mecs et il renie tout ça, le cachant pour ne pas nuire à sa réputation, mais il pourrait bel et bien être bisexuel ∞ à première vue il semble méprisant et arrogant, mais au fond, il ne l'est pas du tout ∞ il a l'air sûr de lui, pourtant s'il refuse de s'engager, c'est bien par peur de ne pas être à la hauteur ∞ c'est un dragueur sur pattes, véritable don juan, mais comme déjà précisé, ce n'est pas pour ça qu'il emmène n'importe qui dans son lit ∞ il est plutôt bavard et commère, pourtant, on se rend vite compte que le sujet sur lequel il parle peu, c'est lui, et qu'on ne sait presque rien de ce qu'il le concerne ∞ il donne l'impression de ne pas faire grand chose en cours et pourtant c'est un élève brillant, ce qui a tendance à en agacer plus d'un.
PSEUDO : belladone. PRÉNOM : manon. ONE DAY WE'LL BE OLD. ∆ TEDDY. 168185003 ÂGE : cent-huit ans, c'est dur à vivre parfois, j'mets environ vingt-cinq minutes pour descendre les escaliers. ONE DAY WE'LL BE OLD. ∆ TEDDY. 2540806143 OÙ AS-TU CONNU LE FORUM ? alors, que je vous explique. je me promenais tranquillement dans une prairie... quand là, j'ai croisé le chapelier fou et il m'a donné une carte au trésor. au bout, y avait uatw. Cool TON AVIS : ben franchement, j'ai participé à sa création et je le trouve grave moche quoi. ONE DAY WE'LL BE OLD. ∆ TEDDY. 4209083858 ONE DAY WE'LL BE OLD. ∆ TEDDY. 976389873 FRÉQUENCE DE CONNEXION : environ vingt-six heures sur vingt-quatre. quand l'impossible devient possible. DOUBLE COMPTE? pas encore. PERSO INVENTÉ OU SCÉNARIO? inventé, darling. CODE DU RÈGLEMENT : t'as cru la vie c'était un BN, ou bien.. ? AUTRES : je suis un panda.

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MessageSujet: Re: ONE DAY WE'LL BE OLD. ∆ TEDDY.   ONE DAY WE'LL BE OLD. ∆ TEDDY. EmptySam 23 Fév - 17:21


Can you hear me ?

CHAPITRE UN
« – Et c'est grave ? C'est contagieux ?
– Non, madame. Ce n'est pas contagieux. C'est un trouble psychologique du comportement et de l'humeur.
– Mon fils est fou ? »
Le psychologue tique. Il déteste particulièrement lorsque les parents ont cette réaction, et surtout, ce mot à la bouche. Savent-ils seulement ce qu'est la folie ? Il s'efforce pourtant de rester calme.
« – Non, il n'est pas fou. Il a surtout besoin d'attention et de...
– Bien, chéri, on prendra une autre nourrice si elle ne s'occupe pas assez bien de nos enfants.
– Mais voyons, les gosses les font toutes fuir...
– Si je peux me permettre, c'est de votre attention dont ils auraient besoin, vos enf...
– Vous n'allez pas nous apprendre à élever nos enfants s'il vous plait ! »
Le père s'y met. Le psy pince légèrement ses lèvres. Ce n'est pas la première fois.
« – Bon, je vais donc simplement vous faire une ordonnance, mais je souhaiterais continuer à suivre Charles, si vous le permettez, pour surveiller son évolution.
– Mais c'est pour ça qu'il passe du rire aux pleurs comme ça ? Qu'il devient violent sans aucune raison ?
– Oui, madame. Votre fils souffre de bipolarité. Veillez bien à ce qu'il suive son traitement, c'est important, sinon ça ne se calmera jamais. »

CHAPITRE DEUX
Il y a un premier coup.
« Répète. » gronde-t-il d'un ton menaçant.
« Ta sœur est une traînée. »
Deuxième coup. Et ce n'est pas le dernier. Charles sent ses phalanges blanchir sous la colère. Le type en face de lui a deux ans de plus, c'est-à-dire dix-huit ans, mais le Parisien n'en a clairement rien à foutre. Il est loin d'éprouver la moindre peur face aux plus âgés que lui. C'est bien souvent le contraire. Sa lèvre saigne et l'idiot ne se débat même pas. Théodore s'appuie contre lui, plantant son regard verdoyant dans le sien avec intensité. « On parle pas comme ça de ma soeur, t'as compris ? »
Le type lâche un rire immonde. Et moqueur. Bordel, il va l'exploser.
« J'suis sûr que vous baisez ensemble tellement vous... »
Le coup de poing suivant l'arrêt net dans ses paroles. Il lâche une exclamation de douleur qui attire quelques regards, puis plus de mouvements. Charles n'aime pas être épié ainsi, alors il le lâche. Il rajuste sa chemise, posant sur lui un regard meurtrier. « T'avises plus de prononcer le moindre mot de la même famille que ceux-là quand il s'agit de ma soeur, ou je t'assure que t'es mort dans la journée. »
Toujours poli, on sent qu'il a une certaine éducation dans sa démesure, le Callaghan. Quelqu'un lui tire le bras. « Charlie, qu'est-ce que tu fous ? » Il secoue la tête et adresse un joli sourire à sa soeur. « T'en fais pas. Il te fera plus chier ce salopard, il s'amusait à répandre de sales rumeurs sur toi. »
Eleanor lui adresse un sourire et en un regard, ils se comprennent comme personne. Ils ne sont pas jumeaux pour rien.
Seize ans. Après-tout, ils n'ont que seize ans, leur vie est encore devant eux. Ou peut-être déjà derrière, qui sait.

CHAPITRE TROIS
Il les déteste. Tous.
Ces gens qui l'ont forcé à changer, ces gens qui par leurs regards, l'ont enfermé. Enfermé dans cette prison faite d'illusion, dans cette usine où le jeune Charles construit son masque. Le vrai a disparu, tant il l'enfouit sous des couches et des couches d'illusion. De comédie. De sincère, Charles devient faux. D'hésitant, il devient calculateur. Chaque parole est travaillée, chaque attitude est répertoriée. Arrêtant de se montrer comme un véritable débauché, il apprend alors à se tenir en public. À faire bonne impression. À se forger une popularité qui ne cessera d'augmenter au fil des semaines. Au fil des années même. Le Callaghan devient celui à fréquenter, celui dont il faut avoir croisé le regard troublant dans les couloirs, celui dont il vaut mieux ne pas chercher pour ne pas risquer qu'il répande sur soi quelque chose que tout le lycée croirait. Il grimpe les échelons, petit à petit. Il apprend à devenir arrogant, hautain, prétentieux, distant et moqueur.
Il apprend à être tout ce qu'il a toujours voulu éviter d'être.
Alors oui, il les déteste. Tous.

CHAPITRE QUATRE
Il ne sait même plus vraiment comment c'est arrivé. Il s'en fiche, puisque de toute manière, peu importe la façon, c'est arrivé. Il dira souvent « Je m'en suis vite remis, ils n'étaient rien pour moi, ça ne compte pas » et vous vous direz que c'est pour cacher ça au fond de lui, n'est-ce pas ? Eh bien non. Même pas. C'est justement la stricte vérité et c'est presque encore plus triste que s'il avait été anéanti par la mort de ses parents. L'un tué à l'étranger. Son père. Peu importe, il était si souvent absent que même une fois mort, personne ne s'en rendait compte à la maison, ni Charles, ni sa jumelle, ni leur nourrice. Quelques semaines après, leur mère a décidé de mettre fin à ses jours aussi, parce qu'elle "ne pouvait pas vivre sans lui". Teddy n'oubliera jamais que sur le mot qu'elle a laissé près de la baignoire où elle est égorgée, il y avait écrit "Je sais que vous survivrais sans moi." Pour une fois que sa mère avait raison à leur sujet ! Bien sûr qu'ils allaient y survivre. Bien sûr que la vie continuait. Et étrangement, encore plus prometteuse que jamais. Ils furent forcés de rejoindre leur seule famille (ils n'étaient pas encore majeurs, malheureusement) : c'est-à-dire un certain Rudy Callaghan, leur grand-père maternel. Mais celui-ci ne vivait pas en France, mais.. sur l'île de Jersey où il dirigeait un campus universitaire international. Ravis de pouvoir s'exiler de cette Paris étouffante avec tout ce qu'ils y avaient déjà vécu, c'est de bon gré que les jumeaux passèrent leur bac pour s'envoler ensuite pour cette île qu'ils avaient plus qu'hâte de connaître. Et d'apprivoiser.

CHAPITRE CINQ
Paris ou Jersey, le monde fonctionne partout pareil. Charles – décidant ici de se faire officiellement appeler Teddy – reprend ses bonnes (ou mauvaises) habitudes. Et il gravit les échelons. Encore. Plus vite qu'en France car il a prit l'habitude et que c'est plus simple ici de se construire tout un personnage quand personne ne vous connait. Ils ne connaissent pas l'ancien Charles, alors ne peuvent pas savoir que le nouveau n'est pas le vrai. Ça aide. Seule Eleanor le connait mais ça, ça n'est pas pour lui déplaire. Et passe un an, puis un deuxième...

CHAPITRE SIX
Il écrit, il noircit des pages entières. Sa clope au coin des lèvres, il inspire à fond, la faisant rougir comme une fille que l'on complimente. Il est cinq heures du matin, mais cela fait longtemps que Teddy a perdu la notion du temps. Sur son lit, une belle créature endormie.
« Tu sais que Thalie, c'était la fille de Zeus, et qu'elle était aussi une muse.. ? » Pas si endormie que ça, en fait. Charles a relevé la tête. Elle s'est levée, et elle s'approche avec une grâce légère. « Je suis ta muse, Teddy ? » Il la poignarde de son regard clair. Il ne répond pas. « Pourquoi Teddy, d'ailleurs ? » - « Parce que je m'appelle Théodore. » Elle fronce légèrement le nez. « Charles-Théodore. » précise-t-il en levant les yeux au ciel. Elle s'est installée sur ses jambes et il l'entoure de ses bras.
« Théodore.. donc Teddy, ouais, c'est logique. Dis-moi, pourquoi moi j'ai le droit ? » - « Le droit de quoi ? » Elle ne répond pas. Il sait de quoi elle parle. D'habitude, jamais une fille ne remet le couvert avec Charles Callaghan. Jamais deux fois avec la même conquête, ça pourrait noircir son tableau de chasse. Mais Thalie, ce n'est ni la première fois ni la dernière. Quoique..
« Allez, dis. » Il caresse les courbes de ses hanches. « Peut-être que je te considère vraiment comme une muse. » murmure-t-il avec un ton mystérieux. Ou peut-être que t'es juste un bon coup ! Elle sourit, visiblement satisfaite de sa réponse.
Déposant mutinement ses lèvres sur les siennes, elle se lève et sans se détacher de lui, l'entraîne de nouveau jusqu'au lit.
On pourrait presque dire qu'il s'agit là de l'apogée du jeune Callaghan.
Presque.

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