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MessageSujet: these are the things we lost in fire.   these are the things we lost in fire. EmptyDim 8 Sep - 10:08


hi ! my name is nevaeh kowalski

surnoms + olympe. comment ça rien à voir ? oui, c'est vrai. mais vous comprendrez un jour peut-être. sinon, ici, on l'appelle neva. né(e) le + premier avril, non c'est pas une blague. à + varsovie, pologne. origines + polonaises. études/métier + anciennement saltimbanque, actuellement étudiante en biologie. elle suit également les cours de théâtre. qualités + perfectionniste, attentive, rusée, attentionnée, organisée, appliquée. défauts+moqueuse, imprudente, jalouse, menteuse, manipulatrice, calculatrice, têtue.  sexualité + hétérosexuelle bien qu'elle n'ait en fait jamais tenté autre chose. statut civil + en couple, mais comme c'est avec un professeur, elle esquive généralement la question.  particularité + elle a un tatouage sur le sein droit : une licorne. elle a les doigts victimes de quelques brûlures. eh ouais, quand on joue avec le feu, faut bien en garder des marques hein. elle en a même une sur la cuisse, vous lui demandez comment elle s'est fait ça en cas. anecdotes + elle est pyromane. elle le cache à tout le monde, vous y compris, jusqu'au moment où elle craquera l'allumette sous votre nez.  groupe + hadès, bien évidemment. avatar + jane levy.
(remplacer "unchecked" par "checked" pour cocher une case)

PLUTÔT BRANCHÉ :

FÊTE
SOIRÉE DVD
SOIRÉE ENTRE AMIS

DU GENRE :

CIGARETTE
ALCOOL
NOTHING

TA CONFRÉRIE...

PRIMORDIALE
IMPORTANTE
INUTILE

TES POTES :

C'EST TA VIE
CA S'EN VA ET CA REVIENT
SANS PLUS

ET TON FUTUR, TU LE VOIS :

AVEC UNE FAMILLE
FAISANT CE QUE TU AIMES
TU VIS AU JOUR LE JOUR

L'AMOUR POUR TOI :

CA SERT A RIEN
C'EST LE PLUS IMPORTANT
SANS AVIS

JERSEY :

TU T'EN FOUS
C'ÉTAIT PLUS UNE OBLIGATION
TU ADORE CETTE ÎLE

L'UNIVERSITÉ :

C'EST PAS POUR TOI
TU N'EN PENSES RIEN
C'EST UN PASSAGE OBLIGÉ

T'ES PLUS:

SENSATIONS FORTES
POSÉ AU CALME
UN PEU DES DEUX

LA FAMILLE :

C'EST TRÈS IMPORTANT
T'EN AS PAS
M'EN PARLE PAS

you know my name, not my story.
+ Nevaeh. Déjà avec un prénom pareil, on n'risque pas d'aller loin. Quand vos parents prennent le mot "Heaven", décident de l'écrire en commençant par la fin et en font votre prénom, non, j'vous assure, c'est que vous êtes damnés à être aussi malchanceux qu'une personne comme moi. J'avais cinq ans quand ils m'ont abandonné. Je ne me souviens que du froid. Vous savez en Pologne, en hiver, il fait... très froid. Dans la neige, recroquevillée, seule. Je crois que c'est dès ce jour-là que j'ai commencé à idolâtrer le feu sans jamais le connaître encore. J'ai rêvé d'un feu brûlant qui me dévorait toute entière. Mais non. Un homme me dénicha, heureusement, moins de vingt-quatre heures plus tard, sans quoi je serais sans doute morte. Cet homme, il s'appelait Loan. Enfin, ça n'était sûrement pas son vrai prénom, comme tous les autres. Mais cet homme, il allait devenir un deuxième père pour moi. Cet homme, il possédait un cirque. Il me donna un nouveau nom. Il m'expliqua qu'au cirque, on devait prendre un "nom de scène". Quelque chose d'autre. Quelque chose qui faisait peut-être moins "contraire parfait du paradis" que Nevaeh. J'avais cinq ans, je n'en avais aucune idée et il choisit alors pour moi. Mais ça m'allait. Au placard Nevaeh, je devins Olympe.

+ Les chevaux. C'était ma mission. Je m'occupais des chevaux. Ils étaient noirs, tous ! Vous imaginez ? Ils étaient douze. Qu'est-ce qu'ils étaient beaux. Dès mon arrivée là-bas, j'étais fascinée par ces grandes bêtes au coeur tendre. Parfois cons comme leurs sabots mais souvent bien plus intelligents que nous, pauvres crétins que nous sommes. Loan me laissait les caresser. Puis à six ans, un an après mon arrivée, il m'a mise dessus. Je me suis sentie encore mieux que si j'étais au sol et c'est ainsi qu'il m'a trouvée ma place dans le cirque. Nous étions près d'une centaine. Nous nous déplacions en train. Jamais plus de une ou deux semaines dans une ville. Il y avait des gens extraordinaires, certains très bizarres, certains silencieux comme des tombes, d'autres marrants comme des clowns. Les gens ne voient que cette partie du décor, mais à l'intérieur, la vie des saltimbanques est bien plus dure. Pas de réel salaire pour les artistes. Ils sont seulement nourris (avec ce qu'on pouvait acheter de bon sur place) et logés (dans des couchettes, dans le train) et voilà. C'était ça, leur "salaire". Quand un show marchait bien, il y avait une petite prime. Tout le monde allait faire la fête, tout le monde revenait imbibé d'alcool, tout le monde couchait avec tout le monde. Moi, je n'ai jamais été jusque là. J'étais protégée par Loan, qui veillait sur moi comme si j'étais sa fille. Ce que j'étais peut-être. Au fond, je me considère plus comme sa fille que comme celle de ces foutus géniteurs qui m'ont abandonnée au bord d'une route sous la neige. J'ai pas raison ? Passons.
C'était mon royaume. Mon jardin secret. Pendant six ans, j'ai été la seule enfant de ce cirque. Jusqu'au jour où ce ne fut plus le cas.

+ Ronan. Enfin non, ça n'était sûrement pas son vrai prénom comme nous tous, il avait dû prendre un patronyme, mais son vrai, je n'en avais cure. C'était un étranger. Un gosse comme moi au fond, qui ne demandait qu'une famille. Il avait douze ans, d'un an mon aîné. Au début, j'étais drôlement méfiante. Imaginez ! J'étais cette petite rouquine qui avait appris, haute comme trois pommes, à ne pas se laisser marcher sur les pieds parce qu'elle était ici la seule enfant. Et que les saltimbanques, ils s'en foutent des enfants, vous entendez ? Alors je comptais bien ne pas me laisser marcher sur les pieds par ce gosse qui débarquait comme ça. Il était mignon, quand même. Mais je m'en fichais de ça. Moi, tout ce qui comptais, c'était mes chevaux noirs, et le feu. Ah, le feu.

+ Le feu. Une grande histoire d'amour. Je ne sais même plus d'où c'est venu tant ça remonte. Mais ça m'a toujours fasciné. Ça exerçait sur moi un pouvoir presque malsain. Je tenais toujours à être celle qui passait dans les wagons le soir pour éteindre les bougies. Puis un jour, Loan m'a surprise à m'amuser avec un briquet, au milieu de la paille. Il m'a dit que c'était dangereux. Je me suis mise à rire. Il a comprit que je n'avais pas peur du feu, cette créature aussi intenable que moi. Il a comprit que j'avais un problème, peut-être, enfin moi je n'en sais rien. Il m'a dit de ne plus jamais toucher à ça. Que personne ne devait savoir comme j'aimais les flammes. Je lui ai promis que personne ne saurait rien. Juste promis ça. Après-tout, je comprenais très bien qu'il préférait que ses saltimbanques ignorent qu'il y avait une pyromane de douze ans à bord du train.

+ Us against the world. Oui, c'était lui et moi contre le reste du monde. Invincibles. Lui, il était funambule. On se promenait souvent sur le toit du train. Ensemble, on n'avait peur de rien. « Un jour, on s'enfuira du train. Quand on sera grand, on achètera une maison, juste pour toi et moi. Et je t'achèterai plein de chevaux, mais pas que des noirs comme ici ! De toutes les couleurs, des noirs, des blancs, des bruns,... » Je le regarde en souriant dans le noir de la nuit qui s'étendait au-dessus de nous comme un océan immense seulement parsemé d'étoiles. Il avait seize ans, j'en avais quinze. Je crois que c'est ce soir-là que Ronan m'a embrassée pour la première fois. Bien sûr, ça allait recommencer. Souvent. Dans le secret des adultes, dans notre petite bulle, entre son numéro de funambule et le mien d'acrobate à cheval. Nous étions les « enfants étoiles » du cirque, qu'ils nous appelaient ! Nous avions les meilleurs numéros, parce que nous étions jeunes. Parce que nous étions ensemble. Une fois, il m'a fait monter sur son fil avec lui. Un jour, je l'ai fait asseoir sur un des chevaux avec moi. Nous partagions tout mais pas plus loin, comme si ça briserait notre idylle innocente. On préférait, publiquement, se rabaisser, on se cherchait comme le chat et la souris, intervertissant les rôles sans cesse, pour que personne ne sache pour nous. Je cachais tout ça de mon mieux oui, et je n'ai jamais trouvé l'occasion de lui dire que j'étais folle amoureuse de lui. Jamais. Et puis il y a eu l'accident.

+ L'incendie. Vous vous souvenez ? J'avais interdiction de m'approcher du feu. Mais ça, seul Loan le savait. Ce soir-là, nous étions en Angleterre. Je ne sais pas pourquoi, à cinq minutes du numéro, les torches autour du chapiteau n'étaient pas allumées. Quand j'ai cherché la raison, on m'a répondu de les allumer moi-même. Loan ne le savait pas, non, sinon jamais il ne m'aurait demandé ça. Le premier numéro ? Celui de Ronan. Celui de MON Ronan. Munie du briquet, je sortis alors dehors pour les allumer. Dès que la flamme se déclencha, je restai là à l'observer, la dévisageant de son visage brûlant sans yeux. Ça faisait longtemps que je n'avais plus vu de flamme de si près, à cause de l'interdiction de Loan. J'étais là, fascinée, incapable de détacher mes yeux du feu. Ce ne fut pas vraiment de ma faute. J'ai juste tardé et une bourrasque de vent a balayé ma flamme. Quand j'ai entendu l'herbe crépiter autour de moi, j'ai compris que c'était trop tard. J'ai tout lâché. L'herbe, sèche, prenait feu. Et les lèvres enflammées des flammes commençaient déjà à lécher le chapiteau. Les premiers cris de surprise s'élevèrent, je devinais la panique qui allait monter. Je me dépêchai alors de courir jusqu'à l'intérieur pour prévenir Ronan, pour lui dire de ne pas monter là-dessus. Mais quand j'entrai, il était au milieu de son fil. Invincible. La fumée me picotait déjà les yeux, ou peut-être n'est-ce qu'une excuse pour dire que j'avais envie de pleurer. Les gens me poussaient pour sortir mais je ne bougeais pas, le regardant, muette de peur. Les poteaux qui soutenaient son fils allaient s'effondrer. Il allait tomber. Il allait mourir. À cause de moi. Soudain, on m'attrapa par le bras. Loan. « Olympe, va t'en, sors d'ici ! » me criait-t-il. Dehors, je le suppliais du regard. « Je dois aller le secourir, c'est de ma faute Loan, le vent, la flamme c'est.. c'était à cause de moi, je ne peux pas le laisser ! » Il m'interdit de bouger mais je me faufilais entre ses bras et filais de nouveau vers le chapiteau, entièrement en feu. Les gens courraient, les saltimbanques s'enfuyaient, les animaux, lâchés, disparaissaient dans un rayon de lune. À l'intérieur, il n'y avait plus personne. Tout s'était effondré, tout brûlait sous mes yeux effarés et je n'avais cette fois pas le temps d'éprouver une quelconque fascination. Je plongeai dans les flammes sans une seule hésitation. C'est peut-être la seule fois où ma pyromanie et ma non-peur du feu m'aida vraiment. J'avais du mal à voir, à respirer, mais je le trouvai vite. Il était là, allongé au sol au milieu des débris et de la fumée. Je plongeai, l'attrapant alors pour le traîner jusqu'à dehors. Les brûlures du feu me démangeaient, je savais que mes bras et mes mollets n'y avaient sans doute pas échappés. Dehors, il n'y avait déjà plus personne. Loan s'avança vers moi, pleurant sur le corps de Ronan. « Il faut que tu t'en ailles, Nevaeh. » C'est la première fois depuis mon arrivée qu'il m'appelait par mon vrai prénom. Je le regardais sans comprendre. « Je sais que tu n'as pas fait exprès, mais s'il l'apprend, il ne te le pardonnera jamais. Tu as dix-neuf ans, il est temps pour toi de t'enfuir et de commencer une nouvelle vie. Le cirque est fini. Allez, file ! » Les larmes dévalaient mes joues. Je me penchai alors et je sentis le coeur de Ronan battre encore. Il n'était pas mort ! La simple idée de sa réaction me terrorisa. J'avais ruiné sa carrière, sa vie, et la vie de tous les artistes qui naviguaient avec nous en train. J'étais un monstre. La culpabilité me rongeait. Je me penchai alors et déposai mes lèvres sur les siennes. Je le sentis ouvrir les yeux mais avant d'avoir pu croiser son regard et qu'il n'ait pu me voir, j'avais déjà disparu dans la nuit.

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