J'ai entendu parlé d'une soirée organisé par la confrérie Apollon, et je me suis dit pourquoi pas y aller ? Après tout, j'aime bien faire la fête et faire des connaissance. Après le fait que je sois professeur m'a fait un peu reculé sur le coup. Je ne suis pas censé avoir une autre relation que prof/élève avec les étudiants. Mais tant pis pour cette règle, j'avais envie de m'amuser un peu et je pense que cette soirée tombe plutôt bien. Je me gare sur le parking de l'université pour ensuite entrer dans le gymnase, je vois déjà pas mal de monde. Je souris, me dirigeant au bar, pour me prendre une bière. Ma boisson en main, je me tourne vers les gens qui dansent, tout en buvant tranquillement, espérant peut être voir des têtes nouvelles dans la foule.

De l'alcool, formidable, j'avais bien besoin d'un remontant. Rien de mieux qu'une fête pour noyer son chagrin avec une boisson alcoolisée, ni vu, ni connu. Je n'allais pas passer pour une alcoolique au moins. Je m'étais retrouvée ici, poussée par des amis, et une fois en robe, en plein milieu de tout ce monde, je me demandais sérieusement ce que je fichais ici. Arrivant près du bar, je soufflais, soulagée à la vue des gobelets rouges. Je me remplissais un verre de ponch qui puait sérieusement l'alcool (à mon avis, certains ont du augmenter la dose), pour en mettre dans mon gobelet. J'avalais une grosse gorgée, levant discrètement les yeux au ciel en sentant l'alcool ruisseler jusqu'au fond de ma gorge. Bordel, que c'était bon. La soirée allait être longue, et me connaissant, j'allais la passer seule. En voyant un groupe déluré arriver près du bar, je me décalais rapidement pour éviter de me faire bousculer. Je sursautais, me retirant rapidement en sentant le pied de quelqu'un sous le mien. Je me mordais la lèvre, me sentant stupide, je relevais doucement la tête après avoir observé le pied du jeune homme, je lançais, un air sincère et navré sur le visage « Han ! Désolée, je t'avais pas vu... », puis en voyant le jeune homme lever lui aussi la tête, en souriant un peu, visiblement amusé par ma maladresse, je reprenais, surprise de le voir « Maxime ! ». Je fis également un petit sourire, avant de demander, paniquée « Je t'ai pas fait mal ça va ??? ».

Je me demande encore ce que je fais là et ce qui m'a poussé à aller à une soirée étudiante de l'université où je bosse. C'est pas comme si mes collègues professeurs y allaient. J'étais certainement un des plus jeunes. Mais comme j'aime avoir le contact avec mes élèves et faire de nouvelles connaissances, j'ai décidé sur un coup de tête d'y aller. Je suis au bar, avec une bière en main. Je finira ma soirée au ponch plus tard. Alors que je buvais tout en regardant les gens, quelqu'un m'écrasa le pied. Je relève la tête, alors que cette voix me disait vaguement quelque chose. Je souris en voyant face à moi Camille. " T'inquiète pas, ce n'est pas avec ton poids du plume que tu vas m'écraser. " Je rigole légèrement, déposant alors un baiser contre sa joue pour la saluer. J'étais content de la voir ici à vrai dire. " L'alcool fait déjà effet, t'écrases les pieds des gens ? " Je souris tout en la regardant, aimant bien la taquiner. " Je savais pas que tu viendrais. " Sinon je lui aurait proposé, quoi que j'ai décidé d'y aller un peu au dernier moment, sur un coup de tête.

Je soufflais un peu, soulagée. Il n'avait pas tort, mais bon, avec des talons, on ne sait jamais. Mon sourire s'élargit lorsqu'il me fit un baiser sur la joue pour me saluer, puis je fis naturellement de même, étrangement un peu intimidée. Je me surpris a rire légèrement « Même pas ! Je suis encore sobre, alors imagines ce que ça va être une fois que j'en serais à mon deuxième verre... Tu vas avoir les pieds en sang ». Je haussais les épaules, regardant autour de nous « Moi non plus, pour être honnête... Ca fait seulement dix minutes que mes amis ont réussi a me convaincre de venir. Et finalement, j'ai bien fait d'accepter ! », lançais-je en lui faisant un joli sourire. L'idée de passer une partie de la soirée avec lui me rendait heureuse: je le connaissais, je savais que j'allais forcément passer un bon moment avec lui, et que j'allais oublier ma pitoyable existence l'espace d'un instant. Légèrement étonnée, je demandais, après avoir bu une nouvelle gorgée de ponch « Quand j'y pense, je m'attendais pas à te voir ici non plus, une petite étudiante t'a invité ? ». Je lui lançais un petit regard faussement suspicieux, pour le taquiner...

Je souris lorsqu'elle vient à me déposer un baiser sur la joue à son tour. Je viens à la taquiner sur le fait qu'elle est déjà bourré vu qu'elle vient de m'écraser le pied, mais je rigole à sa réponse. " Ca risque de devenir danger, il est préférable que je m'éloigne de toi. " Je rigole alors qu'elle l'avoue être venu ici Parce que ses amies l'avaient forcé et que finalement elle avait bien fait d'accepter. " T'es sûr de toi parce que du coup tu vas passer la soirée avec moi. " Je souris, alors que de mon côté, je suis content qu'elle soit là. On allait passer une bonne soirée ensemble, comme cela a toujours été le cas depuis qu'on se connaît. Je termine ma première canette de bière que je pose sur le bar. " Oui c'est exactement ça... Non j'en ai entendu parler et je me suis dis pourquoi pas. Après tout j'aime bien faire la fête et sur un coup de tête je suis venu. " Dommage qu'il n'y ai pas de professeurs et que des étudiants, je me vois mal flirter avec une étudiante dans le sein de l'université, quoi que le directeur n'est pas présent. " Sinon comment tu vas ? "

« Tu crains rien, je finirais la soirée pieds nus ! », lançais-je avec un grand sourire. En général, quand je bois, j'aime être à l'aise après, et en talon, ce n'est pas trop ça. Je fis semblant de réfléchir avant de répondre « C'est bon, je pense que je vais survivre, il y a pire comme compagnie pendant une soirée, hein ». Oui, j'étais contente d'être tombée sur Maxime. A Paris, nous avions passé pas mal de journées ensemble, dont une magnifique soirée chic sur la Seine. Il m'avait invité a l'accompagner, ce qui m'avait touchée. Depuis, nous étions vraiment des amis proches, et il était une des rares personnes qui ne m'agaçait pas après plusieurs heures ensemble. Du coup, la soirée ne pouvait être qu'agréable. Le regardant poser sa bière vide, je posais mon gobelet pour lui servir du ponch, lui tendant le gobelet avec un air du genre allez Jackson, fini la plaisanterie. Je reprenais le mien, puis instinctivement, je fronçais les sourcils lorsqu'il répondait positivement à ma question. Je fus soulagée en découvrant qu'il plaisantait, et qu'il était venu seul. « T'as bien fait, tout le monde peut venir s'amuser, c'est pas comme-ci t'étais un vieux prof. Malheureusement pour toi, ce soir, tu risques pas de draguer beaucoup... Camille est de garde ! », lançais-je avec un petit air plein de malice, et un grand sourire difficile a cacher. Ah oui, je n'allais laisser personne l'approcher, enfin, pas les poufs en tout cas. Mon coeur accélérait brusquement lorsque Maxime posa cette question. Je détestais qu'on me demande ça... Parce que je ne savais jamais quoi répondre. Enfin si, mais je ne savais jamais si mon mensonge allait passer ou non, c'est plutôt ça. « Là ça va, mais cet après-midi j'ai enchaîné trois heures de retenue, c'était... très long. La soirée tombe bien en gros. Et toi, comment ça va ? Tu te plais bien au campus ? », je buvais une nouvelle gorgée, pour ensuite croiser les bras, en regardant de temps à autre les gens danser.

Je souris, rassuré qu'elle allait terminé la soirée pieds nus, au moins je n'ai pas à craindre pour mes pieds. " Oui il y a pire que moi. " Je lui souris, alors que j'étais ravi de la voir, me rappellant très bien les soirées que nous passions ensemble à Paris. Je lui avait fais visité un tas d'endroit à Paris. Après tout c'est ma ville natale, je pourrais m'y promener les yeux fermé, connaissant chaque entre endroit. Bref, je pose ma canette vide, alors que Camille vient à me servir un verre de ponch. Je la remercie et vient à en prendre une gorgée. Il est assez corsé, mais bon j'ai l'habitude, c'est pas la première fois que je bois. " Tu crois que je prendrais le risque de flirter avec une étudiante sur mon lieu de travail ? " Sait-on jamais que quelqu'un prenne une photo et que le directeur puisse voir la photo. Ca serait dans un bar, c'est moins grave quand même. " Mademoiselle Kebler en retenu ? Moi je vais très bien et oui je me plais beaucoup ici. " Je lui souris, buvant une nouvelle gorgée de mon verre, alors que mes yeux se posaient sur les gens qui dansaient face à nous. " Allez ce soir, on profite, on boit, et on danse, d'ailleurs tu me dois une danse. " Je souris amusé, tout en me levant, me mettant face à elle, lui tendant ma main.

Je souriais un peu en voyant l'air que Maxime prit en me disant ça. Je haussais les épaules, jouant avec mon gobelet « C'est pas si dangereux, les filles viennent te parler, te font des avances, toi tu réponds poliment, personne n'a la preuve que tu dragues hein... ». Bon après, c'est sur que si un prof et une élève sortent des toilettes, des même toilettes, là, c'est beaucoup moins discret... Mais honnêtement, ici, tout le monde se fiche bien de la hiérarchie élève/prof. Je reprenais, amusée « En plus draguer les élèves, c'est la spécialité de la majorité des profs ici... A mon avis, le directeur, il ferme les yeux sur tout ça parce qu'à mon avis, rare sont les gens qui veulent faire cours dans ce campus déluré ! Alors, relax professeur ! ». Je pris un petit air fier « Ca t'étonne vraiment ? Quand je me suis inscrite ici, j'ai pris "retenue" en option tu vois... ! », c'est vrai que j'avais du mal a obéir aux professeurs, surtout aux hommes. Après tout ce que je m'étais prit dans la face, j'estimais avoir le droit de protester si la façon dont ils s'adressaient à moi me déplaisais. Mais comme la majorité des professeurs pensent avoir tous les droits, il faut se taire, s'écraser, se laisser humilier parfois... Bah non, moi je ne peux pas. Alors je réponds, j'agresse verbalement, je fais traîner le cours, je fais tout pour pousser le prof à bout et hop, me voilà en retenue ! Je fis un petit sourire « Tant mieux si tu te plais bien à Jersey alors ». La suite me fit faire de grands yeux. Je passais ma main dans mes longs cheveux blonds, un grand sourire timide étirant mes lèvres. Je posais ma main sur ma bouche, pour le cacher... Danser... J'avais horreur de ça... Je me déteste tellement que me bouger devant les gens me stressait trop. Mais je ne pouvais pas refuser. Je terminais mon verre cul sec, avant de le poser et d'attraper sa main « Très bien, c'est parti ! ». Je le suivais dans un coin du gymnase, transformé en piste de danse géante. La musique était sympa, entraînante, finalement, avec un petit verre dans le nez, j'allais me décoincer un peu...

" Oui c'est vrai. " J'hausse les épaules, alors que ce n'est pas de ma faute, je ne peux m'empêcher de me dire que ce soir je dois faire attention à ce que je fais. Je suis nouveau en tant que professeur, c'est la première fois que j'enseigne dans cette université, j'ai envie de me faire bien voir. " C'est pas faux, surtout quand on voir les étudiantes plus belles les unes que les autres, et puis c'est rare de voir un professeur sexy comme moi. " Je rigole légèrement en disant cela. J'avais eu l'occasion d'entendre quelques paroles me concernant dans les couloirs et c'est ce que j'avais entendu. " Drôle d'option tout de même. " Je lui souris, alors que je ne compte pas la juger, après tout elle fait ce qu'elle veut. Moi j'étais du genre à bosser sans cesse. Les retenus, j'ignore ce que c'est, j'en ai jamais eu, alors c'est plutôt bien. Je viens à boire quelques gorgées de mon ponch, jusqu'à le terminer, oui j'avais une bonne descente, alors que je lui propose d'aller danser un peu. Je m'étais mis debout, lui tendant ma main. Je le vis hésité, mais je souris en sentant sa main dans la mienne. Je l'entraine alors au milieu du gymnase et je commence alors à danser sur la musique plutôt entrainante. J'approche mon visage de son oreille pour y chuchoter. " Lâchez vous Mademoiselle Kebler. " Je lui souris, pour ensuite me remettre à danser.

C'est vrai que l'université était pleine de belles jeunes filles, et que déjà, pour les étudiants, il était difficile de ne pas succomber, alors imaginez vous, à la place d'un/d'une prof jeune et canon... Toujours pour le taquiner, je détournais le regard en grimaçant légèrement lorsque Maxime me lança qu'il était sexy... Oui, par mon attitude, on aurait pu croire que je pensais le contraire, mais il savait parfaitement que je plaisantais. Maxime, c'est exactement mon genre d'homme, alors je ne peux pas lui rester indifférente. Enfin, ça, il l'ignore, et c'est tant mieux quelque part. Je lui mettais un petit coup d'épaule, avec un air taquin, pour quand même, le rassurer. J'acquiesçais ses propos, une moue innocente sur le visage. Je suis assez complexe, au niveau des études. Un coup je veux travailler, un coup je ne veux plus me donner à fond. Un coup je suis agréable, un coup je suis méchante... Il faut dire que je suis facilement découragée de ce côté là, alors bon... Passons. Alors que nous dansions, Maxime vint me chuchoter quelque chose à l'oreille, et involontairement, je fus parcourue d'un frisson en sentant son souffle chaud. Je lui fis un grand sourire, pour me détendre un peu et commencer a m'amuser. Après de longues minutes passées a danser, je m'amusais vraiment, oubliant mes complexes... Puis le moment tant redouté. Le gymnase devint sombre, la musique plus douce, les gens qui dansaient cherchaient leurs cavaliers/cavalières. Il n'y avait que deux, trois personnes seules, ceux qui étaient là juste pour décorer, en gros. Je fis un petit sourire gêné à Maxime « C'était cool ! ». N'osant pas lui proposer de danser un slow, chose normale vu ma maladresse, je décalais un peu, pour laisser la place aux autres, baissant les yeux... Oui, les voir tous danser, en couple, cela me déprimait. Je tentais de cacher mon malaise le mieux possible, mais j'avais du mal, vraiment. Oui je ne peux pas m'empêcher de penser que je suis seule, désespérément seule.

Lorsque je la vis grimacer au moment où j'ai dis que j'étais sexy, j'ouvris la bouche en grand. Je fus rassuré lorsqu'elle me donna un coup d'épaule. Quand même je suis sexy, non ? Enfin je ne pas de ce genre à me vanter de mon physique, mais je suis conscient de l'effet que je fais aux femmes. Je viens à l'entrainer sur la piste de danse, au milieu du gymnase, et je commence alors à danser au rythme de la musique. J'aimais vraiment faire la fête, et je compte bien profiter de cette soirée, en dansant et en buvant. D'un seul coup, la chanson change, pour un rythme beaucoup plus lent. Je souris, mais fronce les sourcils en la voyant s'éloigner de moi, alors qu'il y avait pas mal de monde qui dansait déjà. " Mademoiselle Kebler, tu restes avec moi. " Je souris, prenant sa main dans la mienne, pour pouvoir l'entrainer vers moi, ou plutôt contre moi. " Ne compte pas t'en aller comme ça. " Je souris, passant mes mains sur sa taille, et pouvoir danser ce slow avec Camille.

J'avais relevé les yeux pour regarder les gens. J'adorais cette chanson, the fray, quand même... J'avais toujours rêvé de danser un slow dessus d'ailleurs, alors c'était drôle qu'elle passe ce soir. C'était moins drôle, parce que je n'envisageais pas de danser. « Mademoiselle Kebler, tu restes avec moi. », je regardais Maxime, un peu surprise. Je retins un petit rire, pensant qu'il plaisantait. Qui voudrait danser un slow avec moi ? Puis finalement, il était très sérieux. Je le laissais donc m'attirer contre lui. Décidément Maxime ne cessera jamais de me surprendre. Une fois de plus, comme à Paris, il me faisait plaisir, en me proposant de danser ce slow avec lui. Pour vous, ça parait anodin, mais pas pour moi. Qu'on me traite aussi bien, avec autant de gentillesse, c'était rare. D'une petite voix, je répondais « Autant pour moi alors, je ne m'enfuis plus, c'est promis.. ». Je lui rendais son sourire, baissant les yeux pour regarder ses mains se poser sur mes hanches, ce qui étirait mes lèvres. Je relevais mes yeux pour encrer mon regard dans le sien. Je passais doucement mes bras autour de son cou, souriant timidement. Mon coeur tambourinait dans ma poitrine, mais je ne me posais aucune question, me contentant de profiter du moment, sans le lâcher du regard...

En la voyant reculer, alors qu'une musique beaucoup plus douce avec commencé, je décide de la retenir, ne voulant pas qu'elle quitte la piste de danse. Je viens alors à l'entrainer contre moi, après avoir attrapé sa main dans la mienne. Je l'attire contre moi, la collant contre moi, alors que je viens à passer mes mains sur sa taille délicatement. " Je l'espère bien. " Je lui souris, pour ensuite sentir son bras entourer mon cou. Je me colle doucement contre elle, dansant, tout en écoutant la musique qui passait à cet instant. Les slows, j'en avais déjà dansé avec quelques filles, et je finissais toujours par l'embrasser. Mais là je suis dans le gymnase de l'université et c'est une très bonne amie, avec qui j'ai passé toute une soirée dans mon lit, sans qu'il ne se passe quelque chose. Je viens juste à poser mon front contre le sien doucement, ne quittant pas ses yeux.

Spoiler:

Etant collée à lui, je sentais son parfum arriver jusqu'à mes narines. Mon Dieu... Les parfums d'hommes font partie des choses les plus enivrantes sur Terre, aucune fille ne peut dire le contraire. J'avais dansé peu de slows dans ma jeune existence, parce que je ne perdais pas mon temps dans ces trucs romantiques, mignons... Au lycée, je profitais de la vie... Puis après, il y a eut mon copain, avec qui c'était particulier. J'étais surprise de me retrouver aussi déstabilisée en face de Maxime, alors que nous avions passé la nuit dans le même lit, sans rien faire. Je veux dire, dans ce genre de situation, on est plus mal à l'aise que pendant un slow... Non ? En tout cas, ça se passe comme ça chez les gens normaux, je suppose. J'aurais été un peu plus alcoolisée, et dans un autre lieu, j'aurais sans doute craqué. Mais là, je ne pouvais pas, j'étais trop sobre pour oser, et trop sobre pour prendre ce risque. J'étais déjà bien assez heureuse de danser un slow avec lui, je ne devais absolument pas rêver à autre chose, parce qu'au final, j'allais encore souffrir. La distance se réduisait un peu plus, lorsqu'il appuya son front contre le mien. Je lui fis un grand sourire, caressant sa nuque. Mes yeux pétillaient, alors que je déviais mon regard furtivement sur ses lèvres, avant de le remonter rapidement pour le regarder de nouveau dans les yeux. Son regard était comme un aimant, je ne pouvais pas m'en détacher trop longtemps. La musique me paraissait lointaine, tellement j'étais absorbée par notre danse et son regard, j'avais l'impression que tout cela n'était qu'une illusion, tellement cela faisait longtemps que je n'avais pas vécu un aussi beau moment...

Rare sont les fois où je me suis retrouvé sur un slow. Non je trouvais toujours une charmante jeune femme assise sur une chaise et je l'invitais. Camille ne faisait pas exception, je la force à rester avec moi pour qu'on danse ensemble. J'avais fini par poser mon front contre le sien, mes yeux dans les siens à la regarder. Je ne pouvais pas m'en détacher et de légers frissons me parcourent en sentant ses caresses dans ma nuque. Je vis son regard dériver sur mes lèvres, moi aussi j'en avais envie et en temps normal je n'aurais pas hésité une seconde pour l'embrasser. Mais au lieu de ça je rapproche nos deux corps encore un peu plus, jusqu'à sentir son bassin contre le mien. Nous étions plongés dans notre monde comme si les gens autour n'existaient pas. J'approche mon visage de celui de la blonde, ne la quittant pas du regard pour voir sa réaction. Mue sens son souffle contre mes lèvres, mais alors que je viens à effleurer ses lèvres, la chanson vient à changer d'un seul coup, pour laisser placer place à une chanson entrainante. Je me recule alors avec un mince sourire. Tant pis ça sera pour la prochaine fois.

Maxime et moi nous retrouvions un peu plus collés que quelques minutes auparavant, ce qui affolait, comme je m'y attendais, mon coeur. J'avais l'impression que nous étions seuls, en plein milieu de la piste, mais la retenue dont nous faisions preuve me rappelait que nous étions en compagnie de pleins d'autres étudiants. Je regardais Maxime rapprocher son visage du mien, me demandant jusqu'où il allait aller. Intimidée, je fermais les yeux, ne pouvant pas, dans cette situation, imaginer son regard posé sur moi sans avoir l'envie de rougir. Ses lèvres effleuraient les miennes, je sentais son souffle chaud se mêler un court instant au mien, légèrement saccadé suite aux battements brusques de mon coeur contre ma poitrine... Et ce fut la fin du slow. Une musique insupportable sortit tout le monde de sa torpeur, de son petit rêve. Bonne joueuse, je laissais un sourire amusé étendre mes lèvres, tant pis ! J'avais envie d'exploser le DJ... Quelle idée, de mettre une chanson aussi "violente" juste après un slow, bonjour la transition. Juste avant de nous séparer, je le serrais brièvement dans mes bras, en lui disant, d'une petite voix « Merci pour cette danse, Max ». Ensuite, je lui prenais la main pour l'emmener à une table après être passés prendre du ponch, qui, rien qu'à l'odeur, indiquait que chaque étudiants rajoutait sa petite touche, et au final, ce n'était qu'un mélange d'alcool divers, sans aucun goût fruité. Mais ça me convenait parfaitement. M'asseyant à ses côtés, tapant mon pied au rythme de la musique, je lui disais, tenant mon gobelet près de mon visage, juste avant de boire deux longues gorgées « C'est mal, de vouloir me faire craquer, monsieur Jackson.». Je gardais mon gobelet en main, avant de me mordiller la lèvre en souriant: peu d'hommes pouvaient me mettre dans cet état... cela s'expliquait sans doute par le fait que je ne laissais que très très peu d'hommes être aussi proches de moi.

Je m'etais laissé aller en approchant alors mon visage de celui de Camille. Je pouvais sentir son souffle contre mes lèvres. Je la regardais et j'avais fermé mes yeux, prêt à l'embrasser. J'effleure ses lèvres et voilà que la musique vient à changer, laissant place à une musique qui bouge. Les gens se décollaient et nous bousculaient. Je viens alors à me reculer, un léger sourire aux lèvres. " C'était avec plaisir. " Je lui souris alors qu'elle vient à m'entrainer à une table avec du ponch. Je m'assis sur une chaise et vient à remplir nos deux verres. Ce soir j'allais profiter de la soirée. Je regarde la blonde et lui souris, buvant quelques gorgée de ma boisson. " Moi vouloir te faire craquer ? " Je m'étais laissé emporter par la musique et par le fait que la jeune femme est très belle, encore plus ce soir dans cette robe. J'allais avoir d'autres occasion pour l'embrasser du moins je l'espère bien.

Je penchais un peu la tête et prenais un air du style on me la fait pas à moi. Je répondais, amusée « Ouais, ouais, fais pas l'innocent hein ». Je passais ma main dans mes cheveux, souriant, je reprenais « Me faire le coup du presque baiser, sur la fin de la chanson, devant tout le monde en plus... ». Je riais légèrement, c'est vrai que niveau timing, c'était curieux: peut-être était-ce un signe qu'il ne fallait pas qu'on s'embrasse tout de suite, vu le lieu où nous nous trouvions. Je me rapprochais un peu, arquant un petit sourcil, un air plein de malice sur le visage « Tu savais qu'on pouvait pas aller au bout, et que j'allais me retenir. Tu peux pas me torturer comme ça trop longtemps, tu le sais ça ? », oui, parce que sinon, j'allais finir par l'embrasser avant la fin de la soirée... L'alcool me détendait un peu, et je devenais un peu moins timide avec lui. Mais attention, je n'étais pas déchirée, je sais encore ce que je dis, vous en faites pas pour moi...

Je lui souris alors qu'elle me dit de ne pas faire l'innocente et après je lui avais fais le coup du presque baiser. " Je me suis laissé emporter par la chanson. " Je lui souris alors que c'est vrai. J'étais dans la chanson, me laissant aller, si la chanson avait duré plus longtemps je l'aurais embrassé et j'aurais vraiment bien aimé à vrai dire. Je bus quelques gorgée du ponch jusqu'à le terminer. Il faut avouer qu'il est fort quand même. " Mais j'aurais été jusqu'au bout. Ooh mais je te torture pas. " Je lui souris alors que je me sers un nouveau verre de ponch remplirait me verre de Camille. " Si tu continue à boire je vais devoir te porter à ta chambre. " Si je trouve sa chambre sinon je la ramène chez moi. Quoi que ça ferait suspect de voir que j'emmene une élevé mais peut importe.

Je hochais la tête, souriant. Je le comprenais... Cette chanson fait rêver, elle a le don de me transporter et c'est vrai que dans ce genre de situation, on ne peut que se laisser aller. Ce qui explique les quelques couples qui s'embrassaient d'ailleurs. Bon, il se trouvait que nous, sur le coup, on avait été un peu dans la retenue, mais ça se comprend. Dommage, j'étais chaude. Enfin chaude, on se comprend hein. Je le regardais terminer son verre, grimaçant un peu sur la fin... Tu m'étonnes, v'là la dose d'alcool qu'il y avait là dedans. Je pris un petit air étonné « Ah oui ? Laisses moi aller étrangler le dj alors... », puis je le remerciais d'un signe de tête lorsqu'il remplissait aussi mon gobelet presque vide, poursuivant « Oh que si, après le slow, me tenir correctement avec monsieur le professeur, c'est difficile ! ». Je buvais un peu, puis je m'arrêtais, restant le nez dans mon gobelet un court instant. Je baissais mon verre, pour dire, en me mordillant la lèvre « Raison de plus de me lâcher alors », puis je buvais de nouveau en le regardant.

La chanson m'avait complètement transporté. Cette chanson je l'adore alors, je me suis laissé aller, voulant meme alors l'embrasser. Je rigole en l'entendant dire qu'elle allait étrangler le dj. " Va s'y je t'en pris. " Je souris, alors que je me ressere un verre de ponch, remplissant le verre de Camille au passage. " Aah ça ce n'est pas de ma faute mademoiselle Kebler. " Je souris amusé, alors que je bois quelques gorgées à nouveau du ponch, lui disant que si elle continue de boire, je devrais la porter à sa chambre, et ça paraîtrait suspect quand même. Monsieur le professeur ramener une élève dans sa chambre. " Tout ça pour que je te porte dans mes bras. " Je rigole en la regardant. C'est bien la première fois qu'on se parlait comme ça, en temps normal on parle de tout et de rien.

Je fis un sourire sadique « Je le prendrais en traître avant la fin de la soirée, si je tiens encore debout ! ». Moi aussi, je vais faire DJ, pour casser les coups des gens au moment où ils emballent. Non mais ! Je fronçais les sourcils « Bah voyons, c'est pas comme-ci tu excellais dans l'art de la séduction, monsieur le tombeur de ces dames », lançais-je en montrant d'un signe de tête les pisseuses qui regardaient dans sa direction en poussant des petits cris étouffés, comme des lycéennes. Je fixais les demoiselles en arquant un sourcil, avant de secouer légèrement la tête « Ca fait bizarre de faire des envieuses... ». C'est sûr que je ne devais pas en faire souvent. Je rigolais, et après avoir bu je répondais « Je cache aussi mal mes intentions que ça ? ». Cela me faisait drôle de parler comme ça avec Maxime, et un peu de changement, ça ne faisait pas de mal, honnêtement. « Au moins, j'aurais l'air d'une princesse ce soir, si tu me prenais dans tes bras pour me ramener ! », je fis mine de réfléchir à mes propos, avant de pouffer de rire. N'importe quoi... Une princesse... Moi...

" Si tu tiens encore debout. " Je rigole légèrement en la regardant. C'est vrai que le Dj aurait pu faire durer un peu plus les slows. " Je n'ai rien fais, à part presque t'embrasser. " Je lui souris, alors que je buvais toujours mon verre de ponch tranquillement, alors qu'il est vraiment corsé, mais bon j'ai l'habitude, ce n'est pas un verre qui va me tuer. Je tourne la tête en entendant ses paroles, et fit un sourire aux filles qui me regardaient pour les faire encore plus glousser. " Et bien je préfère être avec toi, plutôt qu'avec elles. " Oui, les filles immature comme ça, ça ne m'intéresse pas du tout. J'hoche la tête en entendant sa question. " Ah mais si tu veux, je te porte maintenant et on termine la soirée dans ta chambre, en prenant évidemment du ponch. " Je souris amusé, en me levant, me mettant face à elle.

« Je sais, c'est pas gagné ! », lançais-je en riant un peu. L'alcool commençait à me rendre un peu euphorique, je me sentais bien, vraiment. « Hmm... Presque... », répétais-je dans un soupir, avant de lui lancer un petit regard triste pour manifester mon mécontentement, avec humour, bien entendu. Alors que je désignais les filles d'un signe de tête, Maxime se retournait pour leur faire un sourire qui aurait fait fondre n'importe qui, même moi. Je fis un petit sourire en coin, avant de me moquer brièvement des filles « Dieu merci, je glousse pas comme ça, t'imagines la honte... ». Je les voyais s'exciter, en faisant des gestes pour le saluer, en se dandinant. Pathétique, même moi qui suis timide, je n'agis pas comme ça. Je penchais un peu la tête, posant ma main sur la sienne juste le temps de répondre « J'en suis heureuse, d'ailleurs ». Je reprenais ensuite mon gobelet. Je le regardais se lever, levant les yeux pour le regarder se mettre devant moi. Je riais un peu « Attends, t'es sérieux là ? », je regardais autour de nous avant de reposer son regard sur moi, un sourire radieux sur les lèvres.

J'hoche la tête pour lui assurer que ce n'était vraiment pas gagné qu'elle tienne encore debout. Oui je l'avais presque embrassé, alors que j'en mourrais d'envie sur la piste de danse, mais bon le dj avait changé de style de musique. J'adresse un beau sourire aux filles qui gloussaient comme des dindes, encore plus après mon sourire. Ca me désespérant vraiment de les voir comme ça, heureusement que Camille ne l'air pas. " Oui, je ne te parlerais certainement pas. " Je rigole légèrement, pour ensuite lui sourire. Je viens ensuite à me lever, pour me mettre face à elle. " Bien sûr. " Je me penche en avant, et je viens à la porter, en prenant la bouteille de ponch pour pouvoir la donner à la blonde. Je la tiens fermement, pour me diriger vers la sortie du gymnase et aller vers les dortoirs. " Faut me diriger. " J'ignore où est sa chambre