alexis alexis. pff. j'avais que ce mot là à la bouche d'après mon frère. il arrêtait pas de me dire : « façon ça va pas durer, j'te connais. » c'est ça oui ta gueule. moi j'voulais que ça dur. alexis c'était pas le même que les autres. il me rappelait un peu elliöt, mais alexis c'est le mieux. même les potos disaient que je les laissais tomber pour lui. et ce soir encore, je venais le voir. après avoir trouvé le courage de lâcher mon pc où je parlais avec alexis sur twitter, je me dirigeais en hâte vers le dortoir de mon grand dada. « Rentre ma chérie, c'est ouvert ;) » j'ouvre la porte super-méga-hyper vite avant de sauter dans les bras de mon mien. « booooouh ! »

alexis quand je le voyais, j'avais limite envie de pleurer. pleurer de joie, pleurer parce que... parce que j'étais trop heureuse. mais non, je me contentais de me blottir dans ses bras pour l'embrasser. j'aime ses bras, j'aime ses baisers, j'aime son sourire. bon, y'avait juste un truc ; il est trop grand. j'suis toujours obligée de me mettre sur la pointe des pieds pour l'embrasser. si j'ai un défaut c'est bien ça, j'suis trop petite. « - Salut mon ange, je suis content de te voir ce soir. Tu m'as manqué, même si on s'est vu cet aprem entre deux cours. » haaaaan il est trop mignon. mais j'ai même pas eu le temps de lui répondre qu'il m'embrassait déjà. nan mais il est trop accro' j'vous jure ! « toi aussi tu m'as trop trop trop manquééé ! j'suis sûr que tu m'as plus manqué que je t'ai manqué. ET NE ME CONTREDIS PAS. j'ai toujours raison. » « - Tu vas bien ? Tu as passé une bonne journée ? » « bof comme d'habitude, j'étais avec la bande. bon, y'en a un qui m'a emmerdé et du coup j'ai voulu m'défendre en lui faisant un p'tit peu mal tu vois ? mais lui il m'a tué les poignets. enfin bon, j'ai l'habitude, c'est comme ça de traîner avec les rebelles. » et du coup j'ai caché mes poignets discrètement derrière son dos en l'enlaçant. parce que si je lui dis tout, je ne veux pas qu'il voit ça. en fait mes poignets étaient tout rouge et ça allait sûrement pas lui plaire, mais j'voulais pas qu'il s'en mêle. « et toi ? comment s'est passé ta journée ? »

bon, c'est vrai, j'me plaignais d'être petite mais j'aimais bien l'être. ouais parce que quand on me disait "eh t'es p'tite" bah j'répondais "ouais et tout c'qui est petite est mignon." BAAM dans leurs gueules ! et puis comme ça, quand j'faisais des câlins à alexis, bah ma tête elle se posait contre son torse musclé, et j'aime çaa. ok maggle. « - Oui si tu veux ^^ » bah oui que j'le veux tient ! mais je kiff ce p'tit ton qu'il a prit. et je kiff sa p'tite barbe, ok aucun rapport mais je kiff sa p'tite barbe. « - Quoi ? Mais tu es sérieuse là ? Pour qui il se prend, attends demain j'irais le voir. Non mais sérieusement, il se prend pour qui pour faire mal à un ange comme toi ? Et ca va mieux, là ? Tu as moins mal ? » eh merde c'est c'que j'craignais, fallait qu'il s'en mêle bien sûr. bah au moins il a pas songé à regarder mes poignées. « NON. tu n'iras pas le voir. je ne veux pas. ça ira t'inquiètes. ça fait mal mais j'ai déjà eu pire.. » je le regardais dans les yeux sérieusement, pour lui dire genre tu fais c'que j'dis ok ? « - Ben moi comme une journée de cours normale, plus le temps passe plus j'ai l'impression que c'est de plus en plus ennuyeux. » « cey la vie mon amour. mais avec moi tu t'ennuies pas hein ? »

« -Non, je ne t'écouterais pas à Lula, j'irais le voir pour lui dire deux mots à celui-là ! Comment vas tes poignets ? Tu n'as pas trop mal ? » non non et non je ne lui montrerais pas et il n'ira pas le voir. j'avais peur pour lui même si j'étais sûr qu'il s'en sortirait mieux que ce mec mais je ne voulais pas qu'il ai des ennuis toussa... « ALEXIS ! je vais très bien je te dis ! c'est bon ! tu n'iras pas le voir point c'est tout. » ok je ne sais vraiment pas mentir. meeerdeeeuh. j'ai trop mal mais j'veux pas qu'il voit. de toute façon ils n'étaient pas cassés, c'était le principal. « et j'ai déjà eu pire. » dis-je pour me rattraper. bon, il n'allait pas me croire si j'rajoutais pas un truc. « avant que je ne sois avec toi... pour de la... drogue. » ouais j'me drogue depuis que j'ai 15 ans, génial hein ? avant j'aimais bien, parce que les gens me voyaient comme une badass et tout.. encore maintenant d'ailleurs, mais la drogue me pourrie la vie. j'suis obligée d'en prendre et quand j'en prend je ne sors pas de ma chambre pour pas qu'on me voit shoutée. « cey la vie mon amour. mais avec moi tu t'ennuies pas hein ? » ok l'autre il réfléchit en plus ! pff, si il s'ennui c'est fichu.. et j'ai pas envie de me séparer de lui. heureusement qu'il m'a prit dans ses bras sinon j'me serais cassée. « - Bien-sûr que non, avec toi le temps passe bien trop vite ! A chaque fois j'aimerais que le temps s'arrête ! » il l'a échappé belle ! j'me suis blottie contre lui et je l'ai serré fort dans mes bras comme si c'était mon gros nounours à moi. je l'aime tellement que je pourrais l'étouffer de câlins et de bisous tout ça pour lui prouver que je l'aime. « j'aimerais rester avec toi toute ma vie... »

« - Lullaby, arrête de me mentir car je sais très bien quand tu mens, je te connais par coeur alors montre moi s'il te plait. » non... j'aime pas ça... j'aime pas, je veux pas qu'il s'énerve. sa réaction me donne envie de pleurer. j'crois que je suis émue. émue qu'une personne s'intéresse à moi. avant la seule personne qui se montrait aussi protectrice envers moi c'était ma mère. ma mère qui était morte par ma faute. le simple fait de repenser à elle me rendit plus fragile. mais je ne pouvais pas les lui montrer, c'est trop dur. j'ai pas envie qu'il me voit comme ça. et à la place de radoucir l'ambiance je n'ai fais que l'empirer. « - Toi ? Une drogué ? Non, mais tu es sérieuse là Lulla ? Pourquoi tu me l'a pas dit plutôt ? » j'avais peur. j'avais peur de cette drogue. j'avais tellement envie d'arrêter mais c'était impossible. « je... c'est pas facile. j'me suis lancée dans la drogue quand j'étais jeune.. j'étais inconsciente. et.. maintenant je peux plus arrêter. j'te l'ai pas dit parce que j'pensais pouvoir arrêter d'un coup comme ça. et puis... j'avais peur de ta réaction... » j'me suis mise à pleurer comme une conne. j'en a marre. j'aime pas me sentir si fragile. puis maintenant que j'étais lancée dans l'truc j'ai tendu mes poignées, tête baissée. son étreinte me fit le plus grand bien. dans ses bras j'me sentais prête à tout. j'étais invincible. « - Tu dors ici ce soir ? » « à moins que tu ne veuilles pas.. »

non cette drogue c'était... c'était pire que l'amour que j'éprouvais pour alexis. et dieu sait combien je l'aimais. si je devais faire un voeux, un souhait, ça serai de rester à ses côtés pour tout jamais.. j'aimerais le réconfort de ses bras, sa voix douce, ses baisers, son sourire, ses yeux doux, ses... j'aime tout chez lui. et je ne voulais pas qu'il se mette en danger, juste pour moi. je ne le méritait pas, non il vaut beaucoup mieux que ça. je suis... rien par rapport à lui. je ne sais même pas pourquoi il m'aime. moi je ne suis... qu'une petite poussière dans son existence, je ne devrais être qu'une petite poussière. mais il a l'air de m'aimer, et j'ai besoin de ça, j'ai besoin de son amour. « - Lula, je t'aime et je ne te lâcherais même pas si tu te drogues ! Je ... Je t'aiderai à arrêter si tu veux, mais je ne t'abandonnerais pas c'est promis. » non... tu ne dois pas m'aimer... oubli, oubli moi. mais en même temps je le veux. je veux qu'il soit là avec moi, qu'il m'encourage et qu'il me dise que tout va bien, que je peux le faire, que je peux arrêter, que j'en suis capable. « alexis.. je.. putain pourquoi ? pourquoi moi ? pourquoi tu m'aimes, moi ? » parfois je suis con. j'ai peur de sa réponse, mais j'en ai besoin. c'est étrange hein ? je ne sais pas ce que je veux... si, je veux être dans ses bras, et l'embrasser, et lui parler, et oublier, comme je le faisais avec ma mère. m'oublier dans ses bras. « - Mais ma chérie ! Ne pleure pas. » mon dieu alexis, je t'aime putain, je t'aime comme... comme... je t'aime jusqu'aux étoiles. juste ça. « j'suis désolée.. » et je me suis blottit contre lui. j'ai collée ma tête contre son torse, et j'ai pleuré. tellement que j'en ai mouillé son t-shirt. « Tu es toujours là bienvenue ! » j'avais pas envie de... ce soir j'avais envie de dormir avec lui, ou alors non. je voulais rester à ses côtés. je voulais rester recroquevillée dans ses bras, bercée par les pulsations de son coeur. « je veux rester avec toi. »