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+ QUE PENSES-TU DE JERSEY ? J'adore cette île et pour rien au monde je ne la quitterai. Ma mère est née ici. Quand elle a rencontré mon père elle a été s'installer à Londres et nous sommes nés là-bas avec ma sœur jumelle, mais quand nos parents ont péri dans ce tragique accident, nous avons été confié à ma tante et nous sommes venus habiter à Jersey. Nous n'avions que quatre mois quand nos parents sont morts ce qui fait qu'on ne garde aucun souvenir de notre vie à Londres. J'aime cette île parce que j'ai toujours vécu ici et que le paysage est magnifique. C'est sûr qu'au niveau du climat ce n'est pas toujours idéal, mais c'est comme tout, on fini par s'y faire. Malgré les meurtres étranges qui ont eu lieu dans le coin, je ne suis pas particulièrement effrayé. Ça me permet même de plancher sur d'éventuels suspects. Je m'intéresse beaucoup à ces affaires non élucidées. + DEPUIS COMBIEN DE TEMPS VIS-TU ICI? Au risque de radoter: j'ai pour ainsi dire toujours vécu ici. Ma tante était sur le point de se marier quand nous avons débarqué dans sa vie et bien qu'elle soit notre tutrice légale, elle et son mari ont fini par nous adopter. Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi ils éprouvaient ce besoin, mais je ne m'en plains pas. Comme mes parents adoptifs exercent tous les deux des postes à hautes responsabilités (l'un est avocat, l'autre propriétaire d'une chaîne de magasin de vêtements), ils gagnent beaucoup d'argent, ce qui fait que nous avons grandi dans une magnifique propriété. Nous n'avons jamais déménagé et je suis revenu m'installer au domicile familiale quand j'ai trouvé Mathias (mon fils) sur le pas de la porte de ma chambre à la fac. + SI TU DEVAIS RÉSUMER TA VIE EN TROIS MOTS: La première chose qui me vient à l'esprit quand on me demande de résumer ma vie c'est : "surprise" ou bien "coup du sort". Même si je n'ai jamais manqué de rien, que j'ai eu une enfance heureuse et que mon oncle et ma tante nous ont toujours élevé comme leurs enfants légitimes (ce que nous sommes devenus lorsque nous avions 10 ans), j'ai aussi connu mon lot de drames. En plus de ne pas avoir eu la chance de connaître mes parents biologiques, j'ai aussi du renoncer à ma passion (le tennis) lorsqu'on ma diagnostiqué une insuffisance cardiaque. J'étais extrêmement bien classé à l'époque et sur le point de partir vivre à Londres quand je suis tombé au beau milieu d'une partie. J'ai du abandonner sous peine de mettre ma vie en péril. J'avais à peine 16 ans quand j'ai du renoncer à mon rêve et ça n'a pas été facile. Heureusement j'ai rencontré Elizabeth. Douce et généreuse, elle a réussi à faire fondre mon cœur de glace. Rebelle et bagarreur, je me suis adouci pour devenir le petit-ami qu'elle méritait. Malheureusement pour moi, elle a été renversée par un chauffard un et demi plus tard (en juin 2008) et est morte sur le coup. J'ai fait une dépression et ai noyé mon chagrin dans l'alcool. Incapable de tomber amoureux, j'accumule depuis les relations sans lendemain. D'ailleurs, c'est avec l'une de ces "filles d'un soir" que j'ai eu Mathias. Ivres, nous avons fait l'erreur de ne pas nous protéger et neuf mois plus tard le petit a débarqué. Il était trop tard pour avorter lorsque Kelly (c'est le nom de la jeune fille en question) a découvert qu'elle était enceinte et consciente qu'elle ne pourrait pas l’élever convenablement (faute de moyens et de soutien) elle l'a déposé au pas de ma porte. Vous comprendrez pourquoi je ne saute pas de joie lorsqu'on me demande de faire un point sur mon passé. Maintenant, ça ne m'empêche pas de m'estimer heureux de ce que j'ai. Je suis un cursus qui me passionne et même si mon traitement ne m'autorise pas à faire tout ce que je souhaiterais, je profite de la vie. Mes parents m'aident avec Mathis, ce qui me permet de sortir et je mène une existence relativement paisible. + TU AIMES/TU N'AIMES PAS J'ai toujours eu une vaine horreur des hypocrites. Même si je suis loin d'être un modèle de vertu, l'hypocrisie ne fait pas partie de mes défauts. Franc et impulsif, je déteste les gens qui vous prennent en pitié ou feignent vous apprécier pour profiter de vous ou rire de votre malheur derrière votre dos. Les histoires de vampires amoureux ou de loups garous dont on nous rabâche les oreilles depuis quelques années commencent à me taper sur le système. Je n'ai jamais été un grand fan de rap, mais je confesse écouter quelques artistes qui ont du talent. J'adore les séries télévisées et j'en regarde énormément, même si je m'intéresse surtout aux shows policiers type "criminal minds" ou les "experts". Je déteste les fruits de mer et ne suis pas franchement fan du nutella. Mon plat préféré reste indéniablement les macaronis au fromage, même si je mange énormément de légumes verts. Il faut dire que mon ancien statut de sportif de haut niveau m'a toujours contraint à faire attention à mon alimentation et depuis j'ai gardé cette habitude. Ma famille est très importante pour moi, au même titre que mon fils, même si j'ai toujours un peu de mal à me faire à la situation. Je déteste mon voisin et lui ai refait le portrait plus d'une fois. En ce qui concerne les femmes, je n'ai pas de type particulier. Blondes, brunes ou rousses, elles me plaisent toutes. Ce que je déteste en revanche, ce sont les femmes superficielles qui usent sans arrêt de leur physique pour arriver à leurs fins. En somme les jolies petites écervelées me donnent la nausée. + TES PLUS GRANDES PEURS? C'est une question compliquée. Un homme est forcément habité par une multitudes de peurs, même s'il refuse de l'avouer. Même si je fais le malin, je ne dérobe pas à la règle. Après, je suis incapable de vous faire un top 5. Plus sérieusement? Je ne sais pas.... J'imagine que ce qui me terrorise le plus c'est de perdre à nouveau quelqu'un et de m'attacher. Je suis extrêmement protecteur envers les membres de ma famille, quitte même à les étouffer et même si je lâche du leste avec mes amis, j'ai tendance à être un peu trop "envahissant". Même si je l'ai à ma charge depuis seulement quelques mois, j'ai peur que Kelly revienne et m'arrache Mathias. Je me suis énormément attaché à lui ces six derniers mois et même si ça me fait bizarre de l'admettre, je ne peux plus imaginer ma vie sans lui. J'ai aussi peur de tomber amoureux. La vie m'a arraché mon seul et unique amour et même si je ne crache pas sur quelques parties de jambes en l'air de temps à autre, j'ai énormément de mal à ouvrir mon cœur. La peur de souffrir, vous connaissez? + COMMENT VOIS-TU LA POPULARITÉ DE L’UNIVERSITÉ POUR LE BIEN DE L'ÎLE ? Pour être tout à fait franc, je m'en moque un peu. Toutefois, on ne peut nier le fait que le prestige de l'université a contribué à faire la renommée de l'île. Des étudiants du monde entier se battent pour venir passer quelques temps ici et il y a aussi énormément de touristes. J'imagine que ces histoires de fraternités et de prestige universitaire sont bénéfiques pour notre petit île. Mais je ne vois pas quoi ajouter de plus. Cette question ne me passionne pas plus que ça et je pense en avoir dit suffisamment. Inutile d'entrer dans de grands discours pour me rendre ridicule. + EST-CE QUE LES ETUDIANTS FONT PARTIS DE TON QUOTIDIEN? Evidemment. Etre père ne m'empêche pas de poursuivre mes études. Quand je suis en cours, Mathias va chez la nourrice, ce qui me permet d'étudier tranquillement. Je passe donc mes journées à l'université, entouré d'étudiants en tout genre. Même si j'ai intégré cette fraternité (Hadès) parce qu'aucune autre ne me plaisait - et qu'elle n'est pas réputée pour souder ses membres, ça me manque. A l'époque j'avais l'impression d'appartenir à quelque chose de spécial, je me sentais libre et insouciant. Revenir habiter chez mes parents pour élever mon fils me laisse un goût amer dans la bouche. J'ai parfois l'impression de régresser et d'être assailli par tout un tas de responsabilités. + POURQUOI AS-TU CHOISI TON MÉTIER ACTUEL? J'ai choisi de suivre des études de criminologie parce que ça fait un bout de temps que je rêve d'être profiler. Dresser les profils des criminels est quelque chose d'absolument fascinant. Ce choix de carrière peut surprendre, mais j'adore déjà ce que j'étudie et il me tarde d'entrer dans la vie active. Peut-être bien que je me lasserai de cette filière ou que je regretterai d'avoir fait ce choix plus tard, mais pour l'heure, je suis comblé par ce que je fais. Me lever pour aller en cours n'a jamais été une corvée et même si je suis un peu plus fatigué depuis que j'ai endossé mes responsabilités de père de famille, rien n'a changé de ce côté-là.

/!\ cette partie devra contenir un minimum de cinq lignes par question.