cause i knew you were trouble when you walked in.
Ben ça veut dire qu'il a un cerveau un peu positionné vers le bas, si vous voyez ce que je veux dire. Elle le sent répondre à son baiser et ça la fait sourire secrètement contre ses lèvres. Facile oui. Ça serait terriblement facile pour elle d'en tomber amoureuse. Si elle n'avait pas mille et unes barrières construites autour d'elle, disons. Elle est totalement plongée dans son regard, ne se rendant oui, pas compte qu'il avance dans l'eau. En entendant ses paroles, elle fronce les sourcils mais avant qu'elle ait pu demander quoi que ce soit, il la lâche. Elle se retrouve plongée dans l'eau glacée mais heureusement, elle comprend vite qu'elle a pied – sinon bonjour le hurlement qu'elle aurait poussé. Elle sort d'un seul coup, sautant littéralement sur lui en s'agrippant à sa nuque, au moins elle en profite pour le mouiller un peu aussi quoi. Elle secoue la tête, frissonnant. Mais... mais t'es méchant ! Ça va pas ! fait-elle, faisant mine d'être outrée et rancunière mais elle sourit. Elle est juste heureuse en fait. Elle se détache de lui et l'éclabousse un peu, avant de rire. Tu me le paieras, Nell, j'me vengerais !

j'y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel.
Deux cerveaux, aie aie aie, c'est p't'être encore pire. Après sa petite farce, elle l'éclabousse alors encore, riant aux éclats comme une gosse. Il s'approche et la rapproche soudainement de lui en la tenant par la taille. Vaincue, elle se laisse à observer son doux visage, savourant le contact de son corps contre le sien. Ouh que non tu te vengeras pas, je suis bien trop mignon pour ça. Elle s'apprête à répliquer mais elle est prise de court quand il l'embrasse dans le cou et à la place, elle ferme les yeux, profitant simplement. Elle rigole un peu, chatouilleuse, en le sentant lui mordre doucement la peau. Elle l'observe nager et sa peau pour les fonds marins revient au galop. Elle reste donc là, immobile, croisant les bras en grelottant. Hé, reviens, j'peux pas te suivre moi là-bas ! se plaint-elle avec un petit sourire quand même. Elle retourne plus près du rivage, là où l'eau lui arrive aux cuisses et s'assoit dans le sable, laissant l'eau la recouvrir jusqu'à la poitrine pour avoir moins froid. Elle l'observe, là, magnifique créature de dieu, nu comme Adam au premier jour, sous les rayons de la lune...

god put a smile upon your face.
Non mais le coeur en étoile c'est le pire des pires, on ne verra jamais pire. Elle attend tranquillement qu'il la rejoigne, et sourit en le voyant venir vers elle. Elle l'observe tendrement. Oui, oui... tendrement. Et pourquoi tu peux pas me suivre ? Tes jambes sont trop courtes Elle lui donne une tape sur le bras en rouspétant, souriant malgré-tout. Mes jambes sont aussi longues que les tiennes j'te signale ! Non, en fait... j'sais pas nager. avoue-t-elle doucement en baissant la tête comme si ça allait être un obstacle à leur couple. Elle relève finalement les yeux. Bon aller, on sort de la avant d'attraper froid ? Elle se lève en hochant la tête, prenant appui sur lui avec un rire, avant de lui tendre la main. En proie directe au vent, elle frissonne. C'est bien de vouloir sortir de l'eau monsieur l'intelligent... mais comment on se sèche, au juste ? demande-t-elle en se serrant un peu contre lui pour chercher sa chaleur.

it was us against the world.
Ben oui, elle le regarde comme ça : c'est mignon non ? Ah bon ? Mais comment sa se fait que tu me l'a jamais dit ? Elle hausse un peu les épaules. Elle pourrait lui dire qu'il ignore au moins 80% de ce qui la concerne mais elle ne préfère pas, de peur qu'il ne lui pose tout plein de questions. Bah, on n'a jamais trop été se baigner où j'avais pas pieds et puis, c'est pas forcément cool tu sais, de vivre sur une île sans savoir nager ! fait-elle en riant, posant ses yeux bleus dans ceux, bruns chocolats, de son... copain – oui oui ça lui fait bizarre quand même. Elle sent alors ses bras l'entourer et elle pose sa tête contre lui, profitant de toute sa chaleur. Et ben on se fait un énorme câlin Elle se met à rire en le voyant frictionner ses bras, et elle fait de même avec les siens, amusée, se collant contre lui entièrement. Pratique ta méthode ! Enfin ... j'en aurais bien une autre mais ça reviendrait à devoir retourner se mouiller après, puis se re-sécher, puis... vous suivez ? Elle retourne elle aussi près de ses habits et les enfile de nouveau, même encore un peu mouillée. Elle essore ses cheveux en le regardant. Dis.. j'peux dormir chez toi ? Enfin, dans ton dortoir ? demande-t-elle doucement sur le ton de la confidence. En même temps.. pas sûre qu'une Hadès soit bien vue chez les Apollons.

it was a long and dark december.
Eh bien oui, ils se connaissent depuis deux ans et au fond, ne se connaissent pas totalement. Ce qui peut être bien, parce que se découvrir, c'est toujours agréable. Ça le serait moins s'ils savent tout de l'autre déjà, n'est-ce pas ? Ah ouais je vois de quelle méthode tu parles. Elle lui offre un sourire mi-malicieux mi-innocent. Elle le regarde – oui elle se gêne pas hein – pendant qu'il se rhabille. Hum.. oui bien sur. Oui bon ça va, j'confonds les couleurs des deux tout le temps alors hein, chut. On y va alors ? Elle vérifie à son tour qu'ils n'ont rien oublié sur la plage et le rejoint. Oui, let's go ! Elle attrape alors sa main et marche à côté de lui, parfaitement naturelle alors que ça lui fait... très très bizarre. Mais ça, elle ne le dira pas. Ils marchent pendant quelques minutes, heureusement que le campus n'est pas très éloigné du centre ville et de la plage, si bien qu'ils y arrivent plutôt rapidement. Elle se dirige alors directement vers le bâtiment réservé aux Poséidons (), espérant ne croiser personne qu'elle connaisse, elle ne veut pas expliquer sa présence ici, pas maintenant.

il était une fois, tout commence comme ça.
Oui, plus de temps pour parler. Il va bien falloir qu'elle se livre un peu plus, n'est-ce pas ? C'est comme ça dans toute relation, enfin il lui semble. Mais elle n'est pas certaine de réussir à avouer à Sidney son passé. L'enfer qu'elle a vécu. L'absence d'enfance, les coups, les fugues. Qui la croirait si elle raconte que ses bourreaux la traquaient avec un chien pour la retrouver, hein ? C'est irréel. Et pourtant... Ils arrivent enfin au dortoir et Delilah, habituée à jouer le rôle de la proie, se déplace à pas de loups, entièrement inaudible dans ses déplacements. Elle se glisse comme une ombre le long des murs, ne le lâchant pas et le suivant à la trace. Elle s'engouffre à son tour dans la chambre et s'autorise à respirer plus convenablement. Elle referme la porte de la chambre doucement, puis s'approche de lui simplement pour poser ses lèvres sur les siennes. Très brièvement. Elle lui fait un sourire, allume une petite lampe de chevet et s'affaire à se déshabiller – encore – en posant ses habits sur le dossier d'une chaise de bureau, pour les faire sécher correctement et entièrement cette fois-ci. T'aurais un t-shirt à me prêter par hasard ? demande-t-elle en se tournant dans lui dans la semi-obscurité.

every revolution begins with a spark.
Ah mais c'est sûr qu'à côté de Noëlya, rien à voir quoi. Elle, elle aurait très certainement fait tomber la porte en passant parce qu'elle aurait trébuché sur un paillasson imaginaire. Et non, elle n'aurait pas réveillé le dortoir. Mais toute l'aile entière. Elle sent son regard sur elle et se contente de sourire sans relever les yeux. Elle attrape le t-shirt qu'il lui donne et l'enfile, toujours aussi souriante. Comme si rien ne pouvait venir troubler son bien être actuel. Elle entre alors à son tour dans le lit, l'observant avant de se rapprocher un peu pour finalement se caler contre lui, une main par-dessus lui. Elle si distante d'habitude. Elle ne connait pas vraiment la douceur dans un lit. Elle ne l'a connu qu'une seule fois, et c'était avec William. Personne d'autre. Elle pose sa tête dans le creux de son cou, fermant les yeux et y déposant un baiser avant de soupirer doucement de contentement. Bon ok j'dois avouer que j'aurais jamais cru que la soirée tourne comme ça. fait-elle doucement en chuchotant comme si elle avait peur de briser le silence. Elle se demande si elle ne va pas faire de cauchemar cette nuit.. comme l'autre nuit où elle avait été obligée de courir dans les bras de Camille, jusqu'à son dortoir, à une heure bien tardive.

we were both young when i first saw you.
Ben si si, Delilah c'est un playmobil, vous ne saviez pas ? Bande d'incultes. Elle peut enlever sa tête et tout, super pratique lorsqu'on veut se cacher dans un carton, bah ça prend moins de place quoi. Je dois avouer que moi non plus, mais finalement j'aime bien la tournure que sa a pris. Elle lui sourit, comme touchée, parce que ça la rassure un peu tout de même oui. Elle laisse s'échapper à son tour un petit rire, profitant de sa chaleur et du contact de sa main dans ses cheveux, avant de murmurer doucement, se redressant sur un coude pour pouvoir le regarder. T'sais que... t'es mon premier vrai copain officiel ? murmure-t-elle doucement, sérieuse et sincère, l'observant comme si elle le découvrait. Elle se penche pour lui voler un baiser puis pose de nouveau sa tête contre son torse.

and my dady said "stay away from juliet".
Ben ouais au moins à chaque soirée sa coupe de cheveux t'vois ? C'est super pratique. Ben oui, ne jamais se fixer d'objectifs lors de soirées, ça ne sert à rien vu qu'on fait toujours l'inverse de toute façon. C'est vrai ? Et ben.. ça me fait plaisir alors d'être le premier qui puisse en avoir le droit. Eh oui, c'est vrai. Et puis pour elle, ça veut dire qu'elle lui fait extrêmement confiance. Elle lui a toujours fait confiance de toute façon. Depuis le tout début, en fait. Tu le mérites au moins ? fait-elle pour le taquiner, riant doucement avant de se caler de nouveau contre lui. Elle caresse doucement son torse, restant silencieuse. Elle repense à plein de choses et elle se dit alors qu'elle a peut-être vraiment fait le bon choix, et qu'elle mérite peut-être pour une fois d'être heureuse.

romeo takes me, somewhere we can be alone.
Elle lui donnera son secret pour devenir un playmobil alors. Elle ferme doucement les yeux à son baiser sur son front et les rouvre de suite après. Elle détaille son visage, caresse sa joue, passe ses doigts fins dans ses cheveux. Elle veut se souvenir de chaque détail. Elle sait que ça ne marchera pas, mais elle veut y mettre tout son être pour se prouver toute seule qu'elle se trompe. Elle est trop instable, trop torturée, trop imprévisible. « A toi de me le dire, mais en tout cas je ferait tout pour que ce soit le cas crois-moi. » Ça la touche. Vraiment. Se dire qu'il veut vraiment être à la hauteur, comme si ce n'était pas elle qui devait l'être, mais le contraire. « T'es un amour. Vraiment. J'sais même pas comment j'ai fait à pas être tombée raide dingue de toi ces deux dernières années », fait-elle en riant un peu, lui tirant la langue avant de venir déposer brièvement ses lèvres sur les siennes. Se collant un peu plus contre lui, elle se met sur le ventre sans cesser de l'observer, lui laissant son bras, appréciant les caresses qu'il y fait.