Certainement que tout le monde a déjà entendue: on ne choisit pas sa famille. Pour certain, c'est le cas. Puisque parfois, on naquit dans une famille formidable, tandis que d'autres fois, on naît dans une famille indésirable; méchante et sans but ultime. Ce fut malheureusement mon cas... Dès mon plus jeune âge, mon père n'avait jamais apprécier le fait que je sois de ce monde. J'étais le bambin qui n'était pas désirer a son égard. J'étais un erreur tandis que pour ma mère, j'étais le petit trésor qu'on avait recueillit au fond de la mer. Elle ne cessait de lui répéter qu'un bébé était la meilleure chose qui pouvait lui arriver. Cependant, tout en grandissant, chaque jour, il me faisait rappeler a quel point j'étais misérable et que je n'obtiendrais jamais rien dans la vie. D'ailleurs, il me répétait même sans arrêt que je n'aurais jamais dû vivre. Il me rappelait même tous mes défauts, même si j'étais un petit garçon sans défense. Je ne pouvais jamais m'arrêter de pleurer et quant a lui, il ne cessait de me dire que je n'allais jamais devenir un homme ainsi. Comment pouvait-on être un homme a sept ans ? Certainement pas en se faisant sans cesse blâmer par son père. Je n'étais même plus capable de le regarder dans les yeux tellement j'avais peur de lui. Je tremblais comme une feuille et ma mère, elle, le remarquait. Le soir, c'était même elle qui venait me border parce que j'en avais marre et que je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir les larmes aux yeux. Souvent, je m'enfermais dans ma chambre et lorsqu'il remarquait que je ne l'écoutais pas, il frappait dans la porte pour que je recommence a lui porter attention. A la fin, je n'avais personne avec qui en parler. Même ma mère n'avait plus de contrôle. Il n'arrêtait pas de dire des commentaires désobligeant sur elle, il l'insultait sans cesse par ma faute. Celle-ci faisait quand même tout pour cacher mes hématomes que j'avais un peu partout sur les bras, sur les jambes et parfois sur le ventre. Puis il lui a ensuite ordonner de me laisser vivre, que j'étais assez vieux pour comprendre que je devais me débrouiller seul... C'est ce qu'elle a fait et j'ai appris a vivre sans personne pour m'aider. Cependant, la violence verbale avait continuée, elle.

Quelques temps par la suite, Lee-Lou a vu le jour. C'était la plus belle de toutes, la septième petite merveille du monde... Jusqu'à ce que mon père lui trouve, a son tour, des défauts et une raison pour laquelle elle ne devrait pas être ici, dans notre famille. Il effectuait tous les mêmes choses qu'il avait fait quelques années auparavant pour moi. Je n'appréciais pas l'entendre pleurer parfois le soir, ça me faisait tellement mal au cœur. Tout ce que j'avais envie, c'était de lui mettre un poing sur la gueule pour qu'il ai une bonne leçon. Même si j'étais encore jeune, j'aurai tout fait pour ne pas qu'il fasse autant de mal a ma sœur, ma petite sœur. Il avait cessé de me faire du mal, certes, de temps a autres, quand il n'en avait pas fait assez, il s'attaquait a moi. Je ne faisais que de refouler de la haine pour lui et je m'empêchais de la démontrer... Jusqu'à ce que je décide de prendre mon courage a deux mains. Ce soir-là, j'avais fais une entrée en trombe et j'étais vite aller préparer mes affaires. J'avais même charger quelques fringues de ma sœurette en cachette pour ensuite revenir l'aider. « St. Cloud ! » Si vous aviez vu la haine qu'il avait possédé dans son regard a la fraction de seconde où j'avais prononcé son nom de famille au lieu de papa. « Jeune homme, répète mon nom de famille une seule fois et ça ira mal pour toi ! » Le rouge lui brûlait les joues, il ne cessait de me fixer avec une haine abominable. Il était tellement en colère contre-moi, c'était impossible de l'avoir, un jour, vu ainsi. Pourtant, même si j'avais peur pour moi ou même mes proches, l'adrénaline ne cessait d'augmenter. « T'as terminé avec tes p'tain de détails ? Je quitte ta maison ! Y'a plus de "Home, Sweet Home" ! C'est trop de la mxrde pour que j'y reste ! On est plus une famille, désormais. » Il était tellement en colère, qu'il venu me frapper trois fois; deux dans le ventre, et une gifle dans le visage. Il avait d'un trait frôler mon nez qui s'était mis a saigné. Il avait peu a peu diminuer, mais j'en avais affreusement mal. Même que sa main y était resté imprimer. Pendant quelques secondes, il m'avait attraper par le collet, essayant de me garder à l'intérieur pour en terminer avec cette histoire... mais je l'avais repousser. Tout ce que je lui avais dis en dernier, c'était une petit phrase bien discrète. « Tu touche une seule fois à ma petite sœur, la tôle viendra à toi. » Sur ce, j'avais quitté définitivement le nid familial pour commencer ma propre vie.



Si je n'avais jamais quitter mon nid familial si "douillet", j'aurai certainement perdu les pédales. J'avais préférer me laisser apprivoiser mon propre appartement dans le coin de Dublin, un peu plus loin, dans un quartier non loin de mon ancienne maison. J'avais préféré pouvoir y rester proche pour assurer une protection ultime... Parfois, j'allais épier pendant la nuit, juste pour voir les actions de ma sœur. Souvent, elle quittait la maison pour aller voir son petit copain. J'étais naturellement le plus vieux, mais le plus faible psychologiquement. Par contre, ma sœur était le genre a gardée le sourire et surtout a ne pas baisser les bras. Contrairement a moi. Je ne pouvais pas le nier, j'étais tomber sous le charme de ma sœur et je l'aimais de tout mon cœur. C'était sans doute la femme de ma vie. Dès que je lui avais filer mon numéro de portable, elle n'avait pas cesser de passer ses nuits au téléphone avec moi. A la fin, nous n'arrêtions pas de nous voir. Je montais par l'arbre, comme dans les films, et j'entrais ensuite par la fenêtre de sa chambre. Pendant des heures, on discutait, écoutait la télévision et parfois... On ne faisait que rester coller, ensembles, en silence. Or, un jour, elle a su mon secret; je l'espionnais dans ma voiture le soir, espérant ne pas m'endormir. Celle-ci avait très vite montée a bord et ensembles, nous avions partagés un très long baiser passionnel. Cette même nuit, nous avions couchés ensembles sur la banquette arrière. Ce ne m'avait pas déranger, bien au contraire... Puisque j'en étais tomber amoureux. Tout ce qui me faisait peur... C'est qu'on me déteste puisque nous avions une relation d'inceste. C'était notre secret et jamais personne ne l'a su... Jusqu'à ce qu'elle l'avoue a sa meilleure amie.

Une longue dispute s'en était même suivie. Je n'avais pas aimer le fait qu'elle raconte tout a une personne qui lui était proche. On s'était tout de même promis que tout ça resterait secret et elle n'avait pas tenue cette promesse. « Bordel, t'as pas compris ? Quand tu promets, tu tiens ta promesse ! Tu vas pas tout foutre en l'air en disant tout a une personne que tu connais a peine ! » Je n'avais pas apprécier la faire pleurer, mais ce n'était pas mon but. En vérité, tout ce que je voulais lui dire, c'était qu'elle n'aurai pas dû faire une telle chose. « Jude, je ne voulais pas... Ce n'est pas de ma faute ! C'est ma meilleure amie d'enfance et elle l'aurai su un jour ou l'autre ! » Même si elle faisait pitié, tout au fond de moi, je lui en voulais. Je l'aimais de tout mon âme, mais je ne pouvais pas m'empêcher d'être en colère contre elle. C'était plus fort que moi. « Ne m'adresse plus jamais la parole ! M'as-tu compris ? Je m'en fiche que tu m'aimes, que je t'aime, c'est terminé ! On est plus ensembles ! Au revoir ! » Avec une force exceptionnelle, j'avais claqué la porte de mon appartement et j'étais partis, sans rien apporter. J'avais préférer tout quitter et changer ma vie a tout jamais.



C'est ainsi qu'a la fête de mes dix-neuf ans, j'ai déménager a Jersey, laissant tous les mauvais souvenirs derrière moi. Quel était la vraie raison pour laquelle j'avais quitté l'Irlande ? J'avais envie de ne plus repenser a tout ce qui s'était réellement produit là-bas. Ainsi, je m'avais trouvé une université parfaite pour devenir un grande sportif dans mon sport préféré: le hockey. J'ai décider que j'allais rapidement me trouver un boulot pour payer mon loyer, cependant... Ce jour n'est toujours par arriver et je cherche toujours. Côté cœur, je suis toujours seul et fort ainsi. Puis, mes vieux démons sont venus me hanter a nouveau: parce que, oui, je pense encore ma petite sœur, malgré la distance.